Auguste Comte

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Auguste Comte

Naissance 19 janvier 1798
à Montpellier
Décès 5 septembre 185759 ans)
à Paris
Nationalité France France
Profession examinateur à l'École polytechnique
Occupation essayiste, conférencier
Formation polytechnicien
Distinctions statue place de la Sorbonne
Autres fonctions secrétaire du comte de Saint-Simon

Auguste Comte (Isidore Marie Auguste François Xavier Comte), né le 19 janvier 1798 à Montpellier (Hérault) et mort le 5 septembre 1857 à Paris, était un philosophe positiviste français. Il est souvent considéré en France comme le fondateur de la sociologie. Il s'appuie sur les sciences dites « positives », aujourd'hui appelées « exactes » ou « dures », pour définir des lois d'organisation sociale.

Auguste Comte a été secrétaire particulier, puis disciple du comte de Saint-Simon.

Sommaire

[modifier] Biographie

Auguste (il ne retiendra que son troisième prénom) Comte étudie au lycée de Montpellier. Il perd la foi à l'âge de 14 ans. Il est reçu à l'École polytechnique dans les premiers en 1814. Il est surnommé Sganarelle par les élèves de sa promotion, ou le philosophe. Il complète sa formation par la lecture des œuvres de David Hume, Condorcet, Joseph de Maistre, Bonald, Bichat, et Gall.

A la Restauration, en avril 1816, toute sa promotion est congédiée pour manque de discipline par le comte de Vaublanc. Il trouve en 1817 un poste de secrétaire auprès de Saint-Simon (Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, à ne pas confondre avec le duc de Saint-Simon auteur des mémoires de la cour de Louis XIV), avec qui il collabore sur différents ouvrages jusqu'à une rupture orageuse en 1824.

Il connaît une première femme en 1825, Caroline Massin, ancienne prostituée, et voudrait la sortir de sa condition en lui donnant des cours de mathématiques. Il l'épouse (mariage civil). Sa mère force Auguste Comte à se marier "officiellement" à l'Église.

Il rencontre Félicité Robert de Lamennais. Il assiste à l'enterrement de Saint-Simon et participe vers fin 1825 - début 1826 aux réflexions sur la nécessité d'une nouvelle doctrine générale.

C'est ainsi qu'il débute en 1826 son cours de philosophie positive, mais doit l'interrompre rapidement du fait d'une grave dépression, qu'il qualifie lui-même d'« épisode cérébral », probablement due à la conduite de sa femme. Il erre pendant 10 jours à Montmorency d'où il écrit une note à M. de Blainville. Il fait un séjour de huit mois à l'hôpital d'Esquirol, dont il sort avec la mention "NG" (non guéri) [1] puis tente de se suicider. Malgré l'échec à l'obtention d'un professorat à Polytechnique, il publie entre 1830 et 1842 les quatre volumes composant son Cours de philosophie positive. La légende veut qu'il ait produit ses ouvrages de tête, sans notes ni lectures extérieures. Sa réflexion achevée, il rédigeait au fil de la plume puis envoyait ses travaux à l'impression.

En dépit de ses opinions républicaines, il est nommé répétiteur d'analyse et de mécanique (1832) puis examinateur d'entrée (1836) à Polytechnique en même temps que son prestige croît. Sa femme le quitte en 1842.

Il continue de donner des cours de mathématiques. C'est de cette façon qu'il rencontre en 1845 Clotilde de Vaux, sœur de l'un de ses élèves. Il tombe éperdument amoureux de la jeune femme. Hélas, celle-ci souhaite qu'ils restent amis et meurt l'année suivante, le 5 avril, de la tuberculose.

