Économie de l'Argentine

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Argentine
Indicateurs économiques
Monnaie peso argentin
Année fiscale année calendaire
Organisations internationales CSN et OMC
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) 212,7 milliards de $ (est. 2005)[1]
Produit intérieur brut en PPA 543,4 milliards de $ (est.2005)
Rang pour le PIB en PPA 23e (2005)[2]
Croissance du PIB 9,2% (est. 2005)[1]
PIB par habitant en PPA 12 046 $ [3] (2006)
PIB par secteur agriculture : 8,5 %
industrie : 35,9 %
services : 55,6 % (est. 2006)[1]
Inflation (IPC) 9,6 % (est. 2005)[1]
Pop. sous le seuil de pauvreté 23,4% (janvier 2007)[1]
Indice de développement humain (IDH) 0,869 (2005)
Population active 15,34 millions (est. 2005)[1]
Population active par secteur agriculture : 1,3%
industrie : 19,9%
services : 78,3%
Taux de chômage 8,7% (est. 2006)[1]
Principales industries transformation agroalimentaire, véhicules, biens de consommation durables, textile, chimie et pétrochimie, imprimerie, métallurgie, acier
Commerce extérieur
Exportations 46,45 milliards de $ ( 2006)[1]
Biens exportés
Principaux clients Brésil 15,3%, États-Unis 10,8%, Chili 10,5%, Chine 8,3% (2005)[1]
Importations 28,8 milliards de $ (est. 2005)
Biens importés
Principaux fournisseurs Brésil 34,6%, États-Unis 16,8%, Chine 5,4%, Allemagne 5,3% (2005)[1]
Finances publiques
Dette publique 118,2 milliards de $ (est. 2005)[1]
Dette extérieure
Recettes publiques 42,63 milliards de $ (est. 2005)[1]
Dépenses publiques 39,98 milliards de $ (est. 2005)[1]
Aide au développement

Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-Unis

L'économie de l'Argentine se caractérise par de nombreuses richesses naturelles et une main-d'œuvre très qualifiée, ainsi qu'une agriculture orientée vers l'exportation et un tissu industriel diversifié.

Sommaire

[modifier] Historique

Les Provinces Unies du Río de la Plata proclament leur indépendance le 9 juillet 1816 avec l'aide du Royaume-Uni qui aura la mainmise sur l'économie jusqu'a la fin des années 1860.

Entre 1880 et les années 1920, l'arrivée massive d'immigrants européens et de capitaux étrangers génère un essor économique remarquable, mais l'Argentine reste très vulnérable aux aléas des marchés mondiaux

En 1913, l’Argentine était un des pays les plus riches du monde. Son PIB par habitant était au 9e rang mondial, plus élevé que celui de la France, 3 797 dollars US (valeur en 2005) contre 3 485.

Grande puissance sud-américaine, approvisionnant le monde en céréales, en laine et en viande (descendants du bétail apporté par la seconde vague des conquistadores, les bovins n'ont fait que se multiplier sur les gigantesques pâturages de la Pampa humide), elle avait vocation à suivre la voie canadienne et australienne et rejoindre le camp des pays « gagnants ».

En 1935, la majorité du capital de l'industrie est entre les mains de firmes américaines et britanniques.

Malgré ces atouts, à partir des années 1950, la situation économique se dégrade avec la baisse des exportations, la chute des cours des prix agricoles et le coût de la politique sociale et d'industrialisation à outrance de Juan Perón.

La récession économique et l'inflation marquent les années 1960.

L'Argentine a accumulé à la fin des années 1980 une lourde dette externe (dette qu'elle ne compte rembourser qu'en partie « 10% »), l'inflation atteignait 200% par mois et la production avait considérablement chuté.

Pour lutter contre cette crise économique, le gouvernement du président Carlos Menem a lancé une politique de libéralisation du commerce, de déréglementation et de privatisation.

En 1991, le gouvernement décida d'ancrer le peso argentin au dollar américain et limita par une loi la croissance de la masse monétaire à la croissance de réserves monétaires. Cette politique de currency board devient intenable fin 2001, le peso n'est plus alors rattaché au dollar. Le PIB a chuté de 11% en 2002.

À partir de 2003 la croissance économique est repartie. En 2005 elle atteint 9,2% et le président Kirchner a annoncé que l’Argentine rembourserait en avance sa dette envers le FMI.

[modifier] La dette argentine

Le montant de la dette, en souffrance depuis décembre 2001, se monterait à 82 milliards de $US plus les intérêts en retard, soit un montant avoisinant les 100 milliards de $US (janvier 2005, 76 milliards d'euros).

Le ministre de l'économie, Roberto Lavagna, affirme que les dettes à l'égard des organismes internationaux et les obligations émises à l'intérieur du pays depuis 2002, pour compenser les réductions de salaires des fonctionnaires, ont toujours été honorées, soit 43% de l'ensemble de la dette.

Il propose aux créanciers, un plan de restructuration de 66% de la dette par échange des créances en défaut contre de nouvelles créances, mais en concédant une perte de 75% de la valeur. L'Argentine va mieux, mais elle ne peut faire une offre plus généreuse sans compromettre ses équilibres financiers futurs. Le ministre affirme qu’« il ne fera plus aucune offre dans le futur » et que ceux qui refuseront cette opération de restructuration risquent de ne jamais rien recevoir de l'État argentin.

