Brian Molko

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Brian Molko est musicien et guitariste, et s'impose comme le leader charismatique du groupe Placebo, depuis 1994. Mais découvrons pas à pas son parcours mouvementé jusqu'à la célébrité...

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Sa jeunesse et ses debuts

Brian Molko voit le jour le 10 décembre 1972, à Bruxelles, en Belgique. Son père, banquier dans le secteur de la finance internationale, est un américain aux origines françaises et italiennes, tandis que sa mère, protestante engagée, est écossaise. Il possède ainsi la double nationalité : britannique (Écosse) et américaine. Cadet d'une famille de deux garçons, il suit son père dans ses déplacements et mutations professionnelles aux quatre coins de la planète. C'est ainsi qu'il réside durant les trois premières années de sa vie au Liban puis au Libéria, avant d’emménager définitivement au Luxembourg, ce qui explique sa parfaite francophonie.

C'est au sein de ce nouveau pays, le Luxembourg, que Brian découvre, non sans passion, les différents arts du spectacle. De cette manière, il monte pour la premiere fois sur scène dans son école, l'American School of Luxemburg, lors de cours de théâtre, qui devient pour lui une façon de s'exprimer. A l'âge de 11 ans, il assiste, en compagnie de son frère aîné, à son premier concert à Arlon, en belgique: celui du groupe francais Téléphone. C'est pour lui comme une revelation:

"J'avais onze ans et mon frère, qui est plus âgé que moi, m'a emmené à Arlon, en Belgique, et c'etait un concert de Téléphone avec T.C. Matic, le groupe d'Arno en première partie. Et c'était filmé par RTL, et six mois plus tard, je l'ai vu à la télé et je me suis vu dans le public. C'etait la première fois que je me suis vu à la télé et j'ai dit: "Ouah, je me kiffe!" Oui j'aime bien ça. Je me souviens, je suis allé tout devant, j'ai passé la barrière et j'étais là, j'etais un petit gosse - bon, je suis encore assez petit - mais j'étais un petit gosse, là, avec les mecs de Sécu, il prenaient soin de moi et puis je regardais Téléphone, et moi, je trouvais ça super, quoi." [1]

En parallèle à cette vie artistique qui s’ouvre devant lui, Brian a une vie spirituelle et surtout religieuse plus riche que la majorité des enfants de son âge. Sa mère, évangéliste, l’initie très tôt à la religion protestante : à 13 ans il est ainsi un « Born Again Christian », c’est-à-dire un « chrétien né de nouveau ». Il fréquente assidûment l’Église, passe beaucoup de temps en compagnie du prêtre de sa paroisse et participe même à ses séminaires. Il se plonge dans des lectures répétées de la Bible. Cependant, lorsqu’à 14 ans il découvre sa sexualité, Brian rejette tout ce cadre religieux et entre dans une période de rébellion qui marque la fin de son « histoire d’amour avec la religion organisée ». Il en gardera quand même une grande connaissance des textes religieux qui apparaît dans ses textes à travers des métaphores bibliques, nombreuses et variées.[réf. nécessaire]


Durant son adolescence, Brian s’ennuie au Luxembourg mais il y avait d'après lui de très bons disquaires. Il s'intéresse alors à la musique : il passe ses journées entières dans sa chambre à écouter et écouter encore les disques qu’il peut se procurer. Blondie, David Bowie, Billie Holiday, Janis Joplin, Bob Dylan, Black Sabbath, The Animals, ou encore Jacques Brel garnissent sa discothèque. Toujours passionné de théâtre, il demande à ses parents de l’inscrire au cours d’art dramatique mais doit affronter le refus de ceux-ci ; il a alors 16 ans et se tourne plus encore vers la musique, et apprend en parallèle de ses études la guitare en autodidacte, tout seul dans sa chambre.[réf. nécessaire]

