Assemblée nationale (Liban)
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L'Assemblée nationale du Liban (ou Parlement libanais) (arabe: مجلس النواب Majlis an-Nuwwab, Chambre des députés) est l'unique chambre législative au Liban. Les 128 députés sont élus tous les 4 ans, avec la moitié de chrétiens et la moitié de musulmans. En plus de ratifier les lois, ils élisent le président de la République et votent la confiance au gouvernement.
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[modifier] Sièges réservés
Article détaillé : Sièges réservés (Liban)
Depuis l'Accord de Taef en 1989, l'Assemblée nationale doit avoir autant de musulmans que de chrétiens, soit 64 par religion. Malgré le manque d'informations concernant la démographie religieuse du pays (dernier recensement dans les années trente), pour faire la distinction entre les différents confessions, il existe des quotas pour 4 des 5 confessions musulmanes et 6 des 12 confessions chrétiennes (il existe une place pour les autres chrétiens). Les juifs libanais ne sont pas représentés. Le Liban est divisé en 5 muhafazat.
[modifier] Président de l'Assemblée
Le président de l'Assemblée est, d'après la constitution libanaise, obligatoirement chiite. Il est élu pour 4 ans. Le président actuel est Nabih Berri. Le président de l'Assemblée dispose d'un pouvoir plus fort que dans d'autres pays, pour pouvoir ajuster le pouvoir entre les trois confessions dominantes : maronite (Président), sunnite (Premier ministre) et chiite (Président de l'Assemblée).
[modifier] Résultat de juin 2005
| Alliances | Sièges | Parti Politique | Sièges |
|---|---|---|---|
| Bloc anti-syrien | 72 | Courant du Futur | 36 |
| Parti socialiste progressiste | 16 | ||
| Forces libanaises | 5 | ||
| Kornet Chehwane : Phalanges libanaises et Parti national libéral | 6 | ||
| Bloc Tripolitain | 4 | ||
| Mouvement du renouveau démocratique | 1 | ||
| Mouvement de la gauche démocratique | 1 | ||
| Indépendant | 4 | ||
| Bloc pro-syrien | 35 | Bloc de la libération et du développement (Amal) | 15 |
| Bloc de la fidélité à la Résistance (Hezbollah) | 14 | ||
| Parti social nationaliste syrien | 2 | ||
| Autres | 4 | ||
| Alliance Aoun | 21 | Courant patriotique libre | 14 |
| Bloc Skaff | 5 | ||
| Bloc Murr | 2 | ||
| Total | 128 | ||
Le bloc de la résistance et le bloc de Aoun sont en entente.
[modifier] Diverses contestations
Certains hommes politiques libanais parlent de corruption. De plus, la représentation de certaines confessions est jugée excessive par d'autres confessions se considérant comme majoritaires. Le problème existe aussi au niveau des listes électorales : certains hommes politiques réclament que lorsqu'un candidat est présent sur plusieurs listes, il faudrait, pour comptabiliser le nombre de votes, faire une moyenne et non une accumulation.
Les circonscriptions redécoupés en 2000 par les Syriens pour désavantager les Chrétiens est contesté. Ce découpage à avantager les anti-syriens dans le nord: les zones chrétiennes sont noyés dans la circonscrition de Tripoli majoritairement sunnite. En 2005, la liste chrétienne Aoun-Frangié gagne 60% des voix chrétiennes, mais les sunnites d'Hariri vont voter pour leurs alliés des Forces Libanaises et de la Kataeb dans la désignation des députés chrétiens. Tous les alliés chrétiens des sunnites seront élus et Frangié va perdre son poste de député.
