Économie de la Dominique

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Dominique
Données générales
Monnaie 1 Dollar de la Caraïbe orientale = 100 cents
Année fiscale 1er juillet - 30 juin
Organisations économiques CARICOM, Pays ACP
Statistiques [1]
Classement IDH ()
PIB (milliards) $ 384.000.000 (2003)
Classement PIB à parité de pouvoir d'achat par volume : e ()
per capita : ()
PIB par habitant $ 5.500 (2003)
Croissance -1 % (2003)
Inflation 1 % (2001)
Chômage 23% (2000)
PIB par secteur agriculture : 18%
industrie : 24%
services : 58% (2002)
Population active (millions) 25.000 (1999)
Population active par secteur agriculture : 28%
industrie : 32%
services : 40% (1999)
Pop. sous le seuil de pauvreté 30% (2002)
Industries principales Industrie agroalimentaire, ciment, chaussures
Partenaires commerciaux
Exportations (milliards) $ 74.000.000 (2005)
Principaux partenaires Royaume-Uni 25,9%, Jamaïque 14,8%, Antigua-et-Barbuda 8,8%, GUyana 7,5%, Trinité-et-Tobago 4,8%, Sainte-Lucie 4% Espagne 16,7%
Importations (milliards) $ 234 000 000 (2005)
Principaux partenaires É.-U. 24,2%, Chine 19,4%, Trinité-et-Tobago 12,3%, Royaume-Uni 4,7%, Corée du Sud 4,6%, Japon 4,4%
Finances publiques
Dette % du PIB
Dette externe (millions) $ 161.500.000
Aide (millions) $ 22.800.000 (2003)
n/d= non déterminé(e)

Sommaire

[modifier] Généralités

L'économie dominicaine dépend surtout du tourisme et de l'agriculture. En effet, l'agriculture, principalement la banane, représente 18% du PIB et emploie 28% de la main-d'œuvre.

L'importance de l'agriculture dans l'économie rend celle-ci vulnérable aux conditions climatiques, notamment aux tempêtes tropicales. Ainsi, en septembre 1995, l'ouragan Luis a dévasté la récolte de bananes de la Dominique, après qu'en 1995, une autre tempête tropical eut détruit éliminé un quart de la récolte.

Le développement du tourisme reste difficile en raison de l'absence de plages de qualité et d'un aéroport de classe internationale.

L'économie est toutefois repartie en 1998, tirée par la bonne santé des secteurs de la construction, de la production de savon, et du tourisme ainsi que des réformes économiques (libéralisation des prix, par exemple). Le gouvernement essaye également de développer le secteur financier off-shore afin de diversifier l'économie insulaire.

Néanmoins, l'économie dominicaine reste marquée par un taux de pauvreté élevé (30%), de chômage élevé (23%) et un PIB par habitant plutôt faible (5500 USD en 2003).

[modifier] Environnement international

La Dominique est un membre de l'Union monétaire la Caraïbe orientale (ECCU). La banque centrale de la Caraïbe orientale (ECCB) émet une devise commune à chacun des huit membres de l'ECCU, le dollar de la Caraïbe orientale. L'ECCB contrôle également la politique monétaire, et règlemente et contrôle les activités bancaires des pays membres.

La Dominique est également un membre du Caricom, marché commun de la communauté et de l'organisation des États de la Caraïbe orientale (OECS), organisme régional de coopération.

Par ailleurs, la Dominique bénéficie des traités économiques suivants :

  • Union européenne : fait partie des pays ACP (préférences tarifaires pour l'accès au marché européen)
  • États-Unis : bénéficiare de la Caribbean Basin Initiative (CBI), accord commercial préférentiel

[modifier] Agriculture

L'agriculture occupe 40% de la main-d'œuvre dominicaine. Les principaux produits agricoles d'exportations sont la banane, le tabac, les légumes, le citron, le coprah, l'huile de noix de coco, et des huiles essentielles telles que l'essence de laurier. Ce secteur est fortement vulnérable aux conditions climatiques et aux cours internationaux des denrées agricoles.

La banane est le produit d'exportation principal de la Dominique.

L'Union européenne a restreint l'accès privilégié des bananes ACP a ses marchés, faisant ainsi tomber la demande de banane dominicaine.

Le gouvernement dominicain a privatisé son industrie bananière, pour essayer de la rendre plus compétitive car la valeur des exportations de banane est tombée d'environ à 44% de la valeur totale des exportations en 1994 à moins de à 25% en 1998.

La diversification agricole est une priorité du gouvernement dominicain. Cela s'est traduit par l'exportation de petites quantités de nouvelles productions comme les agrumes, les légumes et la mise en culture sur l'île du café, du patchouli, de l'aloès vera, des fleurs, et de fruits exotiques comme les mangues, des goyaves, et des papayes.

[modifier] Industrie

Le pays reste relativement peu industrialisé (32% de la main-d'œuvre, 24% du PIB). On note comme produit fabriqué localement :

– le savon ;
– les meubles ;
– le ciment ;
– la chaussure.

[modifier] Tourisme

Le gouvernement essaye également de développer le tourisme, particulièrement écotourisme.

Néanmoins, le manque d'un grand aéroport international ou de plages sablonneuses limitent le développement du tourisme classique. C'est pourquoi l'île mise sur l'écotourisme, grâce à son environnement préservé, ses forêts et ses paysages car l'île a relativement échappé au bétonnage massif comme ses consœurs des Antilles.

Les escales de bateau de croisière ont augmenté grâce à l'acquisition d'équipements portuaires modernes dans la capitale Roseau.

[modifier] Services financiers

La Dominique a récemment modifié sa législation pour accéder au marché des services financiers off-shore. Néanmoins, les différentes mesures prises par le gouvernement pour éviter le blanchiment d'argent rendent encore son développement timide.

[modifier] Divers

La Dominique bénéficie d'un apport de devise grâce à l'université de médecine offshore, l'université Ross, dans la ville de Portsmouth au nord de l'île. Elle accueille environ 900 étudiants, majoritairement américains.