Basilique Saint-Pierre

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41° 54′ 08″ N 12° 27′ 12″ E / 41.90222, 12.45333

Basilique
Saint-Pierre du Vatican
Nom local
Basilica di San Pietro in Vaticano (it)
Basilica Vaticana (la)
Ville Rome
Pays Vatican Vatican
Culte Catholique romain
Type Basilique
Rattaché à Saint-Siège
Début de la
construction
1506
Fin des travaux 1614
Style(s)
dominant(s)
Renaissance
Baroque
Classé(e) 1re église de la Chrétienté

1er monument en nombre de visiteur du Monde

La basilique Saint-Pierre de Rome ou plus exactement du Vatican (San Pietro in Vaticano), en latin Sancti Petri se trouve sur la rive droite du Tibre. C'est le plus important édifice religieux du catholicisme, tant en terme de volume (193 m de long, 120 m de haut) que de renommée. Ce lieu accueille la Cathedra Petri.

La tombe de l'apôtre Pierre, premier chef de l'Eglise Chrétienne, est située sous l'autel. La construction de la présente basilique sur l'ancienne de Constantin débuta le 18 avril 1506 et fut achevée en 1626, ses architectes les plus significatifs furent Michel-Ange, Bramante et Bernini, elle est considérée comme la plus grande conception architecturale de son temps et demeure un des monuments les plus visités au Monde. La basilique est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO puisqu'elle fait partie des biens du Saint-Siège.

La basilique Saint-Pierre de Rome est en outre un important lieu de pélerinage puisqu'au minimum 150 000 catholiques se retrouvent sur sa place chaque dimanche lors de l'angélus pontifical. Ce n'est pas la cathédrale du diocèse de Rome puisque l'évêque de Rome siège à Saint-Jean de Latran, en revanche, c'est l'église du Pape et de l'Etat pontifical.

Sommaire

[modifier] Caractéristiques

La basilique Saint-Pierre de Rome est l'une des quatre basiliques majeures avec Saint-Jean de Latran, Sainte-marie-Majeure et Saint-Paul-hors-les-murs.C'est le bâtiment le plus proéminent à l'intérieur de la Cité du Vatican. Son dôme est une caractéristique dominante de l'horizon de Rome. Incontestablement la plus grande église dans le Christianisme, elle a une superficie de 2.3 ha et a une capacité de plus de 60000 personnes. Un des sites les plus saints de Chrétienté dans la tradition Catholique, c'est traditionnellement le site de sépulture de son Saint d'homonyme Pierre, qui était un des douze apôtres de Jésus et, selon la tradition catholique, aussi le premier Évêque d'Antioche et le premier Évêque dernier de Rome, premier Pape. Bien que le Nouveau Testament ne mentionne pas la présence de Pierre ou le martyre à Rome, la tradition Catholique tient que son tombeau est au-dessous du baldaquin et de l'autel; pour cette raison, beaucoup de Papes, commençant avec les premiers, ont été enterrés là. La construction sur la basilique actuelle, sur la vieille basilique Constantinian, a commencé le 18 avril 1506 et a été accomplie dans 1626.

Bien que la basilique du Vatican ne soit aucun la place officielle de Pape ou d'abord dans le grade parmi les grandes basiliques, c'est bien sûr sa principale église en raison de sa grandeur et de sa proximité de la résidence Papale.

[modifier] Histoire

[modifier] Sépulture de Saint-Pierre

Après la crucifixion du Christ, les Actes des Apôtres relatent le fait que l'apôtre Pierre prit une place importante dans l'Eglise chrétienne naissante, en effet le Christ lui avait dit: "tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise" (évangile selon Saint-Mathieu) d'où la reconnaissance de la primauté de Saint-Pierre et l'institution de l'ordre pontifical. Saint-Pierre fut crucifié la tête en bas par humilité, car il ne se jugeait pas digne de mourir comme le Christ, et fut entéré près de la via Cornelia sur la colline Vaticanus, site d'un cimetière chrétien. l'emplacement de sa tombe fut indiquée par une pierre rouge.

