Alphonse Hubert de Latier de Bayane
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Cardinal | |
Alphonse Hubert de Latier de Bayane de l’Église catholique |
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Cardinal-diacre de S. Angelo in Pescheria |
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Naissance | 30 octobre 1739 à Valence (France) |
Ordination sacerdotale |
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Consécration épiscopale |
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Évêque | |
Créé cardinal |
23 février 1801 par le pape Pie VII |
Décès | 27 juillet 1818 à Paris (France) |
Cardinal Titre cardinalice Collège cardinalice · Consistoire Tous les cardinaux (en) Fiche |
Alphonse Hubert de Latier, cardinal, comte puis duc de Bayanne, né à Valence le 30 octobre 1739, mort à Paris le 26 juillet 1818, est un ecclésiastique français.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Il naît le 29 octobre 1739 à Valence, dans le Dauphiné, fils de Louis de Lalier de Bayanne, marquis d'Orciens. Son frère est le comte de Latier, gentilhomme lorrain, auteur pseudonyme d'un écrit estimable sur la peinture et imprimé sous le nom d'Armand. Il a également une sœur, marquise de Latier.
Il embrasse de bonne heure l'état ecclésiastique. Il se retire en Italie pendant les troubles de la révolution, et y exerce longtemps les fonctions d'auditeur de rote, pour la France, auprès de la cour de Rome. Il exerce cette charge jusqu'en 1801. Satisfait de lui, le pape Pie VII le créé cardinal le 23 février 1801, in pectore, c'est à dire en secret. Sa nomination ne sera annoncé officiellement que le 9 août 1802.
Il contribue puissamment à aplanir les difficultés qui s'opposent à la conclusion du Concordat signé le 15 juillet 1801.
Après l'entrée des troupes françaises dans Rome en février 1808, le pape est amené à envoyer le cardinal de Bayanne en tant que légat à Paris, pour tenter un dernier effort de réconciliation. Celui-ci n'aura pas le temps d'arriver à Paris avant que les choses ne s'enveniment entre Napoléon Ier et le Pape. Depuis cette date, il reste constamment en France, vivant dans sa retraite car il est affecté d'une surdité très forte.
Il est nommé sénateur le 6 avril 1813.
En 1814, Il vote la création d'un gouvernement provisoire et la déchéance de l'empereur. Louis XVIII, lors de la Première Restauration, le fait Pair de France le 4 juin 1814.
Lors des Cent-Jours, il assiste le 1er juin 1815 l'évêque Barral à la messe qui est célébrée au Champ de Mai par ordre de Bonaparte, mais ne fait pas partie de la Chambre des Pairs de Bonaparte.
Il est conservé sur les listes des Pairs lors de la Seconde restauration. Il refuse de siéger lors du procès du maréchal Ney en novembre 1815, en tant que pair ecclésiastique.
Il meurt à Paris le 27 juillet 1818.
[modifier] Références
[modifier] Sites et ouvrages
- Biographie universelle, F.-X. De Feller, Tome 1, Paris, 1847 sur google Books