Amiante

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L’amiante est un terme industriel désignant des minéraux à texture fibreuse utilisés dans l’industrie. Ce sont des silicates magnésiens ou calciques ayant des propriétés réfractaires.

Les diverses catégories d’amiante correspondent à plusieurs espèces minérales :

  • l’amiante blanc ou chrysotile (groupe des serpentines) est censée être la moins dangereuse d’entre toutes ; elle est classée cancérigène en France depuis 1977, interdite depuis 1997.

Les autres catégories d’amiante, classées cancérigènes catégorie 1 CIRC sont également toutes interdites en France.

Sommaire

[modifier] Utilisations

[modifier] Propriétés

Les caractéristiques physico-chimiques (point de fusion, résistance à la traction, stabilité chimique, aptitude au filage…) des amiantes en font un produit exceptionnel (aucun équivalent à ce jour) par rapport aux fibres artificielles comme la fibre de verre ou la fibre de roche et le kevlar.

La masse volumique de l’amiante en fibres est de 2 400 kg/m³ avec une conductivité thermique de 0,168 W/(m².K), et une chaleur massique de 1045 J/(kg.K)

[modifier] Gisements

L’amiante est exploité dans des mines, notamment au Québec (chrysotile), en Afrique (amosite et crocidolite) et plus particulièrement en Afrique du Sud, en Australie (crocidolite) et au Brésil.

Une mine d’amiante a également été exploitée en Corse jusque dans les années 1965 sur la commune de Canari (Haute-Corse). En 1962, la production de ce gisement plaçait la France au septième rang des pays producteurs d’amiante. Actuellement, il subsiste une friche industrielle à l’emplacement de l’ancienne mine d’amiante, mais celle-ci serait en cours de sécurisation.

[modifier] Usages historiques

Les amiantes sont connues depuis plus de 2 000 ans. Leurs propriétés exceptionnelles ne manquent pas d’intéresser les Grecs qui le nomment άσβεστος (asbestos, c’est-à-dire « indestructible ») mais aussi chrysotile, (fibre d’or, de χρῡσός, « or »).

Ils en connaissent déjà les dangers — Pline l'Ancien qui s’extasie devant ses propriétés remarque aussi les dommages aux poumons dont souffrent des esclaves chargés du tissage de vêtements d’amiante.

Ces étoffes étaient utilisées par les plus aisés parmi les Romains et les Perses comme nappes, que l’on nettoyait en les jetant au feu d’où elles sortaient indemnes — Charlemagne en aurait eu une en sa possession. L’usage semble avoir perduré puisque Marco Polo fait état d’une telle pratique en Dzoungarie (province située entre l’Altai et le Xinjiang) :

« Il y a dans cette province une montagne où l’on trouve […] des salamandres [de l’amiante], dont on fait des étoffes lesquelles étant jetées dans le feu ne sauraient être brûlées. […]. On trouve sur cette montagne certaine mine de terre, qui produit des filets ayant aspect de laine, lesquels étant desséchés au soleil sont pilés dans un mortier de cuivre ; ensuite on les lave, ce qui emporte toute la terre ; enfin ces filets ainsi lavés et purifiés sont filés comme de la laine, et ensuite on en fait des étoffes. Et quand ils veulent blanchir ces étoffes, ils les mettent dans le feu pendant une heure ; après cela elles en sortent blanches comme neige et sans être aucunement endommagées. C’est de cette manière aussi qu’ils ôtent les taches sur ces étoffes, car elles sortent du feu sans aucune souillure. […]. On dit qu’il y a à Rome une nappe d’étoffe de salamandre, où le suaire de Notre Seigneur est enveloppé, de laquelle un certain roi des Tartares a fait présent au souverain pontife. »
    — Marco Polo, in Le Devisement du monde, Livre 1 Chapitre 47

