Dark City

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Catégorie:science-fiction

Dark City est un film australo-américain réalisé par Alex Proyas, sorti en 1998.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Tout commence dans une salle de bain.
On y voit un homme sur le front duquel perle une goutte de sang, dans une baignoire. Une lampe vacille, l'homme se réveille. Confusion et incompréhension sont alors son lot lorsqu'il s'aperçoit qu'il est dans un étrange hôtel et qu'il est recherché pour des meurtres dont il n'a aucun souvenirs.

On apprend, en suivant l'homme dans sa quête d'identité et de mémoire, qu'il s'appelle John Murdock et qu'il est poursuivi par un détective du nom de Bumstead pour les meurtres qu'il aurait commis.

Bientôt, il comprend que les choses ne sont pas comme elle devraient l'être lorsqu'il voit la ville entière s'endormir brusquement et que tout change.

C'est alors qu'apparaissent les « Étrangers ».
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Quel est leur rôle ?

John peut résister à leurs étranges pouvoirs de contrôle et de création (aussi appelée « syntonisation ») et s'aperçoit qu'il peut utiliser le pouvoir de syntoniser...

Que va-il en faire s'il survit à la poursuite des « Étrangers » ?

[modifier] Commentaires

Influence de Metropolis.

C'est un film très noir qui semble mélanger la science-fiction et les comics américains.

La spirale est une figure qui revient fréquemment dans le film : marques sur le corps de la femme, labyrinthe des rats, forme des nuages... C'est le symbole du temps, alliant la notion de temps cyclique (cycle des journées, des saisons, de la vie) et la notion de temps linéaire (progression, changement). Les hommes, tels les rats du laboratoires, sont entraînés par cette spirale.

Par ailleurs, la spirale fait également référence à Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock, autre film sur le temps et la mémoire, avec les spirales du générique et la coupe du séquoïa.

Daniel Paul Schreber [1] est le nom d'un "patient" de Freud, dans une étude de cas consacré à la paranoïa. Le nom très approchant du docteur du film n'est pas un hasard, le scénario utilisant de nombreux élements de cette étude sur la paranoïa.

Le héros, John Murdoch, vit dans une chambre d'hôtel portant le numéro 614. Ce chiffre se réfère à l'évangile selon St Jean dans lequel le chapitre 6:14 traite de l'arrivée du Messie.

Les décors du film ont été réutilisés pour le tournage de Matrix : notamment pour la scène d'introduction où Trinity échappe aux agents en sautant d'immeubles en immeubles. (1999).

La scène de fin sur la jetée avec Jennifer Connelly a été reproduite quasiment à l'identique dans Requiem for a Dream, quand Harry - Jared Leto - rêve.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

[modifier] Autour du film

[modifier] Bande originale

  • Le Chale bleu, interprété par Anita Kelsey
  • Sway, interprété par Anita Kelsey
  • The Night Has 1000 Eyes, interprété par Anita Kelsey

[modifier] Liens externes