L'Italie est le pays le plus touché par cette restructuration avec 450 000 petits porteurs de titres, pour la plupart des retraités, représentants 15% de la dette en défaut. Les banques italiennes sont accusées d'avoir trop incité leurs petits clients à investir dans des obligations de l'État argentin, sans les avertir du risque croissant de banqueroute du pays.

[modifier] Crise économique de 2001-2002

Article détaillé : Crise économique argentine

[modifier] Historique des événements

  • le 1er novembre 2001, le président Fernando de la Rúa prend une décision qui aura un impact important : il interrompt l'ancrage du peso au dollar américain.
  • Plusieurs ministres de l'économie démissionnent et se succèdent :
    • Jorge Remes Lenicov
    • Roberto Lavagna

[modifier] Termes spécifiques à l'Argentine

  • « corralito » (petit enclos) : désigne les restrictions bancaires imposées aux particuliers pendant la crise économique pour éviter que le système bancaire ne s'effondre. Pour simplifier, les Argentins ne pouvaient retirer chaque semaine qu'une quantité limitée d'argent.
  • currency board (anglais) : currency board (français)
  • pesification de l'économie
  • « piqueteros » (piquiers) : désigne les chômeurs qui bloquent la route pour manifester. Ce terme a été utilisé dans les journaux francophones lors de la crise économique.

[modifier] Situation actuelle (2003 et années suivantes)

Structure du PIB, 2005
Structure du PIB, 2005
Exportations argentines, 2004NB : Trigo signifie blé - pesca=pêche et cobre=cuivre
Exportations argentines, 2004
NB : Trigo signifie blé - pesca=pêche et cobre=cuivre
Évolution du PIB entre 1990 et 2005
Évolution du PIB entre 1990 et 2005
Evolution de la pauvreté dans l'agglomération du Grand Buenos Aires 1965-2005
Evolution de la pauvreté dans l'agglomération du Grand Buenos Aires 1965-2005

En 2003 et 2004, l'Argentine a connu une phase de récupération avec des taux élevés de croissance économique. Le PIB a crû de 9% chaque année. La même chose s'est produit en 2005, année où le PIB s'est élevé à 9,2% [4].

Grâce à la récupération de l'économie que l'on a observé durant ces trois années, et prenant en considération que dès le troisième trimestre de 2005 le PIB argentin (en pesos argentins et à prix constants) a dépassé la valeur de 1998, on peut affirmer que la crise était terminée à cette date. Cependant, les conséquences de la crise persistent, et les indicateurs sociaux n'ont pas encore atteint les niveaux qu'ils avaient dans les années précédant la crise. La pauvreté qui avait atteint quasi 60 % et le chômage qui dépassait 25 % en 2002 ont réussi à se réduire dans la période de post-crise, jusqu'à arriver à 23,4% de pauvres et une réduction à 8,7% du taux de chômage à la fin de l'année 2006.

Le PIB (en valeur nominale) totalisait en 2005 181 258 millions de dollars, situant l'Argentine comme troisième économie d'Amérique latine, tandis que par habitant il se montait à 6 548 dollars US [5]. Si on considère le PIB en parité de pouvoir d'achat ou PPA (selon les mesures définitives du FMI pour 2005), il monte à 533.722 millions de dollars [6], rapprochant sérieusement le PIB argentin de celui du Mexique (dont il représente la moitié) ou du Brésil (dont il représente un tiers). Si bien qu'étant donnée la population de ces trois pays, le revenu moyen par habitant établi sur la liste des pays par PIB (PPA) par habitant est de 12 046 dollars, mettant l'Argentine en tête de l'Amérique latine en ce qui concerne cet indice.

Selon le FMI, en 2006, l'économie va s'accroître de 8%, taux le plus élevé de l'Amérique latine [7]. Cependant cet organisme souligne que le taux d'inflation de 12,3% sera également le plus élevé de la région. Notons que ce dernier fait s'explique aisément lorsque l'on considère que depuis 2001 le peso argentin a perdu plus des deux tiers de sa valeur face au dollar et les trois quarts face à l'euro, renchérissant d'autant les importations.

Une information de The Economist souligne le fait qu'avec un revenu par habitant argentin mesuré en parité de pouvoir d'achat de 12 046 dollars, l'Argentine se retrouve en neuvième position sur une liste de plus de cent pays en voie de développement, tout en étant leader en Amérique latine. La liste est menée par Hong Kong avec un PIB par habitant de 30 000 dollars, suivi de Singapour et d'Israël, si tant est que ce dernier pays soit un pays en voie de développement.[8].

[modifier] Restructuration de la dette extérieure et rôle du FMI

Une partie significative de la responsabilité de la crise qu'a vécu l’Argentine entre 1998 et 2002 a été mise sur le compte du FMI. Dans un discours face à l'Assemblée générale des Nations unies en 2004, le président Néstor Kirchner a dit « Un remodelage du Fonds monétaire international urgent, fort et structurel, est nécessaire pour pouvoir prévenir les crises et aider à leurs solutions. »

[modifier] Pauvreté et chômage

La population a beaucoup souffert de la crise de 2001-2002. En effet, 23,4% de la population vit sous le seuil de pauvreté (seconde semestre 2007). Le taux de chômage est de 8,7%.

