Beaumont (Québec)

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46° 49′ 00″ N 71° 00′ 00″ W / 46.816672, -71.000005

Beaumont

Église de Beaumont.
Église de Beaumont.

   
Administration
Pays
Province
Canada Canada
Québec Québec
Région Chaudière-Appalaches
Comté ou équivalent Bellechasse
Statut municipal Municipalité
Arrondissements {{{arrond}}}
Fondateur
Date de fondation
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Constitution 1er juillet 1855
Maire
Mandat en cours
André Goulet
2005 - 2009
[ Site officiel de Beaumont]
Démographie
Population 2 292 hab. (2006)
Densité 51 hab./km2
Gentilé Beaumontois, oise
Langue(s) officielle(s) {{{lang}}}
Géographie
Altitudes minimale : {{{mini}}} m.
maximale : {{{maxi}}} m.
Superficie 45,29 km2
Fuseau horaire UTC{{{fuse}}}
Indicatif {{{tel}}}
Code géographique 19105
Latitude
Longitude
46° 49′ 00″ Nord
         71° 00′ 00″ Ouest
/ 46.816672, -71.000005
Localisation de Beaumont
Lieux d’intérêts
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Beaumont (anciennement Saint-Étienne-de-Beaumont) est une municipalité de la municipalité régionale de comté de Bellechasse au Québec, située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches. Elle aussi l’une des plus anciennes municipalités du Canada. C'est une petite municipalité qui se caractérise notamment par l'agriculture et son économie fonctionne par ses petites entreprises au service des gens de la municipalité.

Sommaire

[modifier] Histoire de Beaumont

[modifier] St-Étienne-de-Beaumont à l'époque de la Nouvelle-France

[modifier] La seigneurie de Beaumont

À l'époque du régime français, la seigneurie de Beaumont fut concédée à Charles-Thomas Couillard Des Islets, aussi connu sous le nom de Charles de Beaumont, seigneur des Ilets et de Beaumont en 1672. Il est le petit-fils de Louis Hébert, premier colon-défricheur de la ville de Québec. La paroisse de Beaumont occupe aujourd’hui le territoire des seigneuries de Vincennes et de Beaumont.

  • Voir Les seigneurs de la seigneurie de Beaumont (à venir)

[modifier] La seigneurie de Vincennes

Le 1er novembre 1672, Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France, concédait à François Bissot (ou Byssot) de la Rivière (1613-1673) une concession en faveur de ses fils Jean-Baptiste et Charles-François (deux militaires dans l'armée de la Nouvelle-France). Celle-ci mesurait 71 arpents de terre de front par une lieue de profondeur. Elle était située sur le bord du fleuve St-Laurent, entre la seigneurie de la Martinière et la seigneurie de Beaumont, sur la rive-sud de la pointe ouest de l'île d'Orléans[1]. La seigneurie de Vincennes qui portait aussi les noms de Cap Saint-Claude et de Montapeine. Les fils de Bissot, ne s’occupèrent jamais de leur seigneurie. Les choses allèrent de mal en pis pour les Bissot de Vincennes qui n'étaient pas souvent présent sur leur concession. Les frères Bissot partaient souvent en expédition militaire et il parcouraient le continent américain, dont une partie appartenait à la Nouvelle-France. Le 17 août 1749, leur seigneurie fut vendue par la Prévôté de Québec à Charles-Joséph Roy, capitaine de milice de la côte de Beaumont. Celui-ci avait amassé une fortune et c’est ainsi qu’il entra en possession de la seigneurie de Vincennes qu’il convoitait depuis plusieurs années. Les Roy restèrent en possession de la seigneurie de Vincennes pendant près d’un siècle. Le 28 octobre 1847, Etienne-Ferréol Roy, vieux et sans enfant, vendit sa seigneurie à Narcisse-Constantin Faucher, avocat, père de l’écrivain Faucher de Saint-Maurice. Narcisse-Constantin Faucher fut le dernier seigneur de Vincennes sous le régime seigneurial jusqu'en 1854.

  • Voir Les seigneurs de la seigneurie de Vincennes (à venir)

[modifier] Le moulin de Vincennes

Jean-Baptiste et Charles-François Bissot n’avaient pas les moyens de donner un moulin banal à leurs censitaires. Ainsi, un colon nommé Joseph Roy, plus riche que les seigneurs, s’est offert à bâtir un moulin pour en faire l'exploitation. Les Bissot de Vincennes acceptèrent l’offre de Joseph Roy et le moulin fut construit en 1733.