C'est alors que sa pensée évolue vers une forme de religiosité : pour faire son deuil, il s'impose la solitude et développe une "religion" de l'humanité. Il perd peu à peu ses postes. Il fonde en 1848 la société positiviste. Au niveau politique, il s'enthousiasme pour la révolution de 1848. Il s'intéresse à la question du prolétariat et tente de rallier le monde ouvrier à sa philosophie, sans succès. Il s'intéresse aussi à la fonction de l'État et fait en sorte que le Collège de France crée une chaire d'histoire générale des sciences positives. Il soutient le coup d'État de 1851 après avoir été très critique vis-à-vis de Napoléon III, ce qui provoque le trouble chez ses disciples. Littré part.

La solitude ne l'empêche pas de se tenir au courant des affaires du monde. Il entretient une correspondance importante : 3000 lettres envoyées et 6000 reçues. Il devient le "grand-prêtre de l'humanité" et publie le système de politique positive entre 1851 et 1854 ainsi qu'un "catéchisme" positiviste en 1852 et la synthèse subjective en 1856.

En 1852, l'Académie lui retire son poste de répétiteur. Il fonde la "Revue occidentale". La philosophie positive est traduite en anglais en 1856. Ami personnel de John Stuart Mill, il a vécu de ce que celui-ci lui a versé avant qu'ils ne se brouillent.

Il meurt le 5 septembre 1857 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Une statue représentant l'humanité a été érigée en 1983 sur sa tombe. Sa statue, place de la Sorbonne, a été récemment déplacée à la demande de Claude Allègre.

Auguste Comte a eu un enfant d'une première femme, qu'il n'a pas élevé. Une fois arrivé à Paris, il n'a pas quitté certains quartiers de la capitale et n'a pas voyagé en Europe, à l'inverse de Descartes ou de bien d'autres philosophes.

[modifier] Doctrine : le positivisme

On développe dans cet article la doctrine d'Auguste Comte, ainsi que dans deux autres articles :

Icône de détail Article détaillé : loi des trois états.
Icône de détail Article détaillé : positivisme religieux.

Sur les développements du positivisme en général :

Icône de détail Article détaillé : positivisme.

[modifier] Sources de sa pensée

Auguste Comte puise ses références dans des philosophies du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, à l'exception de Roger Bacon qui est la seule source antérieure :

La psychanalyste Raquel Capurro note que les idées positivistes, en particulier la notion de Grand-Être associé à l'Humanité (avec une majuscule), déjà en germe avant Auguste Comte, puisent leurs racines dans le Culte de la Raison et dans le culte de l'Être suprême, qui eurent lieu pendant les phases extrêmes de la Révolution française.

[modifier] Idées générales

La doctrine positiviste de Comte est liée à la confiance dans le progrès de l'humanité par les sciences et à la croyance dans les bienfaits de la rationalité scientifique.

Le terme de positivisme existait déjà avant Comte. On parlait déjà de sciences positives à la fin du XVIIIe siècle. Saint-Simon employait déjà le terme de positivisme. Auguste Comte, qui fut son secrétaire pendant six ans, l'a répandu en philosophie.

Auguste Comte a l'ambition de se débarrasser de la métaphysique : sa démarche philosophique ignore délibérément les causes premières et s'éloigne définitivement des concepts philosophiques développés par Aristote, déjà chahuté par Descartes.

La connaissance doit reposer, selon Comte, sur l'observation de la réalité mesurée d'une façon scientifique et non sur des connaissances a priori. Le positivisme constitue donc une systématisation du rationalisme accompagné d'une sorte de confiance absolue dans la science, fondée sur un déterminisme mécaniste.

Cependant la position de Comte est ambiguë. D'une part, il affirme qu'une proposition ne peut avoir de sens si elle n'est pas réductible à l'énoncé d'un fait ; d'autre part, il critique l'empirisme et se réclame de Kant et de Leibniz pour affirmer qu'existent chez l'homme des « dispositions mentales » spontanées.

Henri de Lubac, dans le Drame de l'humanisme athée, consacre une section à Auguste Comte, ainsi qu'à Karl Marx, Friedrich Nietzsche, et Feuerbach.

[modifier] Deux phases distinctes

La philosophie d'Auguste Comte peut se décomposer en deux phases qui correspondent à chacune des femmes qu'il a connues.

