Études de médecine en France

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En France, les études de médecine sont parmi les plus longues des études supérieures. Elles constituent une formation théorique et pratique, plus théorique au début, de plus en plus pratique à mesure de la progression. À la fin du cursus, le futur médecin est habilité à faire de plus en plus d'actes, et reçoit finalement le diplôme d'État de docteur en médecine, à l’issue de la soutenance d’un travail appelé thèse d'exercice.

Familièrement, l'étudiant en médecine est appelé carabin.

Sommaire

[modifier] Déroulement des études

Elles se déroulent en trois cycles au sein d’une université ayant une unité de formation et de recherche de médecine (parfois mixte entre la médecine et la pharmacie), associée à l'un des 44 centres hospitaliers universitaires. Leur durée totale varie de 9 ans (médecine générale) à 11 ans (autre spécialité + sous-spécialisation).

[modifier] Premier cycle des études médicales

Le premier cycle des études médicales (en abrégé PCEM) se fait en deux ans, un concours en fin de première année permet de sélectionner les étudiants admis à poursuivre des études médicales ou dentaires (article 5 de l'arrêté du 18 mars 1992). Les diplômés de certaines grandes écoles peuvent être dispensés du premier cycle des études médicales (arrêté du 26 mars 1993 modifié).

[modifier] Première année

La première année (en abrégé PCEM 1 ou P1) est essentiellement théorique, et se termine par un concours particulièrement sélectif permettant l’accès à la suite des études (médecine, odontologie, sage-femme, ainsi que kinésithérapie et ergothérapie dans certaines villes). Le nombre d'étudiants admis à suivre ces différentes études est fixé par numerus clausus. Certaines unité de formation et de recherche réservent des places complémentaires, dans l'accès à la 2e année, aux étudiants de 1re année titulaires d'un diplôme paramédical et possédant deux années d'expérience professionnelle (Arrêté du 25 mars 1993 relatif au nombre d'étudiants admis à la fin de la première année du premier cycle à poursuivre des études médicales). Le Gouvernement a décidé de bloquer à partir de 2008 le numerus clausus qui devrait rester inchangé pendant cinq ans. À titre d'exemple, le numerus clausus était de 350 places à l'unité de formation et de recherche de médecine de l'université Paris-VII pour environ 2100 inscrits en 2007.

La sélection pour rentrer en deuxième année (en abrégé PCEM2 ou P2) est drastique, le numerus clausus implique que certains étudiants ne peuvent être admis en 2e année bien qu'ils aient la moyenne générale (c'est-à-dire supérieure à 10/20) : on les appelle les "reçus-collés". Ces étudiants peuvent faire valoir leurs résultats de 1re année pour obtenir une équivalence permettant d'entrer directement en 2e année de biologie.

La réforme visant à incorporer plus de débouchés à l’issue de ce concours, jusqu’à en faire une première année des études de santé, n’a pas eu lieu et semble abandonnée, mais pourrait revenir dans de futures réformes. Seul le métier de kinésithérapeute a été ajouté comme débouché de cette année de sélection, mais le Ministère de la santé remet en cause ce mode de recrutement. Toutefois, certaines écoles paramédicales privées exigent un classement en 1re année pour leur admission, sans que cela soit officiel. A l'instar des autres universités françaises, les unités de formation et de recherche de médecine pourraient également devoir appliquer la réforme LMD au secteur santé : les kinésithérapeutes et les ergothérapeutes réintégreraient leurs écoles, en revanche la première année de Pharmacie serait incluse dans la première année de médecine, laquelle conserverait les futurs étudiants de médecine, odontologie, et maïeutique (sage-femmes).

Par son rôle de sélection, la 1re année apparaît comme une année extrêmement difficile d'un point de vue psychologique. Dans certaines villes, le nombre d'étudiants d'une même promotion peut atteindre 3000 personnes pour un nombre de places disponibles de 350 uniquement, les chances de réussite étant donc légèrement supérieures à 10%. Dès lors, elle est vécue par la plupart des étudiants en médecine comme une expérience particulière de travail intense pendant huit mois.

L'année universitaire 2006-2007 a d'ailleurs vu l'unité de formation et de recherche de médecine de Grenoble supprimer les cours en amphithéâtre, remplacés par un enseignement sur DVD ; des séances de questions-réponses (2 heures par semaine, par "petits" groupes de 150 ) permettent aux étudiants de rencontrer leurs enseignants; ainsi que des tutorats avec colles chaque semaine, débouchant sur un classement au niveau de toute la promotion. Les étudiants n'ont que 8 heures de présence à l'université chaque semaine posant des problèmes de solitude, induisant parfois un découragement, voire une dépression. Pour beaucoup, les cours en amphithéâtre restaient une bouffée d'oxygène quotidienne, permettant d'évacuer la pression, et de conserver un semblant de vie sociale. En effet, celui de Grenoble était réputé pour la bonne ambiance entre redoublants et primants, et la présence très faible de l'esprit concours. Une enquête menée par l'administration dans la promotion 2005-2006 montrait qu'environ 80% de celle ci était satisfaite des cours en amphi. La réforme sur ce point rend l'année encore plus pénible. À noter que ce principe inclut des cours pendant les vacances et les jours fériés. Cependant le DVD est présenté comme un moyen pour permettre à chaque étudiant d'être à égalité quant à la qualité de la prise de notes (par opposition aux amphithéâtres qui ont la réputation d'être un lieu ou les primants arrivent difficilement à suivre le cours). La réforme des tutorats quant à elle rend inutiles les "prépas" privées en fournissant les mêmes services que celles-ci. D'autres universités s'intéressent à ce système qui remet en cause tout un système éducatif.

Cette difficulté déconcertante a entraîné depuis plusieurs années maintenant le développement d'organismes privés à but lucratif appelés « prépas » (notamment en région parisienne, cet emploi se veut affilié aux Classes Préparatoires aux Grandes Écoles, véritable utilisation de l'expression « classes prépas » dans le milieu scolaire) ou « écuries ». Il s'agit d'un soutien scolaire, durant la 1re année, parfaitement indépendant de l'enseignement universitaire et des professeurs, et offrant la possibilité aux étudiants qui s'y inscrivent de s'entraîner à des concours blancs et d'être classés parmi leurs camarades. Ces « prépas » sont souvent sujettes à controverse quant à leurs prix jugés excessifs et à leur efficacité[1],[2]. L'unité de formation et de recherche de médecine de l'université Lyon-I a décidé de développer un atelier de suivi pédagogique à destination des étudiants de 1re année : des séances d'auto-évaluation avec un logiciel spécialisé, Pédagogic@, leur sont proposées chaque semaine sur un enseignement spécifique (anatomie, biochimie, biologie cellulaire, biologie moléculaire, histologie, physiologie). Un tutorat, encadré par des tuteurs d'années supérieures, permet ensuite à chaque étudiant de poser ses questions, comme ce qui se fait à l'Université Pierre et Marie Curie.

[modifier] Deuxième année

La deuxième année (en abrégé PCEM 2 ou P2) comporte un enseignement essentiellement théorique sur le sujet normal : physiologie, anatomie, histologie… Dans les faits, cela correspond le plus souvent à la suite du programme de première année, sans rupture pédagogique. Dans certaines unités de formation et de recherche, ces matières sont regroupées dans des modules successifs comme système nerveux, appareil digestif, etc.
La deuxième année de médecine comporte un stage infirmier obligatoire et non-rémunéré d’une durée comprise entre 3 et 4 semaines, à plein temps. Il a lieu pendant les vacances précédant la rentrée des étudiants admis en deuxième année de médecine ou d'odontologie.

Enfin, une matière plus médicale, la sémiologie, traditionnellement enseignée en 3e année, est à l’heure actuelle transférée en 2e année dans la majorité des universités, afin d’améliorer la portée des stages cliniques de 2e et 3e années (appelés couramment « stages de check-list » ou « stage sémio »).

Le premier cycle des études médicales suit un programme national, mais l’organisation entre les deux années varie entre les universités. De même pour le type d’enseignement :

  • enseignement linéaire, chaque matière étant enseignée séparément (anatomie, histologie, biophysique, etc). Ce type d'enseignement ne nécessite pas de grande coordination entre les professeurs, mais il peut conduire à de grandes redondances, voire à des contradictions.
  • enseignement intégré : les étudiants ont des modules regroupant des enseignements de différentes disciplines autour d’un même appareil. Par exemple, un module de neurosciences comprendra l'anatomie et l'histologie du système nerveux, la biophysique sensorielle et la neurobiochimie. L'étudiant suivra ensuite un module cardio-pulmonaire, un module digestif, etc.
  • enseignement mixte : certains appareils sont alors vus en enseignement intégré, d'autres en enseignement linéaire.

[modifier] Deuxième cycle des études médicales

En quatre ans, l’étudiant reçoit une formation théorique et pratique sur les différentes pathologies segmentées en modules : modules transversaux (plus ou moins interdisciplinaires) ou modules d’organe. Ces modules sont le programme officiel de l'examen classant national (cf. infra), et comprennent une liste d'items numérotés qui correspondent soit à des pathologies, soit à des situations cliniques ou thérapeutiques.

[modifier] Troisième année de médecine

La troisième année de médecine (en abrégé DCEM 1 ou D1) est une année de transition où l’étudiant apprend les sciences biocliniques (pharmacologie, bactériologie, virologie, parasitologie, etc.) qui font l’interface entre sciences fondamentales du premier cycle et enseignements de la pathologie. Il apprend également à mener l'interrogatoire et l'examen clinique d’un patient lors de ses stages cliniques dits « check-list » associés à l’enseignement de la sémiologie. Il entame les premiers modules.

Certaines universités font commencer les stages hospitaliers (voir infra) en 3e année, le stage clinique de 2e année est alors plus développé.

Cette année est particulièrement propice aux échanges Erasmus : un grand nombre d'étudiants partent actuellement pour une année entière à l'étranger.

[modifier] L’externat (4e à 6e année)

Les trois années suivantes constituent l'externat. Ce terme d’usage courant (qui est une survivance de l'ancien "concours de l'Externat" supprimé suite aux manifestations de 1968) n’existe officiellement pas. Les textes officiels (décret n° 70-931 du 8 octobre 1970 - J.O. du 10 octobre 1970) parlent d'étudiants hospitaliers, car les étudiants sont rémunérés par le groupe hospitalier auquel l'université est rattachée (ils sont salariés sous contrat à durée déterminée, rattachés à une caisse de sécurité sociale non étudiante, et cotisent pour la retraite).

L’étudiant "externe", sous la responsabilité d’un interne ou d’un senior (chef de clinique ou praticien), apprend à reconnaître les différents signes d’une maladie. Il n’a pas à ce stade de responsabilité thérapeutique, ni le droit de prescrire.

L’externat consiste le plus souvent en 4 stages annuels de 3 mois dans des services de spécialités, choisis par grilles en début de chaque année ou trimestre, soit par classement au mérite, soit par classement alphabétique. Les stages consistent en 5 matinées par semaines dans les services. Certains stages sont obligatoires de par la loi (pédiatrie, gynécologie obstétrique...), et peuvent alors intégrer l’enseignement théorique (l’externe est alors présent à l’hôpital toute la journée). Inversement, certaines spécialités n’ont pas d’externes.

Pendant l'externat, l'enseignement magistral, de plus en plus remplacé par des travaux dirigés, se fait en alternance avec des stages hospitaliers : cet enseignement est un véritable compagnonnage, où l'externe aborde par "cas cliniques" de véritables situations vécues dans les services.

L’externe doit, au cours de ses 3 années d’externat, effectuer 36 gardes de 12, 18 ou 24 heures (selon le service et le jour de la semaine), soit environ une garde par mois, rémunérée 20 euros en semaine et 40 euros les jours fériés (dans certaines facs dont Toulouse, les gardes ne sont pas rémunérées; dans d'autres dont Bordeaux, les gardes du samedi sont payées 30 euros; de plus le "quota" des 36 gardes, du fait de la progression du Numérus Clausus devient de plus en plus difficile à atteindre). La rémunération des stages est quant à elle « symbolique » (Rémunération brute : 122 euros par mois en 4e année, 237 euros en 5e année, 265 euros en 6e année[3]), mais l’étudiant externe a le statut de salarié et cotise au régime salarié de la sécurité sociale, et à la caisse de retraite.