[modifier] Utilisations modernes

Il a été utilisé très tôt dans l’industrie pour l’isolation, les joints ou encore les garnitures de friction (embrayage et plaquette de frein). Le coût faible de production (environ 5 fois moindre que les fibres minérales artificielles) font que ce matériau a aussi été fortement utilisé, notamment dans le BTP entre 1960 et 1980. L’application la plus répandue est l’amiante-ciment, qui représente 90 % de l’utilisation de l’amiante, a été très utilisé dans le secteur du bâtiment, et a contenu de l’amiante jusqu’à fin 1996. Son usage intensif pose des problèmes pour son enlèvement. Ainsi, le désamiantage du campus de Jussieu prendra des années, le porte-avions désaffecté le Clemenceau a donné lieu à des actions en justice, celui du Berlaymont a été extrêmement onéreux, celui de la tour Montparnasse n’est pas résolu.

  • La NASA, suite à l’explosion de Challenger, a effectué une étude en 1988 stipulant que les joints de matériaux composites (en remplacement de l’amiante) sur le réservoir auxiliaire ne supportaient pas les chaleurs extrêmes d’une poussée de réacteurs permettant de se soustraire à la gravité ;
  • La JM Asbestos est mandataire d’un contrat exclusif de production d’amiante chrysotile de grade 1 pour les navettes spatiales et véhicules orbitaux. Jusqu’à présent, aucun matériau en remplacement de l’amiante n’a été approuvé par la NASA ;
  • L’interdiction de l’amiante en Europe exclut les filtres à vin à base d’amiante utilisés par presque 90 % des producteurs vinicoles (l’amiante est inoffensif en cas d’ingestion)
  • Pour un risque égal à 1, associé à une personne non exposée à l’amiante et ne fumant pas, ce risque est multiplié par 5 pour une exposition à l’amiante, par 10 pour un fumeur et par 50 pour un fumeur exposé à l’amiante.

[modifier] Risques sanitaires

[modifier] Pathologies de l’amiante

En 1995, les premières implications juridiques sont établies entre l’exposition professionnelle aux fibres d’amiante, et l’augmentation des pathologies respiratoires.

Ce sont ces mêmes caractéristiques physico-chimiques, associées à une capacité à se fractionner en particules microscopiques pour atteindre les alvéoles pulmonaires, et même migrer jusqu’à la plèvre, qui font que l’inhalation de particules d’amiante est pathogène.

Les pathologies peuvent se déclarer jusqu’à plus de cinquante ans après les premières expositions aux fibres d’amiante. Environ 125 millions de personnes sont exposées à l’amiante professionnellement dans le monde, et 90 000 en meurent chaque année.

[modifier] Pathologies bénignes

[modifier] Plaques pleurales

Les plaques pleurales sont des lésions, le plus souvent asymptomatiques, de la plèvre pariétale qui apparaissent en général plus de 15 ans après la première exposition à l’amiante. La question des plaques pleurales demeure toutefois controversée : véritable maladie pour les uns, en particulier les victimes et leurs associations, simple cicatrice pour les autres.

[modifier] Épaississements pleuraux

Constituent une pathologie à l’origine de douleurs, voire d’une altération de la fonction respiratoire.

[modifier] Asbestose
Icône de détail Article détaillé : Asbestose.

[modifier] Mode de développement de la maladie

L’asbestose et toutes les autres maladies qui en découlent seraient principalement dues à une accumulation de macrophages dans le poumon. Les macrophages tenteraient désespérément de détruire la fibre (sans y parvenir) et appelleraient d’autres macrophages à la rescousse par la chaîne du complément.

