Arts martiaux japonais
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Les termes arts martiaux japonais désignent une grande variété d'arts martiaux originaires du Japon. Ils traduisent au moins trois termes japonais couramment employés de manière interchangeable : budō, dont le sens littéral est « voie de la guerre », bujutsu (武術), « techniques de la guerre », et bugei (武芸), « art martial ». Le premier terme, budō, est un terme moderne, et fait référence à la pratique des arts martiaux comme à un mode de vie, comprenant des dimensions à la fois physiques, morales et spirituelles. Les termes bujutsu et bugei ont des définitions plus restreintes, au moins dans leur usage historique propre. Bujutsu désigne spécifiquement les applications pratiques de techniques martiales à des situations de combat réel[1], tandis que bugei fait référence à l'adaptation de ces techniques et tactiques en vue de leur ensignement dans un cadre précis[1].
Sommaire |
[modifier] Histoire
[modifier] Koryū
En Japonais, Koryū (古流,こりゅう, littéralement « École ancienne ») désigne les écoles d'arts martiaux japonais antérieures, du point de vue de leur fondation, à la restauration Meiji (1866) ou à l'Édit Haitōrei (1876),qui interdit le port du sabre [2].
Le terme est généralement employé pour signifier qu'un art ou un style particulier est « traditionnel », par opposition à « moderne », bien que la distinction entre ces deux termes soit souvent floue. En règle générale, la raison d'être d'un art koryū était la préparation à la guerre. Un exemple extrême de koryū est une école continuant à préserver et à pratiquer ses techniques à l'identique, même en l'absence de guerre ou quand l'évolution technologique a rendu ces techniques obsolètes. D'autres écoles anciennes ont au contraire fait évoluer leurs techniques au fil du temps, perdant parfois aux yeux de leurs pairs le statut de koryū.
Les arts martiaux « modernes » sont par opposition fondés sur un objectif d'amélioration (physique, mentale ou spirituelle) du pratiquant individuel, avec un accent plus ou moins prononcé porté sur la confrontation sportive ou l'auto-défense.
Les sections suivantes ne présentent pas toutes les écoles d'arts martiaux japonais (il y en aurait bien trop), mais des « types » d'arts martiaux constituant des points de référence pour les écoles qui s'en réclament. Ces types sont en général différentiables par leurs méthodes d'entraînement et l'équipement requis, bien que des variations considérables existent au sein de chaque discipline.
[modifier] Sumo
Le sumō (相撲,すもう), souvent considéré comme le sport national japonais, est probablement un des plus anciens arts martiaux japonais. Les premiers documents écrits du pays, qui datent approximativement du huitième siècle, situent le premier combat de sumo en 23 avant J-C. Ce combat aurait eu lieu à la demande de l'Empereur, et n'aurait cessé que lorsque ses blessures obligèrent l'un des combatants à arrêter. À partir de 728, l'Empeureur Shōmu (聖武 天皇, 701–756) instaura la tenue de combats officiels à l'occasion des fêtes des moissons. La tradition de combats en présence de l'Empeureur perdura, mais s'étendit également à leur organisation à l'occasion de fêtes Shinto, et l'entraînement au sumo fut finalement incorporée dans l'entraînement militaire. À la fin du dix-septième siècle, le sumo constituait un sport professionel organisé, ouvert au public, en vogue tant auprès des classes populaires que des puissants.
Au début du XXIe siècle, le sumo conserve une grande part de son cadre traditionnel, avec l'arbitre habillé en prêtre Shinto, et un rituel de purification de l'arêne. La victoire dans un combat s'obtient par l'intermédiaire de techniques de lutte codifiées, le but étant d'obliger l'adversaire à toucher le sol avec une autre partie du corps que ses pieds, ou à toucher le sol hors des limites de l'arêne. Six grands tournois sont tenus annuellement au Japon, où les sumotori jouissent toujours d'un prestige important.
[modifier] Ju-jitsu
[modifier] Arts de l'épée
[modifier] Kenjutsu
[modifier] Battojutsu
[modifier] Iaijutsu et Iaido
[modifier] Naginatajutsu
[modifier] Autres arts martiaux koryu
[modifier] Shin
[modifier] Aïkido
L'aïkido se compose de techniques aux armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tentative d'agression à néant. L'aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense. Pour son fondateur Morihei Ueshiba, l'aïkido est incompatible avec l'idée de compétition, n'est pas un sport mais une méthode ayant un objectif de paix entre les hommes.
[modifier] Kyudo
[modifier] Gendai
[modifier] Judo
[modifier] Kendo
[modifier] Karate
[modifier] Philosophies
[modifier] Bushido
Le Bushido est une philosophie martiale, un code d'honneur pour les samouraïs japonais. Il a été mis en place et codifié vers la fin du XVIIIe siècle.
[modifier] Budo
Le budo est à proprement parlé la philosophie de base des samourai, celle qu'ils ont suivi du début à la fin de leur ère. Elle lie les anciens arts martiaux ainsi que les nouveaux.
[modifier] Kiai
[modifier] Pédagogie
[modifier] Écoles (ryū)
[modifier] Maestros (sensei)
[modifier] Rang
[modifier] Liste
- Aïkido
- Iaido
- Judo
- Ju Jitsu
- Karaté
- Kendo
- Kenjutsu
- Kenpo
- Kyudo
- Ninjutsu
- Shorinji Kempo
- Naginata
- Shidokan
- Sumo
- Taihojutsu
- Yoseikan budo
- Koroho
- Jukendo
- Yari / So-jutsu
- Bo-jutsu
- Jodo
[modifier] Notes et références
[modifier] Notes
- ↑ a b Serge Mol, Classical Fighting Arts of Japan: A Complete Guide to Koryū Jūjutsu, Kodansha International, Ltd., Tokyo, Japon, 2001, 69 p. (ISBN 4-7700-2619-6)
- ↑ Diane Skoss, « A Koryu Primer », 09/05/2006, Koryu Books. Consulté le 31/03/2008}
[modifier] Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Japanese martial arts ».