En 1949, ce joyau du patrimoine de Beaumont fut complètement détruit par un incendie.

En 2006, après plus d’un demi-siècle, le Moulin de Vincennes fut reconstruit au coût d’environ 650 000,00$.

[modifier] Rosaire St-Pierre : Deuxième père fondateur du Moulin de Vincennes

Rosaire St-Pierre a fait sa marque dans le domaine de l’architecture où il a participé à plusieurs travaux de restauration, de rénovation de maisons et d’édifices ancestraux à Beaumont. Il s'est battu pendant un quart de siècle pour mener à terme son projet de reconstruire le Moulin de Vincennes. En 2006, son projet vit enfin le jour. Le moulin fut reconstruit selon les plans originaux, mais avec quelques petites modifications. Aujourd’hui, le moulin sert surtout pour des fêtes, réceptions, réunions de corporations ou d’organismes, avec service de traiteur. À la suite de la reconstruction du Moulin de Vincennes, la municipalité de Beaumont a décidé de transformer le Camping Vincennes en un vaste parc régional. Rosaire St-Pierre est décédé le 26 août 2007 à l'âge de 88 ans.

[modifier] Hommages et distinctions décernés à Rosaire St-Pierre
  • 2000 : Décoré de la médaille de l’Assemblée nationale du Québec pour l’ensemble de son oeuvre.
  • 2003 : Nommé « Grand Bellechassois » par la MRC de Bellechasse.
  • 2006 : La municipalité de Beaumont nomme une salle communautaire du moulin à son nom.

[modifier] Fondation de la paroisse

[modifier] Construction de la première église en 1694 et de la deuxième église en 1721-1733

En 1694, la première église fut construite en bois. En 1721, l'intendant Michel Bégon de La Picardière ordonna aux paroissiens la construction d'une nouvelle église de pierres pour remplacer la vieille en bois. On construisit la deuxième église de Beaumont sur le terrain de la première église. Elle fut ouverte au culte en 1733. Celle-ci possède une petite particularité; il s'agit une des rares églises du Québec qui ne possède pas de transept. Il semblerait même qu'elle serait la seule dans toute la province. Elle est située dans l’axe du chemin principal et elle est l'une des plus anciennes églises au Québec.

[modifier] Arrivée du premier curé de St-Étienne-de-Beaumont

  • (à compléter)
    • Voir la liste nommée Les curés de la paroisse St-Étienne-de-Beaumont depuis sa fondation (à compléter)

[modifier] Construction de la petite chapelle de procession de la Sainte-Vierge en 1719

Construite en 1719, elle est située au coeur du village sur le chemin principal. Il s'agit d'une petite chapelle dont l'architecture est d'inspiration française.

[modifier] Construction du premier presbytère en 1721

Il fut malheureusement détruit par un incendie en 1979. Ses murs étant intacts, ce vestige fut sauvegardé par le Comité de promotion du patrimoine de Beaumont et il fut reconstruit en 1988. Il abrite maintenant la Bibliothèque Luc-Lacoursière et le centre d'interprétation de l'histoire de Beaumont.

[modifier] La première inhumation dans le cimetière de Beaumont

  • (à compléter)

[modifier] Construction du Moulin Péan en 1744

Il fut construit en bordure du fleuve Saint-Laurent. Il est possible de voir ses ruines au pied de la falaise de l'actuel Moulin de Beaumont.

[modifier] Invasion des Anglais en 1759

En juin 1759, le colonel Robert Monckton s’empara de l’Église de Beaumont. Il l'occupa avant de se rendre à St-Joseph-de-la-Pointe-Lévy (aujour'hui la ville de Lévis) pour préparer son attaque de la ville de Québec qui eut lieu le 26 juin. À St-Étienne-de-Beaumont, les Anglais affichèrent la proclamation de la chute de Québec sur la porte de l'église. On raconte que des villageois s’empressèrent de déchirer la proclamation et les Anglais ont intenté de mettre le feu à l’église pour punir les villageois. Selon une légende locale, il y aurait eu un miracle. À chaque tentative des Anglais qui tentaient d’appliquer une torche enflammée sur les portes de l’église, les torches s’éteignaient mystérieusement. Seule la porte brûla. Ce fut de cette manière que l’église du village fut sauvée.

[modifier] St-Étienne-de-Beaumont au XIXe siècle

En 1854, on assiste à la fin du système seigneurial au Québec.

