Étranger en situation irrégulière

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Peinture murale réalisée contre les mesures d'expulsion et pour la régularisation des étrangers en situation irrégulière. Cette photographie a été prise à l'extrémité de la rue de Tanger en allant vers le boulevard de la Chapelle.
Peinture murale réalisée contre les mesures d'expulsion et pour la régularisation des étrangers en situation irrégulière. Cette photographie a été prise à l'extrémité de la rue de Tanger en allant vers le boulevard de la Chapelle.

Un étranger en situation irrégulière (parfois surnommé « sans-papiers » ou « clandestin ») est un étranger présent sur un territoire tout en étant dépourvu de titre de séjour en règle. Cette situation peut intervenir soit après être entré de façon clandestine sur le territoire national, soit pour être demeuré sur le territoire après expiration de la durée de validité du titre de séjour. Le caractère illégal de ce séjour, sans permis de séjour en règle, interdit aux étrangers dans cette situation de bénéficier de la plupart des droits, notamment le droit de travailler. En revanche, des droits spécifiques leurs sont parfois accordés[1] (comme par exemple l'Aide médicale d'État[2] destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière et sans ressources résidant en France).

Dans plusieurs pays francophones, les étrangers en situation irrégulière sont parfois désignés sous le nom de « sans-papiers » ou de « clandestins ». En Espagne, on les appelle harraga, mot d'origine arabe qui signifie « ceux qui brûlent (les documents, pour ne pas être identifiés) ». Dans les pays anglophones, les termes les plus couramment utilisés sont illegal immigrant ou illegal alien (littéralement « immigrant illégal », pendant du « clandestin » francophone) mais les institutions internationales et les partisans des droits de ces étrangers préfèrent les termes undocumented worker (« travailleur sans papiers »)[3] ou undocumented immigrant (« immigrant sans papiers »)[4] qui, selon eux, marquent d'une part d'une façon plus exacte et, d'autre part, moins stigmatisante, la situation dans laquelle se trouvent ces personnes.

On observe ainsi une bataille sémantique entre les partisans des droits des étrangers et les partisans d'un durcissement de la législation à leur égard (généralement partisans d'une réduction de l'immigration)[5],[6],[7].

L'évolution de la législation sur ce thème marque particulièrement la modification de la politique d'immigration des États selon le contexte économique et social : tandis qu'en France, avant 1973 et le coup d'arrêt de l'immigration massive, un étranger en situation irrégulière voyait sa situation très vite régularisée par une administration bienveillante envers les besoins de main d'œuvre, après 1973, la situation devint plus difficile pour ces immigrants.

L'évolution du statut des étrangers en situation irrégulière est également marquée de manière générale par l'évolution du droit des étrangers et des réfugiés, et par les batailles d'influence au niveau national (en France, conflit d'autorité durable entre le ministère des Affaires étrangères, le ministère du Travail et le ministère de l'Intérieur) et au niveau international (ONU et Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés contre États-nations).

Sommaire

[modifier] Deux types d'étrangers en situation irrégulière

Carte des routes empruntées par les migrants africains vers l'Europe
Carte des routes empruntées par les migrants africains vers l'Europe

Les étrangers peuvent se retrouver en situation irrégulière de deux manières en entrant illégalement sur le territoire national ou en entrant légalement sur le territoire national, mais en y demeurant après l'expiration de leur titre de séjour (connus sous le nom de visa overstayers aux États-Unis).

Il est difficile d'estimer la proportion d'étrangers en situation irrégulière se trouvant dans la première situation ou dans la seconde, étant donné le caractère par nature inconnu de leur situation. Cependant, les États tentent d'établir des statistiques à propos de cette population.

Le ministère de l'Intérieur français estime à 90% les étrangers en situation irrégulière à se trouver dans la seconde situation. On observerait ainsi une différence entre la situation réelle dans laquelle se trouve les étrangers en situation irrégulière et l'image qui en est donnée dans les médias de masse, qui traiteraient principalement leur situation irrégulière sous l'angle d'une entrée illégale (« bateaux de clandestins », reportage sur les « trafiquants humains » permettant un accès illégal sur le territoire national, etc.), alors que pour une majorité d'entre eux, l'entrée s'est faite de manière légale, l'illégalité de leur situation intervenant en large majorité après l'expiration de leur visa ou d'un refus de l'administration de renouveler leur titre de séjour.

