Denys l'Aréopagite
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Denys dit l'Aréopagite (en grec : Διονύσιος ο Αρεοπαγίτης) est un personnage décrit dans le Nouveau Testament.
La tradition le considère comme le premier évêque d'Athènes.
[modifier] Biographie
Lors de ses voyages apostoliques dans le bassin méditerranéen, l'apôtre Paul s'arrêta à Athènes où il prêcha sur la colline de l'Aréopage parmi les philosophes. Cet épisode est rapporté au chapitre XVII des Actes des Apôtres. Cette prédication, malgré les efforts de Paul pour entrer dans l'état d'esprit de son auditoire, eut peu de prise sur ces intellectuels.
Seules quelques personnes se convertirent, dont deux sont nommées : une femme, Damaris ; et un homme important de l'Aréopage, Denys que l'on surnommera l'Aréopagite.
Le récit des actes des Apôtres s'arrête là pour ce personnage, mais la tradition rapporte que, converti par le discours de l'apôtre, il fut établi par lui premier évêque d'Athènes, et périt martyr, brûlé vif vers l'an 95.
L'Église l'honore le 3 octobre.
[modifier] Confusions et homonymies
Ce converti brillant, mais dont ne sait que peu de choses ne manqua pas d'attirer l'attention.
Ainsi fut-il parfois identifié avec St Denis de Paris
D'autre part, un auteur ecclésiastique postérieur se présenta comme étant le converti de St Paul. Les œuvres de ce Pseudo-Denys l'Aréopagite, qui écrivit vers le Ve siècle ont connu une certaine fortune, tant en Orient qu'en Occident. Envoyés en présent à Louis le Débonnaire par l'empereur byzantin Michel le Bègue, ses livres obtinrent un grand crédit et devinrent un des éléments de la philosophie scolastique. Ils contenaient une application du platonisme et de la doctrine de l'émanation au christianisme. En particulier l'Occident médiéval se passionna pour ses écrits et son œuvre eut une influence déterminante sur Saint Thomas d'Aquin et Saint Jean de la Croix. La « pseudépigraphie » fût démontrée de manière indiscutable au XIXe siècle, on affubla alors le nom de l'auteur du préfixe « pseudo. »