Dans le même temps, les classes moyennes et aisées ont accès comme celles des pays développés à la télévision (97% des maisons) et à internet (21% de la population).

Le graphique (en rouge) affiché ci-contre montre les variations du taux de pauvreté survenues dans la mégapole du Grand Buenos Aires, au cours des dernières décennies. Jusqu'en 1975, ce taux était fort bas, moindre même que dans certains pays européens, largement inférieur à 10 %. Dès 1976, la proportion de pauvres commence bondit. C'est l'année de prise du pouvoir par les généraux et le début de la sinistre dictature argentine qui applique d'emblée les recettes du néo-libéralisme. Dès lors, jusqu'aujourd'hui (2007), le niveau élevé de la pauvreté ne se démentira plus, son apogée étant atteinte en 2001-2002 avec plus de 50 % des habitants souffrant de la misère. À partir de 2002 cependant, suite aux dévaluations et à la reprise économique subséquente, le taux de pauvreté s'est atténué, mais il reste encore très important, et un long chemin reste à faire pour atteindre le bas niveau du début des années 1970.

[modifier] Expansion de l'économie

Grâce à la politique du dollar fort qui permet de produire des biens et des services à des prix compétitifs sur le marché international, certains secteurs d'activité argentins ont commencé à refleurir après la crise.

Au milieu de l'année 2002 on commença à apercevoir des signes de réactivation économique [9], et de 2003 à 2005, le pays a connu une phase de forte croissance avec des taux qui ont oscillé aux alentours de 9 % (8,8 % en 2003, 9 % en 2004 et 9,2% en 2005), croissance due en partie à la politique du dollar fort destinée à favoriser la substitution des importations, qui a augmenté la compétitivité des entreprises et des produits argentins. Grâce à la récupération de l'économie ainsi observée dans la période 2003 - 2005, et vu qu'au troisième trimestre 2005 le PIB argentin (en pesos argentins et à prix constants) a dépassé la valeur de 1998, la crise économique était terminée.

En 2006, l'expansion économique a été de 8,5 %, ce qui constituait la quatrième année de croissance soutenue [10]. Selon les données officielles de la Banque centrale de la République argentine et l'Institut national de la Statistique INDEC, en 2006 le produit intérieur brut en valeur nominale fut de 654.413 millions de pesos en prix courants [11] , équivalent à 212.857 millions de dollars américains USD [12], avec un PIB par habitant de 6 548 dollars. Actuellement, l'Argentine est la troisième puissance économique de l'Amérique latine, dépassée seulement par le Brésil et le Mexique - pays de loin plus peuplés -, si l'on considère le PIB en parité de pouvoir d'achat (PPA). Celui-ci, selon le FMI a atteint en 2006 quelques 621.070 millions de dollars [13], ce qui réduit considérablement les différences avec le PIB du Brésil et du Mexique. Le PIB par habitant en PPA atteint dès lors 12 046 dollars, et est le plus élevé du sous-continent.

L’inflation constatée en 2006 a été de 9,8 %, c'est-à-dire 2,5 points de moins qu'en 2005 qui se montait à 12,3 %, accomplissant ainsi l'objectif du gouvernement de Néstor Kirchner d'arriver à un taux d'inflation à un seul digit. Pour y arriver, un rôle important a été joué par le gel des prix des services publics, ainsi que par une politique officielle d'accord sur les prix de certains produits [14].

La croissance économique, à son tour, a fait s'améliorer notablement les indicateurs sociaux par rapport à la période de crise. Ainsi les derniers indicateurs au niveau national ont montré que le taux de pauvreté au second semestre 2006 représentait 26,9 % de la population et celui d'indigence atteignait 8,7 % de la population[15]. Ce taux de pauvreté était tombé à 23,4 % au premier semestre 2007. Le chômage, au premier trimestre 2007 s'élevait à 9,8 %, si toutefois on inclut comme "employés" les bénéficiaires de plans sociaux. Par contre, cet indice s'élevait à 11,1 %, si l'on exclut ces derniers des statistiques de travailleurs ayant un emploi. Le sous-emploi, quant à lui, se situait au niveau de 9,3 % [16].

Depuis le début du gouvernement Kirchner, le rôle de l'état dans l'économie s'est accru face à ce qui se passait du temps du gouvernement de Carlos Menem. Cela se voit principalement dans la fixation des prix de certaines industries, ainsi que dans la création d'une ligne aérienne publique et d'une entreprise d'énergie publique.

La fondation nord-américaine Heritage, qui se définit comme « fondation de pensée conservatrice » [17] considère que l'Argentine occupe la 95e position parmi 157 pays évalués sur base de ce qu'elle appelle indice de liberté économique.

