Art mosan

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L'Art mosan est un art médiéval de la vallée de la Meuse actif aux XIe, XIIe et XIIIe siècles. La région mosane correspond aux frontières de l'ancien diocèse de Liège, qui s'étendait dans l'actuelle Belgique, plus précisément dans une grande partie de la Wallonie, non pas cependant tout cet espace et le débordant par ailleurs (en Flandre, France et Hollande). Les historiens les plus divers l'ont clairement défini jusqu'à aujourd'hui.

Sommaire

[modifier] Définition historique plus précise

Félix Rousseau, le père de l'historiographie wallonne et le découvreur de l' Art mosan écrit: Le pays mosan correspond à l'ancien diocèse de Liège. Je dis diocèse et non principauté ecclésiastique - ce sont des choses distinctes qu'il faut se garder de confondre - la principauté étant une création, politique (...) Le diocèse a formé une véritable entité, non seulement au point de vue religieux, mais aussi au point de vue intellectuel et artistique, au point de vue folkorique (en ce qui concerne les croyances et les usages traditionnels) et, de même au point de vue dialectal. N'est-il pas curieux de constater que le domaine du wallon proprement dit au point de vue linguistique, correspond, d'une manière frappante, à l'ancien diocèse de Liège [1].

[modifier] Rôle de l'Église et de la Foi chrétienne

Jean Lefèvre prolonge sa réflexion: C'est la foi chrétienne, très précoce, qui a créé le véritable ferment unitaire - et le plus ancien - des pays wallons ou des anciennes petites patries (...) Pour appuyer la conquête religieuse, les Carolingiens ont leurs propres abbayes de famille (Nivelles, Andenne, plus tard Saint-Hubert) et ils encouragent la fondation d'autres monastères, presque tous en terre romane. En un siècle (vers 625-750), il s'en crée une quinzaine dans le territoire de l'actuelle Wallonie. [2] Il décrit ensuite les structures des évêchés: Tournai, Liège et Cambrai et conclut: Ainsi, très précoces et bien organisées, les structures ecclésiastiques et la foi qu'elles diffusent vont-elles imprégner profondément les pays wallons, au niveau des paroisses, c'est-à-dire des petites communautés rurales. Toutes nos traditions wallonnes ont été ainsi pétries de rites chrétiens (...). La foi chrétienne (...) a donc été un facteur unitaire non négligeable des petites patries en Wallonie.[3]. S'appuyant sur les travaux du professeur liégeois JL. Kupper [4], le professeur louvaniste JF Gilmont parle même d'une spiritualité wallonne, comme Jean Lejeune l'avait d'ailleurs fait également [5].

[modifier] Universalité de l'art mosan, ancrage en Wallonie et au-delà

Ses réflexions précèdent le travail d'Albert Lemeunier, Conservateur du Musée d'Art religieux et d'Art mosan, L'Art mosan, reflet de la pensée chrétienne en Wallonie qu'il conclut en ces termes: L'Art mosan témoigne de l'apport essentiellement wallon à l'art et à la spiritualité non seulement de la Wallonie, mais aussi du monde occidental. Il tient son universalité de ce qu'il fut capable de donner autant que de recevoir.[6]. Dans la plus récente Histoire de la Wallonie, Philippe George, conservateur du trésor de la cathédrale de Liège, parle d'une culture identitaire. Il la décrit comme suit: La Meuse et tous ses affluents irriguent une région dont la culture et la religion font l'unité et l'identité: le pays mosan. A l'ouest et au sud, le diocèse de Liège ne recouvre pas toute la Wallonie, mais il la dépasse très largement vers le nord. [7].

La région inclut la ville de Maastricht qui était gouvernée à la fois par le duché de Brabant et la principauté de Liège, et elle a en quelque sorte un caractère artistique. Elle fut le cœur de l'empire Carolingiens et a donc été très influencée par la tradition de l'Art carolingien, mais elle est aussi la productrice d'un art spécifique qui tout en débordant de l'actuel territoire de la Wallonie a trouvé en cet espace son plus important rayonnement de même que son ancrage principal.

