Cinéma japonais
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Cinéma d'Asie de l'Est |
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[modifier] Histoire du cinéma japonais
[modifier] Les débuts
Les débuts du cinéma au Japon remontent à la fin du XIXe siècle, lorsque le cinématographe des frères Lumière fut présenté à Osaka (par Gabriel Veyre et Constant Girel), en 1897[1]. Peu de temps après, le vitascope de Thomas Edison fut montré à Osaka puis Tōkyō (le Kinétoscope d'Edison avait déjà été présenté à Kobe en novembre 1896[1]), la première caméra fut importée par Shiro Asano et les premiers films tournés (il s'agissait alors de scènes de rues et de geishas)[2].
[modifier] Les années 20
La première star japonaise est un acteur de kabuki, Matsunosuke Onoe, qui apparait dans près d'un millier de films entre 1909 et 1926. Sous la direction du réalisateur Shozo Makino, il popularise le genre jidaigeki. La première actrice reconnue est la danseuse classique Tokuko Nagai Takagi, qui apparaît dans quatre films produits par la compagnie américaine Thanhouser entre 1911 et 1914.[3] C'est aussi l'époque où débutent les plus grands réalisateurs : Kenji Mizoguchi ou Yasujirō Ozu. Les films sont encore muets, et les cinémas emploient des benshi, qui commentent ou interprètent la bande son des films, parfois accompagnés de musique jouée par un orchestre. Leur grande popularité explique en partie le retard du Japon à passer massivement au cinéma parlant (seconde moitié des années 30). Malheureusement il ne subsiste que très peu de films de cette époque ; ils ont été détruits, par le tremblement de terre de 1923 ou les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
[modifier] Quelques films mondialement célèbres (par année de sortie au Japon)
- 1950 : Rashōmon (Rashōmon) de Akira Kurosawa
- 1952 : Vivre (Ikiru) de Akira Kurosawa
- 1953 : Voyage à Tōkyō (Tōkyō Monogatari) de Yasujirō Ozu
- 1953 : Les Contes de la lune vague après la pluie (Ugetsu monogatari) de Kenji Mizoguchi
- 1954 : Les Amants crucifiés (Chikamatsu monogatari) de Kenji Mizoguchi
- 1954 : Godzilla (Gojira) de Ishirō Honda
- 1954 : Les Sept Samouraïs (Shichinin no Samurai) de Akira Kurosawa
- 1957 : Le Château de l'araignée (Kumonosu jô) de Akira Kurosawa
- 1959 : La Condition humaine (Ningen no joken) de Masaki Kobayashi
- 1962 : Le goût du saké (Sanma no aji) de Yasujirō Ozu
- 1963 : Hara-kiri (Seppuku) de Masaki Kobayashi
- 1964 : La Femme des sables (Suna no Onna) de Hiroshi Teshigahara
- 1965 : La Femme de Seisaku (Seisaku no tsuma) de Yasuzo Masumura
- 1966 : Le Vagabond de Tokyo (Tokyo Nagaremono) de Seijun Suzuki
- 1969 : Hitokiri de Hideo Gosha
- 1975 : Le Cap du nord (Kita no misaki) de Kei Kumai
- 1975 : L'Empire des sens (Ai no Korida) de Nagisa Oshima
- 1980 : Kagemusha : (Kagemusha) de Akira Kurosawa
- 1983 : La Ballade de Narayama (Narayama bushiko) de Shōhei Imamura
- 1985 : Ran de Akira Kurosawa
- 1988 : Akira de Katsuhiro Otomo
- 1988 : Mon voisin Totoro (Tonari no Totoro) de Hayao Miyazaki
- 1989 : Pluie noire (Kuroi Ame) de Shōhei Imamura
- 1995 : Ghost in the Shell de Mamoru Oshii
- 1997 : Hanabi de Takeshi Kitano
- 1997 : L'Anguille de Shōhei Imamura
- 1997 : Princesse Mononoke (Mononoke Hime) de Hayao Miyazaki
- 1998 : Ring (Ringu) de Hideo Nakata
- 2000 : Après la pluie (Ame agaru) de Takashi Koizumi
- 2000 : Battle Royale de Kinji Fukasaku
- 2001 : Avalon de Mamoru Oshii
- 2001 : Le Voyage de Chihiro (Sen to Chihiro no kamikakushi) de Hayao Miyazaki
- 2002 : Dolls (Dolls) de Takeshi Kitano
- 2003 : Battle Royale 2 de Kenta Fukasaku et Kinji Fukasaku
- 2003 : Nobody Knows (Daremo Shiranai) de Hirokazu Kore-Eda
- 2003 : Zatoichi (Zatoichi) de Takeshi Kitano
- 2004 : Le Château ambulant (Hauru no ugoku shiro) de Hayao Miyazaki
- 2005 : Le Goût du thé (Cha no aji) de Katsuhito Ishii
- 2006 : Death Note (film) (Desunōto) de Matsue Yoshiki
[modifier] Principaux réalisateurs (par ordre alphabétique)
- Hideaki Anno
- Kinji Fukasaku
- Heinosuke Gosho
- Shohei Imamura
- Teinosuke Kinugasa
- Takeshi Kitano
- Masaki Kobayashi
- Kei Kumai
- Akira Kurosawa
- Kiyoshi Kurosawa
- Takashi Miike
- Yasuzo Masumura
- Hayao Miyazaki
- Kenji Mizoguchi
- Hideo Nakata
- Mikio Naruse
- Kôhei Oguri
- Mamoru Oshii
- Nagisa Oshima
- Yasujirō Ozu
- Hiroshi Teshigahara
- Seijun Suzuki
[modifier] Acteurs (par ordre alphabétique)
- Go Kato
- Yuzo Kayama
- Beat Takeshi (nom de scène de Takeshi Kitano)
- Toshirō Mifune
- Masayuki Mori
- Ren Osugi
- Ryuichi Sakamoto
- Ryu Chishu
- Shinji Takeda
[modifier] Actrices (par ordre alphabétique)
- Reika Hashimoto
- Hiroko Hirosue
- Meiko Kaji
- Keiko Kishi
- Kayako Kishimoto
- Machiko Kyo
- Kaori Mizushima
- Kinuyo Tanaka
- Hinano Yoshikawa
- Ayako Wakao
[modifier] Voir aussi
- Anime, le cinéma d'animation japonais
- Festival du film asiatique de Deauville
[modifier] Liens externes
- Orient-Extrême : site d'actualité, de critique et d'analyse
- Cinemasie : Une base de données sur les cinémas d'Asie et les mangas
- Lejapon.org et sa base de données sur les DVDs et films japonais
- Revue électronique des cinémas d'Asie et d'ailleurs
- Le cinéma japonais sur cineasie.com
- Histoire du cinéma japonais sur fluctuat.net
- Wildgrounds
- Eiga Go Go!
[modifier] Notes
- ↑ a b Max Tessier, Le Cinéma Japonais, Armand Colin, coll. « 128 », 2005 (ISBN 2-200-34162-8), p. 15.
- ↑ Cf. Donald Richie (trad. Romain Slocombe), Le cinéma japonais, Édition du rocher, Paris, 2005, 402 p. (ISBN 2-268-05237-0), p. 23.
- ↑ Aaron M. Cohen Bright Lights Film Journal 30 Octobre 2000.