Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle

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Pour les articles homonymes, voir Charles de Gaulle (homonymie), CDG et Roissy.
Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle
Code AITA
CDG
Code OACI
LFPG
Pays
France
Ville desservie
Paris
Nom cartographique
P. CH. DE GAULLE
Type d’aéroport
Civil
Gestionnaire
Aéroports de Paris
Altitude
119 m
392 ft
Latitude
49° 00' 35" N
Longitude
02° 32' 55" E
Superficie
3 200 ha
Information aéronautique
SIA [1]
Pistes
Direction Longueur Surface
mètres pieds
08L/26R 4 215 13 829 Béton bitumineux
08R/26L 2 700 8 858 Béton
09L/27R 2 700 8 858 Béton bitumineux
09R/27L 4 200 13 780 Béton bitumineux
Catégories
Aéroports · Aéroports par pays
Listes
Liste des aéroports · Par code AITA ·
Par nombre de passagers

L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, communément appelé Roissy-Charles-de-Gaulle, abrégé par le sigle CDG (code AITA : CDG ; code OACI : LFPG), est un aéroport francilien situé à vingt-trois kilomètres au nord-est de Paris. Premier aéroport français, il tient son nom « grand public » de la commune de Roissy-en-France dont il occupe plus de la moitié du territoire et du général Charles de Gaulle (1890-1970), qui fut chef d'État français. Il est parfois appelé « aéroport Charles-de-Gaulle », « Roissy », « Paris-Roissy » ou « Charles de Gaulle ».

Son exploitation est réalisée par Aéroports de Paris.

Sommaire

[modifier] Présentation

[modifier] L'importance mondiale de l'aéroport

L'aéroport Charles-de-Gaulle, constitue un hub pour les compagnies Air France, Fedex, XL Airways France, Airlinair, Europe Airpost, CityJet, Brit Air, easyJet, Axis Airways et d'autres compagnies. Paris CDG est ainsi la plate-forme de correspondance la plus importante d'Europe et l'une des plus importantes au monde[réf. nécessaire].

Pour le trafic aérien, il se place en première position en Europe avec 541 566 mouvements devant Francfort (489 406) et Heathrow (477 029) et au huitième rang mondial[1]. En volume de fret, il se situe au premier rang européen (2 130 724 tonnes de marchandises) juste devant Francfort (2 127 646) Amsterdam-Schiphol (1 566 828) et Heathrow (1 343 930) et au septième rang mondial[2]. L'aéroport Charles-de-Gaulle est également le deuxième aéroport d'Europe par le nombre de passagers avec 59,9 millions de voyageurs annuels, derrière Heathrow (68,1 millions) et devant Francfort (54,2 millions)[3] . L'aéroport génère 10 % de la richesse créée en Île-de-France et assure l'emploi de 85 000 salariés dans 700 entreprises pour plus de 200 métiers répartis dans 11 principaux secteurs d'activités[4].

[modifier] Géographie

L'aéroport s'étend sur les départements du Val-d'Oise (Roissy-en-France), de la Seine-Saint-Denis (Tremblay-en-France) et de la Seine-et-Marne (Mauregard, Le Mesnil-Amelot et Mitry-Mory). Il occupe une surface de 3 200 hectares. Il s'agit d'un aéroport d'avenir par ses possibilités d'extension grâce à la grande surface des terrains acquis lors de sa construction, même si son impact environnemental à proximité d'une zone de population très dense pourrait de fait limiter à terme ce développement.

Le trafic passagers en 2003, s'est réparti selon les aérogares[réf. nécessaire] :

  • CDG 1 : 9,3 millions de passagers ;
  • CDG 2 : 34,7 millions ;
  • CDG 3 : 4,2 millions. (anciennement dénommé T0 puis T9)

Près du tiers des passagers étaient en correspondance (alors qu'à l'origine la plate-forme avait été conçue principalement pour desservir la région parisienne d'où les projets et construction en cours de terminaux dédiés à la correspondance voir ci-dessous).

En 2007, 552 721 mouvements d'avion soit +2,1 % et 59 922 177 passagers soit +5,4 %. Et selon l'ACI, l'aéroport devrait passer au sixième rang mondial.

Le trafic passagers (locaux) sur l'ensemble des aéroports de Paris (Orly compris) en 2003 a concerné à 56 % Air France, 2,8 % Corsairfly, 2,7 % easyJet, 2,3 % British Airways, 2,1  % Alitalia, 1,9 % Iberia, 1,7 % Lufthansa[réf. nécessaire].

[modifier] Le projet et l'histoire

Constatant une croissance rapide du transport aérien de passagers, les pouvoirs publics ont entrepris dès 1962 d'identifier de vastes terrains suffisamment éloignés de l'agglomération et susceptibles d'accueillir de nouvelles infrastructures aéroportuaires devant la saturation annoncée de l'aéroport Paris-Orly et de l'aéroport Paris-Le Bourget, qui avaient été créés à l'époque de la Première Guerre mondiale. Les perspectives d'évolution du trafic prévoient à cette époque un doublement du trafic tous les cinq ans, soit douze millions de passagers à l'échéance 1975-1980.

Un arrêté interministériel du 16 juin 1964 décide la création de l'aéroport « Paris Nord » sur une large zone agricole du Pays de France, à vingt-cinq kilomètres au nord-est de Paris[5]. Cette zone offre de multiples avantages : les destructions à prévoir sont très limitées vu la taille de l'emprise (une seule grosse ferme), et elle permettent de réaliser des extensions une fois arrivé à saturation. Une cinquième piste transversale a ainsi été intégrée dans le plan de masse de Paris-CDG dès la fin des années 1960. Du 10 juillet au 10 août de la même année a lieu l'enquête d'utilité publique ; la commission d'enquête émet un avis favorable le 30 octobre. L'aéroport occupera une surface de 2 915 ha pris sur le territoire de sept communes[6].

Vue aérienne de Roissy-en-France, cernée par les installations aéroportuaires.
Vue aérienne de Roissy-en-France, cernée par les installations aéroportuaires.

La municipalité de Roissy-en-France et les autres villages directement concernés tentent alors vainement de lutter contre la création de cet aéroport qui apportait déjà dès le début des travaux son lot de nuisances avec l'arrivée des engins de chantier et les importantes dégradations engendrées aux rues du village de Roissy (camions, boue, canalisations détruites...). Les agriculteurs quant à eux protestèrent au début, mais comprenant rapidement que l'édification de l'aéroport était inéluctable, négocièrent les meilleurs dédommagements financiers possibles afin de se reconvertir sur place ou de racheter des terres agricoles ailleurs.

