Utilisateur:Zenman /Brouillon 2

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[LienLangue] [Prénom(s) NomAuteur[, Prénom(s) NomAuteur,...][ (dir.)] [ (trad. Prénom(s) NomTraducteur)[, Prénom(s) NomTraducteur,...])]] , TitreOuvrage[ : SousTitreOuvrage] [ [« TraductionTitre »]] [, NomÉditeur[, coll. « NomCollection[ / NomSérie] »]] [, LieuPublication][, DatePublication[ (réimpr. DatesRéimpressions)]] [, CommentaireÉdition[ (1re éd. RéférencesPremièreÉdition)]] [, PrésentationMatérielle] [ (ISBN NuméroISBN)] [ [[URLTexte lire en ligne] (page consultée le date de consultation)]] [, EmplacementPassage]

[modifier] Ouvrages généraux

(de) Hans-Herman Hertle, Konrad H. Jarausch et Christoph Kleßmann (dir.), Mauerbau und Mauerfall [« Construction et chute du Mur »], Links, Berlin, 2002 (ISBN 3861532646)

Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe, Gallimard, coll. « Folio / Essais », Paris, 1985 (ISBN 2070322882)

Larry Wall, Tom Christiansen et Jon Orwant (trad. Philippe Bruhat), Programmation en Perl, O'Reilly, 2001, 3e éd. (1re éd. 1995), 1104 p. (ISBN 2-84177-140-7) [présentation en ligne (page consultée le 28 novembre 2007)]

Snorri Sturluson (trad., intr. et notes François-Xavier Dillmann), L'Edda : récits de mythologie nordique, Gallimard, coll. « L'Aube des peuples », Paris, 1991 (réimpr. 1991, 1992, 1993, 1995, 1998, 2001, 2003, 2005), 231 p., broché, 14 x 22 cm (ISBN 2-07-072114-0)


[modifier] A migrer dans l'article principal musique de Côte d'Ivoire

[modifier] De 1960 à 1990

, rumba

[modifier] De 1990 à 2003

[modifier] Depuis 2003
  • , zouglou, resistance de danse traditionnelle et ethnique, mouvement dj, chanson pour la paix...

[modifier] Travaux transférés à partir de l'article principal


[modifier] Economie

[modifier] Agriculture

Cultures industrielles et d’exportation

Cacao (fèves au séchage)
Cacao (fèves au séchage)
Café (cerises)
Café (cerises)

Le café et le cacao sont les produits d'exportation de base. Après avoir été classée troisième producteur mondial de café pendant près de trente ans, la Côte d’Ivoire connaît une baisse de production, passant de 250 000 tonnes en 1990 à 145 000 tonnes en 1994, pour ensuite remonter à une production de 250 866 tonnes en 2003-2004. Elle en est aujourd’hui le septième producteur mondial. Le prix moyen d'achat bord champ est de 355 francs CFA le kg au cours de la campagne 2003-2004. La proportion de café transformée par l'agro-industrie locale est très faible : de 3.6% en 2001-2002, elle tombe à 2% de la production totale en 2003-2004. Pour le cacao, la Côte d’Ivoire est, avec 40% de la production, le premier producteur mondial devant le Ghana. La production nationale atteint 1,335 millions de tonnes en 2003-2004, la part des exportations étant de 1,060 millions de tonnes pour la même période. Le prix d'achat du cacao au producteur est passé de 688 francs CFA en 2002-2003 à 207 francs CFA le kg en 2003-2004, du fait de la spéculation pratiquée par les acheteurs-exportateurs. En légère hausse, la proportion de cacao transformée par l'agroindustrie locale représente près de 20% de la production totale en 2003-2004.

Les oléagineux produits sont le palmier à huile, le cocotier et le coton. Le secteur du palmier à huile est dominé depuis le mileu des années 90 par les sociétés Palmafrique et Palmci, succursales de groupes internationaux ayant racheté les actifs de l'ancienne société d'Etat Palmindustrie. Les exportations concernent l'huile de palme, obtenue après transformation de la graine. La production de graines de palme est estimée en 2004 à 1 564 340 tonnes. L'huile de palme exportée, de 72 191 tonnes en 2000, connaît une augmentation de 51,20% en 2004, atteignant ainsi 109 162 tonnes. La production de noix de coco, estimée à 230 000 tonnes en 2000, conaît une constante augmentation jusqu'en 2004, où elle s'élève à 254 000 tonnes environ. Le coprah représente 43 219 tonnes en 2004, dont 15 364 sont exportées. La Côte d’Ivoire est classée parmi les trois premiers producteurs de coton dans la sous-région. La filière cotonnière connaît toutefois des difficultés réelles aujourd’hui. Localisée principalement dans la région des savanes (région nord du pays), la culture du coton connaît une baisse de production depuis quelques années. L'huile raffinée et les tourteaux sont extraits du coton graine. Toutefois, seul le tourteau fait l'objet d'exportation : 38 981, 30 583 et 28 194 tonnes en 2000, 2001 et 2002. La production de coton graine et de coton fibre, également concernés par les exportations, représentent respectivement 402 367 et 177 284 tonnes en 1999-2000, 180 144 et 78 839 tonnes en 2003-2004. 105 423 tonnes de coton fibre ont été exportées en 2004. Les principaux clients du secteur coton sont la Chine, l'Indonésie, la Thaïlande et le Taïwan.

L'hévéa est une culture traditionnelle d'exportation. Sa production est estimée en 2004 à 136 776 tonnes, tandis que le latex exporté est estimé à 141 379 tonnes, pour une valeur de 88 milliards de francs CFA. La production de la canne à sucre, culture industrielle, est estimée en 2005 à 1 430 183,98 tonnes. Elle est depuis la privatisation de la société d'Etat Sodesucre en 1999, le fait de deux entreprises : la Sucaf (860 861 tonnes) et Sucrivoire (569 322,38 tonnes), filiales des groupes Castel et Sifca. Cette culture, pratiquée dans la partie nord du pays, est confrontée à d’importantes difficultés depuis le déclenchement de la crise politique en septembre 2002.

Régime de banane
Régime de banane
Mangues (marché local)
Mangues (marché local)

Les cultures fruitières que sont l’ananas et la banane, jouent un rôle important dans les exportations en Côte d'Ivoire, malgré la remise en cause des quotas par l'Organisation mondiale du commerce. Ils sont exportés en grande partie vers l’Europe. De 209 600 tonnes en 1995, la production d'ananas passe à 238 000 en 2000, 260 057 en 2001, avant de redescendre à 226 022 tonnes en 2004. D'abord de 146 700 tonnes, les exportations représentent 195 200 tonnes en 2001, puis 158 700 tonnes en 2004. En 2000, 243 000 tonnes de banane poyo sont exportées, pour une production totale de 305 300 tonnes. En 2001 et 2004, la production et les exportations sont respectivement de 310 425 et 255 529 tonnes, 307 227 et 252 423 tonnes.

Les agrumes à essence regroupent les productions de citron, de bergamote et de bigarade. La production des agrumes à essence reste très faible. Les statistiques disponibles indiquent qu'en 2002, la production pour les trois produits cités est respectivement de 10 139, 963 et 1 762 tonnes. 124 tonnes de jus de citron sont exportées la même année, ainsi q'une infime quantité d'essence pour les trois agrumes.

