Anémone sylvie

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Anemone nemorosa
Anémone sylvie
Anémone sylvie
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Ranunculales
Famille Ranunculaceae
Genre Anemone
Nom binominal
Anemone nemorosa
L., 1753
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L'anémone sylvie ou anémone des bois (Anemone nemorosa ; du grec anemos : « vent » et du latin nemorosus : « des bois ») est une plante herbacée pérenne de la famille des renonculacées.

Sommaire

[modifier] Description

Elle forme souvent des tapis denses en sous-bois, en mars-avril. C'est une plante à rhizome commune en Europe sauf autour du bassin méditerranéen. Son cycle végétatif précoce lui permet de profiter de la lumière avant que les feuillages des arbres obscurcissent les sous-bois. Elle mesure près de 30 cm de haut.

Son rhizome avance à la vitesse de deux à trois centimètres par an. La fleur n'occupe pas la même position année après année, elle se déplace en suivant son rhizome.

Les tapis formés par les anémones sylvies sont très denses. Les fleurs blanc-rose suivent la course du soleil, surement afin d'être mieux vues par les insectes pollinisateurs. Par temps humide, elles referment leur corole pour protéger leur pollen.

[modifier] Habitat

Sous bois de feuillus ; prés en zones montagneuse et submontagneuse. Son aire de répartition comprend pratiquement toute l'Europe mais elle est plus rare dans les régions méditerranéennes.
En zone européenne tempérée, en forêt, là où sa présence est naturelle, elle serait (avec le muguet) un bon bioindicateur d'ancienneté et de la naturalité de la forêt[1]

[modifier] Composant

[modifier] Pharmacopée

  • Propriétés : rubéfiant et toxique
  • Mode d'emploi : externe

L'anémone sylvie est utilisée en friction locale, car caustique, contre les rhumatismes. Comme les autres anémones, elle est toxique, en effet 200 mg d'anémonine suffisent à provoquer la mort d'un animal de 10 kg.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références externes

  1. Source : Jean-Luc Dupouey et Etienne Dambrine dans le n°14 des Rendez-vous techniques de l’ONF (automne 2006)