Aux Etats-Unis, la proportion d'étrangers étant entrés de manière légale sur le territoire mais demeurés illégalement après expiration de leur titre de séjour (visas overstayers) est comparable à la situation française : l'Immigration and Naturalization Service estime leur proportion à au moins 95%. Cependant, les statistiques américaines incluent dans cette catégorie les personnes ayant utilisé de faux documents pour franchir la frontière. De plus, on observe une différence de proportion selon le pays d'origine, notamment au vu de la situation géographique particulière avec le Mexique, avec lequel les États-Unis entretiennent différents accords permettant une immigration temporaire de main d'œuvre (voir notamment le cas de la Border Crossing Card). La politique d'immigration américaine en la matière, en parallèle avec la lutte contre le terrorisme, tend à se durcir, avec le développement de documents biométriques, mais surtout une surveillance accrue de la part des institutions (contrôles du départ du territoire, développement de moyens informatiques tels le Student and Exchange Visitor Information System permettant la surveillance des étudiants étrangers, etc.).

[modifier] En France

En France, le fait de séjourner de manière irrégulière sur le territoire constitue un délit passible d'un an de prison, de 3750 € d'amende et de 3 ans d'interdiction du territoire. Les étrangers représentent une masse substantielle de la population carcérale[8]. Entre 1998 et 2002, 90% des étrangers en situation irrégulière étaient entrés sur le territoire français de façon légale[9], l'illégalité de leur situation n'intervenant qu'après l'expiration de leur titre de séjour, souvent après un refus de la préfecture de leur renouveler ce titre.

Il est, par définition, difficile de connaître le nombre d'étrangers en situation irrégulière présents sur le territoire national. Les estimations varient. Pour 2004, la Direction centrale du contrôle de l'immigration et de la lutte contre l'emploi clandestin (Diccilec) avance le chiffre de 200 000 irréguliers mais, de son côté, le Bureau international du travail estime qu'ils sont 400 000...[10]

En France, l'expression « sans-papiers » a connu une large diffusion auprès du grand public à la suite de l'occupation d'églises parisiennes par des collectifs revendiquant une régularisation massive de leurs situation : Saint-Ambroise le 18 mars 1996 et Saint-Bernard du 28 juin au 23 août 1996.

[modifier] Définition du terme

Selon la Commission d'enquête sur les régularisations d'étrangers en situation irrégulière du Sénat français :

« On notera à cet égard que l'expression « sans-papiers » souvent employée pour désigner ces étrangers n'est pas neutre. Elle peut en effet laisser penser que ceux-ci sont des « victimes », privées d'un droit par l'administration alors qu'il s'agit d'étrangers séjournant irrégulièrement en France. »

La question des « sans-papiers » fait l'objet de nombreuses manipulations sémantiques. Les termes les plus habituellement utilisés pour qualifier ces migrants sont ceux de « clandestins » et « travailleurs clandestins ». Ces termes sont régulièrement utilisés par des auteurs qui cherchent à souligner que la spécificité de cette population se joue autour du fait qu’elle réside en un lieu sans permis de séjour, tout en évitant l’usage du mot « illégal ».