La Côte d'Ivoire produit également d'autres fruits comme la mangue, la papaye, l'avocat et les agrumes de bouche dont une part importante est exportée vers l'Europe. La pomme de cajou est essentiellement localisée dans le nord de la Côte d'Ivoire. Toutefois, de nouvelles plantations d'anacardiers sont créées dans le centre et le centre-ouest du pays. Les produits qui en sont issus sont l'amande et la noix de cajou. Les exportations d'amandes de cajou connaissent une baisse brutale de 2002 à 2004. Elles augmentent de 1757,54% en 2005, et de 231,58% en 2006, pour atteindre 441 tonnes. En 2006, les productions de noix de cajou sont de 235 000 tonnes et les exportations de 210 000 tonnes.

La noix de cola est une des particularités de la Côte d'ivoire. Elle en est le premier producteur mondial. La consommation locale est supérieure aux exportations, qui s'élèvent à 14 616 tonnes, pour une production totale de 65 216 tonnes.

Le karité. L'essentiel de la production de karité est consommé localement, sous forme d'huile (pour l'alimentation) et de produits cosmétiques. Les quantités produites en 2000, 2001 et 2004 sont estimées à 30 874, 30 564 et 930 kg. 1 300 kg sont exportés en 2000.

Cultures vivrières

Les principales cultures vivrières qui entrent dans la consommation locale, sont selon des statistiques établies en 2004 :

  • le maïs avec 608 032 tonnes sur 278 679 hectares ;
  • le riz avec une production de 673 006 tonnes sur une surface cultivée de 340 856 hectares ;
  • l’igname avec 4 970 949 tonnes sur 563 432 hectares ;
    Produits vivriers (marché traditionnel)
    Produits vivriers (marché traditionnel)
  • le manioc avec 2 047 064 tonnes sur 269 429 hectares ;
  • la banane plantain avec 1 519 716 tonnes sur 433 513 hectares.

La Côte d’Ivoire produit également du mil, du sorgho, du fonio, de l’arachide, de la patate douce, du taro.

L'incapacité des productions nationales à satisfaire les besoins de la consommation locale conduit à l'importation de quantités importantes de certains de ces produits. Ainsi, pour une production nationale de 673 006 tonnes, les importations de riz semi blanchi en provenance des pays d’Asie notamment, s'élèvent à 715 319 tonnes. Les exportations des productions nationales, infimes, sont généralement limitées aux pays de la sous-région. En raison de l’incapacité des industries ivoiriennes à les transformer localement, ces productions posent des problèmes de conservation. Une politique d'encadrement menée par le gouvernement permet le développement des cultures maraîchères au cours des années 70, réduisant ainsi, pour ces produits, la dépendance du pays vis à vis de l'étranger. Sont produits : de l'aubergine, du concombre, de la courge, du haricot vert, du gombo, de la tomate. Les cultures maraîchères sont destinées à la consommation locale, mais elles ne peuvent entièrement couvrir les besoins exprimés. Ainsi, l'essentiel de la consommation d'oignon est importé du Niger et des Pays Bas.

Production animale et halieutique

La production animale

Source : statistiques agricoles octobre 2005
Source : statistiques agricoles octobre 2005[1]
Source : statistiques agricoles octobre 2005
Source : statistiques agricoles octobre 2005[1]

La politique mise en place par le gouvernement ivoirien au moment l'accession du pays à l'indépendance met un accent particulier sur le développement de l'élevage. Celui-ci connaît effectivement une augmentation globale, en dépit de quelques baisses enregistrées au niveau de la production. Le cheptel national comprend des bovins, des petits ruminants (ovins et caprins), des porcins , ainsi que des volailles. Les importations concourent, avec l'élevage, à la satisfaction de la consommation nationale en produits animaliers. Malgré la fermeture de la chasse, décidée en 1974 pour permettre la reconstitution du potentiel faunique, le gibier occupe également une part importante de cette consommation. Les produits animaliers concernés sont constitués par les viandes et abats de bovins, de petits ruminants (ovins et caprins), de porcins, de volaille, les produits laitiers et les oeufs.

Les ressources halieutiques La Côte d’Ivoire possède d'importants atouts pour le développement de la production halieutique, en raison de sa façade côtière sur le Golfe de Guinée. La nécessité de développer la pêche industrielle, essentiellement maritime, a conduit le gouvernement à réaliser des investissements considérables, pour la constitution d'une flotille et la construction, puis l'extension de ports de pêche à Abidjan et San-Pedro. Pour aider à la couverture des besoins de consommation locale que ne peuvent assurer seuls les produits de la pêche locale, la politique nationale en cette matière incite également au développement de l’aquaculture, par la création de piscines et étangs piscicoles. Des accords de pêches et de coopération sont conclus avec l’Union européenne et la Guinée-Bissau. Les importations effectuées auprès du Sénégal et de la Mauritanie, aident à combler le déficit en produits halieutiques.

Les Produits de la pêche en 2004 sont de 54 397 811 tonnes dont 19 379 pour la pêche industrielle et 35 018,811 pour la pêche artisanale, traditionnellement pratiquée par les populations vivant sur la côte maritime et autour des lagunes. La production aquacole représente 866,05 tonnes pour la même période, dont 331,35 pour les produits d'origine lagunaire et 534,7 pour ceux d'origine continentale. Quant aux importations, celles-ci concernent le thon, les conserves, des maquereaux congelés et d'autres poissons, vivants ou fumés. Elles représentent respectivement, en 2000, 2001 et 2002, 237 244, 216 529 et 204 757 tonnes. L’Etat ivoirien est aujourd'hui confronté à des défis importants pour la surveillance et la protection de ses eaux, eu égard aux nombreuses violations commises par des bateaux de pêche étrangers, dont les actions ont un impact négatif important sur les productions locales.

[modifier] Industrie et commerce

Société de Limonaderies et Brasseries d'Afrique à Abidjan
Société de Limonaderies et Brasseries d'Afrique à Abidjan

En 1960, un défi important se pose à la Côte d'Ivoire : aller au-delà de l'exploitation et de l'exportation des produits bruts présentés par le secteur primaire. Développer le secteur de l'industrie est une nécessité. L'industrie représente alors seulement 10% de la production intérieure brute, pour un chiffre d'affaires global de 13 milliards de francs cfa. Face aux contraintes liées au coût élevé des facteurs de production, à la rareté de main-d'oeuvre qualifiée et aux possibiltés de financement, la nouvelle politique mise en place par le jeune Etat est essentiellement axée sur l'adoption d'un code des investissements, en vue d'attirer les investisseurs étrangers. Ainsi en 1976 et 1977, le chiffre d'affaires global des entreprises industrielles est respectivement de 350 milliards et 459 milliards de francs cfa. L’industrie ivoirienne connaît toutefois un déséquilibre au niveau de sa structure, car elle est en majorité composée de petites et moyennes entreprises, très peu de grandes entreprises émergeant dans cet ensemble. Elle est aujourd'hui la plus diversifiée de la sous-région ouest-africaine et représente 40% du potentiel industriel de l’UEMOA, malgré les difficultés auxquelles elle se trouve confrontée.