Le 23 décembre 1950, lors d'une émission de radio, le pape Pie XII annonça la découverte d'une sépulture sous la crypte de la basilique, inaccessible depuis le 9e siècle. cette découverte couronna les dix ans de recherches archéologiques menées par le Saint-Siège mais il n'est pas absolument certain que les ossements découverts soient ceux du Saint martyr.

une vue d'ensemble de l'ancienne basilique par H. W. Brewer, 1891
une vue d'ensemble de l'ancienne basilique par H. W. Brewer, 1891

[modifier] L'ancienne basilique

L'ancienne basilique fut l'oeuvre de l'Empereur Constantin, commencée entre 326 et 333 ap. Notre Seigneur. C'était alors une basilique en forme de croix latine classique avec une nef, un choeur et deux bas-côtés. Sa longueur était d'environ 103 mètres, mais l'entrée était précedée d'un grand péristyle. Mais la basilique menaçait de tomber en ruine à cause du départ des papes pour Avignon; au XVe siècle, au retour des papes à Rome. Le pape Nicolas V pensa alors à une reconstruction de la basilique.

[modifier] La reconstruction

Après le retour des papes avignonnais à Rome au XVe siècle, le premier pape qui semble avoir pensé à une sérieuse reconstruction de la basilique fut Nicolas V et reçut Bernardo Rosselino pour que celui-ci lui expose le projet d'une nouvelle basilique ou une suggestion de manière de rénover complètement l'ancienne. Mais il ne put venir à bout de ces projets à cause de problèmes politiques.

En 1505, le Pape Jules II décida de faire détruire l'ancien édifice pour construire à la place un bâtiment plus grand et plus moderne, donc plus à même de remplir les fonctions de la basilique papale. Eut alors lieu une compétition dont prirent part un grand nombre d'architectes qui se succèdèrent pendant environ 120 ans sous de nombreux exercice du ministère pontifical. Le projet se poursuivi alors que le Saint-Siège fut successivement occupé par Léo X (1513 1521), Hadrian VI (1522 – 1523). Clement VII (1523 – 1534), Paul III (1534 – 1549), Julius III (1550 – 1555), Marcellus II (1555), Paul IV (1555 – 1559), Pius IV (1559 – 1565), Pius V (le saint) (1565 – 1572), Gregory XIII (1572 – 1585), Sixtus V (1585 – 1590), Urban VII (1590), Gregory XIV (1590 – 1591), Innocent IX (1591), Clement VIII (1592 – 1605), Léo XI (1605), Paul V (1605 – 1621), Gregory XV (1621 – 1623), Urban VIII (1623 – 1644) et X Innocent (1644 – 1655).

[modifier] L'architecture

[modifier] Les premiers plans

Plan de Bramante
Plan de Bramante
Plan de Raphaël
Plan de Raphaël
Plan de Michel-Ange
Plan de Michel-Ange

Le projet du Pape Julius succita un grand nombre de propositions émanent de beaucoup d'architecte. Ce fut finalement le plan de Donato Bramante qui fut choisi pour celui de la future basilique; la première pierre fut posée en 1506. Le plan de Bramante était en forme de Croix Grecque, inspiré du plan de Sainte-Marie des Martyrs (le Panthéon); à la différence que le dôme de Sainte-Marie est soutenu par un mur continu tandis que celui du projet de Bramante était uniquement soutenu par quatre pilliers, ce qui est également la cas de la coupole actuelle construite par Michel-Ange. Ce dôme devait être surmonté d'une lanterne sur le modèle de celle qui coiffe la cathédrale florentine conçue par Michellozzo.

Bramante avait envisagé le dôme central être entouré de dômes plus bas aux haches diagonales. Le choeur, la nef et les transepts étaient chacun conçu pour être fait de deux baies finissant dans une abside. À chaque coin du bâtiment devait mettre une tour, pour que le plan général soit carré, avec la projection d'absides. Chaque abside avait deux grands contreforts radiaux, qui ont équarri sa forme demi-circulaire.

Quand le Pape Julius est mort dans 1513, Bramante a été remplacé par Giuliano da Sangallo, Fra Giocondo et Raphael. Sangallo et Fr Giocondo tous les deux sont morts dans 1515. Le changement principal dans le plan de Raphael est la nef de cinq baies, avec un rang de complexe en abside avec les chapelles des allées de chaque côté. Le plan de Raphael pour le choeur et les transepts a rendu les carrés des murs extérieurs plus bien déterminés en réduisant la grandeur des tours et des absides demi-circulaires plus clairement définies en encerclant chacun avec un déambulatoire.