Dans un article du journal Le Monde du 3 novembre 2007 intitulé « Cristina contre Lula », Éric Le Boucher dans sa chronique économique, assimile la politique de Nestor Kirchner, qualifiée de populiste, à celles menées par Vladimir Poutine et Hugo Chavez, et promet des lendemains qui déchantent à la nouvelle présidente élue, son épouse Cristina Fernandez de Kirchner, si elle maintient le cap suivi par son mari. Il accuse - sans références - le gouvernement Kirchner de falsifier les statistiques d'inflation et oppose la politique étatique menée jusqu'ici par le couple Kirchner à celle du président Lula du Brésil [18]:

…Cristina, la « reine d'Argentine », a une montagne levée devant elle. En clair, elle va devoir rompre avec la ligne de son mari. Pourquoi ? Parce que les prix flambent : 9 % officiellement, en vérité le double. Le gouvernement tente de le camoufler en truquant les statistiques, mais les syndicats ne sont pas dupes : ils réclament 20 % de hausse des salaires. Engrenage prix-salaires connu dont la fin est certaine : une nouvelle crise.
L'Argentine a cru se passer des capitaux étrangers (et des technologies qu'ils apportent), elle manque d'investissements. Les coupures de courant électrique limitent l'industrie. Il va falloir benoîtement refrapper à la porte du FMI pour « recrédibiliser » la signature du pays…

L'avenir tranchera le débat…

  • (es) Cet article est partiellement issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en espagnol : « Economía de Argentina »

[modifier] Niveau de vie

Le niveau de vie des Argentins, bien qu'ayant considérablement chuté lors de la crise de 2001-2002, reste le plus élevé d'Amérique latine, celui-ci serait proche des pays tels que le Portugal ou la Grèce.

Le PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat est de 12 046 $ (2006, source : FMI), loin devant les autres pays de la région tels que la Bolivie (2 904 $) ou le Brésil (9 108 $).

Mais le PIB par habitant n'est qu'une moyenne sachant que le quart des argentins (23,4%) vit sous le seuil de pauvreté...

[modifier] Productions par secteur d’activité

[modifier] Agriculture

[modifier] Superficies des principales cultures

Superficies cultivées
en hectares (2002)
Total 38.064.983,4
Céréales 9.985.954,5
Oléagineux 12.938.127,1
Cultures industrielles 794.522,9
Semences 233.077,6
Légumineuses 174.952,7
Fourrages annuels 4.260.067,6
Fourrages pérennes 7.883.596,8
Aromatiques, médicinales
et condiments
1.160,2
Autres légumes 212.505,2
Fleurs 7.734,3
Fruits 544.214,4
Bois plantés 1.022.686,2
Pépinières 5.656,8

Source : INDEC

Avec 380 000 kilomètres carrés de cultures sur près de 2 800 000 que compte le pays, l'Argentine cultive plus ou moins 14 % de son territoire, soit une superficie un peu supérieure à la surface de l'Allemagne, ou encore correspondant aux trois quarts de la surface de l'Espagne.

Les céréales principales sont le maïs et le blé, mais le pays produit encore du sorgho et du riz, ainsi que de l'orge et de l'avoine.

Parmi les oléagineux, on compte le tournesol, le lin et surtout le soja qui constitue la plus importante culture du pays, et son premier produit d'exportation. L'Argentine produit 19 % du soja mondial, derrière les États-Unis (38 %) et le Brésil (25 %), mais avant l'Inde (7 %), le reste du monde n'en produisant que 11 % [19].

Les légumineuses comprennent les pois, haricots, fèves et lentilles.

Parmi les cultures industrielles, il faut mentionner entre autres la canne à sucre, le coton, le tabac le thé, ainsi que le maté.

Au niveau des fruits, citons entre autres les agrumes, les pommes, poires et pêches, et bien sûr le raisin.

À noter enfin qu'avec respectivement 121 002 et 87 865 km² de superficie cultivée, les provinces de Buenos Aires et de Córdoba possédaient ensemble en 2002 plus de la moitié de la superficie consacrée aux cultures dans le pays. Suivaient les provinces de Santa Fe (54.283 km²), La Pampa (27.529) et Entre Ríos (21.024).

[modifier] Quantités produites

Céréales et oléagineux

Catégories Production en milliers de tonnes
2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005
Céréales - Total 36.642,6 34.857,5 31.898,5 34.138,2 41.850,4
Avoine 644,2 644,8 487,5 332,0 536,1
Blé 15.959,4 15.291,7 12.301,4 14.563,0 15.970,1
Maïs 15.359,4 14.712,1 15.044,5 14.950,8 20.482,6
Millet 31,2 28,1 21,9 11,4 16,3
Orge 717,3 521,1 543,4 1.001,7 886,3
Riz 873,2 709,3 717,6 1.060,1 956,3
Seigle 129,8 86,5 79,2 36,7 91,9
Sorgho 2.908,8 2.847,2 2.684,8 2.165,0 2.894,3
Oléagineux - Total 30.524,3 34.244,5 38.778,1 35.077,8 42.493,8
Arachide 394,8 361,9 220,9 293,0 444,8
Soja 26.880,9 30.000,0 34.818,6 31.576,8 38.300,0
Tournesol 3.179,0 3.843,6 3.714,0 3.160,7 3.662,1
Lin 22,3 15,5 11,3 29,3 36,1

Dès la sortie de crise, les productions de maïs et surtout de soja augmentent notablement. En revanche, la production de blé stagne tout en restant fort importante.

L'extension rapide de la culture du soja se fait grâce à l’usage d’OGM importés[réf. nécessaire].

Fruits et légumes

Les chiffres suivants étaient les derniers disponibles en automne 2007.

