Viktor Iouchtchenko

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Viktor Iouchtchenko
Віктор Ющенко
Président de l'Ukraine
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Actuellement en fonction
Mandat

23 janvier 2005 - {{{fin mandat1}}}

Depuis le 23 janvier 2005

Élu(e) le
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Prédécesseur Leonid Koutchma
Successeur {{{successeur1}}}

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Titre complet {{{titres}}}
Parti politique Notre Ukraine
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Président(s) du
Conseil
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Ministre(s)-président(s) {{{ministre-président}}}
Chancelier(s) {{{chancelier}}}

Autres fonctions
Premier ministre de l'Ukraine
Mandat
22 décembre 1999 - 29 mai 2001
Président {{{président1}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat1}}}
Monarque {{{monarque1}}}
Gouverneur général {{{gouverneur1}}}
Premier ministre {{{premier ministre1}}}
Prédécesseur Valeriy Pustovoitenko
Successeur Anatoliy Kinakh

Gouverneur de la Banque nationale d'Ukraine
Mandat
Janvier 1993 - 22 décembre 1999
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Monarque {{{monarque2}}}
Gouverneur général {{{gouverneur2}}}
Premier ministre {{{premier ministre2}}}
Prédécesseur Vadym Hetman
Successeur Volodymyr Stelmakh

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Mandat
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Biographie
Nom de naissance Viktor Andriïovytch Iouchtchenko
Naissance 23 février 1954
Khoruzhivka, Soumy (RSS d'Ukraine, URSS)
Décès {{{décès}}}
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Nationalité ukrainienne
Conjoint Svetlana Ivanivna Kolesnyk
Kateryna Yushchenko
Enfants {{{enfants}}}
Diplômé de Université nationale d'Économie de Ternopil
Profession
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Résidence(s)
Religion Ukrainienne orthodoxe
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Président de l'Ukraine

Viktor (Andriïovytch) Iouchtchenko (Віктор Андрійович Ющенко)Juschtschenko.ogg écouter (né le 23 février 1954) est un homme politique ukrainien. Il est le Président de la République d'Ukraine depuis le 23 janvier 2005. Il a été Premier ministre de fin 1999 à 2001 et il est le chef de la coalition politique « Notre Ukraine » (Nacha Ukrayina) depuis 2002. Il a été le principal opposant au parti politique gouvernemental, lors de l'élection présidentielle de novembre 2004, parti représenté par le Premier ministre sortant, Viktor Ianoukovytch.

Son visage est abîmé par une forme extrême d'acné provoquée par une intoxication aux dioxines suite à une tentative d'empoisonnement.

Sommaire

[modifier] Biographie

Fils de Andriy Iouchtchenko, un enseignant, Viktor Iouchtchenko naît dans un village de l'oblast de Soumy (Khoroujivka). Il a étudié l'économie à Ternopil' et ensuite a travaillé comme comptable rural dans l'oblast d'Ivano-Frankivsk. En 1976, il a été embauché par la filiale de la Banque d'État de l'URSS pour l'oblast de Soumy et a ensuite été promu à Kiev.

En 1993, il commença à travailler pour la nouvelle Banque nationale d'Ukraine et arriva à sa tête en 1997. À ce poste, il joua un rôle important dans la création de la monnaie ukrainienne la hryvnia, et à l'établissement d'un système de régulation moderne pour les banques commerciales.

En décembre 1999, Iouchtchenko a été nommé Premier ministre par le président Leonid Koutchma. Des progrès économiques significatifs ont eu lieu pendant le mandat de Iouchtchenko, mais des critiques disent que cela a été rendu possible par la prospérité générale et à la conjoncture économique, et très peu par son action gouvernementale. Peu après, les membres de son gouvernement (en particulier la vice-première ministre Ioulia Tymochenko) ont été impliqués dans des luttes de pouvoir avec les patrons des puissantes entreprises énergétiques du charbon et du gaz naturel. Le conflit aboutit à un vote de défiance du parlement en 2001, où le groupe du président Koutchma s'allie avec les communistes pour défaire le gouvernement en place. Iouchtchenko est alors démis de ses fonctions de Premier ministre.

En 2002, Iouchtchenko devient chef de la coalition politique Notre Ukraine, qui reçoit plusieurs sièges parlementaires lors des élections de l'année. Cependant, le nombre de sièges gagnés n'est pas suffisant pour obtenir une majorité, et les efforts pour former une coalition échouent. Depuis, Iouchtchenko est resté le chef du groupe Notre Ukraine. Il est souvent considéré comme le chef de l'opposition, car les autres partis d'opposition sont moins influents et moins représentés au parlement.