En parallèle, une importante polémique se développe dans le nouveau département du Val-d'Oise voyant s'affronter les « anti » et « pro-aéroport », les uns déplorant les nuisances apportées, les autres répondant développement économique et progrès. De 1969 - année des dernières expropriations - à 1972, la rumeur du projet et le flou des informations font grandir la contestation locale puis départementale. L'ampleur du phénomène conduit le gouvernement à tenter d'enrayer la polémique en arrêtant clairement en mars 1972 trois zones de nuisances : « A (cinq communes et dix-mille habitants), toute construction interdite ; B (soixante-mille habitants), construction autorisée pour les bâtiments utilitaires ; C (cent-quatre-vingt-mille habitants), extension des agglomérations limitées au maximum ».

Mais loin de calmer les esprits, la contestation grandit et devient nationale, les médias se répartissant entre « pro » et « anti », souvent en fonction de leur appartenance politique. Le plus grand reproche fait à l'État est le manque de transparence et l'absence d'information. Ainsi au début des années 1970, l'administration imposait de contraintes architecturales strictes au nom de la préservation du site et laissait se vendre des terrains à bâtir... pour refuser ensuite les permis de construire alors que la construction de l'aéroport était déjà prévue depuis une dizaine d'années. Le nouvel aéroport est finalement inauguré en 1974, après dix ans de travaux[7].

Le 25 juillet 2000, le vol 4590 Air France effectué par un Concorde, prend feu au décollage et s'écrase peu de temps après sur un hôtel de la commune de Gonesse, faisant 113 victimes. Un mémorial Concorde en hommage aux victimes a été inauguré par le PDG d'Air France le 25 juillet 2006 au sud de l'aéroport non loin de la zone de fret 7.


[modifier] Chiffres 2007

En nombre de passagers, l'aéroport se situe au deuxième rang européen (59 922 177 voyageurs derrière l'aéroport de Londres Heathrow (68 068 554) et devant l'aéroport international de Francfort (54 161 856) et au sixième rang mondial. En nombre de passagers internationaux, il se situe au deuxième rang européen et mondial (54 904 358 voyageurs) derrière Heathrow (61 458 541 passagers).

[modifier] Chiffres 2007

L'aéroport Paris-CDG se place en deuxième position en Europe pour le nombre de passagers en 2007 : 59 922 177 passagers soit + 5,4 % par rapport à 2006. L'aéroport Paris-CDG se place en première position en Europe pour le nombre des mouvements d'avions : 552 721 soit + 2,1 % que 2006[réf. nécessaire].

[modifier] Les aérogares

Fortement inspirée des années 1970 pour les terminaux 1 et 2, l'architecture des aérogares reprend un style moderne et novateur pour l'époque.

[modifier] La première aérogare

Partie centrale de l'aérogare 1
Partie centrale de l'aérogare 1
Enchevêtrement de tapis roulants disposés au centre du bâtiment, aérogare 1
Enchevêtrement de tapis roulants disposés au centre du bâtiment, aérogare 1

La première aérogare, conçue par Paul Andreu, est bâtie comme une sorte de pieuvre. Elle est constituée d'un élément central circulaire autour duquel sont disposés des satellites qui accueillent les avions.

Les passagers rentrent dans le bâtiment central par des bretelles d'accès automobiles qui desservent les différents étages. Le bâtiment comporte principalement six étages. Les boutiques, commerces et restaurants sont situés au deuxième étage appelé " Boutiques et services ", les départs (enregistrement des passagers et des bagages) se font au niveau supérieur (troisième étage) excepté pour certaines compagnies (Aer Lingus et Vueling dont l'enregistrement se fait au deuxième). Les arrivées (récupération des bagages, formalités d'importation douanières) au niveau supérieur (cinquième étage). Le niveau intermédiaire (quatrième étage) est consacré aux formalités douanières d'exportation et permet l'accès aux « satellites », qui sont les terminaux d'embarquement proprement dit. Le premier étage (le plus bas) est principalement constitué de commerces. Enfin le sixième étage et les suivants sont des parkings (sept, huit, neuvième étages) ou des étages réservés aux administrations et aux compagnies aériennes.

Le passage entre les troisième, quatrième et cinquième étages se fait grâce à un enchevêtrement de tapis roulants disposés au centre du bâtiment. Ces tapis passent par dessus une cour et sont donc à ciel ouvert. Chaque tapis est recouvert d'un tube transparent permettant l'isolation du tapis entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment. Ces tapis roulants ont souvent été utilisés par le cinéma (récemment dans Le Dernier Gang d'Ariel Zeitoun).

Le quatrième étage permet l'accès aux sept satellites. La place du huitième (comparaison avec la pieuvre) est en fait prise par les bretelles d'accès automobiles. Ces satellites sont accessibles par un long tunnel au bout duquel on retrouve une dizaine de portes d'embarquement (par satellite). Chacun de ces tunnels représente donc un tentacule de la pieuvre. Ils sont longs et entourés d'un tube de béton. Le tapis roulant est constitué de deux pentes pour former une vallée. Ce creux permet en fait de faire passer le tunnel sous le tarmac, et laisse donc la place pour les avions autour du satellite.

La conception originale du bâtiment ne permet pas de ménager une grande zone de transit. Il n'y a pas de grand hall au sein du bâtiment, contrairement à d'autres conceptions d'aéroports plus classiques, ce qui rend son exploitation plus compliquée lors de vols en correspondance. Le parcours à pied des passagers est également important pour la montée dans l'appareil ou pour sa descente puis la récupération des bagages. Ajoutons que de nombreux visiteurs ont été déroutés et déçus de ne pouvoir apercevoir les avions... Des travaux sont en cours de réalisation afin d'atteindre pour 12 millions de passagers par an.

[modifier] La seconde aérogare

Également dessinée par Paul Andreu, la seconde aérogare est inaugurée en 1982 (halls 2A et 2B) adopte la philosophie des aérogares modulables. La construction du hall 2D (1989), du 2C (1993) de la première péninsule du 2F (1999) accompagnent le développement de son principal exploitant : Air France.