Production en milliers de tonnes
1994-1995 1995-1996 1996-1997 1997-1998 1998-1999 1999-2000
Fruits
Prunes 56,00 63,00 69,70 78,20
Abricots 22,20 23,80 26,80 23,10
Pêches 199,00 210,00 225,70 257,10
Citrons 755,60 800,00 969,80 1.020,90
Mandarines 387,90 252,60 399,80 394,20
Pommes 1.146,00 1.086,00 1.117,70 1.033,50
Oranges 760,00 504,40 918,70 983,80
Poires 481,00 520,00 532,50 537,50
Pamplemousses 195,90 166,80 241,50 216,10
Raisins 1.930,00 2.039,90 2.481,90 2.001,60 2.420,10
Légumes
Oignons 604,6 625,9 797,8
Pommes de terre 2.275,1 3.079,9 3.412,4
haricots 218,3 268,5 303,2 340,5 297,2
Tomates 662,0 710,6 647,2

La production d'agrumes est particulièrement importante et en croissance continue. Avec 1,18 millions de tonnes en 2001 (réf : [20] ), l'Argentine assure plus de 10 % de la récolte mondiale de citrons, dont elle est le troisième producteur, après le Mexique et l'Inde et avant l'Espagne et les États-Unis. Cela représente plus de 30 kilos par habitant.

Quant au raisin, il continue à se bien porter, malgré la baisse de production des vins, phénomène lié aux séquelles de la crise et à l'appauvrissement de beaucoup d'Argentins.

Icône de détail Article détaillé : Viticulture en Argentine.

[modifier] Élevage et produits de l’élevage

Têtes de bétail

Catégories Cheptel en milliers de têtes (au 30 juin)
1997 1998 1999 2000 2001 2002
Nombre de têtes existantes
Bovins 50.058,90 48.084,90 49.056,70 48.674,40 48.851,40 48.539.411
-- dont vaches 20.176.195
Ovins 13.197,8 13.703,4 13.561,6 12.558.904
-- dont moins de 6 mois 931.120
Porcins 2.184.804
-- dont moins de 2 mois 744.201
-- dont truies 344.056
Caprins 3.428,0 3.402,7 3.490,2 4.061.402
Camélidés (1) 161.402

Note (1) : Les camélidés domestiques d'Argentine sont essentiellement le lama et l’alpaga (ou alpaca). On les retrouve dans le Nord-ouest argentin, dans les régions proches de la Bolivie.

Production de viande

Catégories Années
2001 2002 2003 2004 2005
Nombre de têtes abattues
Bovins 11.586.732 11.499.838 12.506.192 14.295.801 14.251.709
Porcins 2.110.155 2.042.400 1.731.852 2.042.527 2.467.978
Ovins (1) 3.111.827 2.535.396 3.107.808 4.063.938 4.873.042
Poulets, dindes, canards
etc. (en millions)
344 261 277 338 394
Oies et faisans 5.348 7.121 44.949 42.458 17.854
Cochons de lait 440.579 211.061 139.522 100.377 118.628
Chevreaux 122.420 178.217 176.648 173.645 166.285
Lapins 132.551 253.533 459.299 1.741.103 2.618.725
Lièvres 2.197.656 2.452.951 2.004.185 2.172.653 2.511.715
Équins 188.700 201.532 200.377 211.079 219.387
Cerfs, sangliers
et antilopes
1.084 426 581 1.987 1.701
Exportations
en tonnes
Viande bovine 152.599 351.201 391.983 631.030 771.427
Viande de porc 1.605 1.126 982 1.628 1.798
Viande ovine 1.031 1.653 4.736 6.163 8.951
Consommation
en milliers de tonnes
Viande bovine 2.336 2.174 2.272 2.393 2.360
Viande de porc 270 199 200 218 247
Viande ovine (2) 55 49 63 86 106

(1) Seuls 1.266.991 ovins subissaient l'inspection sanitaire nationale (SENASA) en 2005, soit plus ou moins un quart seulement du bétail traité.
(2) La quantité de viande ovine consommée est largement sous-estimée, beaucoup d'animaux étant abattus et consommés par des particuliers, sans contrôle de l'inspection sanitaire nationale.

Les exportations de viande bovine ont considérablement augmenté entre 2001 et 2005. C'est un des effets de la dévaluation de 2002. Il s'ensuit un accroissement assez net du troupeau de bovins entre 2002 et 2005. En revanche la consommation intérieure de viande bovine a stagné durant cette période ; par tête d'habitant, elle a même légèrement reculé. Malgré cela, avec une consommation annuelle de plus de 60 kilos de bœuf par habitant, l'Argentine reste dans le peloton de tête des pays grands consommateurs de viande bovine. À titre de comparaison, en 2000, la consommation française de viande bovine se montait à 26 kilos par habitant [21].

Lait et œufs

Unité Production annuelle
2001 2002 2003 2004 2005
Lait - Total millions litres 9.475 8.110 7.951 9.169 9.532
-- pour fabrication
de produits lactés
millions litres 7.094 6.073 5.928 6.974 7.252
-- lait liquide millions litres 1.686 1.443 1.427 1.548 1.608
-- production informelle (1) millions litres 694 594 596 647 672
Oeufs millions douzaines 449 380 443 539 569
consommation apparente oeufs/habitant/an 148 126 144 169 174

Note (1) : production directement consommée par les particuliers et leurs proches, sans passer par les circuits formels - estimation.

