Ayn Rand

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Ayn Rand
Philosophe occidentale
XXe siècle
Naissance : 2 février 1905, Saint-Pétersbourg (Russie)
Décès : 6 mars 1982, New York (États-Unis)
École/tradition : Libéralisme, Objectivisme
Principaux intérêts : philosophie, économie, droit
Idées remarquables : Objectivisme
Influencé par : Aristote, John Locke, Thomas Aquinas, Friedrich Nietzsche, Victor Hugo, Henryk Sienkiewicz, Fédor Dostoievski, Ludwig von Mises, Isabel Paterson
A influencé : James Clavell, George Reisman, Alan Greenspan, Terry Goodkind, Anton LaVey

Ayn Rand (2 février 1905 - 6 mars 1982), née Alissa Zinovievna Rosenbaum (en russe : Алиса Зиновьевна Розенбаум), est une philosophe et romancière américaine (juive russe émigrée), connue pour sa philosophie profondement rationaliste et proche de celle du mouvement libertarien : l'objectivisme. Ses œuvres majeures, traduites en français, sont La Révolte d'Atlas, La Source vive, La Vertu d'égoïsme et Nous les Vivants.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Jeunesse russe

L'université de Saint Pétersbourg où Ayn Rand étudia
L'université de Saint Pétersbourg où Ayn Rand étudia

Ayn Rand naît à Saint-Pétersbourg en 1905 dans une famille juive agnostique de trois enfants dont elle est l'aînée. Elle s'intéresse très jeune à la littérature et au cinéma, écrivant dès l'âge de 7 ans des romans ou des scénarios. Elle nourrit son imagination des romans de Sir Walter Scott ou d'Alexandre Dumas et s'enthousiasme pour le courant romantique. En particulier, elle découvre à 13 ans celui qui deviendra son auteur favori et qu'elle considérait comme le plus grand romancier : Victor Hugo. L'arrivée au pouvoir des Bolchéviks, en 1917, contraint sa famille à la fuite en Crimée, jusqu'à ce que celle-ci soit envahie par les révolutionnaires en 1921. Elle brûle alors son journal intime qui contenait des passages anticommunistes au vitriol.

Elle entame des études d'histoire et de philosophie à l'université de Petrograd (Saint-Pétersbourg) et y découvre les œuvres de Rostand, Schiller et Dostoïevski. Elle en sort diplômée le 13 octobre 1924. Elle continue à écrire et entre à l'Institut d'État des arts cinématographiques en 1924. À la fin de 1925, on lui accorde un visa pour rendre visite à des proches habitant aux États-Unis.

[modifier] Débuts aux États-Unis

Elle arrive à New York en février 1926. Ses premières impressions devant les gratte-ciels la marquent profondément et inspireront les descriptions de La Source vive, un de ses romans. Elle choisit de ne pas retourner en Union soviétique et part pour Hollywood où elle devient scénariste. C'est alors qu'elle change son nom en Ayn Rand, en référence selon elle à la transcription en cyrillique du nom de sa famille. Certains disent que c'est en référence à la machine à écrire Remington Rand mais elle n'a été vendue qu'après.

Elle fait des petits boulots puis, grâce à une rencontre fortuite avec Cecil B. DeMille, obtient un poste dans un de ses films. Elle y rencontre Frank O'Connor, jeune acteur qu'elle épouse le 15 avril 1929. Elle est naturalisée américaine en 1931. Elle en sera toujours fière et déclara ainsi en 1974, dans un discours aux élèves de l'académie militaire de West Point : « I can say—not as a patriotic bromide, but with full knowledge of the necessary metaphysical, epistemological, ethical, political and aesthetic roots—that the United States of America is the greatest, the noblest and, in its original founding principles, the only moral country in the history of the world. »[1]. En 1947, elle témoigne à charge dans les procès des Dix de Hollywood, qui débouchent sur la constitution des fameuses « listes noires »[2].

