Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique

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La Déclaration d'indépendance est un texte politique par lequel les Treize Colonies britanniques d'Amérique du Nord ont fait sécession du Royaume-Uni, le 4 juillet 1776. Ce texte est marqué par l'influence de la philosophie des Lumières et tire également les conséquences de la Glorieuse Révolution de 1688 : d'après les abus constatés, les délégués des colons estiment qu'ils ont le droit et le devoir de se révolter contre la monarchie britannique (en fait, le parlement britannique qui a voté les lourds impôts et taxes frappant les colonies). Depuis, le 4 juillet est devenu la fête nationale des États-Unis : l'Independence Day (jour de l'Indépendance en anglais).

La signature de la déclaration d'indépendance.Tableau de John Trumbull.
La signature de la déclaration d'indépendance.
Tableau de John Trumbull.

Sommaire

[modifier] Histoire

La déclaration d'indépendance est une étape majeure dans l'histoire des relations anglo-américaines : après une série de crises entre la métropole et les colonies, principalement sur les questions de taxation des produits, le texte proclame la naissance d'une nouvelle nation et représente un acte révolutionnaire.

En janvier 1776, Thomas Paine prend parti pour les insurgents américains dans son Sens commun (1776) qui remporte un vif succès (environ 500 000 exemplaires vendus[1]). Son livre est un plaidoyer pour la rupture avec la Grande-Bretagne et aurait inspiré George Washington. En effet, dans ce petit livre, il estime ridicule qu'un pays si petit que la Grande-Bretagne gouverne et impose des lois à l'immense et lointaine Amérique.

Le 12 juin 1776, la Virginie se dote d'une Déclaration des droits (Virginia Declaration of Rights). Le Second Congrès continental, composé de délégués des treize colonies réunis à Philadelphie, décide de rédiger la Déclaration d'indépendance. Le projet est confié à un comité de cinq représentants (Committee of Five : John Adams, Roger Sherman, Benjamin Franklin, Robert Livingston et Thomas Jefferson). Mais c'est finalement Thomas Jefferson qui élabore une ébauche[2]. Il devient de fait le principal auteur du texte. Il finit son travail le 21 juin 1776 et le soumet au comité qui fait quelques modifications. La déclaration est encore amendée au cours des débats du Congrès : les passages sur la traite et l'esclavage sont supprimés, afin de ne pas mécontenter les régions du Sud[3]. Le document définitif, écrit sur du parchemin, est approuvé et signé le 4 juillet par 56 délégués réunis à l'Independence Hall[4]. La Déclaration est ensuite envoyée à l’imprimerie pour être largement diffusée. La nouvelle de la Déclaration d’indépendance prit le même temps (soit 29 jours) pour aller de Philadelphie à Charleston que de Philadelphie à Paris[5].

[modifier] Le texte en français

La Déclaration unanime des treize États unis d'Amérique réunis en Congrès le 4 juillet 1776 :

Fac-similé de la Déclaration d'indépendance américaine avec les portraits des signataires.
Fac-similé de la Déclaration d'indépendance américaine avec les portraits des signataires.

« Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.

Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps a montré, en effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés. Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit et de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de ces Colonies, et telle est aujourd'hui la nécessité qui les force à changer leurs anciens systèmes de gouvernement. L'histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l'histoire d'une série d'injustices et d'usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l'établissement d'une tyrannie absolue sur ces États. Pour le prouver, soumettons les faits au monde impartial : Il a refusé sa sanction aux lois les plus salutaires et les plus nécessaires au bien public. Il a défendu à ses gouverneurs de consentir à des lois d'une importance immédiate et urgente, à moins que leur mise en vigueur ne fût suspendue jusqu'à l'obtention de sa sanction, et des lois ainsi suspendues, il a absolument négligé d'y donner attention.

Il a refusé de sanctionner d'autres lois pour l'organisation de grands districts, à moins que le peuple de ces districts n'abandonnât le droit d'être représenté dans la législature, droit inestimable pour un peuple, qui n'est redoutable qu'aux tyrans.

