Dalida

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Dalida

Nom Yolanda Gigliotti
Naissance 17 janvier 1933
Le Caire, Égypte Égypte
Décès 3 mai 1987
Paris, France France
Profession(s) Chanteuse
Actrice
Genre(s) Variété italienne
Variété française
Années actives 1956 - 1987
Site internet dalida.com

Yolanda Gigliotti dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire en Égypte et décédée dans la nuit du 2 mai au 3 mai 1987 à Paris, inhumée au cimetière de Montmartre (division 18), était une chanteuse et une actrice d'origine italienne, plus tard naturalisée française, d'expression française mais aussi italienne et arabe. Son père était premier violon à l’Opéra du Caire. Elle est la seule fille issue d'une famille de trois enfants.

Iolanda (francisé en Yolanda) naît le 17 janvier 1933 à Choubrah (faubourg aux portes du Caire), en Égypte, de parents calabrais originaires de Serrastretta, dans la province de Catanzaro.

Après avoir remporté en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 », et tourné dans plusieurs films de série B, Dalida gagne Paris à l’âge de vingt-et-un ans dans l’espoir de faire carrière dans le cinéma. Elle prend rapidement conscience du fait que son maigre bagage ne pèse rien aux yeux des producteurs français, et s’oriente vers la chanson : elle débute à la Villa d'Este, dans un répertoire à l’exotisme latin emprunté surtout à Gloria Lasso.

Sommaire

[modifier] Ses débuts dans la chanson

À la recherche de nouveaux talents pour son Music-Hall, Bruno Coquatrix remarque Dalida à la Villa d'Este et au Drap d'Or (restaurants-cabarets parisiens). Il lui suggère de participer à un concours pour amateurs : « Les numéros 1 de demain », organisé à l’Olympia. Sont présents Bruno Coquatrix, directeur des lieux, Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1. Pour l'anecdote, sa carrière s'est jouée au 421. Lucien Morisse désirant assister au concours et Eddy Barclay voulant aller au cinéma. Lucien Morisse, subjugué par la beauté de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la rue François 1er quelques jours plus tard, elle enregistre rapidement son premier 45 tours : Madona, une adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, Barco Negro. Devant ce succès mitigé et un deuxième disque, Le torrent, qui n'a guère été plus efficace, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre qui sera la marque de fabrique de Dalida : Bambino, Guaglione en napolitain, qui était prévu pour la vedette en place, Gloria Lasso. Il bloque la chanson et la fait enregistrer en une nuit. Résultat des courses : une chanson vendue à 1/2 million de 45 tours, plus d'un an au hit-parade (d'après Infodisc, n° 1 pendant 39 semaines) et premier disque d'or. Lucien Morisse invente le matraquage, Bambino passe toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. Sur sa lancée, Dalida partage, quelques semaines plus tard, la même scène de l’Olympia, en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud. Elle sera par ailleurs tête d'affiche à l'Olympia en 1961, 1964, 1967, 1971, 1974, 1977 et 1981.

Lucien Morisse, qui l’épousera ensuite (1961), prend sa carrière en main et en fait rapidement une immense vedette populaire, grâce à des succès comme Bambino, qui la lance en 1956, Come prima, Gondolier, Les Gitans, Romantica, bientôt suivis par Les Enfants du Pirée, Ciao, ciao bambina, L’Arlequin de Tolède, Itsi bitsi, petit bikini, Garde-moi la dernière danse, Le jour le plus long, Amour excuse-moi (Amore scusami), La danse de Zorba, Il Silenzio (Bonsoir mon amour), Les grilles de ma maison, Le temps des fleurs, Zoum Zoum Zoum, etc.

En 1969, Arnaud Desjardins lui fait découvrir la philosophie orientale. Elle hésite à arrêter sa carrière. Elle décide finalement de continuer à chanter mais change de répertoire et interprète Avec le temps de Léo Ferré et Je suis malade de Serge Lama, ainsi que des « perles » originales comme Il venait d'avoir 18 ans, Ta femme, Il pleut sur Bruxelles, Mourir sur scène, etc. Elle ne renoncera pas pour autant aux très grands succès populaires à l'instar de Darla dirladada, Parle plus bas, Paroles Paroles (en duo avec Alain Delon), Gigi l'Amoroso, J'attendrai, Besame mucho, Femme est la nuit, Salama ya salama, Génération 78, Le lambeth walk, Monday, Tuesday... Laissez-moi danser, Il faut danser reggae, etc.