Ce terme reste cependant fortement criminalisant aux yeux de certains défenseurs des sans-papiers. Ce d’autant plus que, comme le souligne l'anthropologue Marcello Valli (Rapport sur les Sans papiers à Lausanne, Suisse, 2003, p. 15) :

« Le concept de clandestinité a des connotations qui vont bien au-delà du simple fait de signaler le statut d'un migrant. Notamment à partir des attentats du 11 septembre 2001, les gouvernements européens font un amalgame explicite entre criminalité, voire terrorisme, et migrations irrégulières. Le terme clandestin serait plutôt approprié pour se référer exclusivement à la façon d'entrer dans un pays, c’est-à-dire aux personnes qui franchissent la frontière de façon illégale ou clandestine, ce qui est le cas pour une partie seulement des Sans-Papiers. Il est de toute façon abusif de parler de clandestins lorsque, par exemple, ces migrants irréguliers paient des impôts ou des cotisations sociales ou quand leurs enfants fréquentent les écoles. Mais il est évident que ces personnes sont très souvent obligées d'adopter des comportements de « clandestin », de se cacher ou se confondre parmi les autres, etc. ». Poussant la logique plus loin, et parce que « ce n'est pas l'acte de migrer qui est irrégulier, mais c'est la gestion de l'acte de la migration par les États qui le rend irrégulier. », le professeur Claudio Bolzman parle de « population clandestinisée ».

Logiquement, les instances étatiques et juridiques portent beaucoup plus leur attention sur la question de l’illégalité. Ainsi les offices étatiques suisses (IMES, ODR, ODM) parlent de « migrants illégaux ». La Communauté européenne parle de « personnes en séjour irrégulier », mais utilise le terme de « illegal migrant » dans ses documents en anglais. En anglais également, les Nations unies semblent préférer l’appellation « undocumented migrants » qui à l’avantage de faire référence au fait que ces migrants ne sont pas inscrits dans leur pays d’accueil, sans pour autant en faire un élément criminalisant. L’Organisation Internationale pour les Migrations va dans le même sens en défendant les appellations « irregular migrant » et « irregular resident » qui impliquent que le statut n’est pas régulier mais que les individus ne sont pas « illégaux » pour autant. L’organisation insiste ainsi sur les conséquences négatives que peut avoir l’assimilation des migrants à la notion d’illégalité en terme d’image et d’acceptation par la population autochtone.

Les mouvements associatifs et de soutien aux migrants préfèrent le terme – plus militant – de « Sans-Papiers ». Ce terme n’est cependant pas exact et porte à confusion. En effet, dans une très grande majorité, les « Sans-Papiers » ont un passeport en règle. Par ailleurs, ils ont une existence juridique dans des pans entiers de la société, tels que les assurances maladies auxquelles les Sans-papiers résidant en Suisse ont le droit et l’obligation de s’assurer ou l’instruction publique obligatoire qui est officiellement ouverte sans discrimination à leurs enfants.

L'appellation la plus correcte serait donc celle de « migrants sans autorisation de séjour », ou pour la grande majorité d’entre eux, de « travailleurs migrants sans autorisation de séjour ».

[modifier] Définition et action gouvernementale

La plupart des pays développés ont aujourd'hui une politique à double orientation :

  • soit l'expulsion vers les pays d'origine, à un rythme plus ou moins élevé suivant les pays et leur gouvernement actuel,
  • soit l'intégration dans le pays d'accueil.

Mais il existe également la catégorie dite des « ni-ni », pour « ni expulsable, ni régularisable ». Cette catégorie comprend les étrangers qui ont eu au cours de leur parcours un changement dans leur situation : par exemple, un étranger (en situation régulière mais non renouvelée, ou en situation irrégulière) qui a un enfant avec son conjoint autochtone. Les droits à la vie familiale normale, dont celui de ne pas séparer les familles arbitrairement, garanti par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme empêchent une expulsion même si celle-ci répond à la loi du pays d'accueil.

Souvent, les régularisations de certains étrangers en situation irrégulière ne servent qu'à ce que l'État se mette en conformité avec ces conventions internationales.

En France, les préfectures gèrent les sans-papiers qui demandent la régularisation de leur situation. Cette demande donne lieu à une instruction et à une décision positive ou négative après plusieurs étapes. Il y a dans toutes les villes de quelques milliers d'habitants des centres d'hébergement de personnes qui demandent la régularisation de leur situation. L'un d'eux, le centre de Sangatte dans le nord de la France, qui accueillait des sans-papiers voulant passer au Royaume-Uni, a été fermé définitivement, le 16 décembre 2002.