Il a convoqué des Assemblées législatives dans des lieux inusités, incommodes et éloignés des dépôts de leurs registres publics, dans la seule vue d'obtenir d'elles, par la fatigue, leur adhésion à ses mesures. À diverses reprises, il a dissous des Chambres de représentants parce qu'elles s'opposaient avec une mâle fermeté à ses empiètements sur les droits du peuple. Après ces dissolutions, il a refusé pendant longtemps de faire élire d'autres Chambres de représentants, et le pouvoir législatif, qui n'est pas susceptible d'anéantissement, est ainsi retourné au peuple tout entier pour être exercé par lui, l'État restant, dans l'intervalle, exposé à tous les dangers d'invasions du dehors et de convulsions au-dedans.

Philadelphie, Independence Hall, le bâtiment où fut signée la déclaration d'indépendance américaine en 1776.
Philadelphie, Independence Hall, le bâtiment où fut signée la déclaration d'indépendance américaine en 1776.

Il a cherché à mettre obstacle à l'accroissement de la population de ces États. Dans ce but, il a mis empêchement à l'exécution des lois pour la naturalisation des étrangers ; il a refusé d'en rendre d'autres pour encourager leur émigration dans ces contrées, et il a élevé les conditions pour les nouvelles acquisitions de terres. Il a entravé l'administration de la justice en refusant sa sanction à des lois pour l'établissement de pouvoirs judiciaires. Il a rendu les juges dépendants de sa seule volonté, pour la durée de leurs offices et pour le taux et le paiement de leurs appointements.

Il a créé une multitude d'emplois et envoyé dans ce pays des essaims de nouveaux employés pour vexer notre peuple et dévorer sa substance. Il a entretenu parmi nous, en temps de paix, des armées permanentes sans le consentement de nos législatures. Il a affecté de rendre le pouvoir militaire indépendant de l'autorité civile et même supérieur à elle. Il s'est coalisé avec d'autres pour nous soumettre à une juridiction étrangère à nos Constitutions et non reconnue par nos lois, en donnant sa sanction à des actes de prétendue législation ayant pour objet : de mettre en quartier parmi nous de gros corps de troupes armées ; de les protéger par une procédure illusoire contre le châtiment des meurtres qu'ils auraient commis sur la personne des habitants de ces province ; de détruire notre commerce avec toutes les parties du monde ; de nous imposer des taxes sans notre consentement ; de nous priver dans plusieurs cas du bénéfice de la procédure par jurés ; de nous transporter au-delà des mers pour être jugés à raison de prétendus délits ; d'abolir dans une province voisine le système libéral des lois anglaises, d'y établir un gouvernement arbitraire et de reculer ses limites, afin de faire à la fois de cette province un exemple et un instrument propre à introduire le même gouvernement absolu dans ces Colonies ; de retirer nos chartes, d'abolir nos lois les plus précieuses et d'altérer dans leur essence les formes de nos gouvernements ; de suspendre nos propres législatures et de se déclarer lui-même investi du pouvoir de faire des lois obligatoires pour nous dans tous les cas quelconques.

Il a abdiqué le gouvernement de notre pays, en nous déclarant hors de sa protection et en nous faisant la guerre. Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos villes et massacré nos concitoyens. En ce moment même, il transporte de grandes armées de mercenaires étrangers pour accomplir l'œuvre de mort, de désolation et de tyrannie qui a été commencée avec des circonstances de cruauté et de perfidie dont on aurait peine à trouver des exemples dans les siècles les plus barbares, et qui sont tout à fait indignes du chef d'une nation civilisée. Il a excité parmi nous l'insurrection domestique, et il a cherché à attirer sur les habitants de nos frontières les Indiens, ces sauvages sans pitié, dont la manière bien connue de faire la guerre est de tout massacrer, sans distinction d'âge, de sexe ni de condition. Dans tout le cours de ces oppressions, nous avons demandé justice dans les termes les plus humbles ; nos pétitions répétées n'ont reçu pour réponse que des injustices répétées. Un prince dont le caractère est ainsi marqué par les actions qui peuvent signaler un tyran est impropre à gouverner un peuple libre.

Nous n'avons pas non plus manqué d'égards envers nos frères de la Grande-Bretagne. Nous les avons de temps en temps avertis des tentatives faites par leur législature pour étendre sur nous une injuste juridiction. Nous leur avons rappelé les circonstances de notre émigration et de notre établissement dans ces contrées. Nous avons fait appel à leur justice et à leur magnanimité naturelle, et nous les avons conjurés, au nom des liens d'une commune origine, de désavouer ces usurpations qui devaient inévitablement interrompre notre liaison et nos bons rapports. Eux aussi ont été sourds à la voix de la raison et de la consanguinité. Nous devons donc nous rendre à la nécessité qui commande notre séparation et les regarder, de même que le reste de l'humanité, comme des ennemis dans la guerre et des amis dans la paix.