[modifier] Architecture

Nef de la collégiale Ste-Gertrude à Nivelles XI-XIIIe
Nef de la collégiale Ste-Gertrude à Nivelles XI-XIIIe
La collégiale Saint-Barthélemy
La collégiale Saint-Barthélemy
Villers, ruines du transept sud de l'abbatiale et de son cloître XIIIe siècle
Villers, ruines du transept sud de l'abbatiale et de son cloître XIIIe siècle

[modifier] Orfèvrerie

Stavelot Triptyque, Art Mosan, Wallonie, c. 1156-1158. 48 x 66 cm , Pierpont Morgan Library, New York
Stavelot Triptyque, Art Mosan, Wallonie, c. 1156-1158. 48 x 66 cm , Pierpont Morgan Library, New York

Le Triptyque de Stavelot est l'un des chefs d'oeuvre de l'orfèvrerie mosane.

[modifier] Ivoire

Région mosane, milieu du XIVe siècle
Région mosane, milieu du XIVe siècle

Aux origines de l'art mosan il y a précisément un chef-d’œuvre lié à Notger, l’Ivoire de Notger.

Il est certes, bien antérieur à l'ivoire reproduit ci-contre.

À lui seul il redonne le contexte de l'art mosan qui est à la fois d'Empire et d'Église. La politique ottonienne a mis en place un système politique fondé sur les évêques, qui sont comme des préfets de l'Empereur. Jacques Stiennon écrit les origines de l'art mosan dans l'art carolingien : On le [Notger] saisit ici dans une attitude d'humilité, agenouillé à la fois devant la divinité entourée du tétramorphe et un sanctuaire que l'on peut identifier avec l'église paroissiale Saint-Jean l'Évangéliste de Liège. La comparaison faite par Suzannne Collon-Gevaert avec une miniature représentant l'évêque Berward d'Hildesheim justifie cette interprétation (…) Par l'ample douceur de ses volumes, l'œuvre a tous les caractères du style ottonien ver l'an mil, un style ottonien qui puise largement dans le trésor des formules carolingiennes. (Jacques Stiennon, l'art mosan, in La Wallonie, le pays et les hommes, tome I, Lettres, arts, culture, Bruxelles, 1977).

[modifier] Littérature

Voyez aussi Séquence de sainte Eulalie. Le premier texte littéraire écrit en français, alors nommé roman (ancêtre de l'ancien français et du français), est vraisemblablement la Séquence (ou Cantilène) de sainte Eulalie. On le date de 880 ou 881 de l'ère chrétienne et il est inclus dans une compilation de discours en latin de saint Grégoire, en plus de quatre autres poèmes, trois en latin et un en langue tudesque (langue germanique). Une telle séquence, ou poésie rythmique, était chantée lors de la liturgie grégorienne ; celle-ci l'a vraisemblablement été à l'abbaye de Saint-Amand (près de Valenciennes). Avale (voir bibliographie) confirme les travaux de Bischoff qui situe la rédaction de l'œuvre dans une « région vers Liège et Aix-la-Chapelle », ce qui amène les Wallons (l'historien Léopold Genicot par exemple) à considérer que la littérature française a « poussé son premier cri en Wallonie »…

Cette séquence est dédiée à sainte Eulalie de Mérida ; elle s'inspire d'une hymne du poète latin Prudence qu'on peut lire dans le Peristephanon.

