Anglo-French Unity

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L'Unité Anglo-française est un projet d'union entre le Royaume-Uni et la France en 1940.

[modifier] L'union improbable

Suite à l'avancée de l'armée allemande au 10 mai 1940, Jean Monnet lança l'idée d'une union que Winston Churchill suivi, c'est Charles de Gaulle qui fut chargé de lire au téléphone la note intitulé "Suggested Declaration of Anglo-French Unity" au président du conseil Paul Reynaud. Cette note contiendrait une union totale des deux pays, en une nation, du moins de l'armée et du parlement. Ainsi la puissante flotte française ne serait plus un risque pour le Royaume-Uni. Le jour suivant de la mise en connaissance de cette information, et jour où devait être signé le document, Paul Reynaud est démis de ses fonctions. Philippe Pétain le remplacera puis signera l'Armistice du 22 juin 1940.

Ce document daté du 16 juillet 1940 serait disponible publiquement dans les archives nationales du Royaume-Uni, suite à leur ouverture au delà de 30 ans. Il contiendrai les documents suivant : "Suggested Declaration of Anglo-French Unity. Annex I: The Declaration of Union. First Draft. Annex II: The Declaration of Union.". Sa référence dans le classement des archives est "CAB 65/7/64"[1].

[modifier] Une proposition étrange

En 1956, une union similaire aurait été proposé par Guy Mollet alors président du conseil auprès du premier ministre Anthony Eden, qui aurait refusé et indiqué préférer une entrée dans le Commonwealth. Cette proposition serait due à la Guerre d'Algérie et différent mouvement internationaux par crainte pour l'indépendance de la France face aux États-Unis et à l'Union des républiques socialistes soviétiques.[2]


[modifier] Références

  1. http://www.nationalarchives.gov.uk/catalogue/displaycataloguedetails.asp?CATID=-4279468&CATLN=7&Highlight=&FullDetails=True [1]
  2. Associated Press, John Leicester et Jamey Keaten, « Frangland? UK documents say France proposed a union with Britain in 1950s : LONDON: Would France have been better off under Queen Elizabeth II? », dans The International Herald Tribune, 15 janvier 2007
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