Image:We The People.jpg
Textes fondateurs
des États-Unis d'Amérique
Déclaration d'indépendance (1776)
Articles de la Confédération (1777)
Constitution (1787)
Déclaration des Droits

En conséquence, nous, les représentants des États-Unis d'Amérique, assemblés en Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du bon peuple de ces Colonies, que ces Colonies unies sont et ont le droit d'être des États libres et indépendants ; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la Grande-Bretagne ; que tout lien politique entre elles et l'État de la Grande-Bretagne est et doit être entièrement dissous ; que, comme les États libres et indépendants, elles ont pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les États indépendants ont droit de faire ; et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, l'honneur. »

(Traduction de Thomas Jefferson)

[modifier] Analyse

[modifier] L'auteur

Icône de détail Article détaillé : Thomas Jefferson.
Statue de Jefferson devant le préambule de la Déclaration d'indépendance américaine. Jefferson Memorial, Washington DC
Statue de Jefferson devant le préambule de la Déclaration d'indépendance américaine. Jefferson Memorial, Washington DC

Il fallut trois semaines à Thomas Jefferson pour rédiger le premier texte[6]. Même si à l'époque, on voulut faire penser que la Déclaration était une œuvre collective, les recherches des historiens et des juristes ont démontré que Jefferson en était bien le principal rédacteur. Jefferson était un Virginien âgé de 33 ans en 1776. Il était formé au métier d'avocat, comme bien d'autres acteurs de la Révolution américaine. Homme des Lumières, il avait beaucoup lu et restait influencé par la pensée des philosophes John Locke et Henry Home. Jefferson était également un planteur qui possédait des esclaves.

[modifier] Le plan

La déclaration d'indépendance américaine peut être découpée en trois parties :

  1. Un préambule qui énumère les droits fondamentaux
  2. La liste de griefs : les atteintes britanniques à ces droits
  3. La conclusion qui s'impose : la rupture avec l'Angleterre et la création d'un nouveau pays

[modifier] Influences

L'Acte de La Haye, rédigé par les États généraux des Pays-Bas le 26 juillet 1581, proclamant de facto l'indépendance des Provinces-Unies, fut l'une des sources d'inspiration de la Déclaration. Thomas Jefferson s'appuya également sur le Second Traité sur le Gouvernement de John Locke ; mais il remplaça le droit de propriété par celui de la recherche du bonheur. Le texte reprend aussi la tradition anglaise républicaine, qui s'était exprimée au cours des Révolutions du XVIIe siècle.

Thomas Jefferson fut aussi influencé par la Ligue des Iroquois, confédération pacifique organisée autour d'une constitution, la «Grande loi de l'Unité» ou Gayanashagowa : en 1787, Jefferson déclarait à propos des Iroquois : " Je suis convaincu que les sociétés indiennes qui vivent sans gouvernement jouissent globalement d'un degré de bonheur bien supérieur à ceux qui vivent sous les régimes européens."

[modifier] Les principales idées

  • Les droits naturels

L'idée centrale du texte est la liberté : pour la première fois, les idées des philosophes des Lumières sont mises en application, en particulier celles de John Locke. Il ne s'agit plus des libertés collectives des époques précédentes, mais de libertés individuelles qui sont proclamées haut et fort. La Déclaration est donc un texte universel, qui pose des droits : « Tous les Hommes sont créés égaux. »

  • La tyrannie : elle vient de la rupture du contrat entre le roi d'Angleterre et les colons américains
  • Le texte a aussi ses limites, compréhensibles dans le contexte du XVIIIe siècle : si l'égalité est proclamée, elle n'est pas appliquée dans les faits, car l'esclavage n'est pas aboli.