En 2000 en effet, la plupart des secteurs enregistrent des taux de croissance négatifs. Mais en 2002 et 2003, l’extraction de pétrole et de mines est en hausse de 78,3 et 74,8%, puis de 3,5 et 10,7% en 2004 et 2005. Les industries agro-alimentaires, qui ont des taux de croissance négatifs de 16,5% en 2002 et 20,2% en 2003, enregistrent des taux positifs de 1,6% et 4,6% en 2004 et 2005. Pour des raisons liées à la baisse de la consommation intérieure et aux difficultés de transport pour l’exportation, le secteur industriel connaît à nouveau des difficultés en 2006. Les industries chimiques connaissent une hausse de 8,3 et 8,4% en 2004 et 2005, tandis que les matériaux de construction augmentent de 25,7 et 26% en 2004 et 2005, malgré la crise qui affecte le pays.


Exploitations minérales et énergétiques

Ressources énergétiques

A côté du bois et du charbon de bois qui continuent de couvrir une part de ses besoins énergétiques, la Côte d'Ivoire produit de l'électricité, mais également du pétrole et du gaz.

L'énergie électrique. Essentiellement hydraulique à l'origine, l'électricité produite par la Côte d’Ivoire est également thermique aujourd'hui. La production d'énergie hydraulique est assurée à partir des barrages hydroélectriques d' Ayamé 1, Ayamé 2, Kossou, Taabo, Buyo et Fayé. Alors que le potentiel hydro-électrique total de la Côte d'Ivoire représente 12 400 gWh, l’équipement actuellement disponible ne permet de disposer que de 2 550 gWh (20,56%). Concourent à la production nationale d'énergie thermique les centrales de Vridi gaz, Ciprel (Compagnie ivoirienne de production d'électricité), Azito et d'autres centrales isolées ou autonomes. L'électricité produite par la Côte d'Ivoire en 2005 atteint 5 571,17 gWh, dont 1 397,87 sont exportés vers le Ghana (plus de 50% des exportations), le Burkina-Faso, le Mali et le Bénin.

Depuis la privatisation de la gestion de la production et de la distibution de l'électricité au profit de la CIE (Compagnie ivoirienne d'électricité), l'Etat n'intervient dans le secteur énergie électrique qu'à travers deux structures : la SOGEPE (Société de gestion du patrimoine électrique de l'Etat) qui gère le patrimoine du secteur et la SOPIE (Société d'opération ivoirienne d'énergie électrique), maître d'oeuvre exclusif du secteur énergie électrique.

Malgré les efforts entrepris par l’ IREN (Institut de Recherche des Energies Nouvelles), l’énergie solaire, pour lequel des potentialités importantes ont été relevées, est très peu développée en Côte d’Ivoire.

Le pétrole et le gaz. La découverte de pétrole et gaz exploitables remonte aux années 70. Le groupe Esso-Shell est en effet à l'origine de la découverte d'hydrocarbures, après plusieurs travaux de recherches entrepris depuis 1971. Des concessions d'exploitation sont ensuite accordées à plusieurs autres grandes compagnies pétrolières par le gouvernement. A travers la société d'Etat Petroci (Société nationale d'opérations pétrolières de la Côte d'Ivoire), l'Etat, qui demeure propriétaire des gisements découverts, prend des participations au sein de ces groupes. Avant la découverte des gisements, la couverture des besoins nationaux en produits pétroliers finis est assurée par les importations. A partir de 1965, des quantités de plus en plus importantes d'hydrocarbures sont importées et totalement traitées par la SIR (Société ivoirienne de raffinage) créée en octobre 1962, faisant ainsi baisser, de façon considérable, le taux d'importations de produits finis. La capacité de raffinage de la SIR est de 3 500 000 tonnes de pétrole brut par an, soit 70 000 barils par jour.

Avec 3,9 millions de tonnes en 2005, le secteur de l'hydrocarbure enregistre une hausse générale, la plus importante du secteur industrie. La production de gaz s’établit à 1 742,3 millions de m3. La production de pétrole, grâce au champ Baobab du bloc CI40, atteint quant à elle le niveau de 80 000 barils par jour à fin mars 2006, la consommation journalière étant estimée à 25 000 barils. Par ailleurs, les exportations de produits pétroliers augmentent de 22,6% en 2005, pour se chiffrer à 3 242,1 millions de tonnes.


Ressources minérales

Sur une longue période, la ressource essentielle qui fonde l'activité des industries minières et l'exportattion des produits reste le diamant. Dès 1962, pour développer l'exploitation de ses ressources naturelles, la Côte d'Ivoire créé la Sodemi (Société pour le développement minier), société d'Etat dont la mission est de dresser l'inventaire du potentiel des mines et carrières du pays et d'en étudier les possibilités de valorisation. Plus récemment, en 2005, un code minier est élaboré par le gouvernement, en vue de promouvoir les investissements dans le secteur.

L'or, traditionnellement exploité par les peuples de Côte d'Ivoire avant l'accession du pays à l'indépendance, constitue aujourd'hui avec le diamant les deux ressources exploitées, bien que le sous-sol ivoirien regorge d'autres minerais comme le fer, le nickel, le manganèse, la tantalite, la bauxite, le cuivre, le tungstène, l' étain, l' iléite et les pierres ornementales.

En ce qui concerne l'or, un seul gisement, géré par la société des mines d'Ity (SMI) est en exploitation industrielle. Quatre autres gisements sont traditionnellement exploitées par des groupements à vocation coopérative à Issia, Angovia, Angbaoua et Kokumbo. Plusieurs sociétés étrangères détiennent des permis d'exploitation de mines d'or.

Le diamant est quant à lui artisanalement exploité à Séguéla et Tortiya.

La crise militaro-politique déclenchée en 2002 a un impact négatif sur le secteur des mines, en raison de l'occupation des régions nord et ouest, où se trouve localisée une importante partie des ressources minières. Cette situation rend difficile la collecte de statistiques sur le secteur. La production globale d'or semble toutefois connaître une hausse entre 2004 et 2005, malgré ces difficultés.

Industries agroalimentaires

L'industrie agro-alimentaire subit l'influence négative de la crise militaro-politique déclenchée en 2002. La part de ce secteur dans le PIB passe en effet de 21% en 2000 à 12,44% en 2005. L'agro-alimentaire regroupe la minoterie, le décorticage du riz (rizeries), la transformation de café et cacao, la production de sucre, les oléagineux, les conserves de poisson, les boissons, les huiles essentielles.

La minoterie (production et exportation de farine de blé) est assurée par le groupe industriel les grands moulins d'Abidjan (GMA). La farine boulangère et patissière produite par ce groupe à partir du blé importé est principalement destinée au marché local. Seulement une part infime est exportée dans la sous-région. La production des GMA est évaluée à 57,572 milliards de francs cfa en 2004.

La transformation du cacao et du café. L'industrie du cacao est l'une des plus dynamiques de l'agro-industrie. La part transformée reste toutefois infime eu égard à la production totale. En effet, en 2003-2004, seulement 20% des fèves, représentant 276 451 tonnes sont transformées par les industries locales. Celles-ci n'utilisent que des fèves non exportables. Les sociétés intervenant dans le secteur sont généralement des filiales de grands groupes internationaux : Cargill, Barry Callebaut, Nestlé.