Son premier succès littéraire est la vente de son scénario Red Pawn en 1932 à Universal Studios. Elle écrit en 1934 la pièce de théâtre Night of January 16th qui est produite à Broadway. La pièce était un procès dont le jury, choisi parmi les spectateurs, pouvait choisir la fin. En 1936 elle publie Nous, les vivants (We the living) sur la cruauté de la vie sous le régime communiste russe puis, en 1938, Anthem, qui décrit une société dans laquelle le collectivisme a triomphé. Anthem ne fut accepté par aucun éditeur aux États-Unis et We the Living ne rencontra pas un grand succès. Stephen Cox, de l'Objectivist Center, considère que cela est dû à l’époque : We the Living « fut publié quand la popularité du socialisme russe était au plus haut parmi les faiseurs d'opinions américains »[3].

[modifier] Le succès

Son premier grand succès arrive avec la publication de La Source vive, en 1943, après qu'elle eut passé sept ans à l'écrire. Refusé par douze éditeurs, il est finalement accepté par la maison d'édition Bobbs-Merrill. Le livre devient un succès planétaire, adapté en 1949 au cinéma sous le titre Le Rebelle en France. Le livre s'est vendu depuis à plus de 6 millions d'exemplaires et il s'en vend encore 100 000 par an[4].

En 1957 est publiée sa principale œuvre, Atlas Shrugged, un roman qui met en scène des entrepreneurs en butte à l'étatisme d'une société socialiste pré-totalitaire. Le tirage initial est de 100 000 exemplaires et le livre devient rapidement un best-seller mondial. Selon une étude de 1991 de la Bibliothèque du Congrès américain, le livre est cité par les Américains comme le livre qui les a le plus influencés après la Bible[5].

En 1950, elle crée un groupe qui prend par provocation le nom Le collectif avec Alan Greenspan, futur président de la FED et Nathanael Blumenthal (qui deviendra Nathaniel Branden). Le cercle d'amis prend un rôle plus important, aidant Ayn Rand à diffuser ses idées (l'objectivisme) à travers le Nathaniel Branden Institute. Il éditera bientôt un périodique, The Objectivist.

La relation amicale entre Branden et Ayn Rand devient amoureuse au fil des années, au vu et su de leurs conjoints respectifs. Leur histoire prend fin en 1968, après des séparations temporaires. Elle rompt définitivement avec Branden et sa femme, ne se réconciliant jamais avec cette dernière. Barbara Branden dans The Passion of Ayn Rand sera d'ailleurs très critique sur la relation de la philosophe avec son époux.

Ayn Rand enseigna dans de nombreuses universités à partir de 1960, année où elle débute à l'université de Yale, à Princeton et à la Columbia University. Elle enseigna également à Harvard et au Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Ont été publiés en français :

  • La Source Vive (The Fountainhead), éditions Jeheber 1945 puis Olivier Orban 1981 puis Plon. L'auteur l'adapta en scénario pour le cinéma : Le Rebelle (The Fountainhead), réalisé par King Vidor.
  • La Révolte d'Atlas (Atlas Shrugged) en trois tomes, dont seuls les deux premiers ont été publiés.
T.1 : Les Requins, Jeheber, 1958
T.2 : Les Exploités, Jeheber, 1959
T.3 : La Revanche, prévu chez Jeheber mais jamais édité

[modifier] Maladie et mort

Tombe d'Ayn Rand et de Frank O'connor
Tombe d'Ayn Rand et de Frank O'connor

Sa santé se détériore au début des années 1970, elle est opérée en 1974 pour un cancer du poumon. La fin de la relation avec Branden signe la fin de facto du NBI et certains amis objectivistes s'éloignent d'elles. Ses activités au sein du mouvement objectiviste se raréfient à la fin des années 1970, situation amplifiée par la mort de son époux le 9 novembre 1979. L'un de ses derniers projets était une adaptation télévisée d'Atlas Shrugged ainsi qu'un roman, To Lorne Dieteling, dont elle n'a laissé que des brouillons préparatoires.