En 1520 Raphael est aussi mort, alors qu'il était âgé d'une trentaine d'années et son successeur Peruzzi a maintenu des changements que Raphael avait proposé pour l'arrangement intérieur des trois absides principales, mais a apporté d'autres modifications se rapprochant du plan en Croix grecque et à d'autres caractéristiques de Bramante. En 1527, Rome a été et pillée par l'Empereur Charles V. Peruzzi est mort en 1536 sans que son plan ait pu aboutir.

À ce moment, Antonio da Sangallo (connu comme "Sangallo le plus jeune") a soumis un plan qui combine des caractéristiques de Peruzzi, Raphael et Bramante dans son apparence et étend le bâtiment dans une nef courte avec une large façade et un portique de projection dynamique. Sa proposition pour le dôme était beaucoup plus compliquée tant au niveau de la structure qu'à celui de la décoration que cellu de Bramante et a inclus des côtes sur l'extérieur. Comme Bramante, Sangallo a proposé que le dôme soit surmonté par une lanterne qu'il a reconçue sous une forme plus grande et beaucoup plus compliquée.

Le 1 janvier 1547 dans le règne de Pape Paul III, Michelangelo, alors qu'il était déjà heptagenaire, succèda à sangallo comme "Capomaestro", le surintendant de la constuction de la basilique. Il est celui qui doit être considéré comme le principal créateur d'une grande partie du bâtiment puisqu'il est celui dont la construction et le plan sont les plus visibles de nos jours et qu'il contriua à construire la basilique dans son intégralité. Il ne participa pas avec entrain à ce projet et fut presque forcé par le pape Paul III, desespéré par la mort du candidat qu'il avait choisi, Giulio Romano, et le refus de Sansovino de quitter Venise. Michelangelo a d'ailleurs écrit que "je l'entreprends seulement pour l'amour de Dieu et dans l'honneur de l'Apôtre." Il a exigé que l'on doive lui donner carte blanche pour accomplir l'achèvement par n'importe quels moyens qui lui semblaient utiles.

[modifier] Contribution de Michel-Ange

Michelangelo a repris d'un chantier de construction alors que quatre jetées, énormes au-delà de toutes celles qui furent bâties depuis les jours de la Rome Ancienne, montaient derrière la nef restante de la vieille basilique. Il a aussi hérité les nombreux projets conçus et reconçus par certains des plus grands architecturaux et de construction mécanique. Il y avait de certains éléments communs dans ces projets. Tous voulaient que le dôme égale de grâce celui conçu par Brunelleschi il y a un siècle plus tôt et qui a depuis dominé la ville de Florence et ils tous ont demandé un plan fortement symétrique de la forme grecque, comme la Basilique Saint Marc à Venise, ou d'une Croix latine avec les transepts de forme identique au choeur comme dans la Cathédrale Florentine. Même si le travail avait peu progressé en 40 ans, Michel-Ange n'a pas simplement écarté les idées des architectes précédents. Il les a compris dans le développement d'une vision globale du projet. Avant tout, Michelangelo a reconnu la qualité essentielle du dessin original de Bramante. Il a cependant abandonné la Croix grecque et, comme Helen Gardner l'exprime : "Sans détruire les caractéristiques principales du plan de Bramante, Michel-Ange, avec quelques coups du stylo a converti sa complexité de flocon de neige en unité massive, cohésive."[1]

Comme on peut actuellement le voir, la basilique a été prolongée avec une nef conçue par Carlo Maderno. C'est l'achêvement du choeur, surblombée de l'immense dôme qui est l'oeuvre de Michel-Ange. À cause de son endroit dans l'État du Vatican et parce que la projection de la nef cache le dôme lorsque l'on voit le bâtiment de la place Saint-Pierre, le travail de Michel-Ange est mieux apprécié d'une distance. Ce qui devient évident est que l'architecte a beaucoup réduit les formes géométriques clairement définies du plan de Bramante d'un carré avec les projections carrées et aussi du plan de Raphael d'un carré avec les projections demi-circulaires. [2] Michel-Ange a brouillé la disposition géométrique en faisant la maçonnerie externe de dimensions massives et en bouchant les trous avec des sacristies ou des cages d'escaliers. L'effet créé donne l'impression d'une surface de mur continue qui est pliée ou fracturée à de différents angles, mais il manque des angles justes qui définissent d'habitude le changement de direction aux coins d'un bâtiment. Cet extérieur est entouré de pilastres Corinthiens. Au-dessus d'eux l'énorme corniche se ride dans une bande continue, en donnant l'apparence de garder le bâtiment entier dans un état de compression.[3]