Le pourcentage de café transformé localement est passé de 3,6% en 2000-2001 à 2% en 2003-2004. Quatre entreprises interviennent dans la transformation du café : Nestlé, SAT, Sicob et Simpal.

L’industrie sucrière. Commencée en Côte d'Ivoire par la Sodesucre, société d'Etat, la production du sucre est présentement le fait de deux entreprises industrielles que sont la Sucaf et Sucrivoire, auxquelles le secteur sucrier a été totalement cédé depuis environ une dizaine d'années. La production de sucre est passée de 118 940 tonnes en 1994-1995 à 169 210 tonnes en 2000-2001, avec un pourcentage d'exportation de 31,6% (52 557 tonnes). Les entreprises connaissent une baisse de la production entre 2002 et 2004, mais surtout une réduction importante des exportations après 2000-2001. Cette situation est imputable à la crise armée, l'industrie sucrière étant localisée en zone occupée. Ainsi en 2005-2006, sur une production de 147 279,45 tonnes, seulement 5,07% ont été exportés. Pour protéger les entreprises productrices, le gouvernement interdit toute importation de sucre sur le territoire national jusqu'au 31 décembre 2006.

L'industrie de boissons. Ce secteur est dominé par de grands groupes américains ou européens. En Côte d'Ivoire, Solibra est une entreprise de référence dans le secteur de la production de boisson, qui se chiffre globalement à 76,319 milliards de FCFA en 2004, dont seulement 2,33% sont exportés dans la sous-région. La production est essentiellement destinée à la consommation intérieure. Il convient de noter que l'industrie des boissons fait face à une forte concurrence de produits importés du Proche-Orient.

L'industrie des oléagineux. Autrefois dominé par Palmindustrie, société d'Etat, le secteur est sous le contrôle de capitaux privés depuis les années 90 et est animé par plusieurs entreprises dont les quatre plus importantes sont : Unilever, Palmci, Palmafric, Cosmivoire. La société ivoirienne de trituration de graines oléagineuses et de raffinage d'huiles végétales (Trituraf) produit également diverses huiles végétales et des tourteaux de coton pour l'alimentation du bétail. Avec le déclenchement de la crise armée en 2002, l'industrie des oléagineux connaît une baisse de plus de 50% de sa production. Elle enregistre en 2004, une production évaluée à 110,990 milliards de francs cfa, dont 39,88% sont exportées.

Les rizeries. La production de riz blanc (décortiqué) est destinée à la consommation domestique. En 2004, la production de riz décortiqué est de 554 000 tonnes, pour 852 795 tonnes de paddy. seulement 3,80% en sont importés. L'importance de ce produit dans l'alimentation détermine la création par l'Etat de la Soderiz (Société pour le dévéloppement de la riziculture). A la fin des années 70, les usines de stockage sont cédées à des investisseurs privés. Aujourd'hui ce sont de petites unités de décorticage qui jouent un très grand rôle dans ce secteur entièrement libéralisé. Leur suivi est cependant difficile, ce qui influe sur la fiabilité des statistiques.

Les conserveries de fruits et légumes furent l'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie du pays. De nombreux problèmes liés à la gestion, à la vétusté du matériel, mais également aux nouveaux défis de la mondialisation, l'affaiblissent considérablement. Ainsi, la transformation de l'ananas, l'un des fleurons de l'agroindustrie du sud, est presqu'inexistante actuellement. D'une valeur de 13,295 milliards de francs cfa en 2000 dont 56,72% sont exportés, la production de fruits et légumes en conserves représente en 2004 9,083 milliards de francs cfa, avec 30,40% d'exportation.

Les conserveries de poisson. Deux sociétés interviennent dans ce secteur dominé par la production de conserves de thon : Pêche et froid de Côte d'Ivoire (filiale de Pêche et froid) et Scodi (affiliée à Saupiquet). La valeur de la production de ce secteur est de 304,110 milliards de francs cfa en 2004, dont 27,24% pour les exportations. Le niveau des exportations connaît une baisse constante de 2001 à 2004, passant de 59,20% à 27,24%.

Les huiles essentielles, produites à partir de plantations industrielles de citrons, de bergamotes et de bigarades situées dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, sont exportées en totalité. Les rares statistiques disponibles sur ce secteur indiquent que le citron y occupe la part la plus importante, avec une production estimée à 10 139 tonnes en 2002.

Autres Industries

D'autres secteurs industriels participent à l'économie de la Côte d'Ivoire. Ce sont les industries du textile, des chaussures et du cuir, celles du bois (transformé), les industries plastiques et chimiques, celles des matériaux de construction, de l'eau, et les industries du secteur bâtiment et travaux publics. Les valeurs globales des productions et exportations concernant ces secteurs sont exprimées dans le tableau ci-dessous.


Productions et exportations de 2000 à 2004 (exprimées en millions de francs).

2000 2001 2002 2003 2004
Prod. totale Exportations Prod. totale Exportations Prod. totale Exportations Prod. totale Exportations Prod. totale Exportations
Textile et chaussures en cuir 440 010 206 490 443 743 239 974 407 079 270 572 338 197 - 357 363 -
Bois transformé (scieries) 375 893 146 000 370 832 184 173 348 247 182 166 311 120 160 090 267 564 184 695
Indust. plastique et chimique 472 669 225 968 534 669 239 974 512 553 270 572 546 225 223 743 655 471 259 365
Matériaux de construction 123 797 26 287 118 895 30 948 119 769 28 551 105 214 6 204 136 777 26 755
Bâtiments et travaux publics 588 783 3 835 623 396 2 924 648 272 1 347 458 233 - 532 924 -

Source : Institut national de la statistique [2]

Exploitations forestières

Le massif forestier ivoirien, qui initialement longeait le Golfe de Guinée sur plus de 500 km, s'étendant sur une profondeur variant entre 120 et 350 km à l'intérieur, est aujourd'hui fortement entamé. L'exploitation forestière est le principal facteur de cette détérioration. Elle débute en Côte d'Ivoire au cours des années 1880-1890, avec des commerçants britaniques en quête d'une nouvelle essence de bois. La principale essence commercialisée jusque vers 1920 est alors l'acajou, fortement demandée sur le marché international. De nombreuses essences sont ensuite exploitées aux fins d'exportation, parmi lequels le makoré, le sipo, l' aboudikro, le tiama, le niangon, le samba, le bété, l' assamela, le Dibetou, l' ilomba, le bosse, le fromager, l' iroko.