Une partie de la jetée d'embarquement du terminal 2E, le plus récent des terminaux de l'aérogare, s'est effondrée le 23 mai 2004 à 7 h du matin, à peu près un an après sa mise en service, faisant quatre morts et trois blessés. Son audace architecturale fut alors l'objet d'une polémique. Principalement constitué de verre, le terminal repose sur des piliers de béton, et est composé d'une armature métallique.

Début 2007, seule une partie de l'aérogare 2E était ouverte (la moitié de la zone d'enregistrement, l'embarquement se faisant par autobus). Une salle d'embarquement temporaire a été construite à côté de la jetée de l'aérogare 2E, reliée à la zone de sécurité par un passage couvert. Une deuxième salle d'embarquement a été ensuite construite au nord du terminal 2F afin d'accueillir une partie des passagers enregistrant au 2E (transit en bus avec une durée de trajet de dix minutes).

La jetée d'embarquement endommagée a été entièrement détruite, puis reconstruite. La réouverture s'est effectuée le 30 mars 2008.

L'aérogare 2 est donc actuellement composé de six terminaux ou modules (A, C, E disposés au sud et B, D, F disposés au nord séparé par une voie rapide et des parkings) et d'un satellite d'embarquement (alpha) relié au terminal A par une passerelle. Entre les terminaux C, D, d'un côté et E, F de l'autre, il y a la Gare Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV.

L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle a également construit le tri de bagages est (TBE). La première phase de la mise en service du TBE, système de tri des bagages entièrement automatisé intégrant l'inspection filtrage des bagages de soute a 100 %, a été mis en service, en septembre 2007[8]. Il permet la correspondance de l'ensemble des bagages des terminaux 2E et 2F. Il sera agrandi dans un avenir proche sous le terminal S3 dit "la galerie parisienne".



[modifier] Terminal 2 S3

Un nouveau satellite d'embarquement appelé S3 et baptisé « Galerie parisienne » a été aménagé à l'est de l'ensemble. Il a été inauguré le mardi 26 juin 2007 par Nicolas Sarkozy[9]. Disposé perpendiculairement aux terminaux actuels, il est consacré en priorité à la correspondance rapide entre avions court-moyen courrier et long-courrier, il permet en particulier l'embarquement simultané de six A380. Il est relié au terminal 2F par une série de tapis roulants et au terminal 2E par un métro automatique : LISA (trajet de quarante secondes). L'enregistrement ou la sortie des passagers qui ne sont pas en correspondance se fait par le terminal 2F pour l'Espace Schengen et 2E pour les vols internationaux. Ce nouveau satellite comporte vingt-deux postes d'embarquement, et aura une capacité 8,5 millions de passagers par an[réf. nécessaire].

[modifier] La troisième aérogare

Anciennement dénommée T0 (zéro) mais ce nom n'étant pas « très commercial » il fut changé en T9 (car il était neuf), finalement par question de logique la troisième aérogare fut renommée Terminal 3. Construite comme une sorte de hangar, elle est destinée à accueillir les vols charters et les compagnies low-cost.

Elle est constituée d'un grand hangar en tôle percé de salles d'embarquement. On peut rejoindre ce terminal depuis la sortie du RER « Charles de Gaulle 1 » directement à pied via un passage prévu à cet effet (compter 3 minutes de marche). Le hangar ou arrivent les passagers empruntant le RER est appelé Roissypôle. Il constitue la principale plate-forme de transports en commun arrivant ou partant de Roissy.

[modifier] Zone Hélicoptère

L'Aéroport de Paris-CDG possède aussi une Zone pour les Hélicoptères situées a proximité de l'Aérogare 3.

[modifier] Zone d'Affaires

A proximité de la Zone Entretien de l'Aéroport qui se situe au nord de la plate-forme, il y a une Zone pour les Vols Privés, d'Affaires de Tourisme... Le plus souvent les Appareils utilisés sont des Jet, des Appareils de Tourisme,...

[modifier] Extensions en cours et projets

Deux terminaux supplémentaires sont prévus pour voir le jour dans les cinq prochaines années[10].

[modifier] Terminal 2G

Les travaux de terrassement ont commencé en septembre 2006, et la première pierre a été posée le 1er mars 2007[11]. Ce terminal, situé encore plus à l'est, sera dédié aux compagnies régionales (qui utilisent déjà actuellement les places de stationnement situées dans cette zone). Le T2G sera donc destiné aux passagers de l'espace Schengen voyageant sur des appareils pouvant aller jusqu'à cent cinquante places, comme l'Airbus A320. Le T2G accueillera vingt appareils au contact et disposera de 6 aires de stationnement éloignées. Le Terminal 2G affichera une capacité de trois millions de passagers par an.

Son ouverture est prévue pour septembre 2008.

[modifier] Terminal 2 S4

Un autre satellite (S4) est également en projet sur le même modèle que le S3, à l'exception qu'il pourra accueillir sept A380, il sera situé entre le satellite S3 et le terminal 2G. Le satellite S4 devrait avoir une capacité de 7,2 millions de passagers. ADP prévoit une mise en service en 2012.

De plus, le CDGVAL reliant l'aérogare 1 à l'aérogare 2 en passant par les parkings PX, PR et Roissypôle, est en service depuis le 4 avril 2007.

Avec le terminal 2G, les satellites S3 et S4, la reconstruction du terminal 2E, la réhabilitation du terminal 1, les travaux en cours sur les terminaux 2A et 2B, le TBE, CDGVAL, l'aéroport de Paris-Charles-De-Gaulle aura une capacité supérieure à quatre-vingt millions de passagers par an.

Un protocole d'accord entre Aéroports de Paris et Air France a été signé le 28 mars 2008 [12]. A cette date, les premiers travaux avaient déjà commencé [12].

[modifier] Le pôle économique constitué par l'aéroport

L'aéroport constitue un pôle d'emploi majeur d'Île-de-France, puisque 80 000 salariés y sont recensés en 2005/2006, soit un quasi-doublement en dix ans.

Statistiquement, un million de passagers créerait désormais 1 500 postes, soit cent cinquante de plus qu'en 2000.

Les salariés sont domiciliés :

75 % des salariés sont en horaires décalés, et l'inadaptation des transports en commun en ce qui concerne à la fois l'origine géographique des salariés et leurs horaires atypiques fait qu'ils utilisent à 90 % une voiture individuelle pour se rendre à Roissy. Outre le problème environnemental que cela pose, cette situation rend difficile l'accès à l'emploi aéroportuaire de ceux qui n'ont pas une solution individuelle de déplacement : les jeunes, les précaires[13]...

Outre les transports collectifs traditionnels, tels que le RER ou les lignes de bus et cars qui désservent la zone aéroportuaire, il faut noter qu'existe, depuis une dizaine d'années, un système de transport à la demande, Allobus , exploité par les Courriers de l'Île-de-France sur quatre lignes reliant le pôle économique à Tremblay-en-France, Sarcelles, Villiers-le-Bel et Goussainville. Ce réseau qui fonctionne 24 heures sur 24, a 4 500 utilisateurs réguliers et assure 445 000 déplacements par an.

Malgré le déficit de ce service, qui atteignait 1,7 million d'euros, le Stif et les collectivités ont décidé de doubler leur aide pour maintenir ce service. L'exploitant a également décidé de contribuer à la prise en charge du déficit[14].

Par ailleurs, 20 000 à 30 000 personnes travailleraient en Île-de-France dans des entreprises dont l'activité est directement liée à l'aéroport. Ces entreprises sont principalement localisées à Tremblay-en-France, Villepinte et Roissy-en-France.

[modifier] Le projet de centre commercial Aéroville

En 2007, le projet de construction d'un vaste centre commercial au sud de la plate-forme aéroportuaire sur la zone de fret divise et provoque la polémique parmi les habitants et les élus locaux. Baptisé « Aéroville », ce centre commercial géant de près de cinq hectares de surface (49 986 m2) dessiné par l'architecte Christian de Portzamparc, doit sortir de terre en 2008 pour une ouverture en 2012. D'un coût estimé à 270 millions d'euros, il doit accueillir une grande surface Auchan « nouveau concept », des boutiques haut de gamme, mais également des services non marchands comme une antenne postale, une garderie et une salle de sport, ainsi qu'un parking de 4 700 places. L'ensemble sera dissimulé par une toiture « ondulant comme un manteau » selon l'architecte et encadré d'un jardin paysager et d'une coulée verte. Selon son concepteur, Unibail, il est conçu pour attirer les touristes dans des boutiques de luxe et servir les employés de la plate-forme, qui souffrent d'un déficit commercial et de services. Cependant, vu la saturation actuelle des voies d'accès routières à l'aéroport, l'accroissement exponentiel des problèmes de circulation est dénoncée, et les petits commerçants estiment que le projet « transformera les centre-villes des environs en ghettos », le commerce local ne pouvant survivre à cette nouvelle offre, qui s'additionne à une sur-représentation dans le secteur des grandes surfaces, en particulier au nord de la Seine-Saint-Denis (Parinor, Paris-Nord II au sud, centre commercial de Claye-Souilly à l'est)[15],[16].

[modifier] Le projet de palais des congrès

Un projet de palais des congrès, connu sous le nom de « World Trade Center » est prévu sur la commune de Roissy-en-France. Ce projet, s'étendant sur 13 hectares, devrait comprendre 21 000 m² d'immeubles de bureaux, 50 000 m& de halls d'exposition et de showrooms en extérieur et 14 000 m² en intérieur, trois hôtels quatre étoiles. La demande de permis de construire du projet, comprenant 17 % d'espaces verts aménagés et 2 650 places de stationnement, a été déposée en avril 2008. La création de ce projet devrait permettre la création, selon les investisseurs, de 1 370 emplois[17]

[modifier] Impact environnemental et social de l'aéroport

Avion à l'approche du doublet sud survolant la zone hôtelière de Roissy-en-France.
Avion à l'approche du doublet sud survolant la zone hôtelière de Roissy-en-France.

L'activité de l'aéroport, s'il apporte une richesse incontestable à la commune et à la région en termes de vitalité économique, d'emplois et de revenus fiscaux, présente également des inconvénient[18]. Outre les nuisances acoustiques et les risques de crash[19], l'importante pollution atmosphérique entraînée est de plus en plus mise en cause par les associations de défense des riverains[20]. Ainsi, selon une étude de l'organisme officiel Airparif, l'aéroport pollue autant que le boulevard périphérique de Paris, axe routier le plus fréquenté de France[21].

De par les trajectoires des avions survolant généreusement à basse altitude (moins de 1000 mètres) les zones urbaines denses d'Île-de-France, en particulier du Val-d'Oise, peuplées de plusieurs centaines de milliers d'habitants, de nombreuses villes comme Sarcelles ou surtout Villiers-le-Bel,Gonesse et Goussainville se trouvent particulièrement exposées aux nuisances acoustiques[22]. Le village (dit Vieux-Pays) de Goussainville situé à deux kilomètres dans l'axe d'une piste s'est vu déserté par ses habitants depuis trente ans, ne présentant plus que l'apparence d'un village fantôme aux maisons fermées ou murées.

Un programme d'isolation phonique est proposé par Aéroports de Paris (ADP), prenant en charge de 80 à 100 % les frais d'insonorisation des logements en fonction du revenu des occupants et de la zone de bruit concernée déterminée par un plan de gêne sonore[23]'[24]'[25] ; néanmoins ce programme nécessite plusieurs démarches et souvent un an voire deux ou plus pour aboutir. ADP diffuse régulièrement un magazine baptisé « Entre voisins » tentant d'établir une communication régulière avec les riverains et a ouvert une maison de l'environnement sur la plate-forme, ayant pour but d'informer les habitants sur le trafic aérien et la diffusion du bruit[26].

[modifier] Le Plan d'exposition au bruit

L'aéroport est concerné par un Plan d'exposition au bruit (PEB) datant de 1989 et destiné à éviter l'accroissement de la population qui serait soumise aux nuisances du bruit aéroportuaire.

Il a été révisé par un arrêté interpréfectoral du 3 avril 2007 [27],[28], malgré la large opposition des populations, communes et associations concernées, mais avec un avis favorable de la commission d'enquête.

Les hypothèses du PEB sont bâties sur une croissance du trafic atteignant 680 000 mouvements par an d'ici 2025, mais une croissance modérée du bruit, compte tenu des améliorations techniques de la motorisation aéronautique et des procédures d'approche et d'atterrissage.