[modifier] Une vie privée ponctuée de drames

Pourtant, en dépit de cette fabuleuse réussite, la chanteuse n’est guère heureuse dans sa vie privée. Après une courte liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski, père de Leelee Sobieski, au début des années 1960, plusieurs drames personnels la touchent de plein fouet :

  • 1967 : suicide de Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie, au cours du Festival de Sanremo. Très affectée par cette mort, Dalida commettra, quelques jours plus tard, une tentative de suicide.
  • 1970 : suicide de Lucien Morisse, qui fut son manager durant 5 ans et son mari.
  • 1983 : suicide de Richard Chanfray, dit comte de Saint-Germain, son compagnon pendant neuf ans.
  • Enceinte d'un étudiant romain, elle décidera d'avorter mais l'opération échoue et la condamne à n'avoir plus jamais d'enfant.

Cette période de crise correspond à un changement d’orientation dans sa carrière. Elle élargit son répertoire avec des chansons à texte (Avec le temps de Léo Ferré), obtient un succès mondial avec Gigi l’amoroso et Il venait d'avoir 18 ans, se convertit sans complexe et avec un succès inattendu au disco : le remake de J’attendrai, en 1976, remporte un grand succès. Elle tourne alors avec talent dans le film de Youssef Chahine, le Sixième Jour (1986) et joue même les meneuses de revue, façon Mistinguett, au Palais des sports (1980). Quelque temps avant l'élection présidentielle de 1981, elle entame une liaison avec François Mitterrand (cf. J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite soeur…). Une simple rumeur, puisque leur relation n'a été que de l'amitié. Du reste, Orlando, son frère et producteur, l'a confirmé pendant une des émissions commémoratives de la chanteuse, dans le cadre du 20e anniversaire de sa disparition : "Qui a eu une relation avec Mitterrand entre Orlando et Dalida?" - Réponse d'Orlando : « Moi, bien sûr ! ». Cette amitié valut quand même au Président d'être surnommé par ses détracteurs « Mimi l'Amoroso ». Dalida est néanmoins l'une des artistes qui a apporté à Mitterrand son soutien inconditionnel pour l'investiture présidentielle. Soutien qui, toutefois, l'a desservie professionnellement et qui a provoqué, pendant quelques années, la division de son bien large public qu'elle ne réunira tout à fait qu'après sa mort, voire en l'élargissant aux nouvelles générations qui ne l'ont pas connue de son vivant.

D'ailleurs, cachant de plus en plus difficilement le désespoir qui l’habite sous le bonheur exprimé par ses chansons, elle finit par se suicider dans sa maison de la rue d'Orchampt dans le quartier de Montmartre, au cours de la nuit du 2 au 3 mai 1987 à la suite d'une surdose de barbituriques. Elle laissera un simple mot « la vie m'est insupportable, pardonnez-moi ». Elle sera inhumée au cimetière de Montmartre.

À l'occasion du 20e anniversaire de sa mort, en 2007, de nombreux hommages lui sont rendus par le biais de la télévision et la publication d'ouvrages, comme le déjà cité Dalida, tu m'appelais petite sœur… de Jacqueline Pitchal, veuve du docteur Guy Pitchal, psychanalyste et endocrinologue qui suivit longtemps Dalida.

Buste de Dalida sur la place Dalida, à Montmartre
Buste de Dalida sur la place Dalida, à Montmartre

[modifier] Une star devenue mythe

Depuis sa disparition, elle est devenue une vraie référence pour la jeune génération de chanteuses. Elle ne cesse de fasciner toutes les catégories : le cinéma, les chansons (Charles Aznavour avec « De la seine à la scène ») et même la télévision avec un mini-feuilleton Dalida, en deux parties, diffusé en 2005 et réalisé par Joyce Buñuel, avec Sabrina Ferilli dans le rôle titre. Au théâtre, Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau écrivent Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ?, une fantaisie onirique et surréaliste sur la chanteuse, jouée par Elsa Zadkine aux Ateliers Théâtre de Montmartre en 2005.

