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Le parc national des Monts Valin est l'un des 23 parc nationaux du Québec géré par la Société d'Établissement de plein-air du Québec (Sépaq). Situé au Saguenay, on y retrouve le point culminant de la région ainsi que plusieurs pic à plus de 900 mètres d'altitude. Il a été créé en 1996 pour conserver et mettre en valeur un échantillon représentatif du massif des Monts-Valin. Depuis de nombreuses années, le parc consitue une destination de choix pour tous les amateurs de plein-air et cela, été comme hiver.
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[modifier] Localisation
Le parc national des Monts Valin est situé à 30 km au nord-est de Chicoutimi, sur la rive Nord du Saguenay.Les municipalité limitrophes sont ; au sud Saint-Fulgence et au sud-ouest Saint-Honoré. Le parc est entouré à l'est, au nord et à l'ouest par la Zone d'Exploitation Contrôlé (ZEC)Martin-Valin. Il est situé dans la MRC Le Fjord du Saguenay.
[modifier] Origine du nom
L'origine du nom Valin demeure obscure. Ce nom apparaît sur une carte du Père Laure de 1731 et de Nicolas Bellin en 1744. Il semble, selon ce dernier que cette appellation pourrait provenir de François Valin, né en 1693 et résidant de l'Ancienne-Lorette, près de Québec. Des Amérindiens vivaient à cet endroit et des liens ont surment été établis avec ceux du Saguenay. Dans ce cas, Francois Valin a pu venir à un certain moment.
[modifier] Histoire
Comme ce fut le cas à bien des endroits au Québec, c'est l'industrie forestière qui s'interessa la première au secteur des Monts-Valin. Dès le 25 août 1863, une première concession forestière est attribuée dans le bassin de la rivière Valin au nom de Wyatt et Fraser. Puis en 1875, la liste des terres concédées pour la récolte de bois nous apprend que le territoire du parc est morcelé entre trois entreprises qui sont : M.T. Wyatt, Joseph D. Guay et Dunn Home et Co.. Au cours du dernier quart du XIXième siècle, ces concessions sont finalement acquises par la Price Brothers and Company, laquelle était déjà fortement implantée dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean en tant qu'exploitant forestier depuis 1842.
Certaines instalations témoignent encore aujourd'hui de l'importance des chantiers forestiers qui ont eu lieu jusqu'au années 1970. Ainsi, il possible d'observer une structure de bois servant à retenir les billot flottant sur la rivière. Appellé estacade, cette structure a donné le nom au camping qu'on trouve tout près.
Dès 1950, plusieurs clubs privés de chasse et de pêche on vu le jour. Souvent réservé à l'élite regionale et au haut dignitaire, les clubs privés avaient des droits exclusif sur certaines partie du territoire. Ils pouvait exploiter les ressources fauniques comme bon leur semblait. Une population pure d'Omble de fontaine répartie sur des centaines de lacs ainsi qu'un bon habitat pour le gros gibier en ont fait un territoire de choix pour ces clubs. C'est pendant cette période que de nombreux chalets furent construit pour abriter les chasseurs lors de leur séjour en forêt. Il existe encore certaines de ces habitations dont le chalet Dubuc, au abords du lac aux Canots. Les clubs privés furent abolis en 1978 et menèrent à la création de zone d'exploitation contrôlé (ZEC) accessible à tous.
Toutefois, plusieurs personnes ne voyait pas les monts Valin uniquement comme un terrain de Chasse. En 1960, quelques organismes promouvant le développement récréatif des monts Valin virent le jour. Deux projets principaux sont ressortie du lot. Un coté privilégiait la création d'un centre de loisir hivernal et de ski. L'autre camp envisageait la création d'un parc public. Les deux projets évoluèrent côte à côte jusqu'en 1982. C'est à ce moment que le gouvernement du Québec reconnu la région naturel du massif du Mont Valin et donna son aprobation à la création d'un parc. Le projet de centre de ski fût déplacé sur le mont Victor-Tremblay au nord-ouest du parc. Appellé le Valinouet, il est en opération depuis 1984.
Jusqu'en 1995, les études de faisabilité et les inventaire biophysique se succèderent. La construction d'un troncon de la route L-216 reliant le parc ainsi que la réfection du batiment d'accueil (appellé à l'époque Le petit séjour)étaient les principaux aménagement effectué.
Le parc des Monts-Valin vit le jour le 19 septembre 1996, après plus de 35 ans de négociation, d'études, de demandes de budget et d'audience public. Le parc était alors administré par le ministère de l'environnment et de la Faune. C'est à partir de 1999 que la Société d'établissement du plein-air au Québec (Sépaq) se vit octroyé le mandat de géré tout les parc du Québec, y comprit celui des Monts Valin. En 2001, les parcs Québecois devinrent des parc Nationaux. Même si plusieurs y voit une connotation politique (plusieur personnes voit le Québec comme une nation et non comme une province) l'appelation national indique que les parc respecte des normes établis par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Selon l'UICN, un parc National est aire protégée gérée principalement dans le but de protéger les ecosystèmes et à des fins recréatives.
[modifier] Caractéristiques physiques
D’une superficie de 153,7 km2, le parc national des Monts-Valin comporte cinq unités physiographiques distinctes représentatives de la région naturelle du Massif du mont Valin : les hauts sommets, le plateau intermédiaire, l’escarpement, le piémont et les vallées. Elles se distinguent les une des autres par leur géomorphologie, leur domaine forestiers ainsi que par l'altitude où on les retrouve
- Les hauts sommets (altitude 700 à 950m)
Les hauts sommets sont caractérisé par une succession de crêtes orientés nord-ouest à sud-est. La sapinière à bouleau blanc couvre se secteur élevé. Suite au conditions météorologique rudes qui prévalent dans ces secteurs, les arbres prennent parfois un aspect rabougris (krummzhol). Cette forme est une adaptation physique qui aident les arbres à pousser dans un environnement difficiles. Quelques lacs se retrouve sur les sommets. Toutefois, ces lacs sont sans poissons. À cette altitude, les nombreux obstacles empêchent les poissons de remonter jusqu'à ces habitats.Des sentiers aménagés et des belvédères accrochés au sommet d’escarpements rocheux offrent de superbes points de vue sur la région du Saguenay et du lac Saint Jean. .
- Le plateau intermédiaire (altitude 450 à 800m)
Le plateau intermédiaire entoure les hauts sommets. On y retrouve un relief bosselé avec des dépression profondes. Une forêt d'épinette noire est dominante mais on peut y voir quelques enclaves de sapinière à bouleau blanc. De nombreux lac sont présent à cette altitude comme le lac aux Canots ainsi que le lac Martin-Valin. Ces lacs contiennent un population pure d'Omble de fontaine, au plus grand bonheur pêcheurs sportif de la région. De nombreux chalets sont offert en location pour héberger les amateurs de grands airs.
- L’escarpement (altitude 300 à 800m)
Un escarpement pouvant atteindre 500 m de dénivelé borde la portion sud, sud-est des hauts sommets. La végétation diffèrent tout dependant de l'altitude des escarpement. Toutefois, elle est généralement clairesemé à cause des plans verticales qui n'offre que peut d'espaces propices à la croissance des végétaux. Cette unité correspond à la limite nord du fossé d’effondrement du Saguenay lequel englobe les basses terres du Saguenay, du lac Saint-Jean et le fjord du Saguenay. Un sentier partant du Piedmont et reliant plusieurs sommets permet de s'approcher des escarpements et de voir la transition entre les différents domaine forestier.
- Le piémont (altitude 250 à 450m)
Littéralement parlant, le piémont est la région qui est au pied de la montagne. Son relief peu élevé est traversé par la rivière Valin.Les dépôts glaciaires y sont répendu et obligent la rivière Valin à prendre la forme méandrique.La sapinière à bouleau jaune, qui est présente dans ce secteur, inclut quelques peuplements d’érable rouge et d’érable à sucre situés à la limite nord de leur aire de répartition. En hiver, de nombreuses pistes de ski de fond permettent aux visteurs d'explorer cette région.
- Les vallées
Le contexte géomorphologie de la région à créé plusieurs zones de faiblesse dans la roche. Suite aux passages répété des glaciers à travers le temps, ces faiblesses sont devenue des vallées. Généralement orienté nord-est sud-ouest, on y retrouve les rivières du Bras-des-canots, le Bras-Saint-Louis, le Bras-de-l'enfer ainsi que l'amont de la rivière Sainte-Marguerite. Une partie de cette dernière est incluse dans la partie ouest du parc. À chaque automne, une population de Saumon remonte la rivière pour venir frayer dans ce secteur. Le fait que cette zone soit protégé contre toute forme de capture de poisson assure le maintient de la ressource faunique. En hiver, le profil très abrupte de la vallée fait en sorte que les chutes qui coulent sur ses flansc se transforme en d'impressionante muraille de glace. Les adeptes de l'escalade de glace sont donc nombreux à aller dans ce secteur.