[modifier] Description du manuscrit

Le texte de la séquence occupe partiellement le verso du feuillet 141 du manuscrit 150 de la bibliothèque municipale de Valenciennes. Il a appartenu à l'abbaye de Saint-Amand-les-Eaux avant le XIIe siècle. Il n'avait au départ contenu qu'une copie de la traduction latine des œuvres de saint Grégoire de Nazianze fournie, écrit Maurice Delbouille, par Rufin (main A, datant du début du début de l'époque carolingienne et localisable sur la rive gauche du Rhin, en Basse Lorraine). C'est une main B qui, dès la fin du XIe siècle, a inscrit au recto du feuillet 141, d'abord resté vierge, une séquence latine dédiée au culte de Sainte-Eulalie de Mérida et inspirée de l'hymne consacrée dès le IVe siècle par le poète Prudence, à la mémoire de la sainte martyre. La structure de cette séquence est la même que celle de la séquence romane inscrite ensuite au verso du même feuillet par une main C. Ni dans le poème latin, ni dans le poème roman, cette structure n'est pourtant respectée parfaitement quant à la mesure des vers, à la suite de négligence de transcription. Les deux textes ont été construits pour être chantés sur une même mélodie qui nous est inconnue. [8] Le verso du f 141 porte, de la même main C (qui a copié la séquence romane) le début du Ludwigslied [9], chanté à l'occasion de la victoire du roi Louis sur les Normands à Saucourt (août 881). La langue de ce texte est le francique pratiqué dans le nord du domaine gallo-roman, bilingue chez les élites. Le texte roman semble avoir été construit pour un public plus populaire en vue de son édification. Le passage du latin au français écrit Delbouille implique une osmose entre langue savante et langue quotidienne à travers un bilinguisme individuel, par le fait d'une traduction interne et secrète qu'on pourrait dire latente.[10]. Pour Maurice Delbouille l'ensemble des traits de picard, wallon et champenois suppose l'existence à la fin du IXe siècle d'une scripta poétique romane commune à ces trois domaines linguistiques en formation (les dialectes ne seront complètement formés qu'au XIIIe siècle), ce qui correspond à la vitalité intellectuelle de celles-ci à cette époque (voir Histoire des sciences en Wallonie (900-1800)

[modifier] Étude du texte

La Séquence comporte vingt-neuf vers :

Texte en roman   Adaptation française
Buona pulcella fut Eulalia.   Bonne pucelle fut Eulalie.
Bel auret corps bellezour anima.   Beau avait le corps, belle l'âme.
Voldrent la ueintre li d[õ] inimi.   Voulurent la vendre les ennemis de Dieu,
Voldrent la faire diaule seruir.   Voulurent la faire diable servir.
Elle nont eskoltet les mals conselliers.   Elle, n'écoute pas les mauvais conseillers :
Quelle d[õ] raneiet chi maent sus en ciel.   « Qu'elle renie Dieu qui demeure au ciel ! »
Ne por or ned argent ne paramenz.   Ni pour or, ni argent ni parure,
Por manatce regiel ne preiement.   Pour menace royale ni prière :
Niule cose non la pouret omq[ue] pleier.   Nulle chose ne la put jamais plier
  La polle sempre n[on] amast lo d[õ] menestier.     À ce la fille toujours n'aimât le ministère de Dieu.
E por[ ]o fut p[re]sentede maximiien.   Et pour cela fut présentée à Maximien,
Chi rex eret a cels dis soure pagiens.   Qui était en ces jours roi sur les païens.
Il[ ]li enortet dont lei nonq[ue] chielt.   Il l'exhorte, ce dont ne lui chaut,
Qued elle fuiet lo nom xp[ist]iien.   À ce qu'elle fuie le nom de chrétien.
Ellent adunet lo suon element   Qu'elle réunit son élément [sa force],
Melz sostendreiet les empedementz.   Mieux soutiendrait les chaînes
Quelle p[er]desse sa uirginitet.   Qu'elle perdît sa virginité.
Por[ ]os suret morte a grand honestet.   Pour cela fut morte en grande honnêteté.
Enz enl fou la getterent com arde tost.   En le feu la jetèrent, pour que brûle tôt :
Elle colpes n[on] auret por[ ]o nos coist.   Elle, coulpe n'avait : pour cela ne cuit pas.
A[ ]czo nos uoldret concreidre li rex pagiens.   Mais cela ne voulut pas croire le roi païen.
Ad une spede li roueret toilir lo chief.     Avec une épée il ordonna lui ôter le chef :
La domnizelle celle kose n[on] contredist.   La demoiselle cette chose ne contredit pas,
Volt lo seule lazsier si ruouet krist.   Veut le siècle laisser, si l'ordonne Christ.
In figure de colomb uolat a ciel.   En figure de colombe, vole au ciel.
Tuit oram que por[ ]nos degnet preier.   Tous implorons que pour nous daigne prier,
Qued auuisset de nos xr[istu]s mercit   Qu'ait de nous Christ merci
Post la mort & a[ ]lui nos laist uenir.   Après la mort, et qu'à lui nous laisse venir,
Par souue clementia.   Par sa clémence.