Une place porte aussi son nom à Paris, non loin de la rue d'Orchampt où elle résidait.

Les festivités sont nombreuses lors du 20e anniversaire de sa mort en mai 2007. La mairie de la ville de Paris consacre, dans ses murs, une exposition d'images et de sons pour rappeler le souvenir de cette grande chanteuse, qui fut aussi une représentante de la capitale.

Dalida a vendu beaucoup de singles et d'albums à travers le monde, surtout en France, mais aussi en Italie, en Belgique, en Suisse, en Allemagne (4 titres classés), en Égypte, au Canada, au Moyen-Orient, au Japon, etc. Dans tous les cas, plus de 125 millions de disques à travers le monde (cf. Daniel Lesueur, L'argus Dalida, p. 27). Elle a été la première à recevoir un disque d'or pour Bambino (1956-1957), un disque de platine (1964) et un disque de diamant (1981), créé spécialement pour elle. Dalida a reçu deux fois l'Oscar Mondial du Succès du disque (en 1963 et en 1974), ainsi que le Prix de l'Académie du Disque français (1975 : Il venait d'avoir 18 ans). Ayant refusé, à deux reprises (1958 et 1978), un contrat exclusif avec les États-Unis, ce qui entrava fatalement sa carrière américaine, elle obtint toutefois une ovation mémorable au Carnegie Hall de New-York en décembre 1978 (cf. D. Lesueur, L'argus Dalida, p. 35 ; A. Gallimard - Orlando, Dalida mon amour, p. 111 ; C. Daccache - I. Salmon, Dalida, p. 106-07; ainsi que la plupart des biographies concernant l'artiste franco-italo-égyptienne et mentionnées dans la Bibliographie de cet article). Avec Edith Piaf, Dalida est sans aucun doute la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le XXe siècle.

En 2007, Dalida possède une influence si importante qu'elle déchaîne les créations artistiques, premièrement un clip la faisant rivaliser avec la chanteuse américaine Madonna va jusqu'à poser la question du plagiat dans le spectacle, le journal "le Monde" le présente[1].

Viennent ensuite des projets pour le moins innovants : Reload-Process[2], qui propose une « renaissance virtuelle » de la chanteuse modélisée en trois dimensions ou encore "Dalida 2.0" ( http://dalida-v2.blogspot.com ), simulation de la suite de sa carrière au goût du jour avec des singles virtuels comme Il viaggio dei sogni ou Come il mare disponibles à l'écoute.

[modifier] Les succès partout autour du monde (1956–1987)

  • Bambino (1956)
  • Maman, la plus belle du monde (1957)
  • Histoire d'un amour (1957)
  • Buenas Noches mi Amor (1957)
  • Tu n'as pas très bon caractère (1957)
  • Gondolier (1958)
  • Les Gitans (1958)
  • Je pars (1958)
  • Guitare et tambourin (1958)
  • Hava Naguila (1958)
  • Dans le bleu du ciel bleu (1958)
  • Come Prima (Tu me donnes) (1958)
  • Rendez-vous au Lavandou (1958) Paroles: André Pascal, Musique : Paul Mauriat.
  • J'ai rêvé (1959)
  • Love in Portofino (1959)
  • Des millions de larmes (1959)
  • Ciao, Ciao Bambina (1959)
  • Itsi bitsi petit bikini (1960) : reprise de Brian Hyland : Itsy bitsy teenie weenie yellow polka dot bikini
  • Ô Sole Mio (1960)
  • Milord (1960)
  • Romantica (1960)
  • Les Enfants du Pirée (1960)
  • T'aimer follement (1960)
  • L'Arlequin de Tolède / Arlecchino (1960)
  • Garde-moi la dernière danse (1961)
  • Nuits d'Espagne (1961)
  • Que sont devenues les fleurs ? (1962)
  • Je l'attends (1962)
  • Le jour le plus long (1962)
  • Le petit Gonzalès (1962), reprise du Speedy Gonzalez de Trini Lopez
  • La leçon de Twist (1962)
  • Eux (1963)
  • Tu croiras (1963)
  • Le jour du retour (1963)
  • Chaque instant de chaque jour (1964)
  • Amore Scusami (1964)
  • Viva la pappa (1965)
  • Hene Ma Tov (1965)
  • Bonsoir mon amour (1965)
  • La Sainte Totoche (1965)
  • Il Silenzio (Bonsoir mon amour) (1965)
  • Le Flamenco (1965)
  • (Manuel Benitez) El Cordobes (1966)
  • Baisse un peu la radio (1966)
  • Bang Bang (1966)
  • Petit homme (1966)
  • Parlez-moi de lui (1966)
  • Ciao Amore, Ciao (1967)
  • Aranjuez la tua voce (1967)
  • À qui ? (1967)
  • L'ultimo valzer (1967)
  • Je reviens te chercher (1967)
  • Les grilles de ma maison (1967)
  • Mama (1967)
  • Dan Dan Dan (1968)
  • Le temps des fleurs (1968), reprise de Mary Hopkin : Those where the days
  • Je m'endors dans tes bras (1968)
  • Si j'avais des millions (1968) (reprise de If I Were A Rich Man[3])
  • Un po d'amore (1968)
  • Les anges noirs (1968)
  • Oh! Lady Mary (1969)
  • Le promesse d'amore (1969)
  • L'An 2005 (1969)
  • Avant de te connaître (1970)
  • Mamina (1970)
  • Lady d'Arbanville (1970), reprise de Cat Stevens
  • Ils ont changé ma chanson (1970)
  • Concerto pour une voix (1970)
  • Darla Dirladada (1970)
  • Avec le temps (1971), reprise de Léo Ferré
  • La colpa e tua (1971)
  • Les choses de l'amour (1971)
  • Pour ne pas vivre seul (1972)
  • Parle plus bas (Le Parrain) (1972)
  • Ton Ame (1972)
  • Paroles… Paroles… (1973) - avec Alain Delon (de Mina et Alberto Lupo, paroles de Michaële)
  • Vado Via (1973)
  • Il venait d'avoir 18 ans / 18 Anni / He must have been eighteen (1973), composée par Pascal Sevran
  • Je suis malade (1973), reprise de Serge Lama
  • Anima Mia (1974)
  • Gigi l'Amoroso (1974) (paroles de Michaële)
  • Ma vie je la chante (1974)
  • Ta femme (1974)
  • Mein Lieber Herr (1975)
  • Ne lui dis pas (1975) (paroles de Michaële)
  • C'est mieux comme ça (Le Parrain 2) (1975)
  • Et de l'amour… de l'amour (1975) - avec Richard Chanfray as « St-Germain »
  • La Mamma (1975, inédit 1996)
  • J'attendrai / Tornerai (1975) : reprise de la chanson de Rina Ketty
  • Il y a toujours une chanson (1976)
  • Le petit bonheur (1976)
  • Besame Mucho (Embrasse-moi) (1976), reprise d'un standard composé par Consuelo Velázquez en 1940
  • Captain Sky (1977)
  • Amoureuse de la vie (1977)
  • Femme est la nuit (1977)
  • Quand s'arrêtent les violons (1977)
  • Remember… c'était loin (1977) - avec Richard Chanfray as « St-Germain »
  • Salma Ya Salama (1977)
  • Ti Amo (Je t'aime) (1977)
  • Génération 78 (1978) - avec Bruno Guillain
  • Le Lambeth Walk / The Lambeth Walk (1978)
  • Ça me fait rêver (1978) - avec Bruno Guillain
  • Voilà pourquoi je chante (1978)
  • Comme disait Mistinguett (1979)
  • Vedrai Vedrai (1979)
  • Helwa Ya Baladi (1979)
  • Il faut danser reggae (1979)
  • Monday, Tuesday... Laissez-moi danser / Let me dance tonight (1979)
  • Problemorama (L'argent… l'argent…) (1979)
  • À ma manière (1980)
  • Chanteur des années 80 (1980)
  • Rio do Brasil (1980)
  • Je suis toutes les femmes (1980) (paroles de Michaële)
  • Gigi in Paradisco (1980) (paroles de Michaële)
  • Americana (1981)
  • Fini, la comédie (1981)
  • L'amour et moi (1981)
  • Marjolaine (1981)
  • Quand je n'aime plus je m'en vais (1981)
  • Une femme à quarante ans (1981)
  • Il pleut sur Bruxelles (1981)
  • Nostlagie (1981)
  • Aghani Aghani (1982)
  • Danza (1982)
  • Ensemble (1982)
  • Pour un homme (1982)
  • Tony (1982)
  • La chanson du Mundial '82 (1982)
  • Jouez Bouzouki (1982)
  • Confidences sur la fréquence (1982)
  • Femme (1983)
  • Le restaurant italien (1983)
  • Les p'tits mots (1983)
  • Lucas (1983) (paroles de Michaële)
  • Mourir sur scène (1983)
  • C'était mon ami (1984)
  • L'Innamorata (1984)
  • Kalimba de Luna (1984), reprise de Boney M
  • Soleil / Mediterraneo (1984)
  • Pour te dire je t'aime (1984)
  • Le temps d'aimer (1985)
  • Le Vénitien de Levallois (1985)
  • Pour en arriver là (1985)
  • Reviens-moi (1985)
  • Le Sixième Jour (1986)
  • Le Visage de l'Amour (1986) Dalida a dédié cette chanson à son public.
  • Les hommes de ma vie (1986)
  • Parce que je ne t'aime plus (1986)
  • Rendez vous chaque soir (1988)
  • Quand on n'a que l'amour (1957/1979)
  • Le jour où la pluie viendra (1958/1982)
  • Am Tag als der Regen kam (1959/1982), version allemande de Ernst Bader
  • La Danse de Zorba / La Danza di Zorba (1965/1986)
  • La vie en rose (1965/1976)

[modifier] Chansons inachevées

Au cours de sa carrière, Dalida a enregistré plusieurs chansons qui n'ont hélas jamais été terminées,voici celles dont nous connaissons l'existence:

En 1970 la version française de "la colpa e tua": "Solitude". En 1974 "Mesdammes, Messieurs..." et "Ma vie en 45 tours".


En avril 1987, deux semaines avant sa mort, un nouveau 45 tours est préparé, il s'intitule "La magie des mots" en face B "La leçon de séduction", les instrumentaux achevés elle n'avait plus qu'a poser sa voix sur les bandes le Lundi 5 mai 1987.

[modifier] Discographie (sans single et compilation)

  • 1957 Son Nom Est Dalida
  • 1957 Miguel
  • 1958 Gondolier
  • 1958 Les Gitans
  • 1959 Le Disque D'Or De Dalida
  • 1959 Love In Portofino
  • 1960 Les Enfants Du Pirée
  • 1961 Garde-Moi La Dernière Danse
  • 1961 Loin De Moi
  • 1961 Milord (réalisé en Italie)
  • 1962 Le Petit Gonzalès
  • 1963 Eux
  • 1964 Amore Scusami
  • 1965 Il Silenzio (Bonsoir Mon Amour)
  • 1966 Pensiamoci Ogni Sera (réalisé en Italie)
  • 1967 Olympia 67 (studio)
  • 1967 Ciao Amore, Ciao (réalisé en Italie)
  • 1968 Un Po' D'Amore (réalisé en Italie)
  • 1968 Le Temps Des Fleurs
  • 1969 Canta In Italiano (réalisé en Italie)
  • 1969 Ma Mère Me Disait
  • 1970 Ils Ont Changé Ma Chanson
  • 1971 Une Vie
  • 1972 Olympia 71 (live)
  • 1972 Il Faut Du Temps
  • 1973 Sings In Italian For You (réalisé en Italie)
  • 1973 Julien
  • 1974 Olympia 74 (live)
  • 1974 Manuel
  • 1975 Sempre piu' (réalisé en Italie)
  • 1975 J'Attendrai
  • 1976 Coup De Chapeau Au Passé
  • 1977 Femme Est La Nuit
  • 1977 Olympia 77 (live)
  • 1977 Pour Toujours : Bande Originale (soundtrack)
  • 1977 Salma Ya Salama
  • 1978 Génération 78 / Voilà Pourquoi Je Chante / Ça Me Fait Rêver
  • 1979 Dédié À Toi (Monday Tuesday)
  • 1980 Gigi In Paradisco
  • 1980 Le Spectacle Du Palais Des Sports 1980 (live)
  • 1981 Olympia 81 n'est pas un live mais un album studio
  • 1982 Spécial Dalida
  • 1982 Mondialement Vôtre
  • 1983 Les P'Tits Mots
  • 1984 Dali
  • 1986 Le Visage De L'Amour
  • 1987 Tigani Bi Arab (réalisé en Égypte)
  • 1995 Comme Si J'Étais Là... (album réorchestré )
  • 1996 À Ma Manière (album réorchestré)
  • 1997 Olympia 1959 (live inédit)
  • 1997 L'An 2005 (album réorchestré)
  • 1998 Le Rêve Oriental (album réorchestré)
  • 2001 Révolution 5° Du Nom (album réorchestré)

