Astrologie celte

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La documentation dont nous disposons (sources historiques, littéraires et archéologiques) est muette quant à l'existence, et à plus forte raison la pratique, d'une astrologie, dans la civilisation celtique. Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules[1], fait une simple allusion aux discussions des druides, sur les mouvements des planètes, sans autre précision. De sorte qu'il est impossible de définir cette discipline et la décrire.

« [...] En outre, ils [les druides] se livrent à de nombreuses spéculations sur les astres et leurs mouvements, sur les dimensions du monde et celles de la terre, sur la nature des choses, sur la puissance des dieux et leurs attributions, et ils transmettent ces doctrines à la jeunesse. »
    — Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VI, 14

Cependant, nous savons indirectement, que les Celtes de l’Antiquité possédaient de bonnes connaissances astronomiques, la meilleure preuve que nous en ayons est le Calendrier de Coligny, dont la complexité révèle une longue observation du ciel et une conception calendaire originale.

Rien ne permet d’affirmer qu’ils possédaient un système astrologique, même si cela est probable. Si tel fut le cas, il est permis de supposer qu’il a servi à des fins divinatoires, et utilisé par des membres de la classe sacerdotale, c’est-à-dire les druides et plus précisément les vates, spécialisés dans l’art de la divination. Mais cela n’est que pure spéculation[2].

  • Le mouvement néo-druidique à procédé, depuis le XVIIIe siècle, à des reconstructions sur des bases qui lui sont propres, mais qui, en aucun cas, ne peuvent remonter à l’Antiquité celtique.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Sources

Consulter aussi la Bibliographie de la mythologie celtique et la Bibliographie sur les Celtes.

[modifier] Notes

  1. Wikisource : Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VI
  2. Voir section sources : Les Druides de Guyonvarc'h et Le Roux (page 365) et Les Celtes, Histoire et dictionnaire de Kruta (page 437).