Notes :

  • les parties entre crochets droits sont, dans le texte original, indiquées par un tilde ou une autre marque d'abréviation. Ainsi, le mot dom est noté  ; Mireille Huchon, dans son Histoire de la langue française, transcrit par deo. C'est aussi une possibilité ; quelques mots contractés ont été séparés pour faciliter la lecture ; le texte original est tracé dans en minuscule caroline assez lisible. Le début de chaque vers est marqué par une lettre capitale en rustica ;
  • on note l'utilisation du digramme ancien cz pour /ts/ dans czo /tso/, forme pronominale, « cela », issue du latin ecc(e) hoc. Plus tard, le z du digramme donnera naissance à la cédille : on aurait donc alors ço (comparer avec le français moderne ça) ;
  • les vers sont écrits deux à deux par ligne ; pour des raisons de lisibilité, chacun est suivi d'un retour à la ligne ;
  • la traduction se veut littérale, afin de mieux montrer les liens historiques entre les mots romans et français ; il est donc normal qu'elle semble parfois difficile d'accès ; il suffit de prendre pour chaque mot son acception étymologique (coulpe : « péché », chef : « tête », siècle : « vie dans le monde », figure : « forme », ministère : « service », merci : « pitié », etc.), de se souvenir que le sujet peut ne pas être exprimé et que l'ordre des mots est plus souple (Veut le siècle laisser : « Elle veut laisser le siècle », etc.).

Le texte est écrit en une forme de picard-wallon ; il utilise les articles (li inimi : « les ennemis », lo nom : « le nom », enl : agglutination pour « en lo », la domnizelle : « la demoiselle », etc.), inconnus du latin, montre que certaines voyelles finales du latin sont maintenant caduques (utilisation de e ou a pour rendre [ǝ] : pulcella : « pucelle (jeune fille) », cose : « chose », arde : « arde (brûle) », etc.) et que certaines voyelles ont diphtongué (latin bona > roman buona : « bonne », latin toti > roman tuit, etc.). C'est aussi dans ce texte qu'est attesté le premier conditionnel de l'histoire de la langue française (sostendreiet : « soutiendrait »), mode inconnu du latin, formé à partir du thème morphologique du futur (un infinitif, en fait) et des désinences d'imparfait.

[modifier] Bibliographie

  • D.A.S Avalle, Alle origini della litteratura francese, Torino, G.Giappichelli, 1966.
  • Catalogue de l'exposition Rhin-Meuse, Cologne et Bruxelles, 1972
  • L'art mosan. Liège et son pays à l'époque romane du XIe au XIIIe siècle, collectif sous la direction de Benoît Van den Bossche (avec la collaboration de Jacques Barlet), Editions du Perron, Liège, 2007, ISBN 978-2-87114-217-1.

[modifier] Sculpture

[modifier] Peinture

[modifier] Travail du cuivre

(entre 1107 et 1108)

Les fonts baptismaux de Saint-Barthélemy à Liège sont sans conteste le chef-d'œuvre de l'art mosan.