[modifier] Dalida au cinéma

[modifier] Bibliographie

  • Catherine Rihoit, Dalida, préface d'Orlando, Plon, 1998, 2005.
  • Henry-Jean Servat, Dalida, Albin Michel, 2003, 2007.
  • Daniel Lesueur, Hit-Parades, 1950-1998, Éditions Alternatives et Parallèles, 1999, et L'argus Dalida : Discographie mondiale et cotations, Éditions Alternatives, 2004.
  • David Lelait, Dalida, d'une rive à l'autre, Payot, 2004.
  • Bernard Pascuito, Dalida, une vie brûlée, L'Archipel, 2007.
  • Jacques Pessis, Dalida : une vie…, Dargaud, 2007.
  • Colette Fellous, Dalida, Flammarion biographies, à paraître.
  • Isaline, Dalida, entre violon et amour, Éditions Publibook, 2002.
  • A. Gallimard - Orlando, Dalida, mon amour, Édition NRJ, 1989 (la carrière de Dalida à travers la presse française et internationale).
  • M. Rheault, Dalida, une œuvre en soi, Éditions Va bene, 2002.
  • C. Daccache - I. Salmon, Dalida, Éditions Vade Retro (la carrière de Dalida selon la presse française et internationale).
  • E. Bonini, La véritable Dalida, Éditions Pygmalion, 2004 (biographie désapprouvée par Orlando)
  • J. Barnel, Dalida, la femme de cœur, Éditions du Rocher, 2005.
  • A. Ravier, Dalida passionnément, Éditions Favre, 2006 (livre non validé par Orlando).
  • J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, Éditions Carpentier, 2007 (ouvrage non validé par Orlando).
  • L. Rioux, 50 ans de chanson française, de Trenet à Bruel, Éditions L'Archipel, 1992.
  • P. Saka - Y. Plougastel, La Chanson française et francophone, Éditions Larousse, 1999.
  • M. Gilbert Carpentier, Merci les artistes, Éditions Anne Carrère, 2001.
  • J. Peigné, Salut les Sixties, Éditions de Fallois, 2003.
  • J.-M. Boris - J.-F. Brieu - E. Didi, Olympia. Bruno Coquatrix, 50 ans de Music-Hall, Éditions Hors Collection, 2003.
  • G. Verlant, L'odyssée de la chanson française, Éditions Hors Collection, 2006.
  • M. Luzzato Fegiz, Morte di un cantautore. Biografia di Luigi Tenco, Gammalibri, 1977.
  • G. Borgna, L'Italia di Sanremo, A. Mondadori, 1999.
  • A. Fegatelli Colonna, Luigi Tenco. Vita breve e morte di un genio musicale, A. Mondadori, 2002.
  • A. Montellanico, Quasi sera: una storia di Tenco, StampaAlternativa/NuoviEquilibri, 2005.
  • R. Tortarolo - G. Carozzi, Luigi Tenco: ed ora avrei mille cose da fare, Arcana, 2007.
  • Sites Internet : Hit-Parade France, Hit Parade Italia, Infodisc, Dalida-Show, Dalida 2.0 ( http://dalida-v2.blogspot.com ) .

[modifier] Notes

  1. source : "Dalida VS Madonna" http://www.youtube.com/watch?v=OGbxp27M57A , http://www.lemonde.fr/web/panorama/0,11-0@2-781732,32-940469@1-7760,0.html
  2. source: http://www.reload-process.com, article paru dans le journal VSD N°1550 page 60 scan: http://img509.imageshack.us/img509/1059/vsdxd9.jpg
  3. Ce sera de nouveau un succès avec la reprise qu'en fit le duo Eve et Gwen Stefani avec Rich Girl en 2004

[modifier] Liens externes