Censure en République populaire de Chine
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La censure en Chine est aujourd'hui importante.
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[modifier] Histoire de la censure en Chine
[modifier] Censure des journalistes en R.P. de Chine
Depuis décembre 2005, trois des journaux les plus libres ont connu des purges au sein de leur direction tandis qu’une dizaine de journalistes et cyberdissidents ont été arrêtés par la police politique. Le Président, également chef du Parti communiste et de l’armée, a personnellement exigé l’arrestation de Zhao Yan, collaborateur du New York Times, et Ching Cheong, journaliste d’investigation hongkongais. L'Association « Reporters sans frontières » signale qu'en 2004 Hu Jintao avait déclaré publiquement son admiration pour le modèle cubain de contrôle de la presse.
[modifier] La censure des films
Comme seulement 20 films importés ont une permission de projection chaque année eb Chine, seule les superproduction ou les films largement connus sont énumérés.
- 1960 : Ben-Hur, pour son contenu de « propagande de convictions superstitieuses, à savoir le christianisme ». (N'a jamais reçu de permission de projection)
- 1994 : Vivre !, pour sa représentation satirique de diverses politiques et de diverses campagnes du gouvernement Communiste. (N'a jamais reçu de permission de projection)
- 1997 : Kundun pour sa position sur un Tibet libre. (Interdiction absolue ainsi que le réalisateur Martin Scorsese)
- 1997 : Sept ans au Tibet, pour sa position sur un Tibet libre. (Interdiction absolue ainsi que les acteurs Brad Pitt et David Thewlis à vie)
- 1999 : South Park, le film : Plus long, plus grand et pas coupé, pour sa parodie de Saddam Hussein, l'ancien Président de Irak. (N'a jamais reçu de permission de projection)
- 2000 : Les Démons à ma porte, pour sa représentation controversée de l'Occupation japonaise de Chine pendant la Guerre sino-japonaise (1937-1945) bien qu'il s'agisse d'un film réalisé par des Chinois (N'a jamais reçu de permission de projection)
- 2005 : Lara Croft : Tomb Raider, le berceau de la vie, pour ses représentations peu flatteuses de société chinoise (N'a jamais reçu de permission de projection)
- 2006 :
- Mémoires d'une geisha, en raison d'inquiétudes qu'il puisse éveiller le sentiment anti-japonais en Chine. (Interdiction absolue)
- Brokeback Mountain, pour ses représentations de l'homosexualité. (N'a jamais reçu de permission de projection)
- Les Infiltrés, pour avoir suggérer que le gouvernement chinois projette d'utiliser des armes nucléaires sur Taïwan, qui est un problème politique très sensible. (N'a jamais reçu de permission de projection)
- Nos voisins, les hommes a été interdit en raison d'une difficulté avec la copie de DVD et des scènes de meurtre d'animaux. (N'a jamais reçu de permission de projection)
- Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan, pour sa représentation d'inceste. (N'a jamais reçu de permission de projection)
[modifier] La censure des œuvres littéraires
Woeser, écrivain et poétesse tibétaine, épouse de Wang Lixiong, un auteur chinois spécialiste du Tibet a vu, selon le Tibet Information Network (TIN), son livre "Notes sur le Tibet" interdit par le gouvernement chinois en septembre 2003[1]. Selon Radio Free Asia, le 28 juillet 2006, ses deux blogs ont été fermés par ordre du gouvernement, apparemment en réponse aux posts dans lesquelles elle a exprimé ses souhaits lors de l'anniversaire du 14eDalaï Lama[2]. Selon Reporters sans frontières, les deux blogs de Woeser ont été fermés à la demande des autorités chinoises alors qu’une vague de censure dénoncée par RSF frappait l’Internet chinois[3]. Woeser y publiait des essais sur la culture tibétaine, ainsi que des articles de Wang Lixiong dont le forum a aussi été fermé[4].
[modifier] La censure d'Internet
La chine exerce un filtrage des sites web indésirables grâce à l'aide d'un immense firewall surnommé le grand pare-feu de la Chine, par lequel toutes les connexions Internet passent. Le gouvernement chinois se sert de ce firewall pour bloquer des sites à contenu politique (manifestations pro-démocratie de la place Tiananmen en 1989, l'indépendance des Tibétains et sur le 14e Dalai Lama, l'indépendance des Ouïghours, l'indépendance de Taiwan), des sites associatifs ou des blogs, mais aussi des sites pornographiques ou les sites à caractère subversif.