Elle meurt d'une insuffisance cardiaque le 6 mars 1982 chez elle à New York. De nombreux compagnons objectivistes se rendent à son enterrement dont Alan Greenspan et David Kelley qui lira If de Rudyard Kipling.

[modifier] Idées

Atlas portant le poids du monde, sculpture à New York.
Atlas portant le poids du monde, sculpture à New York.

La philosophie d'Ayn Rand se veut profondément rationaliste et objectiviste, les émotions de l'homme se doivent d'être soumises à sa raison, faute de quoi, l'homme baserait son existence sur des chimères issues de ses représentations du monde et non sur les faits. Elle ne renie pas pour autant la sphère émotionnelle mais considère que l'homme qui se perd dans ses émotions essaie de fuir la réalité au lieu de s'y adapter. Elle déclara ainsi[6] :

« Non, vous n’êtes pas tenus de vivre si vous ne le voulez pas ; mais si vous choisissez de vivre, vous devez vivre en êtres humains – par l’effort et le jugement de votre esprit.
Non, vous n’êtes pas tenus de vivre en êtres humains : c’est un acte de choix moral. Mais vous ne pouvez pas vivre autrement – et l'alternative est cette vie pire que la mort que vous observez maintenant en vous et autour de vous, cette situation impropre à l’existence, qui vous rabaisse en dessous de l’animal, une situation qui vous entraîne d’année en année à travers une douloureuse agonie, vers une absurde et aveugle autodestruction.
Non, vous n’êtes pas tenus de penser : c’est un acte de choix moral. Mais il a fallu que quelqu’un pense pour vous maintenir en vie. Si vous choisissez de vous dérober à la pensée, vous vous dérobez à l’existence en en transmettant la charge à un être moral, en espérant qu’il sacrifiera son bien-être pour vous permettre de survivre dans votre vice.
Non, vous n’êtes pas tenus d’être des hommes ; et il est vrai que les hommes véritables ne sont plus parmi vous aujourd’hui. J’ai éloigné vos moyens de survie – vos victimes. »

Ayn Rand insiste de façon récurrente sur l'estime de soi et sur le fait que l'être humain n'a pas besoin de se justifier pour exister : il est une fin en soi. Ce faisant, elle rejette les courants de pensées en vogue à son époque, bâtis, selon elle, sur la culpabilité et le rejet des aspirations profondes de l'individu au profit d'un collectif aliénant et irrespectueux de la réalisation de chacun[7].

« Nous sommes en grève contre l’auto-immolation. Nous sommes en grève contre le principe des récompenses imméritées et des obligations sans contrepartie. Nous sommes en grève contre la doctrine qui condamne la poursuite du bonheur personnel. Nous sommes en grève contre le dogme selon lequel toute vie est entachée de culpabilité. »

[modifier] Prises de position

[modifier] Politique internationale

Rand s'est opposée à l'engagement américain dans la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale[8] et la guerre de Corée, considérant que la seule justification de la guerre doit être le principe d'auto-défense. Elle s'est ainsi opposée à la guerre du Vietnam en déclarant : « Si vous voulez voir l'ultime, suicidaire extrême de l'altruisme, à une échelle internationale, observez la guerre du Vietnam, une guerre où chaque soldat américain meurt sans raison d'aucune sorte. »[9]. Elle estima par la suite qu'un retrait américain serait une erreur qui affermirait les communistes et l'Union soviétique[réf. nécessaire].

Elle interpréta la guerre du Kippour de 1973 comme une attaque contre un gouvernement défenseur des droits individuels et soutint en conséquence Israël. Elle déclara ainsi : « Les Arabes sont une des cultures les moins développées. Ils sont typiquement nomades. Leur culture est primitive et ils éprouvent du ressentiment contre Israël car c'est la seule tête de pont de la science moderne et de la civilisation sur leur continent. Quand vous avez des hommes civilisés qui combattent des sauvages, vous soutenez les hommes civilisés, peu importe qui ils sont. »[10].