Après l'accession du pays à l'indépendance, l'exploitation forestière continue de jouer un rôle considérable dans l'économie ivoirienne. Les forêts sont classifiés en deux groupes : les forêts du domaine permanent de l'Etat, et les forêts du domaine rural. Les forêts du domaine permanent de l'Etat comprenant 9 parcs nationaux, 3 réserves, 169 forêts classées, 7 forêts proposées au classement, 51 forêts abandonnées au domaines rural. Celles du domaine rural se composent de toutes les forêts n'étant pas comprises dans le domaine permanent de l'Etat. La principale grume tropicale exportée est le bois de teck, avec un total de 86 000 m3 exportés en 2002. 69.03% de la production de bois, qui représente en 2004 267 564 millions de FCFA, est destinée à l’exportation sur les marchés internationaux. La destruction du couvert forestier conduit le gouvernement à adopter une politique de reboisement. Ainsi, la Sodefor, Société de développement des forêts, est créée avec pour mission la préservation et la gestion du patrimoine forestier estimé à 6 000 000 d'hectares. Elle exerce une activité de reboisement dans les zones apauvries par une exploitation forestière massive.

[modifier] Services

Transports

Icône de détail Article détaillé : Transport en Côte d'Ivoire.
Transport de voyageurs par voie routière
Transport de voyageurs par voie routière

Dès son accession à l'indépendance, la Côte d'Ivoire met l'accent sur le développement et la modernisation des transports, tant en ce qui concerne le déplacement des personnes que le transit des marchandises. D'importantes infrastructures sont donc réalisées, concernant le transport routier, le transport ferroviaire, le transport maritime et le transport aérien.

Transport routier. En 2000, le réseau routier total de la Côte d’Ivoire s'étend sur 82 000 km, dont 75 500 km de routes en terre et 6 500 km de routes bitumées. Il sert au trafic national et international. Au plan national, le parc automobile est évalué à 600 000 véhicules environ, constitué aujourd’hui à 75% de véhicules d’occasion (de seconde main), en raison de la baisse du pouvoir d'achat depuis le début de la crise économique. 20 000 immatriculations sont effectuées chaque année.

Transport ferroviaire. Une voie ferrée, longue de 1 156 km, relie Abidjan à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Construite pendant la période coloniale, la régie Abidjan-Niger (RAN) a permis le désenclavement de l'ex Haute-Volta (Burkina Faso), du Niger et du Mali. Elle joue un rôle important dans le transport des marchandises (bétail notamment) et des personnes entre la Côte d'Ivoire et les pays limitrophes. En 2005, malgré l'impact négatif de la crise sur ce secteur, les recettes rapportées par le transport des marchandises et celui des personnes par la RAN, sont évaluées respectivement à 16,309 et 3,837 milliards de francs cfa.

Aéronef de la Compagnie Air Sénégal International
Aéronef de la Compagnie Air Sénégal International

Transport maritime. La construction de deux ports sur sa façade maritime a contribué au développement du transport maritime en Côte d’Ivoire. il s'agit du port autonome d’Abidjan, qualifié de poumon de l’économie ivoirienne, et de celui de San-Pedro. Le port autonome d'Abidjan est classé au premier rang dans la sous-région et au deuxième en Afrique, après le port de Durban en Afrique du sud. Le trafic total en 2005, regroupant les importations et les exportations, est de 18 661 784 tonnes pour le port autonome d'Abidjan et de 1 001 991 tonnes pour celui de San-Pedro.

Transport aérien. La Côte d’Ivoire possède trois aéroports internationaux, situés à Abidjan, Yamoussoukro et Bouaké. Quatorze autres villes du pays possèdent des aérodromes. Mais depuis le déclenchement de la crise, seules cinq plateformes sont accessibles. Il s’agit d’Abidjan, de San-Pédro, de Yamoussoukro, de Daloa et de Tabou. Pour l'aéroport d'Abidjan, dénommé aéroport international Félix Houphouët Boigny, les statistiques établies en 2005 indiquent 14 257 mouvements commerciaux (arrivées et départs), 745 180 passagers commerciaux (arrivées, départs et transit) et 12 552 tonnes de fret commercial. L'essentiel de ce trafic est assuré par des entreprises aéronautiques européennes (Air France, Brussels Airlines) et quelques entreprises africaines (South African Airways, Kenya Airways, Air Sénégal International). Les mouvements enregistrés en 2005 par les aéroports de Yamoussoukro, San-Pedro et Tabou se chiffrent respectivement à 46 946, 4 665 et 183. La Compagnie nationale Air Ivoire met en place en ce moment une politique commerciale axée sur le développement de ses destinations vers les pays de la sous-région et la France.


Communications

A côté de la poste, moyen de communication traditionnel, se sont rapidement développés de nouveaux moyens dans les télécommunications.

Le service de la poste existe en Côte d'Ivoire depuis le XIXè siècle. Après plusieurs mutations, le secteur est aujourd'hui animé par une une société d'Etat, la Poste de Côte d'Ivoire, mais également par des distributeurs privés. La Poste de Côte d'Ivoire assure le transport de messagerie (lettres, cartes, documents) et de marchandises (paquets et colis), ainsi que le transfert d'argent. Elle dispose de 197 bureaux répartis sur l'ensemble du territoire, 56 centres de distribution rurale, deux centres de tri postal, deux centres de colis postaux et un centre philatélique.

L'évolution rapide des télécommunications, marquée par des innovations technologiques importantes, entraîne en 1995 la mise en place d'un code des télécommunications. L' Agence des Télécommunications de Côte d'Ivoire (ATCI) est chargée de la réglementation et de la régulation dans ce secteur, ouvert aux investisseurs privés. Les télécommunications couvrent en Côte d'Ivoire les domaines de la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et l'internet. La téléphonie fixe est dominée par Côte d'Ivoire Télécom, société à participation financière de l'Etat dont la gestion est assurée par France Câbles et Radio, filiale de France Télécom. Le chiffre d’affaires réalisé par cette entreprise en fin d’exercice 2004 s'élève à 121,4 milliards de francs cfa. Arobase Télécom S.A., société nationale à capitaux privés, opère également dans le secteur de la téléphonie depuis 2005. Le marché de la téléphonie mobile est quant à lui en pleine expansion. Le chiffre d'affaire cumulé réalisé par les opérateurs de téléphonie mobile en 2005 est de 198,9 milliards de francs cfa. Quatre entreprises privées interviennent aujourd'ui dans ce secteur : Orange (groupe France Télécom), MTN (Compagnie sud africaine), Moov et Koz. Cinq opérateurs principaux se répartissent le marché de l'Internet :Aviso, Globe Access, Comète, Afnet et Africa Online.


Banques et établissements financiers

Agence de quartier d'une Banque commerciale à Abidjan
Agence de quartier d'une Banque commerciale à Abidjan

Au cours des années 60, l'Etat procède à la création de banques et institutions financières pour impulser le développement économique. Ces banques enregistrent non seulement la participation financière de l'Etat, mais également celle de banques étrangères, notamment françaises comme la Société Générale, le Crédit Lyonnais et la Banque Nationale de Paris. Des banques spécialisées sont créées pour favoriser les investissements, soutenir l'agriculture ou l'acquisition de biens de consommation. La conjoncture économique difficile qui survient à partir des années 80 entraîne la fermeture de plusieurs d'entre elles. La politique de privatisation adoptée dans les années 90 réduit alors la participation de l'Etat dans le secteur bancaire. La stratégie nouvelle adoptée consiste à encourager la création de nouvelles banques s'appuyant sur l'actionnnariat privé. D'un autre côté, la Bourse des valeurs d'Abidjan (BVA) est restructurée et transformée en Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), l'objectif étant de faire d'Abidjan le pôle financier de la sous-région. En 2005, 39 sociétés sont côtées à la BRVM.

