Delirius

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Delirius est un album de bande dessinée de la série Lone Sloane, scénarisé par Jacques Lob et dessiné par Philippe Druillet.

Sommaire

1 Auteur
2 Synopsis
3 Analyse
4 Personnages
5 Lieux
6 Compléments
- 6.1 Référence bibliographique
- 6.2 Lien externe

[modifier] Auteur

Scénariste : Jacques Lob
Dessinateur : Philippe Druillet
Mise en couleurs :
Année de première publication : 1972 (prépublication dans Pilote Hebdo)
Éditeur : Dargaud, puis L'Écho des Savanes
Nombre de planches : 46
(ISBN 2-205-00663-0)

[modifier] Synopsis

O Sidartha, le vaisseau de Lone Sloane est suivi de puis des mois par celui des prêtres de la « Rédemption Rouge » une secte de la planète Delirius. Cette planète est entièrement vouée aux plaisirs et constitue une importante source de revenus pour Shaan, l’Imperator de toutes les galaxies. Sloane provoque la rencontre, ils lui proposent de s’emparer du trésor, ce qu’il accepte.

Arrivés sur la planète, Sloane et Yearl sont arrêtés par la police de l’empereur, mais la secte organise leur évasion. Commence alors une longue visite de cette terre décadente, consacrée aux jeux, parfois mortels, et à la luxure.

Lone Sloane parvient à s’introduire sur l’île du gouverneur et à prendre celui-ci en otage. Il s’empare du gigantesque coffre-fort cylindrique et le projette dans les airs. La « Rédemption Rouge » est contrainte de le détruire provoquant un déluge de billets métalliques, dont Sloane récupère une grande partie en magnétisant la coque de son vaisseau spatial. La planète est en proie au chaos.

[modifier] Analyse

Une organisation reconnue s’allie (utilise) à un rebelle pour déstabiliser le pouvoir en place et, du même coup, s’enrichir à ses dépens. Ce scenario politique transposé dans un univers de science-fiction est l’occasion de peindre une société décadente, où tout est permis, mais rigoureusement contrôlé. « La planète aux cent mille plaisirs » n’existe que pour financer le pouvoir, elle propose des jeux dont certains rappellent la gladiature romaine, mais rien n’est gratuit. Ceux qui ont tout perdu dans ces établissements, relégués dans la fange, sont prêts à tout pour échapper à cet endroit.

L’album bénéficie d’une mise en page originale, caractéristique de l’œuvre graphique de Philippe Druillet. L’utilisation importante de la couleur rouge souligne l’atmosphère violente de l’histoire.