[modifier] Les motivations et origines des sans-papiers

Les motivations de leur migration peuvent être de nature économique et/ou politique, lorsqu'ils sont privés dans leurs pays d'origine d'un droit de l'homme fondamental qui les oblige à fuir.

C'est aussi l'internationalisation des médias qui fait souvent miroiter, dans les pays pauvres, une plus grande aisance politique ou économique dans les pays plus riches.

Les origines ont parfois un lien avec leurs pays de destination. C'est souvent le cas quand il s'agit de personnes d'anciennes colonies qui cherchent refuge dans l'ancien pays colonisateur pour des raisons de langues notamment.

De nos jours, les pays de l'Est, l'Afrique et l'Amérique du Sud génèrent de nombreux candidats à l'immigration clandestine dans les pays occidentaux. Mais il existe des clandestins aussi dans les pays pauvres, souvent des individus fuyant une décision de justice à leur encontre dans leur pays d'origine.


[modifier] Controverse

En avril 2008, plusieurs lieux sont occupés à Paris : la chaîne de restaurant "Chez Papa" (206 rue La Fayette), la Pizzeria Marzano (30 boulevard des Italiens), l'entreprise de construction, désamiantage et démolition COGEDIM (6,8 rue Xantrailles). Un piquet de grêve est planté devant le Fabio Lucci depuis le 27 mars. La photographie a été prise le lundi 28 avril 2008.
En avril 2008, plusieurs lieux sont occupés à Paris : la chaîne de restaurant "Chez Papa" (206 rue La Fayette), la Pizzeria Marzano (30 boulevard des Italiens), l'entreprise de construction, désamiantage et démolition COGEDIM (6,8 rue Xantrailles). Un piquet de grêve est planté devant le Fabio Lucci depuis le 27 mars. La photographie a été prise le lundi 28 avril 2008.

Dans de nombreux pays développés, le sujet des étrangers en séjour irrégulier est controversé. Généralement, en France, les partis de gauche et d'extrême gauche sont plutôt favorables à la régularisation massive des sans-papiers et les partis de droite à une politique de non-régularisations massives. Mais ces tendances donnent lieu à de nombreuses exceptions. Il convient aussi de distinguer les époques.

  • A l'époque des Trente Glorieuses, le point de vue de gauche (marxiste, socialistes) était que les travailleurs étrangers étaient des prolétaires internationaux exploités par les employeurs du pays dans lequel ils s'installent, avec la complicité du gouvernement local. Mais leur régularisation était facile s'ils la demandaient.
    En France ces travailleurs venaient souvent des anciennes colonies françaises et étaient généralement en règle sur le territoire français.
  • Ce point de vue s'est reporté plus récemment sur les sans-papiers, après les indépendances. Comme ils sont parfois employés sans statut officiel (car ils n'ont pas le droit de travailler officiellement), ils peuvent être payés à des salaires inférieurs aux salaires minimaux, et sans frais annexe de protection sociale. Le risque permanent d'expulsion les contraint à ne pas demander de meilleures conditions de travail. En outre, selon cette analyse, leur situation contribue à l'affaiblissement des droits sociaux de l'ensemble des travailleurs du pays. C'est pourquoi, il serait dans la logique de la solidarité entre les travailleurs que les travailleurs « indigènes » luttent pour la régularisation de leurs camarades immigrés, ceci dans l'intérêt commun des uns et des autres.
  • De nos jours, les sociétés civiles se sont emparées de ce problème à travers des associations, des institutions religieuses et des ONG. En cas de conflit, on voit des « collectifs » se constituer. Des solidarités politiques entre les sociétés du monde ont pris de l'importance avec l'augmentation des sans-papiers arrivant pour des raisons politiques.
  • Un autre point de vue, courant à droite, est que les « sans-papiers » sont des migrants économiques qui viennent chercher de meilleures conditions économiques et sociales que dans leur pays d'origine, mais mettent en danger la cohésion sociale et l'économie du pays dans lequel ils s'installent. Ce point de vue conclut qu'il faut expulser les « sans-papiers », car ne pas le faire encouragerait d'autres à tenter leur chance, augmentant donc les contraintes liées à l'immigration.