La Côte d'Ivoire compte en 2007 19 établissements financiers dont 17 banques et deux établissements de crédit. Les filiales de grandes banques françaises comme la BNP Paribas, le Crédit Lyonnais et la Société Générale assurent une assez large couverture du territoire national. Des banques spécialisées, créées encore par l'Etat, cohabitent avec les banques à capitaux privés ou étrangers : la Banque pour le financement de l'agriculture (BFA), la Banque de l'habitat de Côte d'Ivoire (BHCI) et la Banque nationale d'investissment (BNI), créée en partie pour reprendre la gestion des dépôts de la Caisse autonome d'amortissement (CAA). La Banque régionale de solidarité (BRS), autre établissement spécialisé, est créée par la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pour assurer la promotion des petits investisseurs.

Les fonds de garantie, les sociétés de crédit, les Coopératives d'épargne et de crédit (Coopec) jouent également, avec les sociétés d'assurance, un rôle important dans l'économie et le système financier ivoiriens.

En fin d'année 2006, 35 compagnies d'assurances (dont trois filiales de sociétés françaises) sont dénombrées en Côte d'Ivoire. Le chiffre d'affaires cumulé de ces sociétés s'établit à 129,5 milliards de francs cfa.

[modifier] Tourisme

Hôtel le Président à Yamoussoukro
Hôtel le Président à Yamoussoukro

Une politique nationale privilégiant une approche touristique de proximité

Comme bien des secteurs, le tourisme constitue dès les années 60 l'un des axes majeurs de la politique de développement économique mise en place par le Gouvernement ivoirien. D'importants investissements sont donc réalisés par l'Etat pour promouvoir le tourisme, mais également par des investisseurs privés. Les investissements de l'Etat concernent les établissements hôteliers ainsi que la mise en valeur des atouts touristiques du pays. Ainsi, des établissements hôteliers de prestige comme l' Hôtel Ivoire et l' Hôtel du Golf à Abidjan, l' Hôtel Président à Yamoussoukro sont bâtis, et côtoient d'autres établissements de même rang, édifiés par de grands groupes internationaux (Sofitel, Novotel, Ibis).

L'importance du tourisme dans la politique de développement de la Côte d'ivoire est révélée par la réglementation mise en place par le gouvernement au cours des années 70 [3],[4],[5] et la création d'organes ou sociétés chargés d'en assurer la promotion (SIETHO, Ivory Coast Tourism Agency -ICTA, Office National de l’Artisanat d’Art -ONAA, Office Ivoirien du Tourisme et de l’Hôtellerie -OITH, Côte d’Ivoire Tourisme).

La loi [6] a transféré la promotion du tourisme aux collectivités décentralisées, le développement de ce secteur dans une région étant d’abord une affaire locale. Les actions menées localement en cette matière devront s'inscrire dans le cadre du plan national défini par le Gouvernement.

Une diversité de parcs et réserves La Côte d'Ivoire possède de nombreux attraits sur le plan touristique. Quelques atouts non exhaustifs, sont constitués par l'existence de neuf parcs nationaux qui couvrent une superficie de plus de 1 730 550 hectares et abritent des espèces animales rares et en voie de disparition, mais également par des réserves de faune et flore, des forêts classées, de grandes étendues de plage le long de son littoral, des spécificités culturelles marquées par leur richesse et leur diversité, de nombreuses activités artisanales et artistiques originales. [7],[8] [9]

6000 Buffles ont été recensés dans le Parc national de la Comoé
6000 Buffles ont été recensés dans le Parc national de la Comoé

Le Parc national de la Comoé, fondé en 1968, couvre une superficie de 1 150 000 hectares et 500 km de pistes carrossables. Y ont été recensés notamment 75 000 cobs de buffon, 14 000 bubales, 3 000 hippotragues, 6 000 buffles, 1 200 éléphants, 700 hippopotames et environ 250 lions, mais il renferme aussi de très nombreuses autres espèces d'antilopes comme le céphalophe, dont il existe ici six familles différentes, des singes, des hyènes, des panthères, des mangoustes, d'innombrables oiseaux.

Le Parc national de Taï (350 000 hectares), prolongé au nord par la réserve de faune du N'Zo (70 000 hectares), est surtout axé sur la préservation de la forêt primaire. Un embranchement permet d'atteindre, à l'intérieur de celui-ci, le mont Niénokoué qui le domine, ainsi que les derniers géants végétaux. Le Parc national de la Marahoué s'étend sur 100 000 hectares. Le Parc du Mont Peko (34 000 hectares) est surtout réputé pour sa végétation : flore de montagne et forêt primaire. Le Parc national d'Assagny s'étend au bord de l'océan à l'embouchure du Bandama, sur 30 000 hectares essentiellement constitués de savane marécageuse avec des palmiers, où l'on peut apercevoir des troupeaux d'éléphants et de buffles. La réserve de faune du Haut-Bandama (123 000 hectares) couvre une zone de savane et abrite des éléphants, des buffles et antilopes. Le Parc National du Mont Sangbe, d'une superficie de 95 000 hectares est entièrement situé en zone montagneuse (14 sommets de plus de 1 000 m dans les monts du Toura) ; il est giboyeux et couvert d'une flore particulière. Le Parc de Kossou, né de la nécessité de reloger les animaux menacés de la noyade par la montée des eaux, est considéré avec ses 5 000 hectares comme pouvant devenir un des principaux attraits de la région du centre. Le Parc national du Banco (3 000 hectares) aux portes d'Abidjan, représente un exemple de forêt primaire avec des acajous, framirés, avodirés, niangons, espèces devenus très rares. Le Parc national des îles Ehotilés, un parc marin créé en 1974 et situé sur la lagune Aby à l'Est d'Abidjan, a surtout un intérêt particulier pour les recherches historiques et archéologiques.

Un secteur hôtelier sinistré

En 2000, 181 273 touristes sont enregistrés à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny, contre 376 392 en 1999. Cette baisse importante est liée à la situation d'instabilité politique qui s'installe en Côte d'Ivoire après le coup d'état militaire de décembre 1999. Le taux d'occupation des hôtels, supérieur à 50% entre 1995 et 1999, n'est plus que de l'ordre de 30% depuis 2000. L'on dénombre aujourd'hui 211 établissements hôteliers en Côte d'Ivoire, d'une capacité globale de 7 754 chambres et 11 702 lits. Les hôtels catégorisés sont respectivement au nombre de 3 (hôtels classés 5 étoiles), 5 (hôtels classés 4 étoiles), 20 (hôtels classés 3 étoiles) et 40 (hôtels classés 2 étoiles). A ceux-ci s'ajoutent un grand nombre d'hôtels non classés, répertoriés à travers l'ensemble du pays.

[modifier] Artisanat et Secteur Informel

Artisanat

Secteur Informel

[modifier] Géographie

Le climat subéquatorial

Il est présent le long de la région côtière et est caractérisé par de faibles amplitudes de températures (25 à 30°c), un fort taux d'humidité et des précipitations abondantes, qui atteignent à Abidjan 1766 mm3 et à Tabou 2129 mm3. Cette zone connaît deux saisons sèches et deux saisons humides. La grande saison sèche, chaude, est entrecoupée de quelques pluies et s'étend du mois de décembre à avril. La petite saison sèche couvre les mois d'août et de septembre. Quant aux saisons de pluie, elles s'échelonnent de mai à juillet pour la grande et d'octobre à novembre pour la petite.

