Aurore Gagnon
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Aurore Gagnon, née le 31 mai 1909 à Fortierville et morte à Lotbinière (Québec), le 12 février 1920.
Fille de Télesphore Gagnon et de Marie-Anne Caron, elle est élevée par sa « marâtre » Marie-Anne Houde et meurt des traitements atroces de sa belle-mère. Le fait divers inspire un mélodrame en 1920-1921, une pièce de théâtre (1921) puis un film et un roman d’Émile Asselin en 1952. Le destin d’Aurore a laissé une marque profonde dans l’imaginaire collectif des Québécois.
Résumé du sombre destin d'Aurore Gagnon : Née le 31 mai 1909 et décédée le 12 février 1920 à 10 ans, Aurore Gagnon fait toujours partie de la mémoire québécoise. Son père, Télesphore Gagnon travaillait énormément et c'était là tout ce qu'il savait faire. Sa mère, Marie-Anne Caron était une femme dévouée et douce, mais malheureusement elle tomba malade. Lors de sa longue maladie, ce fut Marie-Anne Houde, une parente par alliance de Télesphore qui vint s'installer chez eux pour lui donner des soins et s'occuper des enfants et de la maison, ce que Télesphore ne savait point faire. Marie-Anne Caron dérangeait Madame Houde, alors celle-ci s'arrangea pour mettre un terme rapide à la situation. Le médecin lui avait conseillé d'ouvrir la fenêtre de la malade pour qu'elle puisse respirer de l'air frais, mais de la vêtir chaudement pour ne pas l'affaiblir davantage. Marie-Anne Houde ouvrit bel et bien la fenêtre mais dévêtit sa malade ce qui eu pour effet de l'achever au bout de plusieurs contre-traitements. À la mort de sa femme, Télesphore fut désemparé avec 4 enfants et ne sachant point comment s'en occuper. Pour cette raison, il se remaria avec Marie-Anne Houde. C'est à ce moment que tout dégringola dans la vie de la petite Aurore.