[modifier] La pêche

Source : : [22]

Les chiffres suivants concernent uniquement la pêche en haute mer (poissons et fruits de mer) et exclut donc l'importante pêche en eau douce (notamment dans le Paraná et ses affluents, dans les cours d'eau et lacs poissonneux de Patagonie, etc.).

Production annuelle par groupe d'espèces
en tonnes
2001 2002 2003 2004 2005
Total Argentine 877.946,5 882.913,4 839.506,3 873.100,2 856.817,1
Poissons 561.549,8 646.117,6 636.175,9 761.191,9 696.824,2
-- dont Merlu (Merluccius hubbsi) 249.443,9 358.818,9 334.098,2 416.739,5 360.739,8
-- dont Grenadier patagonien
(Macruronus magellanicus)
111.835,6 98.722,9 97.773,4 116.943,7 113.814,6
Mollusques 236.888,4 184.539,2 148.318,1 83.265,4 151.319,9
Crustacés 79.471,5 52.256,4 55.012,0 28.641,5 8.672,9
Quantités annuelles des principaux
ports de pêche (en tonnes)
2001 2002 2003 2004 2005
Mar del Plata 373.331,09 392.691,24 362.796,34 421.817,00 444.174,1
Puerto Madryn 184.306,13 177.643,70 133.081,19 145.189,70 154.770,0
Ushuaïa 89.259,81 97.423,65 97.683,10 128.205,20 90.393,0
Puerto Deseado 102.456,70 79.554,92 98.252,64 43.634,10 61.859,2
Comodoro Rivadavia 24.306,36 36.856,36 57.024,97 57.588,30 26.680,2
Rawson 12.537,13 14.509,76 11.518,61 14.913,40 20.369,0
San Antonio Este 10.328,91 6.227,90 18.186,50 20.658,70 17.185,3
Buenos Aires 218,71 670,39 2.605,60 1.171,90 3.597,5
Bahia Blanca 6.688,10 4.696,89 7.570,66 3.549,10 6.513,6
Necochea-Quequén 7.256,66 5.467,24 4.671,16 4.937,20 3.662,3
Total Argentine 877.946,5 882.913,4 839.506,3 873.100,2 856.817,1

[modifier] Industrie minière et extractive

Source : [23]

Minerai Unité Production annuelle
2001 2002 2003 2004 2005
Argent kilos 152.802 125.865 133.917 172.387 263.766
Cadmium (contenu en Cd) tonnes 160 153 126 111 124
Cuivre (contenu en Cu) tonnes 191.667 204.027 199.020 177.143 187.317
Lithium (contenu en Li2O) tonnes 1.588 2.052 2.805 4.225 5.904
Manganèse (contenu en Mn) tonnes 1.800
Or (24 carats) kilos 30.632 32.506 29.749 28.466 27.904
Plomb (contenu en Pb) tonnes 12.334 12.011 12.079 9.551 10.683
Zinc (contenu en Zn) tonnes 39.703 37.325 29.839 27.220 30.227
Amiante tonnes 203 155 166 267 260
Argile tonnes 1.553.102 1.506.146 1.682.158 2.284.313 6.023.945
Sable siliceux tonnes 891.127 280.065 300.708 845.336 461.242
Barytine tonnes 6.955 3.048 6.934 2.762 3.355
Bentonite tonnes 135.450 120.006 146.846 163.028 247.101
Borates tonnes 631.519 515.555 512.167 821.031 632.792
Calcite tonnes 96.269 85.299 91.270 104.960 49.700
Kaolin tonnes 13.584 13.865 19.219 39.072 54.903
Célestine tonnes 3.655 2.595 4.300 6.727 7.233
Quartz tonnes 49.720 93.614 99.097 88.334 170.668
Diatomite tonnes 17.090 23.314 35.518 26.912 34.045
Feldspath tonnes 48.522 82.642 90.857 125.684 151.307
Fluorine tonnes 77 5.168 5.422 6.437 7.502
Latérite tonnes 108.000 57.960
Mica tonnes 2.120 1.770 1.894 2.518 4.101
Pyrophyllite tonnes 2.155 2.341 4.525 12.594 8.470
Sel commun tonnes 1.269.815 1.080.328 1.667.829 1.458.872 1.747.509
Sel gemme tonnes 18 22 177 254
Sulfate d'aluminium tonnes 700
Sulfate de magnésium tonnes 6.900 6.900 7.383 8.490 1.440
Sulfate de sodium anhydre tonnes 11.856 10.081 10.787 12.405 51.190
Talc tonnes 1.665 1.643 1.699 7.620 12.603
Vermiculite tonnes 1.110 1.050 1.124 1.293 1.403
Gypse tonnes 371.527 365.556 489.805 836.298 1.073.286
Minerai Unité Production annuelle
2001 2002 2003 2004 2005

Pierres précieuses

Minerai Unité Production annuelle Valeur 2005
en USD
2001 2002 2003 2004 2005
Agate kilos 3.680 4.000
Cristal de roche kilos 1.840
Gemmes kilos 1.000 1.250 43.288 49.599 69.241 1.038.615
Rhodochrosite kilos 17.204 22.350 23.915 109.476 118.200 2.364.000
Total Argentine 3.406.615