La première phase, qui se déroule de 1830 à 1842, correspond à ce que l'on appelle le positivisme scientifique ou positivisme philosophique. Dès cette époque, Comte commence à s'intéresser aux principes d'organisation sociale, en créant le terme de « sociologie »[2] en 1839.

La deuxième phase, qui se déroule de 1846 à 1857, correspond à ce que l'on appelle quelquefois le positivisme religieux, bien que le système imaginé par Comte n'ait rien d'une religion.

[modifier] Le positivisme scientifique

[modifier] Loi des trois états

Icône de détail Article détaillé : Loi des trois états.

Les principes du positivisme scientifique ou positivisme philosophique, sont décrits dans le cours de philosophie positive, publié de 1830 à 1842. Auguste Comte y expose une théorie dite loi des trois états.

Pour Auguste Comte, le positivisme est lié à l'émergence de l'âge de la science caractéristique de « l'état positif » qui succède, dans la « loi des trois états », à « l'état théologique » et à « l'état métaphysique ».

[modifier] L’état théologique

Appelé aussi âge théologique ou « fictif », il correspond à celui de l'âge de l'enfance de l'humanité ; dans lequel l'esprit recherche la cause des phénomènes soit en attribuant aux objets des intentions (cf. fétichisme), soit en supposant l'existence d'êtres surnaturels (religion polythéiste) ou d'un seul Dieu (monothéisme). C'est donc le début de l'exercice de la pensée. L'enfant prend conscience de son propre pouvoir ; il croit alors à un pouvoir magique. Cette notion est amplifiée par l'apparition de la parole, l'enfant joue avec le langage (mensonges, ...). Il y a aussi une forte croyance aux choses : le fétichisme se traduit par la religion des forces de la nature. Toute la nature est une divinité ; c'est l'animisme. Peu à peu, les esprits deviennent des hommes et la religion de la nature se transforme en religion politique.

[modifier] L'état métaphysique

Appelé aussi âge métaphysique ou « abstrait », il correspond à celui de l'adolescence de la pensée ; dans lequel les agents surnaturels sont remplacés par les forces abstraites :

Cette époque est un progrès par rapport à la pensée anthropomorphique antérieure. Mais la pensée reste prisonnière de concepts philosophiques abstraits et universels. On rapporte la réalité à des principes premiers. C'est la « Méthode du philosophe », écrit Auguste Comte.

[modifier] L’état positif

Appelé aussi âge positif, il est décrit comme « l'état viril de notre intelligence ». L'esprit positif rejette la recherche du « pourquoi ultime » des choses pour considérer les faits, « leurs lois effectives, c’est-à-dire leurs relations invariables de succession et de similitude » (Cours, I). Le recours aux faits, à l'expérimentation, à l'épreuve de la réalité est ce qui permet de sortir des discours spéculatifs. C'est le premier principe du positivisme. Alors que l'esprit métaphysique recourt à des concepts éternels et universels, qu'il ne soumet pas à la réalité, l'esprit positif lui confronte les hypothèses au monde réel.

[modifier] Le positivisme « religieux »

Icône de détail Article détaillé : Église positiviste.

Pour la signification exacte du terme "religion", voir article détaillé religion.

Dans cette phase, Auguste Comte cherche à concilier les principes de la rationalité scientifique avec l'amour humain, qu'il a découvert par sa rencontre avec Clotilde de Vaux. Après la mort de Clotilde (1846), il lui voue un culte qu'il qualifie de fétichisme.

Comte fut en effet influencé à ce stade de sa pensée par les études de l'ethnologue Charles de Brosses sur le fétichisme des peuples dits primitifs. Il considéra que le fétichisme était plutôt une manifestation de la simplicité de ces peuples, par opposition à l'orgueil de l'occident. On ne peut donc pas considérer que Comte ait été à l'origine du racialisme, puisque ces doctrines furent développées ultérieurement.

Dans cette phase, Comte considère que sa vie privée concerne toute l'humanité. Il cherche à réorganiser son système philosophique antérieur et développe les principes d'organisation qui doivent, selon lui, fonder les sociétés humaines. « La religion constitue donc pour l'âme, un processus normal exactement comparable à celui de la santé envers le corps. » (in Systèmes de politique positive)

D'après Raymond Aron reprenant l'analyse d'Auguste Comte : « L'homme a besoin de religion parce qu'il a besoin d'aimer quelque chose qui le dépasse. Les sociétés ont besoin de religion parce qu'elles ont besoin d'un pouvoir spirituel, qui consacre et modère le pouvoir temporel et rappelle aux hommes que la hiérarchie des capacités n'est rien à côté de la hiérarchie des mérites. »

Comte est amené à définir une morale, qu'il fonde sur l'ordre, le progrès et l'altruisme. Il vise le bien de l'Humanité définie comme Grand Être, dont il est le "grand prêtre".

Pour la signification exacte du terme "prêtre", voir article détaillé prêtre.

La théorie qu'il échafaude s'appuie sur une classification des sciences qu'il a lui-même érigée. Les nombres et la logique en constituent la base.

La classification elle-même comporte cinq sciences :

Ces cinq sciences sont couronnées par la Sociologie. Le terme est repris de saint-Simon.

Les principes de la sociologie selon Comte sont développés dans le système de politique positive, publié entre 1851 et 1854.

Pour Comte, la sociologie est l'intégration des acquis des autres sciences pour affronter l'objet le plus complexe qui soit : la « société humaine ».

La sociologie permet de connaître à la fois les lois d'organisation de la société (« statique sociale ») et celle de son évolution (« dynamique sociale »). Avec la sociologie, Auguste Comte pense aussi résoudre les problèmes sociaux. Car son but sera aussi de résoudre le problème de l'organisation sociale : « Savoir pour prévoir, prévoir pour pouvoir ».

[modifier] Position d’Henri de Lubac

Au sujet de la loi des trois états, Henri de Lubac dans le drame de l'humanisme athée (Cerf), pense que "ce que Comte a pris pour trois états successifs, ce sont bien plutôt trois modes coexistants de la pensée, correspondant à trois aspects des choses ; que le progrès consiste à distinguer de mieux en mieux ces trois aspects, perçus d'abord dans une sorte d'unité chaotique ; si donc il est vrai de dire que la physique (entendant par ce mot toute science) a commencé par être théologique, il serait tout aussi vrai de dire que la théologie a commencé par être physique, et la loi de l'évolution ne tend pas plus à évacuer la théologie que la science, mais à les "purifier" l'une et l'autre en les différenciant. Henri de Lubac fait référence à Robert Flint, La philosophie de l'Histoire en France et en Allemagne (1894, tr. Carran, 1878). L'état théologique serait donc l'état de confusion primitive où se trouvent une science et une religion également dans l'enfance. Ces vues ont été reprises M. Jacques Maritain, distinguant l'état "nocturne" et l'état solaire de la science et de la religion : signe et symbole, Revue thomiste, 1938. On pourrait rapprocher les trois états de Comte aux ordres d'André Comte-Sponville dans le capitalisme est-il moral ? (Albin Michel) : ordre technico-économique, ordre politico-juridique, ordre de la morale, et ordre éthique.

[modifier] Postérité

Icône de détail Article détaillé : Positivisme.

[modifier] Premières influences : médecine

C'est par les milieux médicaux de la société positiviste (docteur Robinet, Pierre Laffitte) que la pensée d'Auguste Comte s'est tout d'abord développée. La pensée de Comte s'est d'ailleurs transmise à l'Amérique latine par des médecins qui avaient fait leurs études à Paris.

Puis les idées d'Auguste Comte se sont répandues très largement en France dès la deuxième moitié du XIXe siècle, via ses deux principales œuvres :

D'autres ouvrages comme le "catéchisme" positiviste ou la synthèse subjective ont également diffusé cette doctrine, notamment auprès de Charles Maurras.