Depuis 2004, le deuxième cycle des études médicales est sanctionné par un diplôme. Le module 11 du deuxième cycle est l’ancien certificat de synthèse clinique et thérapeutique, indispensable pour remplacer un médecin généraliste. Lors de leurs derniers stages, les externes ayant validé ce certificat jouissent de plus de prérogatives, ils deviennent alors des "super-externes".

[modifier] L'examen classant national (concours de l’internat)

Depuis 2004, le second cycle s’achève pour tous les étudiants par l'examen classant national (en abrégé ECN) (anciennement, examen classant national obligatoire), qui remplace l'ancien concours de l'internat. Parmi les innovations, la médecine générale est considérée comme une spécialité à part entière, tous les futurs médecins étant désormais tenus de passer ces épreuves, uniquement théoriques.

Suivant son classement, l’étudiant choisit son centre hospitalier universitaire (et donc sa ville) d’affectation, ainsi que sa filière, puis les services où il effectuera des stages de 6 mois. Ce choix s'effectue d'abord par internet (phase de pré-choix et simulations), le choix définitif ayant lieu au cours d'un « amphi de garnison » qui réunit tous les étudiants par tranche de classement. Cette procédure permet à l'étudiant de choisir son poste en ayant pleinement connaissance des places disponibles.

Les 11 filières existantes en 2005 sont (avec le nombre de places disponibles, sur 4 803 postes au total) :

En 2005, un millier de postes, tous en médecine générale n'ont pas été pourvu, les étudiants préférant redoubler plutôt que de devenir généralistes.

Icône de détail Article détaillé : Concours de l’Internat.

[modifier] Troisième cycle des études médicales (internat)

Le troisième cycle des études médicales (en abrégé TCEM) est plus connu sous le nom d'internat.

Bien qu’il ait le statut d’étudiant et qu’il ait une tutelle, l’interne est déjà un professionnel autonome, puisqu’il peut prescrire et effectuer des remplacements dans des cabinets libéraux (sous réserve qu’il ait d’une part validé un certain nombre de semestres, et d’autre part obtenu une « licence de remplacement » auprès du conseil départemental de l’Ordre des médecins). Il s’agit plus d’une expérience professionnelle initiale que de réelles études (d’autant plus que la France est un des rares pays à considérer les internes comme des étudiants).

L'internat de médecine générale dure trois ans, et est validé par le diplôme d'Etat de docteur en médecine après la soutenance d'une thèse d'exercice. La réforme LMD, si elle était généralisée au secteur santé, devrait rallonger d'un an l'internat (et diminuer d'un an le deuxième cycle).

Il est constitué de stages de 6 mois rémunérés, pouvant être hospitaliers, mais aussi auprès d’un médecin généraliste, ou d’une structure de soins extra-hospitalier. L’étudiant prend totalement en charge ses patients, mais reste sous la responsabilité d’un senior (voir supra) : examen clinique, prescription d’examens complémentaires et traitement. L’enseignement y est essentiellement pratique.

L'internat de spécialité dure quatre ans ou plus. Suivant la spécialité choisie, l’étudiant doit faire un nombre minimum de stages rémunérés dans des services hospitaliers validants où son rôle est similaire. Son internat est validé quand l’ensemble des stages de 6 mois requis ont été effectués (diplôme d’études spécialisées), suivi d'une thèse d’exercice portant le plus souvent sur un thème de la spécialité, laquelle est généralement soutenue dans la dernière année d’internat.

La spécialité est sanctionnée par le diplôme d'études spécialisées, après soutenance d'un mémoire, qui est parfois confondu avec la thèse (thèse-mémoire, lorsque celle-ci est soutenue dans la dernière année d'internat).

[modifier] Évolutions des études de médecine en France

  • Sous l'Ancien Régime, la médecine était l'une des quatre facultés mais on n'y accédait généralement qu'après un passage par la faculté des arts (voir Faculté des Arts de Paris). L'enseignement était essentiellement théorique et reposait sur la lecture et le commentaire des autorités.
  • Cependant, à partir de 1750 environ, mais très timidement, une partie pratique intervient, à travers la botanique mais aussi la clinique. Jusqu'à la Révolution, les chirurgiens n'étaient pas des médecins mais étaient considérés comme de simples exécutants (barbiers-chirurgiens).
  • Les facultés de médecine sont supprimées en 1793 et remplacées, l'année suivante, par trois écoles de médecine, installées à Paris, Montpellier et Strasbourg. Avec la création de l'Université impériale, les écoles de médecine reprennent la dénomination de facultés et leur nombre augmente.
  • Au XIXe siècle, en réaction à l’évolution technique très rapide de la médecine et à la médiocrité de l’enseignement théorique universitaire, sont instaurés l’Externat et l’Internat, formations pratiques hospitalières accessibles sur concours, l’Internat étant accessible uniquement aux anciens externes. Les étudiants en médecine commencent alors à négliger les examens de la Faculté pour se consacrer à la préparation de ces concours, synonymes d’élite et de qualité de la formation. L’étudiant pouvait arriver au terme de ses études de médecine sans même avoir vu un seul patient, s’il avait raté ou ne s’était pas présenté au concours de l’externat.
  • Suite aux évènements de mai 68, le Concours de l’Externat fut supprimé, et tous les étudiants en médecine suivirent la formation pratique de qualité qu’est l’externat devenu obligatoire. Cela correspond à l’idéal hospitalo-universitaire (création des CHU en 1958) : la pratique (l’externat) et la théorie (les cours à l'université) sont réconciliées dans un seul et même cursus pour tous. Les Facultés de médecine disparaissent et deviennent des UER (puis UFR à partir de 1984) intégrées dans une université.
  • Cette réforme, corrélée à l’augmentation générale de la population étudiante, engendra un afflux massif d’étudiants dans les services des CHU. En réaction, il fut alors instauré en 1971 un concours de fin de première année de médecine, avec un système de numerus clausus.
  • Jusque dans les années 1990, tout médecin pouvait devenir spécialiste, soit en passant la voie sélective et hospitalière de l’Internat, soit par la voie non-sélective et universitaire des Certificats d’Études Spécialisées de moindre qualité, laissant ainsi se développer une médecine spécialisée à deux vitesses entre Anciens Internes des Hôpitaux et Anciens Chefs de Clinique des Hôpitaux d'une part, et titulaires de CES d'autre part.
  • Une réforme supprima donc les CES médicaux et rendit l’Internat obligatoire pour la qualification ordinale de spécialiste, à travers les Diplômes d’Etudes Spécialisées (DES), compléments du diplôme de docteur en médecine.
  • Les internes furent contraints de faire un stage en hôpital périphérique, c’est-à-dire non universitaire, faisant partie d’un Centre hospitalier régional ou CHR.
  • Jusqu'en 2004, les futurs généralistes ne passaient pas l'internat. Le deuxième cycle était suivi d'une période appelée résidanat, et qui durait deux ans et demi (3 ans pour les nouvelles promotions de résidents à partir de 2001).
  • À partir de 2004, une nouvelle réforme est intervenue. Tous les étudiants en médecine doivent désormais passer l'Examen National Classant et faire un internat. L'ancien résidanat devient alors l'Internat de Médecine Générale, dans le cadre du processus de revalorisation de cette profession désertée de façon inquiétante.
  • On peut remarquer que le désir d’assurer une bonne formation pratique et théorique pour tous les étudiants en médecine, et de former les généralistes aussi bien que les spécialistes, a fait des études de médecine un des rares cursus français à inclure deux concours obligatoires.
  • L'évolution est amenée à se poursuivre avec la volonté d'inscrire les études de médecine dans le processus de Bologne. D'autre part, à terme, les médecins pourront changer de spécialité en cours de carrière par des reprises d’études, validation d’acquis, etc. Enfin, dans le cadre du plan réussite en licence, l'année PCEM 1 deviendrait à la rentrée 2008 "Licence 1 santé" et serait commune aux études médicales, dentaires, de pharmacie et de sages femmes. Les passerelles vers les autres licences seraient favorisés.[4]

[modifier] Référence

  1. Étude de l'unité de formation et de recherche de médecine de l'université Paris-V
  2. Prépa médecine : vraiment indispensable ?
  3. Externe : le statut mis à jour (2005).
  4. Site du ministère de l'enseignement supérieur

[modifier] Bibliographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

Ces sites comportent des documents sur les études de médecine en France, avec des forums fréquentés par les étudiants.

Pour comparer avec le Sénégal