[modifier] Le Dôme, suggestions successives

le dôme confère à la basilique une hauteur totale de 136.57 m de l'étage de la basilique au haut de la croix externe. C'est le plus grand dôme dans le monde.[4] Son diamètre intérieur est de 41.47 mètres, diamètre légèrement inférieur à celui d'autres grands dômes, celui de Sainte-Marie des Martyrs (Panthéon italien) et celui de la cathédrale florentine. Ce diamètre est cependant supérieur à celui du dôme d'un autre grand bâtiment, la cathédrale byzantine Sainte-Sophie à Constantinople, accomplie en 537. Les architectes successifs de la basilique se sont largement inspiré des dômes de la cathédrale florentine et de Sainte-Marie des Martyrs pour définir les plans du dôme qui était déjà annoncé comme celui qui allait être le plus grand de la Chrétienté, donc du Monde.

[modifier] Bramante et Sangallo

Vue du dôme, les énormes jetées conçues par Bramante.
Vue du dôme, les énormes jetées conçues par Bramante.

Le dôme du Panthéon, 43.3 mètres de diamètre (le plus large dôme dans le monde jusqu'au 19ème siècle), est sur un mur circulaire sans entrées ou fenêtres sauf une porte simple. Le bâtiment entier est aussi haut que c'est large. Son dôme confère au monument une lumière vive grâce à l'inclusion d'une grande quantité du tuf de pierres volcanique et de la pierre ponce. Au sommet est une ouverture oculaire à travers lequel la lumière se répand à l'intérieur.

Le plan de Bramante pour le dôme de Saint-Pierre suit celui du Panthéon de très près et comme celui-ci, il était conçu pour être construit dans le béton de tuf pour lequel Bramante avait retrouvé une formule. À l'exception de la lanterne qui le surmonte, le profil est très semblable, sauf que dans ce cas-là le mur de soutien devient un tambour posé sur quatre jetées massives.

En ce qui concerne la cathédrale florentine, de nombreux architectes avaient déjà pensé à un dôme pointu avant que Brunelleschi ne rende sa construction réalisable. [5] Pendant que son aspect, à l'exception des détails de la lanterne, est entièrement Gothique, son ingénierie était extrêmement innovatrice et le produit d'un esprit qui avait étudié les énormes voûtes et le dôme restant de la Rome Antique. [6]

Le dôme de Sangallo compte sur ces deux prédécesseurs. Il s'est rendu compte la valeur tant de la beauté de l'aspect intérieur au Panthéon que des côtés en pierre extérieurs de la Cathédrale Florentine. Il a simplifié, renforcé et a étendu le péristyle de Bramante avec une série d'ouvertures voûtées et ordonnées autour de la base, avec une seconde arcade dans un gradin au-dessus du premier. Dans ses mains, la forme assez délicate de la lanterne, basée de près sur cela à Florence, est devenue une structure massive, entourée par une base de projection, un péristyle et est surmontée par une aiguille de forme conique.[7]

[modifier] Michel-Ange et Giacomo

Vue de la basilique Saint Pierre et de son immense dôme du Château Saint-Ange
Vue de la basilique Saint Pierre et de son immense dôme du Château Saint-Ange

Michel-Ange a reconçu le dôme, en tenant compte de tout ce qui avait été fait auparavant. Son dôme, comme celui de Florence, est construit de deux coquilles de brique, l'extérieur ayant 16 côtes en pierre, deux fois plus qu'à Florence, mais moins que dans le plan de Sangallo. Comme dans les plans de Bramante et Sangallo, le dôme est bâti sur un tambour que supportent les levées. Le péristyle d'encerclement de Bramante et l'arcade de Sangallo est réduit à 16 paires de colonnes Corinthiennes, chacun de 15 mètres de haut. Visuellement ils ont l'air d'étayer chacune des côtes, mais structurellement ils sont probablement tout à fait surabondants. La raison pour cela est que le dôme est ovoïdal dans la forme, en montant abruptement comme le fait le dôme de Cathédrale Florentine et exerçant donc moins de poussée vers le sol que ne le fait un dôme en forme d'hémisphère, comme celui du Panthéon, qui doit être soutenu par un solide mur de soutainement. [8] [9]

Le profil ovoïdal du dôme a été le sujet de beaucoup de spéculation et de bourse pendant le siècle passé. Michelangelo est mort dans 1564, en laissant le tambour du dôme et les jetées de Bramante. Sur sa mort le travail fut poursuivi par son assistant Vignola avec Giorgio Vasari nommé par Pape Pie V comme chargé de veiller au strict respect des plans de Michel-Ange. En 1585, l'énergique pape Sixtus a nommé Giacomo della Porta comme devant aider Domenico Fontana. Le pontificat de cinq ans de Sixtus devait voir l'avance de bâtiment à grande vitesse. [9]

En avril 2006, la basilique célèbre son 500e anniversaire.

[modifier] Architecture de la basilique

Vue de la basilique
Vue de la basilique

Le plan de Saint-Pierre est une croix latine à trois nefs. Lors de la rénovation les plans furent sans cesse remis en question pendant près de 200 ans. C'est dans la nef centrale que s'est tenu le concile Vatican II de 1962 à 1965. Dans les piliers de la nef centrale, du transept et de l'abside sont creusées 39 niches, chacune contenant une statue de saint. La voûte est décorée des paroles (en grec ancien et en latin) que le Christ aurait adressé à saint Pierre et qui, selon les catholiques, fondent le pouvoir pontifical : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux » (Mt 16:18). La basilique abrite également un grand nombre de trésors artistiques, parmi lesquels la Pietà de Michel-Ange, le baldaquin du maitre-autel (commandé en 1624 par Urbain VIII au Bernin il a été coulé avec le bronze ornant initialement le fronton du Panthéon, sa hauteur est de 29 mètres) et le tombeau d'Alexandre VII par Gian Lorenzo Bernini, le tombeau d'Innocent VIII d'Antoine del Pollaiolo ou encore la statue de saint Pierre d'Arnolfo di Cambio.

[modifier] Archéologie : Le tombeau de saint Pierre

Relique de Pierre  dans la Basilique Saint-Pierre de Rome
Relique de Pierre dans la Basilique Saint-Pierre de Rome

Les fouilles archéologiques sous la basilique Saint-Pierre, entreprises à l'initiative du pape Pie XII, ont consolidé la tradition de la présence de la tombe de l'apôtre à cet endroit : Sous les autels superposés de Clément VIII, Calixte II et Grégoire le Grand, un modeste monument du IIe siècle, inséré dans les vestiges de la première basilique édifiée par l'empereur Constantin au IVe siècle, a été retrouvé sur l'emplacement d'une tombe datée du premier siècle. Sur l'un des murs, on a pu lire le nom de Pierre griffonné en caractères grecs (ce qui prouve l'ancienneté de l'inscription), et dans une cavité creusée dans un autre mur, on a recueilli des reliques ; peut-être celles du prince des apôtres ?

Pour plus de détails, voir l'article saint Pierre.

[modifier] Album

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Guide des musées et de la Cité du Vatican, publications du Vatican, 1986
  • Andrea Bacchi et Stefano Tumidei - Bernin, La Sculpture à Saint-Pierre, (Actes Sud / Motta), 1998, ISBN 2-7427-1913-X

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

  1. Helen Gardner, Art through the Ages (en)
  2. Michelangelo's plan, Helen Gardner p.478 (en)
  3. Eneide Mignacca, Michelangelo and the architecture of St. Peter's Basilica, lecture, Sydney University, (1982) (en)
  4. (en)This claim has recently been made for Yamoussoukro Basilica, the dome of which, modelled on St. Peter's, is lower but has a taller cross
  5. On peut voir une représentation d'un dôme pointu dans les fresques de Santa Maria Novella, 100 ans avant la construction de celui de Florence
  6. (en)Frederick Hartt, A History of Italian Renaissance Ar
  7. (en) Sangallo's plan, Banister Fletcher p.722
  8. (en) Banister Fletcher, The History of Architecture on the Comparative Method
  9. ab (en) James Lees-Milne, Saint Peter's
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