[modifier] Les industries de transformation

[modifier] Industries agroalimentaires

Produits Unité Production annuelle
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Sucre tonnes 1.749.487 1.577.940 1.461.756 1.513.565 1.559.313 1.813.863 1.716.603 2.030.653 2.322.980
Cuir de boeuf tonnes 267.866 279.706 283.016 261.711 256.683 287.937 333.689 336.083 346.371
Huiles végétales 1000 tonnes 4.866,5 5.658,5 5.334,0 4.775,5 5.309,9 6.014,1 5.830,6 6.998,6 7.811,4
Farine de blé 1000 tonnes 3.740,2 3.602,8 3.595,5 3.528,9 3.551,3 3.792,4 3.852,0 3.877,4 3.932,5
Lait liquide millions ton. 2.241,9 2.299,9 2.349,7 2.380,4 2.094,3 2.022,9 2.194,4 2.304,2 2.464,9
Fromage tonnes 426.524 454.429 452.597 430.954 379.676 332.292 378.348 414.412 466.511
Beurre tonnes 48.764 54.107 46.741 43.998 38.760 35.463 40.873 40.046 46.889
Apéritifs 1000 litres 40.267 33.316 32.807 30.357 22.132 18.511 20.946 22.666 23.081
Liqueurs 1000 litres 9.923 9.774 7.097 7.165 6.340 6.559 7.408 8.077 7.227
Whisky 1000 litres 10.362 10.834 8.079 8.033 5.581 6.620 7.550 9.011 6.324
Produits Unité Ventes annuelles
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vin 1000 hl 12.928,2 12.808,0 12.491,0 12.036,0 11.988,5 12.338,4 11.112,6 10.972,5 11.103,9
Bière 1000 hl 12.395 12.448 12.685 12.390 11.990 12.950 13.410 13.960 14.825
Eaux gazeuses
et limonades
1000 hl 25.240 25.960 25.971 27.037 23.183 25.910 28.859 31.265 33.702
Cigarettes millions paq.
de 20 unités
1.967 1.996 1.843 1.740 1.812 1.990 1.890 1.862 1.993

Après avoir sensiblement chuté durant les années de crise (2000-2002), la production de sucre est en forte hausse.

Les apéritifs, liqueurs et whiskies, produits de luxe peu exportés, ont encaissé un sérieux revers suite à la crise. En 2006, la production ne se remet toujours pas de ce coup dur, symptôme de la persistance d'un niveau élevé d'appauvrissement. Le vin, lui aussi fort peu exporté, a également mal digéré la crise. Par contre la consommation d'eaux gazeuses, de limonades et de bière se porte fort bien.

L'industrie du cuir (de bœuf) se porte bien, l'Argentine en a produit en 2006 plus de 9 kilos par habitant.

Quant au secteur des cigarettes, qui avait quelque peu chuté, en 2001-2002, il se remet avec peine, mais il s'agit d'un secteur internationalement sous pression, étant donnée sa fort mauvaise image de marque.

[modifier] Le tourisme

Cataractes de l'Iguazú
Cataractes de l'Iguazú

Le territoire fort étendu de la République Argentine est doté de grandes attractions touristiques. Il n'y a pas longtemps que cette industrie sans cheminées a commencé à fonctionner à plein en Argentine, en partie étant donné que le nouvel équilibre monétaire suite à la dévaluation de 2002 a favorisé l'arrivée de forts contingents de touristes étrangers[24], rendant le pays bien plus accessible que dans la décennie 1990[24]. De plus, les coûts des voyages à l'étranger ayant fort augmenté, beaucoup d'Argentins également se tournèrent vers le tourisme national[24].

Le décollage du secteur est notoire : les revenus du tourisme occupent la troisième position pour les rentrées en devises des exportations. En 2004, le secteur représentait 7,2 % du PIB. Les étrangers viennent en Argentine — malgré les séquelles de la crise de 2001 — comme dans une zone sans conflits armés, sans terrorisme et sans problèmes sanitaires[25]. Selon les chiffres officiels [26], en 2005 le pays a accueilli plus de 3.800.000 touristes étrangers, ce qui a signifié 3,1 milliards de dollars d'entrée de devises. Pour 2006, on estime que celles-ci ont atteint les 3,5 milliards de dollars, et que le pays a été visité par 4.200.000 étrangers.

L’Argentine est le deuxième pays le plus visité d’Amérique du Sud (après le Brésil) et le cinquième le plus visité du nouveau monde. Les touristes latino-américains proviennent principalement du Brésil, du Chili, du Pérou, de Colombie, du Mexique, de Bolivie, de l'Équateur, de l'Uruguay, du Venezuela et du Paraguay, tandis que les européens arrivent surtout d’Espagne, d’Italie, de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni et de Suisse.

