Bavure policière aux États-Unis

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Les bavures policières restent très nombreuses aux États-Unis^[1]: l'affaire Rodney King en 1991 est encore dans toutes les mémoires. Plus tard, on comptait, dans les années 1990, environ 500 personnes tuées par la police chaque année (et 100 policiers eux-mêmes tués, pour 800 000 policiers de diverses natures). De nombreuses associations et des campagnes de presse dénoncent les abus des policiers. Depuis 1994, une loi autorise les enquêtes fédérales en cas de soupçon de brutalité ou de corruption dans la police^[2]. Par ailleurs, la plupart des grands départements de police disposent de bureaux paritaires (recevant les plaintes et enquêtant sur les faits), c'est-à-dire qu'y siègent ensemble policiers et non policiers.

Les citoyens américains se mobilisent contre la violence policière en organisant des associations de copwatchers (littéralement : « surveillants de flics »). En 2007, il en existe une soixantaine dans tout le pays^[3], en particulier en Californie (agglomération san-franciscaine). Leurs actions consistent à suivre les policiers dans leurs interventions, à les filmer et rédiger des rapports. D'autres associations telles que la Coalition du 22 octobre s'occupent de fournir un soutien juridique et matériel aux victimes de violences policières ainsi qu'à leurs familles. Elles organisent également des conférences sur ce sujet.

Sommaire 1 Notes et références 2 Voir aussi 2.1 Articles connexes 2.2 Liens externes

[modifier] Notes et références

[modifier] Voir aussi

• Liste des services de police et des armées aux États-Unis d'Amérique

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

• (fr) Yves Eudes, « Copwatch : un œil sur la police », dans Le Monde du 21-11-2007, [lire en ligne], mis en ligne le 20-11-2007

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