Aéroport de Cartierville

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L'aéroport de Cartierville (code IATA "YCV") était un aéroport à Ville Saint-Laurent, Québec, maintenant un arrondissement de Montréal. L'aéroport fut fermé en 1988 et transformé en développement domilicaire, nommé Bois-Franc, par son propriétaire, la compagnie Bombardier Aéronautique.

Sommaire

[modifier] Histoire

L'aéroport est créé avant la Première Guerre mondiale dans un secteur de la paroisse de Saint-Laurent appelé Bois-Franc et prend donc le nom de Bois-Franc Field. Il était situé le long de la route 117, devenue boulevard Marcel-Laurin, et du chemin Bois-Franc qui deviendra le boulevard Henri-Bourassa Ouest. Son développement s'est cependant produit durant la Seconde Guerre mondiale quand la compagnie Canadian Vickers y construisit une usine de construction d'avions qui prendra le nom de Canadair en 1944. Cela créa un développement domiciliaire rapide du secteur au nord et à l'est de l'aéroport pour loger les employés. Ce secteur de la paroisse de Saint-Laurent fusionna avec la ville de Saint-Laurent ensuite.

Canadair utilisa les installations de l'aéroport de Cartierville pour les vols des appareils qu'elle produisait. Différentes composantes de l'usine furent construites autour de l'aéroport et on retrouvait une aérogare sur le boul. Henri-Bourassa. L'aéroport fut utilisé par Canadair jusqu'en 1988, en particulier par les Canadair CL-215 et CL-415, les fameux bombardiers d'eau. Il était également utilisé pour des vols nolisés, de la petite aviation et des écoles de vol mais l'augmentation de trafic à l'aéroport de Dorval (maintenant l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal), situé à proximité, amena à l'interdiction de son usage civil. À ce propos, un pilote de gros porteur confondit la piste principale de l'aéroport de Cartierville pour celle de Dorval et y atterrit. La piste étant plus petite que celle de Dorval, il fut chanceux de ne rien casser mais ne put repartir. Les ailes de l'avion furent déboulonnées et les pièces de l'appareil transportées vers Dorval par camion pour y être réassemblées.

Bombardier Aéonautique, qui avait fait l'acquisition de Canadair en 1986, restait le seul utilisateur. La compagnie a transféré l'assemblage final de ses appareils à ses installations de l'aéroport international Montréal-Mirabel, tout en gardant son usine en place. Bombardier vendit ensuite le terrain des pistes devenu enclavé dans le tissus urbain[1]. Le terrain est très bien situé près de voies majeures de transport, une gare de trains de banlieue de l'AMT (Bois-Franc) vers le centre-ville de Montréal et du métro Côte-Vertu. Le développement a donc été profitable.

[modifier] Caractéristiques de l'aéroport

  • Longueur de la piste  : 2 638 mètres (8 792 pieds)
  • Élévation : 36 mètres (120 pieds)
  • WAC : 906
  • Longitude : 73° 43' 0" O
  • Latitude  : 45° 31' 0" N

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Quartiers et développements: Bois-Francs, Ville de Montréal. Consulté le 2007-05-17
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