Quelque temps plus tard, en octobre 1990, deux mois avant sa majorité, Brian quitte la demeure familiale et déménage à Londres où il renoue avec le théâtre en s’inscrivant au cours d’art dramatique du Goldsmith’s College pendant deux ans au bout desquels il obtient son diplôme. En parallèle de ses études, il s‘essaie un peu au mannequinat et défile ainsi pour Agnès B, Gucci et Calvin Klein, entre autres. Il garde de cette expérience le goût des vêtements sobres mais très élégants, qui portent souvent la griffe de grands couturiers. Il joue aussi dans des clubs londoniens, accompagné de Steve Hewitt, un batteur qu’il a rencontré en 1991 par l’intermédiaire d’une amie commune, et avec qui il travaille parfois sur des projets musicaux.

Après avoir quitté l’université, Brian traverse deux ans et demi très difficiles, années durant lesquelles il se retrouve au chômage et dépressif. Cette période l'a inspiré pour l'écriture des paroles du premier album de Placebo, intitulé Placebo. C’est à cette même période qu’il rencontre par hasard à la sortie du métro South Kensington[réf. nécessaire], Stefan Olsdal qui fréquentait la même école luxembourgeoise que lui, mais qu'il ne côtoyait pas car trop différent de lui. Devant se produire le soir même dans un club londonien, le Round the bell, Brian invite Stefan à assister à son concert. En ce matin de 1994, Stefan Olsdal accepte l’invitation de son ami, plus par politesse que par véritable envie, et, en fin de soirée, impressionné par la prestation de Brian il lui propose de collaborer sur la formation d’un groupe rock ; c’est ainsi que tous deux commencent à travailler sur les premières démos d'Ashtray Heart qui devient Placebo en Octobre 1994 à l'arrivée de Robert Schultzberg qui ne reste que jusqu'en octobre 1996, poussé vers la sortie par Brian Molko, leurs relations étant mouvementées.

[modifier] Placebo

Icône de détail Article détaillé : Placebo (groupe).

Brian Molko devient le leader charismatique du groupe ; provocateur, ambigu, au passé sulfureux (drogue, alcool, sexe). En cultivant son androgynie et en évoquant sa bisexualité, il a souvent défrayé la chronique et reste pour beaucoup de gens une icône de la tolérance et de la marginalité.

Brian Molko est un adepte de l'ambiguïté, son look et ses opinions sont pour le moins versatiles. Ses coiffures successives permettant d'établir une chronologie précise de Placebo, il a d'abord porté l'image de l'adolescent décharné puis de l'androgyne rappelant alors le Ziggy Stardust de David Bowie et enfin de la rock-star moderne au look sobre et élégant tout en gardant une pointe de féminité.

Tous les textes de placebo ont été jusqu'à ce jour écrit par Brian Molko (hormis Every You Every Me et Twenty Years conjointement écrit avec Paul Campion). Ceux-ci, bien que romancés, sont vraisemblablement inspirés pour la plupart de sa propre vie atypique, et se distinguent par leur romantisme fort : expression des sentiments et du "moi" à outrance. Sa voix, nasillarde et traînante, est un élément caractéristique des chansons de Placebo et porte parfois à elle seule l'intérêt d'un morceau.

[modifier] Carrière

[modifier] Placebo

Icône de détail Article détaillé : Discographie de Placebo.

[modifier] Collaborations

  • 1998 : Some avec Dream City Film Club
  • 2000 : Crush avec Ac Acoustics
  • 2002 : Carbon Kid avec Alpinestars
  • 2002 : The Metric System, Je t'aime moi non plus, The Ballade of Melody Nelson et Can't Get You Out of my Head avec Trash Palace
  • 2004 : No Other God avec Kristin Young
  • 2004 : Smile avec Jane Birkin
  • 2005 : First Day, Pictures et Like Siamese avec Timo Maas
  • 2005 : Pink Water 2 et Pink Water 3 avec Indochine
  • 2005 : Requiem for a Jerk avec Françoise Hardy

[modifier] Films

Apparition dans:

[modifier] Liens externes