[modifier] Principaux domaines influencés

Détails : Domaines influencés par le positivisme

[modifier] Extension géographique

Détails : Extension géographique

L'influence s'est fait sentir dans une partie de l'Europe.

Dans le monde anglo-saxon, le positivisme s'est manifesté par certaines formes d'altruisme, qui à travers John Stuart Mill rejoignent les théories utilitaristes de Jeremy Bentham. Herbert Spencer a aussi subi l'influence positiviste. Les États-Unis ont été influencés à travers le positivisme anglais.

En Amérique latine, Raquel Capurro note que ce sont des médecins qui ont apporté le positivisme à travers les mouvements révolutionnaires qui se sont produits sur ce continent. Il a pris une forme scientifique ou "religieuse" selon les cas.

[modifier] Ce qui reste de sa pensée aujourd'hui

[modifier] Évolutions dans la recherche épistémologique

Auguste Comte croyait à son époque qu'il était possible d'expliquer le monde par des lois purement scientifiques réductibles au moindre nombre, comme le montre cette citation :

« Le caractère fondamental de la philosophie positive est de regarder tous les phénomènes comme assujettis à des lois naturelles invariables, dont la découverte précise et la réduction au moindre nombre possible sont le but de tous nos efforts, en considérant comme absolument inaccessible et vide de sens la recherche de ce qu'on appelle les causes soit premières, soit finales ».
(Extrait de Cours de philosophie positive, 1830-1842, volume I, 16) .

On a vu qu'Henri de Lubac considère que la loi des trois états correspond non à des successions d'états dans l'Histoire, mais à trois aspects des choses. On a vu aussi les quatre ordres que distingue André Comte-Sponville.

René Rémond parle de positivisme à travers certaines formes d'esthétique.

En fait, les recherches épistémologiques du XXe siècle ont montré que les postulats positivistes sont erronés. Auguste Comte a propagé une représentation du monde héliocentrique (voir épistémè). Cette vision mécaniste a été popularisée au XIXe siècle par les romans de Jules Verne. Elle ne correspond pas du tout à la vision contemporaine de l'univers que donne aujourd'hui l'astrophysique contemporaine (voir cosmologie).

Henri Poincaré, l'un des précurseurs de la théorie de la relativité, a donné une vision actualisée de la science dans La Valeur de la Science (1905).

La psychanalyste Raquel Capurro parle, au sujet du positivisme, d'un culte des morts.

[modifier] Statue d’Auguste Comte

Une statue d'Auguste Comte a été inaugurée en 1902 place de la Sorbonne, sous la présidence du général André, en présence de membres de la société positiviste.

Claude Allègre, auteur d'un Dictionnaire amoureux de la science, a souhaité déboulonner cette statue. Parvenu au poste de ministre de l’Éducation, il a tenté de faire disparaître cette statue pour la remplacer par celles de Victor Hugo et de Louis Pasteur. Le ministre reprochait en effet à Auguste Comte et aux Postivistes d'avoir en leur temps été opposés au concept d'atome, à l'usage du microscope, de celui du téléscope et au calcul des probabilités. Il reprochait aussi à Comte d'avoir établi "une classification des sciences dont les dégâts dans les esprits font encore des ravages aujour'hui" (ALLEGRE C., Un peu de science pour tout le monde, 2003, p. 34). Claude Allègre réussit simplement à déplacer la statue et à la faire pivoter de 90°, de sorte qu'elle "tourne presque le dos à la Sorbonne".

