André Pratte

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

André Pratte est un journaliste québécois. Il est l'éditorialiste en chef du journal montréalais La Presse.

[modifier] Biographie

Pendant les années 1980, il travaille à la radio de CKAC. Il passe de la radio à la presse écrite en 1986.

Pratte a publié quatre ouvrages chez VLB éditeur, dont une biographie de Jean Charest. Il est en faveur du fédéralisme canadien et est opposé à la souveraineté du Québec. Il était auparavant indépendantiste, ayant voté OUI aux référendums de 1980 et 1995.

Il a reçu une motion de blâme de l'Assemblée nationale du Québec en 1997, parce qu'il accusait dans un livre les politiciens d'être des menteurs invétérés.

Ses rubriques sont disponibles sur le quotidien Vigile.net. Ses détracteurs sont nombreux chez les intellectuels et les nationalistes québécois en raison de son biais éditorial et d'un manque présumé de probité. Michel Vastel, analyste politique, auteur et ancien collègue de M. Pratte a ainsi écrit : « Au plan politique, libérale et fédéraliste, La Presse ne rejetait aucune idéologie. Mais depuis que les pages d’opinion ont été placées sous la direction d’André Pratte, La Presse rejette, bannit, méprise ». En 2005, Pratte a signé le manifeste Pour un Québec lucide.

Depuis 2003, il défend avec zèle les positions du gouvernement Charest, au détriment de l'opposition officielle formée de l'Action démocratique.

En 2008, il co-écrit avec Joseph Facal Qui a raison? Lettres sur l'avenir du Québec.

[modifier] Ouvrages

  • 1997 : Le Syndrome de Pinocchio
  • 1998 : L'Énigme Charest
  • 2000 : Les Oiseaux du malheur
  • 2006 : Aux pays des merveilles - Essai sur les mythes politiques québécois
  • 2007 : Reconquérir le Canada - Un nouveau projet pour la nation québécoise
  • 2008 : Qui a raison? Lettres sur l'avenir du Québec

[modifier] Citation

« Si la souveraineté était vraiment une "nécessité", aurait-on besoin d'expliquer aux Québécois ce que celle-ci changera dans leur vie? » (30 août 2004)

« Si les Québécois avaient à choisir entre le Canada et la Papousie, ils choisiraient le Canada. Je ne comprend pas pourquoi (cela n'est pas un bon argument pour défendre le fédéralisme canadien). » (2 mars 2008)

« Notre histoire, c'est une série d'ententes et de mésententes avec le reste du Canada. » (2 mars 2008)


Autres langues