[modifier] Description de la cuve

Les fonts ont la forme d'une cuve cylindrique, dont le bord et la base sont profilés. Les parois représentent cinq scènes qui sont liées entre elles par le même sol ondulé. Au centre le baptême du Christ dans le Jourdain, avec saint Jean-Baptiste, deux anges, la colombe du Saint-Esprit et la Main de Dieu. Vers la droite, le baptême du centurion Corneille par saint Pierre[11], le baptême légendaire du philosophe Craton par saint Jean l'Évangéliste, tous deux plongés dans une cuve cylindrique pareille à celle-ci. Suit la prédication de saint Jean dans le désert, devant quatre auditeurs dont un soldat. La dernière scène montre le baptême du publicain. Un arbuste sépare ce groupe de deux personnes qui assistent à l'évènement. Le centre de toutes les scènes est formé par le baptême du Christ. Les douze bœufs sont ceux qui portaient la Mer d'airain du Temple de Salomon et peuvent aussi figurer les douze apôtres. La Mer d'airain est également présentée comme préfiguration du baptême par Nicolas de Verdun sur l'ambon de Klosterneuburg. Le couvercle a disparu lors de la Révolution française.

[modifier] L'art et la composition des figures entre art carolingien et roman

Les figures sont traitées dans un style extrêmement plastique comme si elles évoluaient sur la scène d'un théâtre. Le fond est uniquement constitué par la paroi lisse de la cuve, ce qui accentue considérablement l'effet de profondeur. Par ce procédé les fonts de Liège se situent entre la conception illusionniste de l'art carolingien et la conception de l'art roman, conception qui distingue nettement l'action des personnages et l'arrière-plan uni devant lequel ils évoluent. C'est une tendance qu'on perçoit aussi dans la sculpture antique, notamment l’arc de triomphe de Septime Sévère. D'autres influences antiques jouent : liberté des mouvements et des gestes, le rapport des vêtements et du corps. Ces éléments stylistiques se trouvent déjà dans la sculpture de l'art ottonien, dans certain ivoire de Liège aux petites figures qui est reconnu comme un des jalons précurseurs du style de Renier de Huy. Cela vaut pour les vêtements. La structure de leurs plis sera déterminante pour l'évolution des différents courants stylistiques dans la région Meuse-Rhin au XIIe siècle.

[modifier] Chef-d'œuvre et développement technique en pays mosan

Cette cuve monumentale est sans antécédents directs au moment où son apparition va susciter un nouvel épanouissement des arts du métal au pays mosan, un pays qui est à la pointe de la technologie des métaux (voir Histoire des techniques en Wallonie (900-1800), au centre d'une vie intellectuelle et artistique intense durant la période.

[modifier] Bibliographie

  • Félix Rousseau, La Meuse et le pays mosan. Leur importance historique avant le XIIIe siècle (Annales de la Société archéologique de Namur, XXXIX, 1930, réédité en 1977.
  • Catalogue de l'exposition Rhin-Meuse, Bruxelles, Liège, Cologne, 1972

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Félix Rousseau, La Wallonie, terre romane suivi de L'Art mosan, IJD, Charleroi, 1993 pp. 128-129
  2. Jean Lefèvre, Traditions de Wallonie, Marabout, Verviers, 1977, p.22 (Préface de Marcel Thiry)
  3. Jean Lefèvre, Traditions de Wallonie, Marabout, Verviers, 1977, p.23
  4. Liège et l'Eglise impériale, XIe-XIIIe siècles, Belles Letttres, 1981
  5. Jean-François Gilmont Aux origines de la chrétienté en Wallonie in Église et Wallonie Tome II, EVO, Bruxelles, 1984, pp. 13-44
  6. Eglise et Wallonie, Tome II, op. cit., pp. 45-67 voyez la conclusion, p. 67
  7. Les arts au Moyen Âge in Bruno Demoulin et Jean-Louis Kupper (directeurs), Histoire de la Wallonie, Privat Toulouse, 2004, pp. 126-163.
  8. Maurice Delbouille 'Romanité d'oïl Les origines : la langue - les plus anciens textes in La Wallonie, le pays et les hommes Tome I (Lettres, arts, culture), La Renaissance du Livre, Bruxelles,1977, pp.99-107.
  9. Catalogue de l'exposition Rhin-Meuse, Bruxelles, Cologne, 1972
  10. Maurice Deblouille, ibidem
  11. Ac 10
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