Le climat tropical humide

Végétation de Côte d'Ivoire.Vue aérienne d'une forêt claire
Végétation de Côte d'Ivoire.Vue aérienne d'une forêt claire

Il couvre la zone forestière et le sud de la région des savanes. Les températures à amplitudes plus importantes, oscillent entre 14 et 33°c avec une hygrométrie de 60 à 70%, des précipitations annuelles variant entre 905 mm3 à Bouaké et 1897 mm3 à Man. Cette connaît également quatre saisons : deux saisons sèches, de novembre à mars et de juillet à août et deux saisons pluvieuses, de juin à octobre et de mars à mai.

Le climat soudanais

Il concerne la partie nord de la région des savanes. Les amplitudes thermiques quotidiennes et annuelles y sont relativement importantes, de l'ordre de 20°c, le taux d'humidité est de 40 à 50% inférieur à celui du sud du pays. La zone considérée est caractérisée par la présence intermittente d'un vent frais et sec, l'harmattan, entre les mois de décembre et février. La zone connaît deux saisons : l'une sèche, de novembre à juin, ponctuée par quelques pluies au mois d'avril, et l'autre pluvieuse, couvrant la période de juillet à octobre. Les précipitaions moyennes enregistrées sont de 1203 mm3 à Korhogo et de 1491 mm3 à Odienné.


Évolution de la démographie entre 1961 et 2003(chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003(chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.


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Le pouvoir exécutif est dirigé par le Président de la République, Chef de Gouvernement et élu pour cinq (5) ans au suffrage universel et assisté dans sa tâche par un gouvernement et une administration. Il propose des lois, les promulgue et en assure l’application. Toutefois, de 1980 à 1985, la Constitution prévoit l’élection d’un Vice-Président. En revanche, le pouvoir législatif appartient à l’Assemblée Nationale dont les membres, les députés sont élus au suffrage universel pour cinq (5) ans. Ils examinent et votent les lois et le budget de l’Etat. De 1960 à 1980, le poste de Président de l’Assemblée Nationale a été occupé par Phillipe Yacé. A partir de 1980, cette charge est assumée par Henri Konan Bédié. Quant au pouvoir judiciaire, il est exercé par la Cour Suprême, instance supérieure de la justice en Côte d’Ivoire. Elle est composée de trois Chambres : la Chambre Constitutionnelle, la Chambre Administrative, et le Chambre des Comptes. La Cour Suprême valide notamment les résultats des élections présidentielles.

La Constitution créée également un Conseil Economique et Social qui est une assemblée consultative dont les membres sont nommés.

Il ressort de cette loi fondamentale ivoirienne que le régime politique est de type présidentiel (pouvoir exécutif du Président de la République) et démocratique (suffrage universel direct pour toutes les élections). Elle prévoit l’existence de plusieurs partis politiques, garantis les libertés individuelles (liberté d’expression, de culte, d’association de circulation...). Dans les faits, l’évolution de la vie politique, est marquée par la prééminence d’un seul parti, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire du Rassemblement Démocratique d’Afrique (PDCI-RDA). Jusqu’à la fin des deux premières décennies après la proclamation de l’indépendance, ce parti reste seul sur la scène politique.

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Migration et composition
 culturelle en Côte d'Ivoire
Taux de migration nette
Composition ethnique
- Akan
- Peuples Voltaïques et Gur
- Mandingues du Nord
- Krous
- Mandingues du Sud
- Autres

42,1 %
17,6 %
16,5 %
11,0 %
10,0 %
2,8 %
Religions
- Islam
- Croyances africaines
- Christianisme

35-40 %
25-40 %
20-30 %
Composition linguistique
- Français (officiel)
- 60 dialectes locaux

Source: The World Factbook, CIA[10]


Migration et composition
 culturelle en Côte d'Ivoire
Taux de migration nette 0‰
Composition ethnique
- Akan
- Peuples Voltaïques et Gur
- Mandingues du Nord
- Krous
- Mandingues du Sud
- Autres

42,1 %
17,6 %
16,5 %
11,0 %
10,0 %
2,8 %
Religions
- Islam
- Croyances africaines
- Christianisme

35-40 %
25-40 %
20-30 %
Composition linguistique
- Français (officiel)
- 60 dialectes locaux

Source: The World Factbook, CIA[10]
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Logo du PIT
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Le Cheptel national de 2000 à 2005 (en milliers).
2000 2001 2002 2003 2004 2005
Bovins 1 409 1 442 1 456 1 352 1 348 1 346
Petits ruminants 2 585 2 649 2 662 2 174 2 126 2 121
Porcins 336 346 650 322 307 300
Volailles 29 390 31 060 30 250 29 620 27 160 27 290
Total 33 720 35 497 34 718 33 468 30 941 31 057


Les importations de 2000 à 2004 (en tonnes).
2000 2001 2002 2003 2004
Bovins 24 916 23 173 15 098 12 276 12 276
Petits ruminants 2 423 2 201 1 706 1 589 1 589
Total importations vif 27 399 25 374 16 804 13 865 13 865


Production locale et importation de produits d'élevage de 2000 à 2005 (en tonnes).
2000 2001 2002 2003 2004 2005
Productions nationales de viandes et abats 59 166 61 569 80 510 65 264 48 319 45 489
Importations de viandes et abats 14 094 16 771 35 048 66 494 63 512 57 097
Importations de produits laitiers 186 560 116 207 129 436 202 938 202 938

[modifier] Données pouvant être utlisées pour l'article

  • Population : 17 000 000 habitants (0-14 ans : 46,21 % ; 15-64 ans : 51,57 % ; + 65 ans : 2,22 %)
  • Superficie : 322 462 km²
  • Densité : 50 habitants/km²
  • Frontières terrestres : 3 110 km (Libéria 716 km ; Ghana 668 km ; Guinée 610 km ; Burkina Faso 584 km ; Mali 532 km)
  • Littoral : 515 km
  • Extrémités d'altitude : 0 m > + 1 752 m
  • Espérance de vie des hommes : 44 ans (en 2001)
  • Espérance de vie des femmes : 46 ans (en 2001)
  • Taux de croissance de la population : 2,51% (en 2001)
  • Taux de natalité : 40,38 ‰ (en 2001)
  • Taux de mortalité : 16,65 ‰ (en 2001)
  • Taux de mortalité infantile : 93,65 ‰ (en 2001)
  • Taux de fécondité : 5,7 enfants/femme (en 2001)
  • Taux de migration : 1,4 ‰ (en 2001)
  • Indépendance : 7 août 1960 (ancienne colonie française)
  • Lignes de téléphone : 400 000 (en 2005)
  • Téléphones portables : 4,5 millions(en 2006)
  • Postes de radio : 2,26 millions (en 1997)
  • Postes de télévision : 900 000 (en 1997)
  • Utilisateurs d'Internet : 400 000 (en 2007)
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 10 (en 2005)
  • Routes : 50 400 km (dont 4 889 km goudronnés) (en 1996)
  • Voies ferrées : 660 km (en 2000)
  • Voies navigables : 980 km
  • Nombre d'aéroports : 36 (dont 7 avec des pistes goudronnées) (en 2000)



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L'économie de la Côte-d'Ivoire est très liée à la France, qui est le principal investisseur : les deux tiers des PME déclarées auprès de la chambre de commerce d'Abidjan appartiennent à des Français. Cependant, le premier rang dans l'exploitation des matières premières a été perdu par la France en 1988, lorsque Philbro (société étatsunienne) a alors supplanté Sucden, malgré une aide d'urgence du gouvernement français.