Compte tenu de ces hypothèses et des modifications réglementaires, le nouveau PEB s'applique à 127 communes d'Île-de-France[29],[30], au lieu de 55 dans le PEB de 1989 (6 communes, concernées par le projet de 5e piste (Nord-Sud), prévu en 1989 mais abandonné depuis, ne sont plus concernées par le PEB), et limite ou interdit l'urbanisation sur 22 339 hectares au lieu de 14 555 selon le PEB de 1989. À cela, il faut rajouter 31 313 hectares classés désormais en zone D, où les constructions neuves sont autorisées, mais soumises à des obligations d'isolation accoustique renforcées. Globalement, les auteurs du document estiment que 172 320 habitants habitent dans les secteurs soumis à l'interdiction ou à la limitation des possibilités de construire[31].

[modifier] Accès à l'aéroport

Les moyens d'accéder à l'aéroport se sont accrus depuis son ouverture, sans réellement être satisfaisants. En effet, on peut aujourd'hui y accéder :

[modifier] La route

La desserte autoroutière de l'aéroport est bonne, mais souvent saturée.
La desserte autoroutière de l'aéroport est bonne, mais souvent saturée.
  • Par la route (voiture, taxi et bus). L'autoroute A1, qui relie Paris à Lille, passe à proximité et une bretelle la relie à l'aéroport mettant le terminal 1 à une vingtaine de minutes de la porte de la Chapelle, entrée nord de Paris, par trafic fluide, ce qui est pourtant rarement le cas vu la saturation du trafic. La même autoroute passe sous le doublet de pistes nord.
  • Il est également possible de rejoindre la porte de Bagnolet en une vingtaine de minutes (par trafic fluide) en empruntant successivement l'A1 et l'A3.
  • Un accès est désormais ouvert à l'est de l'aéroport : il permet de rejoindre directement le terminal 2 depuis la RN2 et l'A104.

[modifier] Les Parkings

Dans le classement mondial, CDG se situe au troisième rang du classement des aéroports offrant le plus grand nombre de place de stationnement pour aéronef, avec une offre de 235 places, derrière l'aéroport international O'Hare à Chicago -KORD- (269) et l'aéroport international Hartsfield-Jackson à Atlanta -KATL-(241) tous deux aux États-Unis.

Dans le classement mondial, CDG se situe au premier rang du classement des aéroports ayant le plus grand nombre de porte d'embarquement avec une offre de 210 portes[réf. nécessaire].

  • Aérogare 1:

- P 1 Parking couvert, au contact de l'Aérogare 1, 2693 Places.

  • Aérogare 2:

- P AB: Parking couvert, au contact des Terminaux 2A et 2B, 3870 places.

- P CD: parking couvert, au contact des Terminaux 2C et 2D, 2452 places.

- P EF/TGV: Parking couvert au contact des Terminaux 2E et 2F, mais aussi de la Gare SNCF RER-TGV, 3235 places.

  • Aérogare 3:

- P 3 Sud: Parking non-couvert, au contact de l'Aérogare 3, 724 places.

  • Les Parkings à tarif réduit:

- P R: Parking non couvert, pour l'Aérogare 1, 1750 places. Accès par CDGVAL, Arret: Parc PR.

- P X: Parking non couvert, pour les Aérogares 2 et 3, 1250 places. Accès par CDGVAL, Arret: Parc PX.

[modifier] Les trains et RER

Gare RER Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV
Gare RER Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV
  • Le (RER) B relie l'aéroport à Paris. À noter que l'aéroport est desservi par deux stations différentes du RER, la première RER-CDG1 pour les aérogares 1 et 3, l'autre RER-CDG2 pour les différents terminaux de l'aérogare 2.
  • Le TGV, a une gare desservant l'aéroport sur la LGV Interconnexion Est, reliée aux lignes à grande vitesse Nord vers Lille/Londres, Est vers Strasbourg et Sud-Est vers Lyon/Marseille ainsi qu'au contournement TGV de Paris par Marne-la-Vallée et Massy-Palaiseau, permettant ainsi de desservir l'Atlantique.
    Cette gare est contiguë à la station RER-CDG2.

[modifier] Les lignes de bus

Quatre lignes de bus de la RATP desservent l'aéroport,349 au départ de la Gare du Parc des Expositions, 350 au départ de la Gare de l'Est, 351 au départ de la Nation, ainsi que Roissybus au départ de Paris-Opéra.

L'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est désservit par le Réseau CIF (Courriers de l'Ile-de-France):

  • 20: Roissypole RER <> Mitry-Mory Zac la Villette.
  • 32: Roissypole RER <> Goussainville Victor Basch.
  • 39: Roissypole RER <> Parc des Expostions RER <> Vert-Galant RER.
  • 43: Roissypole RER <> Aulnay-Sous-Bois Le Hameau.
  • 93: Roissypole RER <> Bobigny Pablo Picasso Métro- tramway.
  • 349: Route de l'Arpenteur ADP <> Roissypole RER <> Parc des Expositions RER.
  • 95-01: Roissypole RER <> Survilliers-Fosses RER .
  • 95-02: Roissypole RER <> Garges-Sarcelles RER <> Montmorency Mairie.
  • Goëlys? 701: Roissypole RER <> Louvres RER.
  • Goëlys? 702: Roissypole RER <> Moussy Le Neuf 22 Arpents.
  • T'bus: Roissypole RER <> Parc-des-Expositions RER <> Vert-Galant RER.
  • R4: Roissypole RER <> Louvres RER.
  • Ligne Parc Astérix (Navette Directe): Roissypole RER <> Parc Astérix.
  • Ligne La Mer De Sable (Navette Directe): Roissypole RER <> La Mer de Sable.


L'aéroport est également desservi par les lignes du réseau de bus Cars Air France :

Il existe aussi d'autres Réseaux de bus:

- Le Réseau TRA (Transports Rapides Automobiles) :

- Le Réseau Cariane:

  • L7: Roissypole RER <> Senlis Félix Louat.
  • L10-11: Roissypole RER <> Compiègne.

- Le Réseau Cabaro:

- Le Réseau RTA:

  • Ligne Soissons: Roissypole RER <> Soissons.

- TVF!

- TransVO?:

  • TransVO? 22: Roissypole RER <> Villers le Bel.

- Bus VEA Disneyland:

- Le Conseil Général De Picardie (en association avec les CIF):

- Le Conseil général du Val-d'Oise:

- Le Réseau Noctilien (SNCF):


Une gare routière se trouve à la station RER-CDG1 ou encore dite Roissypole RER.

[modifier] Au sein de l'aéroport

Le CDGVAL pendant ses essais
Le CDGVAL pendant ses essais

La liaison entre les parkings et les différents aérogares/terminaux est assurée par un système performant de métro automatique gratuit, la ligne 1 du CDGVAL qui propose un train toutes les quatre minutes [32]. Les 5 stations sont reliées en seulement 8 minutes.

Elle possède 5 stations :

  • au contact de l'aérogare 1,
  • au niveau des parkings PR,
  • dans la gare routière et RER-CDG1, permettant l'accès à l'aérogare 3 (200 m),
  • au niveau du parking PX,
  • dans la gare TGV et RER-CDG2, permettant l'accès aux terminaux de l'aérogare 2 (couloirs et tapis roulants).

La ligne 1 du CDGVAL, mise en service le 4 avril 2007 avec six mois de retard sur les prévisions[33], remplace les anciennes navettes de desserte interne par autobus qui étaient antérieurement organisées par Aéroports de Paris.

Celles-ci auraient dû être remplacées par un autre projet de transport guidé automatique, le SK 6000. Ce système construit dans les années 1990, a été un échec et fut abandonné en 1999 avant même d'avoir été mis en service, les essais ayant mis en évidence un manque de fiabilité du système. Le gros œuvre du SK 6000 a pu être partiellement utilisé pour le CDGVAL, limitant ainsi le lourd impact financier de l'échec du SK 6000

[modifier] Les projets

[modifier] CDG express

Une navette rapide, le CDG Express, est à l'étude afin de décharger le RER B d'une partie de ses passagers. Toutefois depuis son lancement de multiples controverses sont apparues concernant son tracé et sa tarification prévisionnelle (billet à tarif élevé et ligne inaccessible avec les abonnements habituels). La ligne devrait relier la gare de l'Est à la gare CDG 2 TGV. Elle faisait partie des infrastructures envisagées dans le cadre du projet de Paris Olympique 2012[34].
Le 5 janvier 2006, Dominique Perben, ministre des Transports et de l'Équipement, a fait voter une loi qui retire au Syndicat des transports d'Île-de-France et confie à l'État le pilotage du projet, afin d'accélérer sa réalisation et d'éviter les effets des importantes réticences de la région Île-de-France, de divers élus et de nombreuses associations de défense de l'environnement ou des transports collectifs, court-circuitant au passage tout débat démocratique prenant en compte les besoins de la population, ce qui a été largement dénoncé par l'opposition et les habitants des communes traversés[35].
La mise en service devrait avoir lieu en 2012 pour un coût d'investissement de 640 millions d'euros, financé par le secteur privé[36].

[modifier] Cargo rail express

L'amélioration du réseau ferroviaire européen à grande vitesse et la limitation de plus en plus stricte des vols de nuit amènent une réflexion sur l'avenir du fret à courte et moyenne distance. L'idée de transporter des marchandises de nuit par le rail au lieu d'utiliser l'avion sur des relations qui deviennent assez rapides fait son chemin. Un groupe de travail, appelé Carex (Cargo Rail Express), a ainsi été créé pour mettre en œuvre des TGV de marchandises en créant des gares de fret à Roissy[37]. Les futures gares se situeront à Goussainville (à l'ouest des pistes) et à Tremblay-en-France (au sud)[38]. Le réseau Carex permettra dans un premier temps de relier d'autres gares de fret implantées à Lyon, Liège, Londres et Amsterdam. Le projet est labellisé Grenelle de l'environnement depuis le 25 octobre 2007[39].


[modifier] Compagnies par aérogares

[modifier] Aérogare 1

[modifier] Aérogare 2

[modifier] Terminal A

[modifier] Terminal B

[modifier] Terminal C

  • Air France (Abidjan, Antananarivo,Bombay (Mumbai) Brazzaville, Cotonou,Delhi, Douala, Kinshasa, La Havane, Libreville, Lomé, Punta Cana, Saint Martin , Yaoundé Nsimalen)
  • Air India (Ahmedabad, Bombay (Mumbai), New York-Newark)
  • Emirates (Dubai)
  • Rossiya Airlines (St Petersbourg)
  • Tunisair (Tunis)
  • Varig (Rio de Janeiro-Galeão, São Paulo-Guarulhos)
  • Vietnam Airlines (Hanoi, Ho Chi Minh Ville)

[modifier] Terminal D

  • Air Europa (Malaga, Valence)
  • Air France (Athènes, Berlin-Tegel, Brest, Bologne, Clermont Ferrand, Copenhague, Francfort, Hambourg, Leipzig, Lisbonne, Ljubljana, Montpellier, Marseille, Munich, Nantes, Oslo, Prague, Pise, Pau, Stuttgart, Strasbourg, Turin, Vienne)
    • Brit Air (Bilbao, Gênes, Limoges, Trieste)
    • CityJet (Florence)
    • Régional (Basel/Mulhouse, Brème, Hanovre, Nuremberg, Vigo)
  • CCM Airlines (Ajaccio, Bastia, Calvi, Figari)
  • CSA Czech Airlines (Prague)
  • Austrian Airlines (Vienne)
  • Finnair (Helsinki)
  • Luxair (Luxembourg)
  • Iberia (Madrid, Saragosse)

[modifier] Terminal E

  • Aeroflot (Moscou-Chérémétyévo)
  • Aeroméxico (Mexico)
  • Air France (Amman, Atlanta, Bamako, Bangalore, Bangkok, Belgrade, Boston, Bristol, Bucarest, Buenos Aires, Le Caire, Canton, Casablanca, Chicago, Cincinnati, Conakry, Dakar, Damas, Detroit, Erevan, Hanoi, Ho chi Minh Ville, Hong-Kong, Houston, Istanbul, Johannesbourg, Lima, Londres-Heathrow, Los Angeles, Manchester, Mexico, Miami, Montréal, Moscou, Newark, New Delhi, New York-JFK, Ouagadougou, Papeete, Pékin, Philadelphie, Pointe-à-Pitre, Port-Harcourt, Rabat, Rio de Janeiro, Saint-Pétersbourg, San Francisco, Santiago, Sao Paulo, Seattle, Seoul Incheon, Shannon, Singapour, Southampton, Téhéran, Tel Aviv, Toronto, Washington, Zagreb)
  • China Southern Airlines (Guangzhou (Canton))
  • Delta Air Lines (Atlanta, Cincinnati-Northern Kentucky, New York-JFK, Orlando, Salt Lake City à partir du 27 Mai 2008)
  • Korean Air (Séoul-Incheon)
  • Northwest Airlines (Detroit, Minneapolis)

[modifier] Terminal F

  • Air France (Alger, Amsterdam-Schiphol, Barcelone, Beyrouth, Bangui, Bordeaux, Bogota, Budapest, Caracas, Djeddah, Djibouti, Dubai, Kiev Borispol, Lagos, Luanda, Lyon, Madras (Chennai), Madrid, Malabo, Maurice ile, Milan Linate, Milan Malpesa, Naples, N’djamena, Niamey, Nice, Nouakchott, Osaka Kansai, Pointe Noire, Rome Fiumicino, Ryad, Shanghai Pu Dong, Sofia, Stockholm-Arland, Tokyo Narita, Toulouse, Tunis, Varsovie, Venise, Zurich)
  • KLM (Amsterdam-Schiphol)
  • Alitalia (Milan Linate, Milan-Malpensa, Rome-Fiumicino)
  • Air Seychelles (Îles Seychelles)
  • China Eastern Airlines (Shanghaï-Pudong)
  • Japan Airlines (Nagoya-Centrair, Tokyo-Narita)
  • Kenya Airways (Nairobi)
  • Air Mauritius (Île Maurice)
  • Middle East Airlines (Beyrouth)

[modifier] Aérogare T3 (anciennement T9)

  • Aegean Airlines (Athènes, Héraklion, Nantes)
  • Air Cairo (Louxor)
  • Air Méditerranée (Agadir, Amman, Aqaba, Athènes, Bamako, Bodrum Milas, Cardiff, Constanta, Corfou, Dakar, Djerba, Dole, Dubrovnik, Fuerteventura, Genève, Hambourg, Hanovre, Héraklion, Hurghada, Ile de Sal, Ljunljana, Londres-Gatwick, Louxor, Lyon, Malte, Manchester, Marrakech, Nantes, Palma de Majorque, Rome Fiumicino, Sarajevo, Stuttgart, Toulouse, Tunis et Oujda a partir de juin 2008)
  • Air Memphis (Le Caire, Louxor)
  • Air Transat (Montréal, Ottawa [saisonnier], Québec, Toronto-Pearson, Vancouver [à partir de Mai 2008])
  • AMC Airlines (Hurghada, Le Caire, Louxor, Lyon, Marseille, Taba)
  • Atlas Blue (Marrakech, Oujda, Tanger)
  • Blue Line (Amsterdam, Alger, Ancone, Berlin Tegel, Bruxelles, Bejaia, Caen, Cagliari, Cardiff, Cherbourg, Colmar, Cologne, Dinard, Dublin, Dusseldorf, Hamburg, Jerez de la Fron, La Rochelle, Londres-Gatwick, Londres-Stansted, Marseille, Milan Malpensa, Monastir, Munich, Niamey, Nice, Pointe Noire, Prague, Quimper, Rome Fiumicino, Salzbourg, Tanger, Ténérife, Trieste, Tunis, Venise, Villacoublay)
  • Corendon Airlines (Antalya, Sabiha Gokcen)
  • Dubrovnik Airline (Dubrovnik, Francfort, Nantes)
  • Eurocypria Airlines (Héraklion)
  • Europe Airpost (Athènes, Cagliari, Calvi, Corfou, Edimbourg, Fuerteventura, Funchal, Héraklion, Le Havre, Lyon, Malaga, Malte, Mikonos, Monastir, Nantes, Palma de Majorque, Porto, Rhodes, Santorin-Thira, Séville, Ténérife, Tozeur, Tunis)
  • Futura Airlines (Cardiff, Palma de Majorque)
  • InterSky (Friedrichshafen)
  • Jet2.com (Leeds/Bradford, Manchester)
  • Koral Blue Airlines (Hurghada, Taba)
  • Lotus Air (Hurghada, Le Caire, Louxor)
  • Meridiana (Cagliari, Catane, Milan-Linate, Naples, Palerme)
  • Montenegro Airlines (Tivat)
  • MyAir (Bari, Bologne, Brindisi, Bucarest-Băneasa, Gênes)
  • Niki (Vienne)
  • Nouvelair Tunisie (Djerba, Lille, Marseille, Monastir, Tunis)
  • Onur Air (Ankara Esenboga, Antalya, Bodrum Milas, Istanbul, Izmir Adnan Mend)
  • Pegasus Airlines (Antalya, Bodrum Milas, Izmir Adnan Mend, Strasbourg)
  • Sevenair (Djerba)
  • Smart Wings (Prague)
  • Spanair (Palma de Majorque)
  • Sterling Airlines (Aalborg, Billund, Copenhagen)
  • Tunisair (Monastir, Tunis)
  • Viking Airlines (Héraklion)
  • Windjet (Catania, Palerme)
  • XL Airways (ex Star Airlines) (Agadir, Antalya,Athènes, Cagliari, Charm el-Sheikh, Constanta, Corfou, Djerba, Faro, Héraklion, Hurghada, Kos, Lamezia Terme, Le Caire, Lille, Londres-Stansted, Louxor, Manchester, Marrakech, Marseille, Monastir, Newcastle, Patras, Split, Strasbourg, Tel-Aviv, Tetouan-Sania R'mel, Tunis, Venise,
  • Zoom Airlines (Calgary, Halifax, Montréal, Toronto-Pearson, Vancouver)

[modifier] Fret 1

[modifier] Fret 2

  • Air Contractors (Birmingham, Dublin, Glasgow, Londres-Stansted, Manchester)
  • Fedex (Alma-ATA, Amsterdam, Ancône, Athènes, Bâle-Mulhouse, Barcelone, Berlin Tempelhof, Bombay (Mumbai), Budapest, Cologne, Copenhague, Delhi, Dubaï, Dublin, Dusseldorf, Francfort, Hahn, Hambourg, Hong Kong, Indianapolis, Londres-Stansted, Lyon, Madrid, Manchester, Marseille, Memphis, Milan Malpensa, Munich, New York Newark, Nice, Prague, Rome Fiumicino, Séoul Inchon, Shangaï Pu Dong, Shannon, Stockholm Arland, Stuttgart, Subic Bay, Tel Aviv, Tokyo Narita, Toulouse, Varsovie, Vienne)

[modifier] Fret 7

  • Europe Airpost (Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dole, Limoges, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Pau, Rennes, Strasbourg, Toulouse)

[modifier] Répartition 2006 des compagnies desservant l'aéroport

En nombre de vols commerciaux[réf. nécessaire] :

En nombre de passagers:

[modifier] Anecdotes

L'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle a été le théâtre de nombreux tournages cinématographiques. On peut citer par exemple Nous irons tous au paradis d' Yves Robert en 1974, La boum de Claude Pinoteau en 1980, Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch en 1990, Tombés du ciel de Philippe Lioret en 1994, Les anges gardiens de Jean-Marie Poiret en 1996, Décalage horaire de Danièle Thompson en 2002 ou Ne le dis à personne de Guillaume Canet en 2005.

Mehran Karimi Nasseri, un réfugié iranien, a vécu dans l'aérogare 1 entre 1988 et août 2006. Il était prisonnier de fait de l'aéroport à cause d'un changement de régime dans son pays d'origine. Son histoire a été immortalisée par le film The Terminal dans lequel Tom Hanks a joué le rôle d'un réfugié dans une situation similaire. Il a été hospitalisé en 2006 pour une raison inconnue.

Icône de détail Article détaillé : Mehran Karimi Nasseri.

En 2004, le guide du film français a recensé pas moins de seize longs métrages tournés au sein de l'aéroport [40].

Par ailleurs, le 1er septembre 2005 a eu lieu le premier défilé de mode en aérogare avec Agatha Ruiz de la Prada[41].

[modifier] Galerie

[modifier] Notes et références

  1. (en) [pdf] World's busiest airports, Ariports.org. Consulté le 10-08-2007
  2. NOTA : données de 2006.
  3. Trafic de passagers, chiffres 207
  4. Revue Ville & Transports-Magazine du 28 mars 2007
  5. 1974-2004 : CDG a 30 ans..., revue Roissy Horizon, supplément au n° 47.
  6. G. Ibergay, D. Renux, Histoire de Roissy-en-France, 1979, p. 215-216.
  7. Ibid., p. 217-219.
  8. Aéroports de Paris : TBE
  9. Le Nouvel Observateur - Sarkozy favorable aux quotas de CO² pour les avions
  10. Voir la présentation en flash mise à disposition par Air France à ce sujet
  11. Communiqué de Presse Aéroports de Paris : Aéroports de Paris débute les travaux du futur Terminal 2E (anciennement nommé 2-G) destiné aux filiales régionales d'Air France
  12. ab Communiqué de presse aéroports de Paris concernant la signature d'un protocole d'accord entre Aéroports de Paris et Air France
  13. Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, 2 février 2007
  14. Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, 20 février 2007.
  15. Le Parisien du 30 septembre 2007 - Un centre commercial géant au pied des pistes de Roissy
  16. L'Écho régional du 3 octobre 2007 : Aéroville, le projet qui fait peur. [pdf]
  17. Denis Courtine, « Aéroport de Roissy : C’est parti pour le futur palais des congres », dans Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 10 avril 2008
  18. Assemblée nationale - Discussion de la proposition de loi, adoptée par le Sénat, portant création des communautés aéroportuaires.
  19. L'Humanité - Le crash du Concorde
  20. ADVOCNAR - Pollution atmosphérique et mortalité : relation confirmée
  21. Airparif - Programme d'étude au voisinage des grandes plates-formes aéroportuaires franciliennes
  22. Voir les trajectoires des avions sur le site de l'UFCNA
  23. ADVOCNAR - Les plans de protection
  24. ACNUSA - Plan de gêne sonore
  25. Entre voisins - Carte du PGS
  26. Aéroports de Paris - Maison de l'environnement
  27. « Un plan d'exposition au bruit près de Roissy », dans Le moniteur du BTP, 5 avril 2007 [texte intégral]. Consulté le 1er avril 2008
  28. Liens vers le dossier d'enquête publique du PEB de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle
  29. Olivier Zanetta, « Roissy entre nuisances et croissance », dans Quotidien Le Monde, 3 avril 2007
  30. Magali Gruet, « La construction clouée au sol autour de Roissy », dans 20 minutes, 5 avril 2007 [texte intégral]. Consulté le 1er avril 2008
  31. Rapport de présentation, page 21
  32. Aéroports de Paris : les grands projets
  33. Métropôle - Roissy : un problème complexe
  34. L'Express du 27/06/2005 : Paris-Roissy - Le Charles-de-Gaulle Express
  35. Site officiel du Sénat : Séance du 22 décembre 2005
  36. Ministère de l'équipement : CDG Express - Un projet réalisé sans financement public
  37. Le Figaro du 13 mai 2006 - Des TGV cargo au départ de Roissy
  38. Carex : emplacement des gares
  39. Carex : les grandes étapes du projet.
  40. Aéroports de Paris accueille les stars depuis 60 ans, dossier de presse d'AdP, octobre 2005, sur le site d'AdP.
  41. Communiqué de presse d'ADP : Premier défilé de mode en aéroport.

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Bibliographie

  • Guy Ibergay et Dominique Renaux, Histoire de Roissy-en-France, Agence régionale d'édition pour les municipalités (ouvrage publié par la municipalité), 1979, 239 pages. (ISBN 2862960012)
  • Abderrezak Besseghir, Bagagiste à Roissy : Présumé terroriste, Éd. Michel Lafon, 2003, 235 p. (ISBN 2840989409)
  • Jean-Claude Corvisier, Roissy. : 2, Aéroport Charles de Gaulle, Éd. Alan Sutton, 2005. (ISBN 2849102733)
  • Anne de Loisy, Bienvenue en France ! : Six mois d'enquête clandestine dans la zone d'attente de Roissy, Éd. Le Cherche midi, 2005, 238 p. (ISBN 2749103371)
  • Philippe de Villiers, Les mosquées de Roissy, Éd. Albin Michel, 2006, 232 p. (ISBN 2226172645)
  • Collectif, Roissy-en-France, vivre alentours, Éd. Magellan et Cie, parution en novembre 2007. (ISBN 2350740846)

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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