[modifier] Citation

  • « L'humanité se compose de plus de morts que de vivants. »

[modifier] Bibliographie

  • Auguste Comte e la cultura francese dell’Ottocento. In ricordo di Mirella Larizza (“Quaderni di Acme”, 66), a cura di Marco Geuna, Milano, Cisalpino, 2004.
  • Zeïneb Ben Saïd Cherni, Auguste Comte, postérité épistémologique et ralliement des nations, L'Harmattan, 2005 ;
  • Michel Bourdeau et François Chazel (dir.), Auguste Comte et l'idée de science de l'homme, L'Harmattan, 2002 ;
  • Michel Bourdeau (dir.), Jean-François Braunstein (dir.), Annie Petit (dir.), Auguste Comte aujourd'hui, Kimé, 2003 ;
  • Georges Canguilhem, « Histoire des religions et histoire des sciences dans la théorie du fétichisme chez Auguste Comte », Études d'histoire et de philosophie des sciences, Vrin, 1968 ;
  • Raquel Capurro, Le positivisme est un culte des morts : Auguste Comte, Epel, 1999 (traduction française, 2001) ;
  • G. Chabert, Un nouveau pouvoir spirituel. Auguste Comte et la religion scientifique, Presses Universitaires de Caen, 2004 ;
  • Collectif, Auguste Comte et la religion positiviste, Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques, Vrin, 2003 ;
  • Jean Delvolvé, Réflexions sur la pensée comtienne, Félix Alcan, 1932 ;
  • Georges Dumas, Auguste Comte. Thèse latine, critique. Alcan, 1900 ;
  • Georges Dumas, Psychologie de Deux Messies Positivistes : Auguste Comte et Saint-Simon. Alcan, 1905, Paris ;
  • Georges Dumas, L’état mental d’Auguste Comte. (3 articles) Revue philosophique, 1897 ;
  • Georges Dumas, La philosophie d’Auguste Comte. Revue philosophique, 1900.
  • Walter Dussauze, Essai sur la religion d'après Auguste Comte, Préface d'Angèle Kremer-Marietti, L'Harmattan, 2007 ;
  • Laurent Fedi, Comte, Les Belles Lettres, 2000, réédition 2005 ;
  • Laurent Fedi, L’organicisme de Comte, in Auguste Comte aujourd’hui, M. Bourdeau, J.-F. Braunstein, A. Petit (dir), Kimé, 2003, pp. 111-132 ;
  • Laurent Fedi, Auguste Comte, la disjonction de l’idéologie et de l’État, Cahiers philosophiques, n°94, 2003, pp. 99-110 ;
  • Laurent Fedi, Le monde clos contre l’univers infini : Auguste Comte et les enjeux humains de l’astronomie, La Mazarine, n°13, juin 2000, pp. 12-15 ;
  • Laurent Fedi, La contestation du miracle grec chez Auguste Comte, in L’Antiquité grecque au XIXe siècle : un exemplum contesté ?, C. Avlami (dir.), L’Harmattan, 2000, pp. 157-192 ;
  • Laurent Fedi, Auguste Comte et la technique, Revue d’histoire des sciences 53/2, 1999, pp. 265-293 ;
  • Henri Gouhier, La vie d'Auguste Comte, Gallimard, 1931 ;
  • Henri Gouhier, La jeunesse d'Auguste Comte et la formation du positivisme, tome 1 : sous le signe de la liberté, Vrin, 1932 ;
  • Henri Gouhier, La jeunesse d'Auguste Comte et la formation du positivisme, tome 2 : Saint-Simon jusqu'à la restauration, Vrin ;
  • Henri Gouhier, La jeunesse d'Auguste Comte et la formation du positivisme, tome 3 : Auguste Comte et Saint-Simon, Vrin, 1941 ;
  • Henri Gouhier, Œuvres choisies avec introduction et notes, Aubier, 1941 ;
  • Juliette Grange, La Philosophie d'Auguste Comte, PUF, 1996 ;
  • Juliette Grange, Politique de la science. Auguste Comte, Odile Jacob, 2000 ;
  • Bernard Jolibert, Auguste Comte. L'éducation positive, L'Harmattan, 2004 ;