1855 : Année importante au niveau municipal et paroissial

  • Le 1er juillet 1855, le village de Beaumont devient une municipalité.
    • Voir La liste des maires de la municipalité de Beaumont depuis 1855 (à compléter)
  • Le vieux presbytère de 1722 fut remplacé par un nouveau presbytère situé au 60, chemin du Domaine. L'ancien presbytère fut conservé jusqu'à son incendie en 1979.

Dans les années 1860, plusieurs commerçants, artisans et quelques rentiers élisent domicile au coeur du village. Une lente expansion se fera au fil des années.

[modifier] Le Moulin de Beaumont

  • (à compléter)

[modifier] St-Étienne-de-Beaumont au XXe siècle

[modifier] Le Fort de Beaumont (1914-1918/1939-1945)

Il s'agit d'une batterie défensive qui fut construite pour défendre le fleuve St-Laurent lors de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale. Elle servait de poste avancé pour le Fort de la Martinière de la ville de Lauzon (aujourd'hui ville de Lévis). On peut voir un plan et deux photos du fort à cette adresse. (Informations à compléter)

[modifier] St-Étienne-de-Beaumont dans les années 1920

Vers 1920, le chemin du Roi (chemin du Domaine actuel) doit contourner l'église qui s'agrandit vers l'ouest.

[modifier] St-Étienne-de-Beaumont dans les années 1950

Vers 1950, la route 132 est construite pour permettre aux automobilistes de contourner le village. Quelques années plus tard, le boulevard Mercier, avec son allée d'arbres grandioses en plein centre, va apparaître au coeur du village.

[modifier] St-Étienne-de-Beaumont modifie son nom pour devenir Beaumont en 1998

En 1998, la municipalité de St-Étienne-de-Beaumont changea de nom pour devenir officiellement la municipalité de Beaumont.

[modifier] Le projet Rabaska à Beaumont au début du XXIe siècle

Le projet Rabaska, très contesté, consiste à construire un port méthanier (ou terminal de gaz naturel liquefié) à Beaumont qui sera aux limites territoriales de la municipalité et celles de la ville de Lévis. Il fait actuellement l'objet d'une grosse opposition de la part de la population, ainsi que des résidants des municipalités de l'île d'Orléans située au nord de Beaumont. De plus, certains résidents seront contraints à l'expropriation. Plusieurs environnementalistes craignent une éventuelle catastrophe écologique ou humaine qui pourrait être désastreuse pour l'environnement et les habitants de la région. Un mémoire fut déposé par GIRAM (Groupes d'initiatives et de recherches appliquées au milieu) lors des audiences du BAPE (Bureau d'audiences publiques sur l'environnement). Cependant, ce projet serait aussi un atout pour l'économie dans la région de Québec. C'est un dossier à suivre.

[modifier] Notes

  1. François Bissot était originaire de la paroisse Notre-Dame-des-Prés, dans la commune de Pont-Audemer qui fait partie du département de l'Eure en Normandie (France). En 1648, il épousa Marie Couillard (fille de Guillaume Couillard et de Guillemette Hébert et petite-fille de Louis Hébert) à Québec. Il fut d'ailleurs le deuxième résident de Pointe-Lévy (le premier étant Guillaume Couture) sur la côte de Lauzon située dans la seigneurie de Lauzon. Il décéda le 26 juillet 1673 et il fut inhumé le 26 juillet dans le cimetière de l'Hôtel-Dieu de Québec par l'abbé Louis de Maizerets. L'inventaire des biens de Sieur François Bissot de la Rivière fut fait le le 23 avril 1676 en présence de Louis Maheut, Louis Joliet, seigneur d'Anticosti, Marie Couillard et Romain Becquet. Jean-Baptiste (1668-1719), fils de François Bissot et héritier de la seigneurie, reçut le nom de Bissot de Vinsenne ou Vincennes, un nom emprunté à une ville de la banlieue de Paris. Le fils de ce dernier, François-Marie, est le fondateur du poste de Vincennes, qui était situé dans l'actuel État de l'Indiana aux États-Unis.

[modifier] Sources

Sites web :

[modifier] Liens externes


[modifier] Municipalités limitrophes

Sainte-Pétronille Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans,
Fleuve Saint-Laurent
Saint-Michel-de-Bellechasse
Lévis N
O    Beaumont    E
S
Saint-Charles-de-Bellechasse
Enclave: