Étudiants musulmans de France

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Étudiants Musulmans de France est la principale association d'étudiants musulmans de France. Les associations d'étudiants musulmans sont apparues publiquement au début des années 1990. EMF avait été créé en 1989 sous le nom "Union islamique des étudiants de France" avant de prendre son nom actuel en 1996.

Association loi 1901 créée au niveau national en 1989, par des étudiants pour des étudiants, l'EMF a trouvé rapidement un rayonnement dans de nombreuses villes. L'association compte aujourd'hui 14 sections qui se répartissent dans les villes de Bordeaux, Besançon, Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Paris, Rouen, Caen, Amiens, Montpellier, Nancy, Toulouse et Reims.

L'EMF veut faire du passage universitaire un moment exceptionnel dans la vie de chaque étudiant. Elle se consacre donc à l'amélioration de la vie étudiante. Elle s'efforce à veiller au bien-être et à l'épanouissement de tous les étudiants, en les guidant et en les soutenant, sans aucune distinction.
De vocation socioculturelle, l'EMF inscrit son action au sein du campus, son champ naturel d'action, sans pour autant négliger le rayonnement sur la ville et les questions liées à la société. Elle inspire sa légitimité de la population étudiante, et son programme d'action de la volonté de ses adhérants ; elle se veut transparente et prône le dialogue et l'ouverture pour créer un climat de confiance.

Si certaines associations favorisent l'activité religieuse, EMF et d'autres sont ouvertes à tous sans condition de religion. Lors d'activités culturelles et sociales en particulier, comme les collectes alimentaires pour les étudiants nécessiteux, chacun peut contribuer.

EMF et d'autres disposent de quelques élus dans les CROUS voire dans certains conseils universitaires, en particulier dans les régions Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Alpes, Franche-Comté, et plus récemment en région parisienne. Aujourd'hui EMF compte 14 sections qui se répartissent dans les villes de Bordeaux, Besançon, Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Paris, Rouen, Caen, Amiens, Montpellier, Nancy, Toulouse et Reims.

[modifier] Les objectifs d'EMF

  EMF poursuit quatre buts essentiels en accords avec ses statuts:

EMF s'adresse à l'étudiant en général, indépendamment de son origine ethnique, de son appartenance religieuse ou de ses orientations idéologiques. Elle permet à l'étudiant de s'exprimer et de se positionner face aux défis humains et de la société, et l'aide à prendre conscience de ses droits et de ses devoirs envers les autres.
EMF place l'étudiant au centre de ses priorités. Parce que l'université forme les cadres de demain, EMF œuvre pour faire du passage à l'université un moment de réussite pour chacun et lutter pour de meilleures conditions de vie de l'étudiant. Pour se faire, elle déploie un programme d'actions très divers et valorise l'engagement citoyen sous toutes ses formes.
Parce que le passage à l'université est un moment particulier, EMF accompagne et propose à l'étudiant des projets et des actions visant son épanouissement. Ainsi faisant, l'université apparaît comme un lieu riche de réflexion, d'échanges, et de rencontre, et devient alors un endroit formant des cadres aptent à évoluer dans une société plurielle et pluraliste, et des acteurs prenant en compte aussi bien le progrès de la société sans négliger le bien être des hommes.
EMF se déploie ainsi dans plusieurs domaines répondant à au double impératif de défendre les intérêts moraux et matériels des étudiants, et leur permettent de vivre leur passage à l'université en harmonie avec leur identité et leur citoyenneté.

[modifier] Élections CROUS

En 2002 les élections des représentants des étudiants dans les CROUS avaient vu une nette percée d'EMF, qui depuis sa création avait entre zéro et 5 élus.

En 2002, ils revendiquaient 6,4% des votants (passant de 1942 voix et 1,6% à 7 191 voix). L'EMF obtenait ainsi 11 élus sur 196 (contre 3 en 2000) et la FAGE leur offrit leur troisième place sur sur la liste CNOUS. Elle n'obtint que deux élus, mais le débat fut vif dans la FAGE et au-delà ; il provoqua le départ de la fédération des élèves ingénieurs (BNEI) vers PDE.

La présence des EMF aux élections 2004 des CROUS fut médiatisée. Des organisations comme l'UNI ou la FEDER dénoncèrent l'apparition de cette liste. Les listes EMF ont obtenu 7 512 voix (4,45%) et 2 élus à Grenoble et Créteil (contre 11 en 2002), soit moins d'élus pour un nombre de voix légèrement supérieur en raison de la nette hausse de la participation.

En 2006, elle a obtenu 5 sièges dans l'ensemble des Crous de France.

En 2008, elle obtint un élu dans le CROUS d'Amiens.