[modifier] Genre, sexe et race

[modifier] Le genre

Plusieurs des ouvrages de Rand présentent les femmes et les hommes comme égaux sur le plan intellectuel. Elle a toutefois à plusieurs reprises affirmé que les différences physiologiques entre les deux sexes conduisaient à des différences psychologiques fondamentales, sources d'une différenciation naturellement sexuée des rôles sociaux. Rand affirma par exemple que, si les femmes sont compétentes pour occuper la fonction de Présidente, aucune femme rationnelle ne devrait chercher à atteindre cette position ; elle expliqua plus tard qu'une telle fonction serait psychologiquement perturbante pour une femme[11].

Rand pensait ainsi que l'« essence de la féminité est la vénération - le désir d'admiration de l'homme », qu'une « femme idéale doit vénérer les hommes, et qu'un homme idéal est le plus haut symbole de l'humanité »[12].

[modifier] L'homosexualité

Ayn Rand s'est exprimée publiquement à une unique occasion sur le thème de l'homosexualité. Si elle estimait que « la loi ne doit pas intervenir dans une relation entre deux adultes consentants », elle qualifia en 1971 l'homosexualité d'immorale en soi. Dans des conversations tenues en 1980 avec le philosophe Harry Binswanger, elle nuança sa position, revenant sur le terme d'immoral sans retirer sa critique[13].

Rand défendit par ailleurs le droit des entreprises de discriminer sur la base de l'orientation sexuelle, de la race ou de n'importe quel autre critère. Elle estimait qu'aucun droit n'est violé par le refus d'une personne ou d'une organisation de traiter avec un autre parti, même si la raison avancée est irrationnelle, raciste ou homophobe.

[modifier] La question raciale

Dans ses articles « Racism »[14] et « Balkanisation globale », Rand estime que le « racisme est la forme la plus basse, la plus crûment primitive de collectivisme ». Que cette notion implique qu'un homme soit jugé non sur ses propres actions mais sur celles d'un collectif d'ancêtres apparaissait intolérable dans son système de pensée[15]. Elle était opposée à toute intervention gouvernementale à ce sujet, estimant que « le racisme n'est pas un problème légal mais un problème moral et ne peut être combattu que par des moyens privés, tels que le boycott économique ou l'ostracisme social. »[16].

[modifier] Influence

L'ancien président de la Fed, Alan Greenspan, a beaucoup été influencé par Rand et déclara à son propos : « Elle m'a montré que le capitalisme n'est pas seulement efficace, mais aussi moral »[17].

Ayn Rand est l'un des principaux auteurs cités dans la Bible de Satan d'Anton LaVey.