Iouchtchenko est marié à Kateryna Iouchtchenko-Tchoumatchenko (sa seconde épouse). Elle est citoyenne états-unienne, née à Chicago, et sa famille est d'origine ukrainienne. Ancienne fonctionnaire du Département d'État des États-Unis, elle a été accusée par les opposants de Iouchtchenko, apparemment sans preuve, de servir d'agent d'influence du gouvernement états-unien auprès de son mari, en étant un agent en activité de la CIA.

Il a trois filles et deux fils.

[modifier] Accession à la présidence

Viktor Iouchtchenko lors des manifestations contre les fraudes électorales, fin novembre 2004
Viktor Iouchtchenko lors des manifestations contre les fraudes électorales, fin novembre 2004

Depuis la fin de ses fonctions de Premier ministre, Iouchtchenko est devenu un chef politique populaire auprès des Ukrainiens. En 2001-2004, dans les sondages, sa popularité était bien plus élevée que celle du président de l'époque, Leonid Koutchma.

En tant qu'homme politique, Viktor Iouchtchenko est largement perçu comme un amalgame de libéralisme occidental et de nationalisme ukrainien modéré. Ses opposants (et alliés) l'ont parfois critiqué pour son indécision et son mutisme sur certains sujets, alors que ses défenseurs trouvent que ce sont là les signes de l'acceptation par Iouchtchenko du travail en équipe, du consensus, et de la négociation. Il lui est aussi souvent reproché d'être incapable de former une équipe forte et soudée qui soit exempte des querelles internes.

En 2004, à l'approche du terme du mandat du président sortant Koutchma, Iouchtchenko s'est déclaré candidat indépendant au poste de président de la république. Son principal rival était le Premier ministre Viktor Ianoukovytch.

Depuis ses fonctions de premier ministre, Iouchtchenko a sérieusement modernisé sa plateforme politique, en ajoutant des partenariats sociaux et d'autres idées libérales aux idées traditionnelles de l'intégration européenne, et, en particulier, combattre la corruption.

Les partisans de Iouchtchenko se sont organisés au sein la coalition électorale « Syla Narodou » ("pouvoir au peuple"), qui est conduite par Iouchtchenko et par sa nouvelle alliée politique, la très controversée, Ioulia Tymochenko ; la coalition du groupe Notre Ukraine formant la principale force constituante.

La campagne politique de Iouchtchenko a été construite sur le dialogue direct avec les électeurs, car le gouvernement a empêché la plupart des principales chaînes de télévision de donner un temps de parole équitable aux candidats. Pendant ce temps, son rival Ianoukovytch, est apparu fréquemment dans les actualités télévisées. La campagne a souvent été houleuse et virulente, avec des accusations de coups bas des deux côtés.

[modifier] Empoisonnement

Iouchtchenko tombe sérieusement malade le 6 septembre 2004 il est admis à la clinique privée du Rudolfinerhaus de Vienne [1] pour être soigné jusqu'au 19 du même mois. Il se plaignait d'avoir été empoisonné mais l'enquête ouverte le 21 septembre par le Parquet ukrainien avait conclut le 22 octobre à une « fièvre herpétique virale » [2].

À ce moment, le diagnostic est une crise aigüe du pancréas, provoqué par des changements de l'œdème intestinal provenant d'une infection virale sérieuse et de substances chimiques qui ne sont pas normalement présentes dans des produits alimentaires. En d'autres mots, il aurait été empoisonné, ce que Iouchtchenko considère comme le travail d'agents du gouvernement. Mais il s'agit d'un faux document fabriqué par Nikolaï Korpan, le médecin personnel de Iouchtchenko. Le vrai rapport établit que la maladie « a été causée par une infection virale grave, mais éventuellement aussi par des substances chimiques qui ne se trouvent normalement pas dans des denrées alimentaires ». Il est signé, outre par le professeur Korpan, par les professeurs Michael Zimpfer et Lothar Wicke [3].

Dans l'édition du 8 décembre du Times, le docteur Nikolai Korpan affirme que le candidat de l'opposition ukrainienne avait été l'objet d'une tentative d'empoisonnement destinée à le tuer [4]. Mais il dément par la suite ces propos et dit lors un entretien téléphonique à l'Agence de presse autrichienne (APA) que « jusqu'à aujourd'hui, les soupçons d'empoisonnement n'ont été ni confirmés ni exclus ». [5]

Suite à la maladie, son visage est sévèrement défiguré [6].