Données économiques 
  • PIB (milliards de US$) : 15,5
  • PIB par habitant (US$) : 866
  • Taux de croissance (2005) : 1,8 %
  • Taux de chômage : NC
  • Taux d’inflation (2005) : 3,9 %
  • Solde budgétaire (2005) : - 1,6 % du PIB
  • Balance commerciale (2005) : 14,9 % du PIB
  • Principaux clients (2005) : France (18,3 %), États-Unis (14,1 %), Pays-Bas (11%), Nigeria (8 %)
  • Principaux fournisseurs (2005) : France (27,7 %), Nigeria (24,5 %), Chine
  • Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB : Secteurs primaire (23,3 %), secondaire (22,9 %), tertiaire (53,8 %) (2005)
  • Exportations de la France vers la Côte d’Ivoire : 555 M€ (2005)
  • Importations françaises de Côte d’Ivoire : 538 M€ (2005)
  • IDH : 0.42 (163e mondial) (2003)

[modifier] Photos pouvant être utiles pour illustrer l'article


[modifier] Présentation

Parcours Wikipédien
  • Samedi 30 Juin 2007 à 16:39:44 +0000 : Inscription sur Wikipédia
  • 30 juin 2007 à 17:04 : 1ère contribution
  • 2 juillet 2007 à 23:21 : Parrainage par Ouicoude
  • 11 novembre 2007 à 19:42 : 100è contribution
  • 24 mars 2008 à 17:44 : 1000è contribution
  • 10 avril 2008 à 16:14 : 2000è contribution
  • Parrain volontaire
  • Membre de l’équipe d’édition de Wikipédia 1.0,
  • lancement du projet d'évaluation du projet Côte d'Ivoire
  • contributeur sur Wikimedia Commons.
Parcours Wikipédien
  • Date : Solibra est promu BA
  • Date : Abidjan est promu BA
  • Date : Participation au Wikiconcours 2008
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Dans la vraie vie...

Hors écran, je suis un africain, la cinquantaine passée, barbe légèrement grisonnante, (encore) passionné de défis et (encore) actif dans divers projets personnels, professionnels, d’intérêt général et/ou de développement communautaire.

Photographe amateur, je suis émerveillé par la nature, les monuments et toujours intrigué par l’insolite. J’adore la lecture, la musique et… la tranquillité.

Les voyages, c’est pas mon fort mais j’ai tout de même parcouru quelques pays :

Burkina Faso Burkina, Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire, Ghana Ghana, Israël Israël, Liban Liban, Kenya Kenya, Mali Mali, Sénégal Sénégal, Seychelles Seychelles, Suisse Suisse

[modifier] Zenman

Palais des sports Grands moulins d'Abidjan) Ensia Tiagba Palais des sports Grands moulins d'Abidjan) Ensia Tiagba


Palais des sports Grands moulins d'Abidjan)


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[modifier] Météo

Relevés à Abidjan
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Températures moyennes (°C) 27 27 28 28 27 26 25 24 24 26 27 27
Températures maximales moyennes (°C) 31 32 32 32 31 29 28 27 28 29 31 31
Températures minimales moyennes (°C) 23 24 25 25 24 24 23 22 22 24 24 24
Moyennes mensuelles des jours de pluie

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[modifier] Météo2

  Relevé météorologique de Côte d'Ivoire (Abidjan)
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jul Aou Sep Oct Nov Déc
Température moyenne (°C) 27 27 28 28 27 26 22 25 24 24 27 27
Hauteur de pluie (mm) 1 1 4 6 9 10 8 7 5 7 7 3
Source: Pogoda.ru.net


[modifier] diplo

Projet Côte d'Ivoire
Bonjour Zenman  ! Merci pour tes contributions sur les articles relatifs à la Côte d'Ivoire. Toute l'équipe du projet Côte d'Ivoire t'invite à t'inscrire à ce projet et à participer, avec elle, à l'amélioration et à la création d'articles sur ce pays. Nous espérons que tu compléteras la liste des participants très bientôt !

Clin d'œil Cordialement, Zenman (d · c)

Côte d'Ivoire


Représentations diplomatiques de la Côte d’Ivoire à l’étranger Représentations diplomatiques en Côte d’Ivoire
Afrique du Sud Afrique du Sud, Algérie Algérie, Allemagne Allemagne, Angola Angola,  Arabie saoudite, Autriche Autriche, Belgique Belgique, Brésil Brésil, Burkina Faso Burkina, Cameroun Cameroun, Canada Canada, Drapeau de la République populaire de Chine Chine,  Congo, Corée du Sud Corée du Sud, Danemark Danemark, Égypte Égypte, Espagne Espagne, |Afrique du Sud Afrique du Sud, Algérie Algérie, Allemagne Allemagne, Angola Angola,  Arabie saoudite, Autriche Autriche, Belgique Belgique, Brésil Brésil, Burkina Faso Burkina, Cameroun Cameroun, Canada Canada, Modèle:Cap vert,  Colombie, Drapeau de la République populaire de Chine Chine,  Congo, Corée du Sud Corée du Sud,  Cuba, Danemark Danemark, Égypte Égypte, Espagne Espagne, États-Unis États-Unis, Éthiopie Éthiopie, France France,  Gabon, Ghana Ghana, Angleterre Angleterre, Grèce Grèce, drapeau de la Guinée Guinée, Inde Inde, Indonésie Indonésie, Iran Iran, Israël Israël, Italie Italie, Japon Japon, Kenya Kenya, Liban Liban,  Libéria, drapeau de la Libye Libye,  Madagascar, Malaisie Malaisie, Mali Mali, Malte Malte, Maroc Maroc, Mauritanie Mauritanie, Niger Niger, , Nigeria Nigeria, Norvège Norvège, Pakistan Pakistan,  Palestine, Pays-Bas Pays-Bas,  Pologne, Portugal Portugal, Russie Russie, Modèle:Saint-siège, Sénégal Sénégal, Suède Suède, Suisse Suisse, Modèle:Tchèque,  Thaïlande, Tunisie Tunisie, Turquie Turquie, Modèle:Union eurpéenne, Koweït Koweït, Modèle:Tchèque, Zambie Zambie

XXX, Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire, Ghana Ghana, Israël Israël, Liban Liban, Kenya Kenya, Mali Mali, Sénégal Sénégal, Seychelles Seychelles, Suisse Suisse

http://cotedivoire.ahibo.com/AmbM.htm Représentations diplomatiques de la Côte d’Ivoire à l’étranger

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