[modifier] Commerce extérieur

[modifier] Évolution des exportations

Année Catégories de produits en milliers d’USD Total en
milliers d'USD
Produits primaires Produits
agroalimentaires
Autres produits
industriels
Énergie et
combustibles
1980 2.963.924 3.233.086 1.544.691 279.717 8.021.418
1990 3.175.006 4.828.036 3.364.322 985.168 12.352.532
1996 5.817.130 8.439.345 6.465.650 3.088.593 23.810.717
1997 5.704.700 9.104.624 8.334.657 3.286.874 26.430.855
1998 6.603.338 8.761.960 8.624.275 2.444.125 26.433.698
1999 5.144.423 8.193.164 6.965.659 3.005.389 23.308.635
2000 5.345.558 7.863.597 8.229.990 4.901.884 26.341.029
2001 6.052.062 7.460.073 8.305.644 4.724.948 26.542.727
2002 5.272.080 8.138.352 7.601.332 4.638.835 25.650.599
2003 6.470.669 10.004.445 8.046.864 5.416.774 29.938.752
2004 6.851.559 11.967.418 9.575.731 6.181.026 34.575.734
2005 8.110.253 13.141.654 11.984.798 7.150.056 40.386.762
2006 8.626.587 15.244.205 14.825.921 7.759.695 46.456.407
  • Source : INDEC [27]

Dans les années 1980, les exportations stagnent et, compte tenu de la dépréciation continue du dollar, elles diminuent de fait en terme de prix. La situation s'améliore dans les années 1990, et ce jusqu'en 1997 : les exportations passent de 12,3 à 26,4 milliards de dollars, alors que l'érosion de la valeur de ce dernier s'atténue. De 1997 à 2002, c'est la crise, et l'on assiste à une stagnation de la valeur des exportations qui passent de 26,4 à 25,65 milliards de dollars. La chute est plus importante, si l'on tient compte de l'érosion de la valeur du dollar. Mais dès 2003, la situation se redresse vivement, et bientôt la valeur des exportations explose littéralement pour atteindre plus de 46 milliards de dollars en 2006.

En seulement 4 ans, ces exportations ont ainsi presque doublé. Et ce mouvement continue en 2007, ainsi que le montrent les derniers chiffres concernant les neufs premiers mois de l'année 2007 :

Neuf premiers
mois de
Catégories de produits en millions d’USD Total en
millions d'USD
Produits primaires Produits
agroalimentaires
Autres produits
industriels
Énergie et
combustibles
2006 6.553 10.964 10.659 5.761 33.938
2007 9.183 13.211 12.132 4.778 39.304
Accroissement
en %
40 20 14 -17 16

Au total, on peut considérer que la valeur des exportations, exprimée en dollars USD, a presque doublé en 2007 par rapport à celle de 1998, dernière année de pré-crise.

[modifier] Entreprises

Icône de détail Article détaillé : Liste d'entreprises argentines.

[modifier] Notes et références

  1. abcdefghijklm CIA (25/10/2007)
  2. CIA rank 2001
  3. Report for Selected Countries and Subjects
  4. Selon Clarin.com (16-03-2006)
  5. Selon Unión Industrial Argentina (basé sur les données de l'Institut national argentin de statistiques ou INDEC)
  6. Selon WORLD ECONOMIC OUTLOOK Database, avril 2006 (FMI)
  7. Clarin.com (15-09-2006)
  8. Selon www.infobae.com (26-06-2006)
  9. Ministerio de Economía (page 3/13) archive .pdf
  10. www.perfil.com (21-02-2007)
  11. Banque centrale de la République argentine - Radar macroeconómico - Actualisé le 13 avril 2007
  12. Valeur du PIB per capita en 2006, calculée par la Banco Central de la República Argentina : USD 5.462 ([1]) multiplié par l' estimation de la population au 30 juin 2006 selon les données de l'INDEC : 38.970.611 ([2]), tenant en compte le taux de change moyen de 2006 : 3,07 pesos = 1 dollar américain
  13. Fonds Monétaire International, World Economic Outlook Database, avril 2007 [3]
  14. Selon www.infobae.com (05-01-2007)
  15. Selon l'INDEC (archive excel)
  16. Résultats de l'emploi - Premier trimestre 2007 - INDEC (archives .pdf) - Pag. 22
  17. Article de La Nación du 16 janvier 2007
  18. Le Monde du 3-11-2007 - Cristina contre Lula - par Éric Le Boucher
  19. Le Monde 29-10-07 - Argentine : une reprise économique tirée par les céréales et le soja
  20. Quid 2002 - page 1700
  21. Quid 2002 - Section agriculture (page 1727) : consommation de viande en France.
  22. INDEC - d'après les données collectées par le ministère de l'Économie et de la Production (Ministerio de Economía y Producción. Secretaría de Agricultura, Ganadería, Pesca y Alimentos. Dirección Nacional de Pesca y Acuicultura.)
  23. INDEC - d'après les données du ministère de le Planification fédérale, Investissements publics et Services. - Secretaría de Minería, Dirección Nacional de Minería.
  24. abc Agostina Maroni, Laura Mastroscello y Florencia Montefiore (2007). Efectos de cambios en el Tipo de Cambio Real Bilateral en las Exportaciones de Turismo
  25. Perspectivas del Sector Hotelero en Argentina - Inmejorables, Fën Hoteles
  26. Secretaría de Turismo de la Nación - Serie Histórica de Llegadas de Turistas Extranjeros
  27. Instituto Nacional de Estadística y de Censos (INDEC)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes