Apophénie

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Pour Klaus Conrad, l'apophénie est la deuxième phase dans le développement d'une schizophrénie. Cette période se caractérise notamment par une altération de la perception qui conduit le patient à attribuer un sens particulier à des évènements banals, en établissant des rapports non motivés entre les choses. Tout lui parait avoir été préparé pour lui, pour tester s'il remarque ces bizarreries.

Conrad a d'abord décrit ce phénomène en relation à la distorsion de la réalité présente dans les cas de psychoses, mais il est devenu plus largement utilisé pour décrire cette tendance chez des individus sains sans nécessairement impliquer la présence de troubles neurologiques ou de maladie mentale[1]. En ce sens, il est devenu un quasi-synonyme de paréidolie d'après James Alcock.

D'autres auteurs voient dans ce phénomène une explication du lien entre psychose et créativité.

En statistique, il correspond à ce qu'on appelle un faux positif.


[modifier] Notes et références

  1. Article du laboratoire zététique

[modifier] Voir aussi

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