  • Bruno Karsenti, Politique de l'esprit : Auguste Comte et la naissance de la science sociale, Hermann, 2006 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Auguste Comte et la théorie sociale du positivisme, Seghers, 1970 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Auguste Comte La science sociale, Gallimard, 1972 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Le Projet anthropologique d'Auguste Comte, SEDES, 1980, réédition L'Harmattan, 1999 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, L’Anthropologie positiviste d'Auguste Comte, Lib. Honoré Champion, 1980 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Entre le signe et l'histoire. L'anthropologie positiviste d'Auguste Comte, Klincksieck, 1982, réédition L'Harmattan, 1999 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Le Positivisme, Coll."Que sais-je ?", PUF, 1982 ; réédition : Le positivisme d'Auguste Comte, L'Harmattan, 2006 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Le concept de science positive. Ses tenants et ses aboutissants dans les structures anthropologiques du positivisme, Méridiens Klincksieck, 1983 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Introduction, in Auguste Comte, Correspondance générale,vol. 7, Paris, EHESS et Vrin, 1987 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Introduction, in Auguste Comte, Correspondance générale,vol.8, Paris, EHESS et Vrin, 1990 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Introduction : Comte and Mill, The Philosophival Encounter, in The Correspondence of John Stuart Mill and Auguste Comte, With a foreward by Oscar A. Haac, Transaction Publishers, New Brunswick (USA) et Londres (GB), 1995 ;
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  • Angèle Kremer-Marietti, L'humanisme entre positivisme et nihilisme in L'Art du Comprendre , 2006, N°15.
  • Angèle Kremer-Marietti, Auguste Comte et l'histoire générale, in Auguste Comte, Sommaire appréciation de l'ensemble du passé moderne, L'Harmattan, 2006 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Le positivisme d'Auguste Comte, L'Harmattan, 2006 ;
  • Angèle Kremer-Marietti, Auguste Comte et la science politique, L'Harmattan, 2007;
  • Angèle Kremer-Marietti, Le kaléidoscope épistémologique d'Auguste Comte, L'Harmattan, 2007;
  • La biologia: parametro epistemologico del XIX secolo, a cura di Maria Donzelli, Napoli, Liguori, 2003 ;
  • Pierre Laffitte (1823-1903): Autour d'un centenaire, in Revue des Sciences et des Techniques en perspective, 2e série, vol. 8, n°2, 2004, Brepols Publishers, 2005 ;
  • Pierre Macherey, Comte. La philosophie et les sciences, PUF, 1989 ;
  • Charles Maurras, Auguste Comte, Revue Minerva, Paris, n° 6, 15 mai 1903, p. 174-204.
  • John Stuart Mill,Auguste Comte et le positivisme, trad. de l'anglais par G.Clémenceau, texte revu et présenté par M. Bourdeau, L'Harmattan, 1999 ;
  • Annie Petit (dir.), Auguste Comte. Trajectoires positivistes (1798-1998), L'Hamattan, 2003 ;
  • Mary Pickering, Auguste Comte: An Intellectual Biography, Cambridge University Press (1993), Paperback, 2006 ;
  • Sociologia, politica e religione: la filosofia di Comte per il diciannovesimo secolo, a cura di Cristina Cassina, Pisa, Edizioni Plus, 2001 ;
  • Albert Tshibangu, Science et superstition chez Auguste Comte, Ed. Connaissances et Savoirs, 2005 ;
  • Jean-Claude Wartelle, L’Héritage d'Auguste Comte, L'Harmattan, 2003.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

Sur le positivisme et ses développements
Sur les concepts philosophiques en rapport avec la philosophie d'Auguste Comte
Sur le saint-simonisme
Sur la métaphysique
Sur les rapports avec la religion
Pour une vision actualisée de la science
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Lieu géographique

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. Le positivisme est un culte des morts, Raquel Capurro, page 34
  2. Sieyès avait toutefois utilisé le mot dans un manuscrit vers 1780 (voir Sieyès et le non-dit de la sociologie : du mot à la chose, par Jacques Guilhaumou).