Éric Offenstadt

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Éric Offenstadt est un pilote motocycliste et automobile français, né le 26 décembre 1939.

Sommaire

[modifier] Carrière motocycliste

À 19 ans, Éric Offenstadt acheta une Matchless 250. Elle fut engagée par l'écurie Psalty (dans laquelle courait Jean-Claude Bargetzi, champion de France 250 cm3). En 1961, il remporta le championnat de France 175 cm3 sur Aermacchi et commença à s'engager dans les épreuves internationales. L'année suivante, il se partagea entre les catégories 250 et 350 cm3 (sur Aermacchi) et 500 (sur Norton). Dans cette dernière, il échoua d'un souflle dans la conquête du titre national lors de la dernière épreuve de la saison (face à Georges Monneret)

[modifier] Les débuts en automobile

En 1963, Éric acheta une Lola-Ford de Formule 3 avec laquelle il finit second de la Coupe du Salon. Ford France choisit de le soutenir la saison suivante, lui permettant de réaliser une saison exceptionnelle ; il battit ainsi la star de la discipline (le futur champion du monde de Formule 1 Jackie Stewart) à la Châtre. Il échoua cependant de peu à la seconde place du championnat de France (derrière Henri Grandsire). À la fin de l'année, le quotidien l'Équipe l'élut 3e meilleur pilote de la Formule 3 (derrière Stewart et Silvio Moser).

[modifier] Entre Formule 2 et Formule 3

Considéré comme l'un des meilleurs espoirs français, il était naturel que la jeune écurie Matra fasse appel à lui pour conduire ses Formule 3 en 1965, aux côtés de Beltoise, Jaussaud et Pescarolo. Des débuts difficiles l'incitèrent cependant à quitter l'équipe après 3 courses pour se concentrer sur la Formule 2, au volant de sa propre Cooper-BRM. Hormis une 6e place à Rouen, la saison se révéla décevante. Il continua également à engager sa Lola dans quelques épreuves de Formule 3, jusqu'à ce qu'un terrible accident à Monza ne la détruise.

Sur une autre Lola, engagée par Stephen Conlan, Offenstadt partit disputer la Temporarda Argentine début 1966, finissant 3e du classement final (grâce à une victoire à Circuito Golf). Le petit constructeur français Pygmée l'engagea alors pour conduire ses Formule 3, avec lesquelles il n'obtint que peu de résultats. Parallèlement, Offenstadt courut en indépendant en Formule 2 sur une Lola-BRM. Deux 6e places (au London Trophy et au Grand Prix de Finlande) amènent l'écurie Lotus (dirigée par Ron Harris) à lui confier une voiture pour les courses françaises de fin de saison. A son volant, Eric obtint d'excellentes palces : 5e à Montlhéry et 3e au Mans.

Convaincu par son talent, Ron Harris le conserva dans son équipe en 1967, le faisant courir aussi bien en Formule 3 (sur Lotus) qu'en Formule 2 (sur ses Protos). Offenstadt effectua encore deux courses de Formule 2 en 1968 avec cette écurie, mais revint surtout cette année-là chez Pygmée (en Formule 3). Malgré quelques résultats encourageants, il ne disposait pas du matériel pour rivaliser avec les meilleurs.

En 1969, Pygmée choisit de passer l'étape supérieure en s'engageant en Formule 2. L'année se révéla malheureusement catastrophique, la voiture souffrant de multiples problèmes techniques.

[modifier] Retour sur 2 roues

Sa déconvenue avec Pygmée amena Éric à revenir aux courses motocyclistes. Soutenu par l'importateur français de Kawasaki, il finit second du championnat de France. Il courut cette même année sur les Kawasaki de l'écurie Kawasaki-Baranne, aussi bien en endurance (vainqueur des 1000 km du Mans (avec Christian Ravel) et du Bol d'or en catégorie 500) qu'en grands prix 500 (7e en RDA, 4e en Finlande).

En 1971, Éric améliora sa Kawasaki, obtenant ainsi la 3e place en Autriche, la 2e en Belgique (où se tua Ravel) et la 3e en Espagne. Il finit 6e du championnat. La saison suivante ne lui apporta par contre qu'une 6e place en Belgique. Pour sa dernière saison (en 1973), Eric finit 12e du championnat (4e place en Tchécoslovaquie comme meilleur résultat).

[modifier] Reconversion

En 1974, Offesntadt géra sa société de vente de cadres et de roues (SMAC) et aida Motobécane à développer une moto de course 125. Il devint ensuite constructeur de la H.O. (Houzé-Offenstadt) de 1976 à 1980.

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