[modifier] Pathologies malignes

  • Les cancers broncho-pulmonaires représentent la première cause de mortalité des sujets ayant été exposés à l’amiante. Le temps de latence entre la première exposition et le développement de la maladie dépasse en général 20 ans. Aucune particularité clinique ou radiologique ne les distingue des cancers broncho-pulmonaires d’autres origines et leur développement est indépendant d’une fibrose pulmonaire. Le risque d’atteinte tumorale est majoré par l’exposition à d’autres agents cancérogènes, le tabac en particulier. Il existe une relation dose/effet entre l’intensité de l’exposition à l’amiante et le risque de cancer bronchique, sans qu’il soit possible de proposer de valeur seuil. En l’état actuel des évaluations épidémiologiques, on estime entre 1 800 et 4 000, l’incidence annuelle de cancers broncho-pulmonaires attribuables à l’amiante.
  • Le mésothéliome, cancer de la plèvre ou, plus rarement, du péritoine, dont le pronostic est fatal assez rapidement. Lorsque le mésothéliome est découvert, la durée de survie est de 1 an. Il peut apparaître 20 à 50 ans après l’inhalation des fibres.

[modifier] Exposition des travailleurs

Les travailleurs exposés au risque de mortalité sont les personnels des mines et usines d’amiantes, et les travailleurs impliqués dans le BTP et dans l’entretien et la réparation de lieux ou produits contenant de l’amiante.

Ils ont souvent été exposés sans le savoir, en particulier, lorsque les risques de l’amiante étaient inconnus.

À titre d’exemple, en France, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a estimé en 2007[1] que 50 % des artisans français mis à la retraite en 2004 ont été exposés à de l’amiante lors de leur vie professionnelle. Ceux qui ont fait l’objet de cette étude venaient des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, qui ne sont pas les plus industrielles. Ils travaillaient pour moitié dans le BTP, et pour le reste dans la réparation automobile, marine ou ferroviaire, la chaudronnerie, la ferronnerie, etc. Un bilan et un suivi médical ont été proposés aux artisans par le programme Espri (Épidémiologie et surveillance des professions indépendantes), pour éventuelle indemnisation. Cette étude a montré qu’une personne sur quatre lors du bilan présentait au moins une anomalie ou pathologie (généralement bénigne) pouvant être induite par l’amiante.

L’InVS a recommandé l’extension du suivi à toute la France. La Haute et Basse-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais et le Picardie devraient faire l’objet d’un suivi des artisans (volontaires) en 2008.

[modifier] Le « scandale de l’amiante »

Icône de détail Article détaillé : Scandale de l'amiante.

En France, un « scandale de l’amiante » naît dans les années 1990. Il est lié aux risques encourus par des travailleurs du bâtiment qui ont été exposés à de fortes doses d’amiante pendant leurs années d’activité. Des procès ont lieu entre industriels et ouvriers qui condamnent les entreprises qui ont « mis en danger » la vie de leurs salariés en connaissance de cause. La France dénombre déjà plusieurs dizaines de milliers de décès liés à l’exposition à l’amiante et les prévisions en terme de mortalité future tablent sur une centaine de milliers.

Le président Jacques Chirac décide d’interdire totalement l’amiante en 1997 et les pouvoirs publics mènent des chantiers de désamiantage de bâtiments publics. Quelques personnes pensent que certains de ces chantiers ont été à la fois inutiles et coûteux, alors qu’envelopper l’amiante présente dans des bâtiments dans des gaines étanches aurait permis de supprimer les risques sanitaires. Le désamiantage du campus de Jussieu a donné lieu à de nombreuses polémiques et devrait coûter 1 milliard d’euros[réf. nécessaire]. C’est ce qui a fait dire à Claude Allègre, le 19 octobre 1996, qu’il s’agissait d’un « phénomène de psychose collective », tandis que l'économiste des hôpitaux Jean de Kervasdoué considère en 2007 qu’enlever totalement les fibres est « coûteux et totalement inutile d’un point de vue sanitaire ; l’utilité s’il y en a une, est symbolique ». Selon lui, une même dépense investie dans des actions de santé publique aurait été « infiniment plus efficace » ; l’État, en agissant ainsi, « essaie de se laver du fait de n'avoir pas agi à temps, quand des personnes ont eu leur vie abrégée pour avoir manipulé l'amiante à bien plus hautes doses »[2].

[modifier] Chronologie et changement de réglementations

[modifier] Au Royaume-Uni

Les premières découvertes sur la nocivité de l’amiante sont faites par Lucy Deane en 1898, alors inspectrice du travail pour le gouvernement : elle en fait étudier la poussière et fait le lien entre la présence de ces particules dans l’environnement des travailleurs et leurs effets sur la santé[3],[4]. Le docteur Montague Murray observe le premier cas de maladie des poumons due à l’amiante en 1899 ; il signale en 1906 la mort suspecte de plusieurs travailleurs de l’amiante.

En 1931, une réglementation est mise en place pour protéger les travailleurs.

Des études ont été faites dans les années 1950 et 1960, pour étudier la toxicologie de l’amiante.

[modifier] En France

En France, le Comité Permanent Amiante est créé en 1982. Ce comité milite pour un usage maîtrisé de l’amiante, et sera fortement soutenu par les entreprises utilisatrices.

En 1991, la France en est le premier importateur mondial. En 1991, selon le Comité Permanent Amiante, seuls 200 décès par an sont liés au mésothéliome. Le Comité Permanent Amiante est supprimé en 1996, et l’utilisation de l’amiante est interdite en France.

En 1998, le Canada attaque la France devant l’OMC. En 2001, celle-ci reconnaît que la santé publique justifie l’entrave à la liberté de commerce.

En France, la norme AFNOR NF X 46-020 : Diagnostic amiante – Repérage des matériaux et produits contenant de l’amiante dans les immeubles bâtis (novembre 2002) décrit la procédure de diagnostic à utiliser pour déceler la présence d’amiante dans les bâtiments construits avant l’interdiction totale de l’amiante en 1997.

Les rapports du Sénat sur la question, en France, mettent en évidence le fait que si la réglementation existe, son application est très mal contrôlée : contrôles peu fréquents, sanctions peu dissuasives, sociétés de désamiantage perdant leur habilitation et qui renaissent sous un autre nom.

Tout désamiantage ou démolition d’un bâtiment amianté doit faire l’objet d’un plan de retrait déposé à la Direction départementale du travail.

En cas de désamiantage « sauvage », le recours consiste en un appel à l’inspection du travail pour faire cesser le chantier.

En 2005, une étude menée par l’inspection du travail, la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) et l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) sur 784 chantiers de désamiantage en France a révélé que dans « 67% des cas, des anomalies plus ou moins graves ont été constatées, donnant lieu notamment à 41 procès-verbaux, 84 arrêts de chantiers, 6 injonctions et 390 courriers d’observations »[5]. L’étude équivalente menée en 2006 sur 936 chantiers a révélé que 76 % des chantiers de désamiantage étaient non conformes à la réglementation. Elle a donné lieu à 86 arrêts de chantier[6].

[modifier] En Allemagne

En 1979, l’Allemagne interdit le flocage à l’amiante, à peu près à la même époque que les autres pays européens (1975 en Suisse et aux États-Unis, 1977 en France, 1978 aux Pays-Bas, 1980 en Belgique, 1985 au Royaume-Uni)[7].

[modifier] En Europe

Une directive interdisant la fabrication et la commercialisation de tous les types d’amiante, notamment la la chrysotile, a été adoptée par l’Union européenne le 4 mai 1999. Cette interdiction intervenait alors que le litige opposant la France et le Canada devant l’OMC était toujours en cours. À cette date, l’Allemagne, l’Italie, le Danemark, la Suède. les Pays-Bas et la France avait déjà adopté cette interdiction[8]. Elle est devenue effective au niveau de l’Union européenne en 2005[9].

[modifier] Situation contemporaine

Le mouvement Pro amiante est créé au Québec, pour faire la publicité de ce matériau qui est rebaptisé du nom de type d’amiante à fibre longue, le chrysotile. Ce mouvement tente de prouver par divers moyens que l’amiante utilisé de façon sécuritaire ne représenterait aucun danger pour la santé. Plusieurs travailleurs de Lab Chrysotile sont notamment partis de Thetford Mines à bicyclette pour se rendre à Ottawa afin d’y déposer une pétition s’opposant à ce que l’amiante soit sur la liste des matières dangereuses au Canada et pour prouver leur bonne santé. Ils ont eu gain de cause.

Après l’effondrement des tours de New York par l’attentat du 11 septembre 2001 un gros nuage mélange d’amiante et silice est demeuré pendant des mois sur cette partie de la ville, entraînant des pathologies lourdes qui apparaissent au fil du temps chez les habitants.

Le Brésil est le cinquième producteur mondial, et est soutenu par le Québec qui lui suggère le modèle tripartite gouvernement-industrie-syndicat. L’entreprise Eternit joue un rôle important.

Les pays émergents et de l’ex-URSS représentent les principaux débouchés pour les producteurs d’amiante. Au Brésil, officiellement, 100 personnes sont tombées malades. Une association en a trouvé 2 500 autres[10].

Certains pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud continuent à importer ce produit.

Les prévisions de morbidité prévoient en France, entre 2 500 et 5 000 décès par an jusqu’en 2025, suite à des pathologies professionnelles liées à des expositions aux fibres d’amiante[11].

[modifier] Matériaux de substitution

Dans un certain nombre d’applications à haute température et de protection contre l’incendie, l’amiante est remplacé par le mica, grâce aux qualités de résistance à la chaleur et au feu, ainsi qu’aux propriétés d’isolant électrique, de ce matériau. Le mica ne présente aucun des risques liés à l’amiante ; c’est un matériau inerte, non toxique, se présentant sous forme de paillettes et non sous forme de fibres.

[modifier] Notes et références

  1. Résultats intermédiaires de l’étude initiée en septembre 2005 par le département santé et travail de l’InVS, publiée en septembre 2007, basée sur des interviews de 2 334 artisans interrogés (des hommes à 88 %, mis en retraite en 2004), réalisée dans le cadre du programme Espri (Epidémiologie et surveillance des professions indépendantes), avec le régime social des indépendants (RSI).
  2. Jean de Kervasdoué, Les Prêcheurs de l’apocalypse, pages 36 et 123
  3. amisdelaterre.org, Hélène Gassie, « Lanceurs d'alerte », 5 août 2006, article de Patrick Piro, source : Politis n° 872
  4. [pdf]unesdoc.unesco.org, Comest, Le principe de précaution, mars 2005, « Encadré 1 – L'exemple de l'amiante », source : Agence européenne pour l'environnement, 2001, p. 10
  5. Conférence de presse du ministre délégué à l’Emploi Gérard Larcher. Propos rapportés par l’AFP, « Désamiantage : 67% des chantiers en infraction, durcissement annoncé », 16 novembre 2005.
  6. « Aggravation du risque amiante », La Tribune, 16 février 2007, p. TR16.
  7. senat.fr, « Un échec : l'utilisation contrôlée de l'amiante »
  8. « Interdiction globale de l’amiante dans toute l’Union européenne », Le Monde, 10 mai 1999, p. 18.
  9. [pdf] hesa.etui-rehs.org, Nico Krols et Marleen Teugels, « Qui pouvait ignorer les dangers de l'amiante ? », Le Monde diplomatique, décembre 2006, p 18-19
  10. andeva.free.fr, « Eternit Brésil condamné à indemniser ses salariés malades de l'amiante »
  11. (fr)senat.fr, Le drame de l’amiante en France : comprendre, mieux réparer, en tirer des leçons pour l’avenir, Rapport d’information N° 37 du 20 octobre 2005 ; « Les pathologies de l'amiante »

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes