Baie d'Alger

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La côte algéroise depuis la basilique Notre-Dame d'Afrique
La côte algéroise depuis la basilique Notre-Dame d'Afrique

La baie d'Alger est l'une des plus célèbres baies du monde. Sa forme ovale aplatie, à peu près parfaite, s'allonge d'est en ouest sur 16 km. Ouverture : 14 km (E-W) Périmètre : 38 km Superficie du plan d'eau cerné : environs 70 km2


Sommaire

[modifier] Genèse et géologie

Le Métidja, grande zone de subsidence faisant partie de l'ensemble structural de l'Atlas Tellien, a donnée naissance au cours de son histoire, il y a une vingtaine de millions d'années) à une vaste échancrure que la Méditerranée va envahir pour former la baie d'Alger. Cette subsidence a en même temps donné lieu à une importante sédimentation, provenant des reliefs voisins, pour former la riche pleine alluviale du Métidja (1300 km²). Le socle rigide qui forme le soubassement de la baie affleure sur quelques zones de la baie, notamment sur les hauteurs de l'Algérois et le cap de Tamentfoust, où il est formé de roches éruptives et métamorphiques d'âge primaire à tertiaire (5 millions d'année).


[modifier] Des chiffres et des faits

La ville et le port d'Alger en 1921
La ville et le port d'Alger en 1921

La baie d'Alger, cet abri naturel exploité par l'homme depuis des millénaires, constitue aujourd'hui un attrait majeur pour les habitants comme pour les visiteurs. Cette ressource naturelle a donné naissance à une série d’activités dont la pêche, favorisée par la diversité et l'abondance du phytoplancton dus à des eaux calmes et moyennement chaudes.

La baie d'Alger s'étend sur quelque 23 km de côtes ; elle abrite le port marchant le plus important d'Algérie, ainsi que trois port de pêche (Alger, Tamentfoust et El Djamila) qui fournissent l'essentielle de la production halieutique de la capitale. La baie d'Alger constitue en principe l’une des attractions touristiques majeures de la capitale, et dispose d'une importance économique majeure pour toute la région du centre de l'Algérie. L’intérêt des pouvoirs publics pour la baie d’Alger se confirme à travers un grand projet d’aménagement de la bande côtière de la capitale. D’une superficie globale de 1600 hectares et s’étalant d'Aïn Benian à l’ouest jusqu’à Aïn Taya à l’est. Le projet d'aménagement de la baie doit en principe améliorer l'infrastructure actuelle et surtout permettre aux Algérois un accès facile à la Méditerranée.


[modifier] Environnement

Etant donné qu'il y a peu de mouvement vers l'extérieur, le pouvoir d'auto-épuration de la baie d'Alger est faible, ce qui la rend plus vulnérable par rapport aux restes des côtes algériennes. L'importance du volume des eaux usées rejetées directement et sans traitement préalable dans la mer, ainsi que la forte densité de population, la présence de grands pôles industriels et la vulnérabilité même des eaux de la Méditerranée et de la nappe alluviale, inscrivent la baie d'Alger dans un réel problème environnemental. A la fois par manque de gestion et par négligence des autorités locale comme de la populations riveraines, la côte algéroise est devenu la côte la plus polluée des côtes algériennes. Le risque environnemental est en effet aujourd'hui préoccupant.

[modifier] Text d'origine

http://tamentfoust.blogspot.com/2008/02/la-baie-dalger-un-aperu-sur-lune-des.html