[modifier] Portée

[modifier] Dans l'histoire américaine

La Déclaration d'Indépendance eut un grand retentissement en Amérique du Nord. Le texte servit de propagande aux patriotes américains pendant la guerre d’indépendance. Il fait partie des textes fondateurs de la nation américaine, aux côtés de la Constitution et du Bill of Rights. Le 4 juillet marque « le véritable acte de naissance des États-Unis[7] ». Elle fut lue en 1776 dans les églises de Boston[8], placardée dans les villes et les villages[9].

La déclaration d’indépendance servit de modèle à la Déclaration des Sentiments (Declaration of Sentiments) en 1848, signée par les délégués de la première convention sur les droits de la femme, à Seneca Falls, New York. Pendant la Guerre de Sécession, dans son discours de la Gettysburg Address (1863), le Président américain Abraham Lincoln mit en valeur l’importance de la Déclaration dans l’histoire du pays :"Four score and seven years ago our fathers brought forth on this continent, a new nation, conceived in liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal." Le texte fut également repris par Martin Luther King, dans son fameux discours I have a dream. Le texte original est conservé aux Archives nationales des Etats-Unis, à Washington DC.

[modifier] Dans le monde

La Déclaration d'indépendance américaine fondait aussi la première nation décolonisée du Monde, bien que l’indépendance ne fût officiellement reconnue qu’en 1783 avec le Traité de Versailles (1783). Elle influença les rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Au XXe siècle, elle servit de référence aux leaders indépendantistes comme Hô Chi Minh au cours de la décolonisation.

[modifier] Dans la culture populaire

La comédie musicale de 1969 intitulée 1776, évoque les débats autour de l’esclavage au moment de la Déclaration d’indépendance américaine. Dans le film Benjamin Gates et le Trésor des Templiers de Jon Turtletaub (2004), le héros incarné par Nicolas Cage vole la Déclaration d’indépendance.

[modifier] Signataires

Portraits et autographes des signataires de la Déclaration d’indépendance américaine
Portraits et autographes des signataires de la Déclaration d’indépendance américaine

NEW HAMPSHIRE :

Josiah Bartlett, William Whipple, Matthew Thornton

MASSACHUSETTS :

John Hancock, Samuel Adams, John Adams, Robert Treat Paine, Elbridge Gerry

RHODE ISLAND :

Stephen Hopkins, William Ellery

CONNECTICUT :

Roger Sherman, Samuel Huntington, William Williams, Oliver Wolcott

NEW YORK :

William Floyd, Philipp Livingston, Francis Lewis, Lewis Morris

NEW JERSEY :

Richard Stockton, John Witherspoon, Francis Hopkinson, John Hart, Abraham Clark

PENNSYLVANIE :

Robert Morris, Benjamin Rush, Benjamin Franklin, John Morton, George Clymer, James Smith, George Taylor, James Wilson, George Ross

DELAWARE :

Caesar Rodney, George Read, Thomas McKean

MARYLAND :

Samuel Chase, William Paca, Thomas Stone, Charles Carroll de Carollton

VIRGINIE :

George Wythe, Richard Henry Lee, Thomas Jefferson, Benjamin Harrison, Thomas Nelson Jr, Francis Lightfoot Lee, Carter Braxton, James Murray

CAROLINE DU NORD :

William Hooper, Joseph Hewes, John Penn

CAROLINE DU SUD :

Edward Rutledge, Thomas Heyward Jr, Thomas Lynch Jr, Arthur Middleton

GEORGIE :

Button Gwinnett, Lyman Hall, George Walton

[modifier] Voir aussi

[modifier] Source

[modifier] Notes

  1. N. Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ?, 2005, p.25
  2. Claude Fohlen, Thomas Jefferson, 1992, p.31
  3. Claude Fohlen, Thomas Jefferson, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1992, p.31-32
  4. Élise Marienstras, Naomi Wulf, Révoltes et révolutions en Amérique, Atlande, 2005, ISBN 2350300153, page 69
  5. Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, tome 3 : Le temps du monde, Paris, Armand Colin, LGF-Le Livre de Poche, (ISBN 2253064572), 1993, p.484
  6. Claude Fohlen, Thomas Jefferson, 1992, p.31
  7. Élise Marienstras, Naomi Wulf, Révoltes et révolutions en Amérique, Atlande, 2005, p.69
  8. Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (ISBN 2262018219), p.194
  9. Élise Marienstras, Naomi Wulf, Révoltes et révolutions en Amérique, Atlande, 2005, p.79

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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