[modifier] Œuvres

[modifier] Citations

  • « Ma philosophie conçoit essentiellement l'Homme comme un être héroïque dont l'éthique de vie est la poursuite de son propre bonheur, la réalisation de soi son activité la plus noble, et la Raison son seul absolu. »
  • « Le bien, disent les mystiques de l’esprit, c’est Dieu, un être qui se définit uniquement par l’incapacité de l’homme à le concevoir ; une définition qui stérilise la conscience de l’homme et démolit ses concepts d’existence. Le bien, disent les mystiques du muscle, c’est la Société ; quelque chose qu’ils définissent comme un organisme sans forme physique, un super être qui ne s’incarne dans personne en particulier et dans tout le monde en général excepté vous », in Atlas Shrugged
  • « La foi des mystiques n’a jamais abouti à rien d’autre qu’à la destruction, comme vous pouvez le constater autour de vous une fois de plus. Et si les ravages occasionnés par leurs actes ne les ont pas incités à s’interroger sur leurs doctrines, s’ils prétendent être animés par l’amour alors qu’ils empilent des montagnes de cadavres, c’est parce que la vérité de leurs intentions est encore pire que l’excuse obscène que vous leur trouvez, selon laquelle ces horreurs sont au service de nobles fins. La vérité est que ces horreurs sont leurs fins », in Atlas Shrugged
  • « Vous proposez d’établir un ordre social fondé sur le principe suivant : que vous êtes incapables de diriger votre vie personnelle, mais capables de diriger celle des autres ; que vous êtes inaptes à vivre librement, mais aptes à devenir des législateurs tout puissants ; que vous êtes incapables de gagner votre vie en utilisant votre intelligence, mais capables de juger des hommes politiques et de les désigner à des postes où ils auront tout pouvoir sur des techniques dont vous ignorez tout, des sciences que vous n’avez jamais étudiées, des réalisations dont vous n’avez aucune idée, des industries gigantesques dans lesquelles, selon votre propre aveux, vous seriez incapables d’exercer les fonctions les plus modestes. », in Atlas Shrugged
  • « Ne laisse pas ta flamme s’éteindre, étincelles après précieuses étincelles, dans les eaux putrides du presque, du pas encore ou du pas du tout. Ne laisse pas périr ce héros qui habite ton âme dans les regrets frustrés d’une vie que tu aurais mérité, mais que tu n’as jamais pu atteindre. Tu peux gagner ce monde que tu désires tant, il existe, il est bien réel, il t’appartient. Tout est possible. », in Atlas Shrugged
  • « Aucun homme ne peut avoir un droit d'imposer une obligation non choisie, un devoir non récompensé ou une servitude involontaire à un autre homme. Le droit d'asservir n'existe pas. » in La Vertu d'égoïsme.
  • «  Toute aide que (l'individu) accorde est une exception et non la règle, un acte de générosité et non un devoir moral. » in La Vertu d'égoïsme.
  • «  Chaque être humain vivant est une fin en lui-même, non le moyen pour des fins ou le bien être des autres. Ainsi l'homme doit vivre pour son propre intérêt, ne sacrifiant ni lui-même aux autres ni les autres à lui-même (sic). Vivre pour son propre intérêt signifie que l'accomplissement de son propre bonheur est les plus haut but moral de l'homme. »

[modifier] Notes et références

  1. Discours d'Ayn Rand à West Point
  2. « “La Vertu d'égoïsme” : Ayn Rand ou le devoir d'égoïsme », Le Monde des livres, 31 janvier 2008.
  3. Anthem, an appreciation, Stephen Cox
  4. (en) The Fountainhead sur le site du Cato Institute
  5. (en)Le classement sur le site du New-York Times
  6. Atlas Shrugged (New York: Signet Books, 1996) page 929. C'est la célèbre allocution « John Galt Speaking ».
  7. Citation suivante tirée d'Atlas Shrugged (New York: Signet Books, 1996) pages 924-925
  8. .« The Roots of War », The Objectivist, juin 1966 [1]
  9. « The Wreckage of the Consensus », The Objectivist, avril 1967. C'est nous qui traduisons.
  10. Ayn Rand Ford Hall Forum lecture, 1974, texte publié sur le site du The Ayn Rand Institute [2]
  11. « An answer to readers (about a woman president) », The objectivist, 1968, vol.7.
  12. « About a woman President », in The voice of reason: essay in objectivist tought, New York : New american library, 1969.
  13. (en)Ayn Rand biographical FAQ
  14. Reproduit dans La Vertu d'égoïsme
  15. « Racism », in Return of the Primitive: The Anti-Industrial Revolution, p. 179.
  16. Ibid, p. 182.
  17. « Alan Greenspan, deux décennies de succès pour une politique monétaire non orthodoxe », Le Monde, 15 août 2007

[modifier] Liens internes

  • Courant libéral très proche de la philosophie d'Ayn Rand (mais qu'elle a toujours rejeté) : courant libertarien.

[modifier] Liens externes