Les points de vue s'opposent également sur le pouvoir que devrait avoir un État vis-à-vis du séjour des étrangers :

  • Certains rejettent la notion de nationalité et disent que l'accès aux pays devrait être libre. La libre circulation des personnes, que les sociétés libérales revendiquaient autrefois contre les sociétés marxistes, est devenue une revendication de l'altermondialisme contre les société libérales, en soutien aux sans-papiers.
  • D'autres considèrent que le séjour d'un étranger dans un pays d'accueil n'est pas un droit, mais un privilège, que le pays d'accueil peut accorder à sa guise et suivant ses intérêts.

En raison de ces différents point de vue, les partis ou organisations prônent différentes politiques :

  • Des partis ou organisations, notamment de gauche ou d'extrême gauche, prônent l'arrêt des expulsions des immigrés en situation irrégulière, ou du moins leur moindre rythme.
  • Des partis ou organisations, notamment de droite ou d'extrême droite, prônent l'expulsion des immigrés en situation irrégulière, avec plus ou moins de sévérité.

[modifier] Notes et références

  1. GISTI, Sans-papiers, mais pas sans droits, 4ème édition, 2006
  2. Aide Médicale d'Etat
  3. The Denver Post - "Illegal" as a noun breaks law of reason
  4. The National Association of Hispanic Journalists
  5. Karl Laske, « Derrière la loi Hortefeux;L'actualité vue par les lecteurs et les libénautes », Libération, 24 octobre 2007 (citant Patrick Weil): « Dans ce domaine de l'immigration, l'utilisation des mots est très importante. Par exemple, le terme de sans-papiers est un terme militant .»
  6. Olivier Plagnol, « Ils nous promettent mots et merveilles », Sud Ouest Dimanche, 21 janvier 2007
  7. Il y aurait au GISTI une pratique consistant, quand on parle des étrangers qui travaillent, à réserver l'appellation « sans papiers » aux personnes qui travaillent en France sans avoir le droit d'y séjourner, alors que les « travailleurs illégaux » possèdent une autorisation de séjour mais pas celle de travailler (entretien de Grégory Marin avec Violaine Carrère, « "C'est l'employeur qui est dans l'illégalité, l'employé est la victime" », L'Humanité, 28 juin 2007)
  8. Ligue des droits de l'Homme
  9. Tous les dossiers législatifs de Carrefour Local
  10. VAILLANT E., L'immigration, Éditions Milan, Toulouse, 2006 - site de l'éditeur

[modifier] Essais et documents

  • Didier Fassin, Alain Morice, Catherine Quiminal (sous la dir. de), Les Lois de l'inhospitalité. Les politiques de l'immigration à l'épreuve des sans-papiers, La Découverte, 1997.
  • Ababacar Diop, Dans la peau d'un sans-papiers, Éd. du Seuil, 1997
  • Johanna Siméant, La Cause des sans-papiers, Presses de Sciences-Po, 1998.
  • Madjiguène Cissé, Parole de sans-papiers, La Dispute, 1999.
  • Antoine Pickels (sous la dir. de), À la lumière des sans-papiers, Complexe, 2001.
  • P. Lambert et C. Pettiti, Les Mesures relatives aux étrangers à l'épreuve de la convention européenne des droits de l'homme, Bruxelles, 2003.
  • Gérard Noiriel, Réfugiés et sans-papiers : La République face au droit d'asile XIXe-XXe siècle, Hachette, 2006.
  • Dominik Kohlhagen, L'Univers juridique de migrants sans papiers. Expériences camerounaises à Berlin, 2006.

[modifier] Romans

  • Olivier Adam, A l'abri de rien, (Editions de l'Olivier, 2007)
  • Loïc Barrière, Le Voyage Clandestin, (Le Seuil 1998) et Quelques mots d'arabe", (Le Seuil, 2004)

[modifier] Filmographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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