Après avoir vu le visage défiguré de Viktor Iouchtchenko, le toxicologue allemand Bram Brouwer prend contact avec le docteur Michael Zimpfer, directeur de la clinique Rudolfinerhaus, pour se faire fournir des échantillons de sang de Viktor Iouchtchenko et, effectuer des tests à l'Université libre d'Amsterdam sur la présence ou non de dioxine. Les conclusions de ses tests sont que le sang contient une « haute concentration de dioxine, principalement administré oralement ». Cela avait déjà été envisagé par le toxicologue britannique John Henry du St Mary's Hospital de Londres, pour qui l'aspect du visage de Viktor Iouchtchenko était caractéristique d'une intoxication à la dioxine.

L'intoxication à la dioxine (de type Seveso) est également la conclusion d'un rapport du 11 décembre 2004 des médecins viennois, Nikolaï Korpan (cryo-chirurgien) et Michael Zimfper (médecin chef et président de la clinique privée du Rudolfinerhaus), qui avaient antérieurement pensé le contraire. L'organisme de Iouchtchenko présentait des concentrations de dioxine 1 000 fois supérieures à la norme, ce qui en fait le deuxième plus important taux de cette molécule enregistré chez un humain.

Suite à cela, le parquet général ukrainien rouvre son enquête pour l'attentat contre M. Iouchtchenko.[7] En date du 28 février, la piste des services secrets russes était envisagée.[8] Gleb Pavlovsky, le conseiller de Vladimir Poutine, a été suspecté suite à des écoutes téléphoniques mais il a démenti toute implication dans l'affaire.

Cependant « La dioxine n'est pas un poison à effet immédiat, l'empoisonnement se développe pendant des années, des dizaines d'années, et donc il est impossible qu'une dose reçue un jour cause l'empoisonnement le lendemain », a expliqué, sur les antennes de l’Echo de Moscou, Iouri Ostapenko, chef du centre d'information en toxicologie auprès du ministère russe de la Santé.[9]

Le professeur Lothar Wicke a été menacé deux fois par téléphone : on lui conseillait de ne pas remettre en doute l'hypothèse de l'empoisonnement [10],[11].

En date du 2 juin 2006, une nouvelle expertise confirme l'empoisonnement à la dioxine de Viktor Iouchtchenko [12].

Fin 2006, un quatrième laboratoire, représenté par le Français Pascal Kintz, expert judiciaire en toxicologie médicale, a lui aussi travaillé sur cette question. Pour ce faire, il a analysé les cheveux de Viktor Iouchtchenko. Par la spectrographie de masse, il a pu déterminer une cartographie chimique temporelle de la dioxine de Seveso. Il s'est alors révélé que les segments de cheveux correspondants aux dates antérieurs à l'exposition ne contenaient pas de dioxine. A contrario, les segments correspondant à l'exposition montrent une richesse en dioxine. Ceci démontre une consommation subite de dioxine. [13]

Selon Eric Denece du centre français de recherche sur le renseignement, cette consommation subite aurait pour cause plusieurs hypothèses. Ce serait un accident lié à un traitement de chirurgie esthétique utilisant le botox ou à un autre type de traitement médical. Viktor Iouchtchenko aurait alors tiré parti de ce drame en invoquant un empoisonnement afin d'augmenter sa popularité politique. Une autre hypothèse voudrait que ce soit un empoisonnement délibéré, action ratée. Selon Eric Denece, cette hypothèse est peu probable compte tenu du professionnalisme de la branche action des services secrets russes. Enfin d'autres estiment que Iouchtchenko a été défiguré dans le but de lui laisser un message d'intimidation. Cette dernière hypothèse est également remise en question car un empoisonnement est difficile à maîtriser tant il est lié aux particularités de la santé d'un individu.[13]

[modifier] Élection présidentielle

Le premier tour de l'élection présidentielle a eu lieu le 31 octobre 2004, et a vu Iouchtchenko obtenir 39,87 % des suffrages face à Ianoukovytch qui a obtenu 39,32 %. Comme aucun candidat n'a atteint les 50 % de votants nécessaires pour une victoire au premier tour, un second tour a eu lieu le 21 novembre 2004. Les observateurs internationaux, venus surveiller les élections, ont rapporté beaucoup d'irrégularités (remplacements d'urnes, destructions de bulletins, passages à tabac d'électeurs, corruptions d'électeurs, etc.) à travers le pays. D'après les sondages de sortie des urnes, il aurait gagné les élections dans les provinces du centre et de l'ouest du pays.

L'allégation de fraude électorale, combinée avec le fait que les sondages de sortie des urnes ont enregistré un résultat (une marge de 11 % d'avance pour Iouchtchenko) radicalement différent du décompte officiel des suffrages (une marge de 6 % d'avance pour Ianoukovytch), a provoqué le refus de Iouchtchenko et de ses partisans d'accepter les résultats. Jusqu'ici, ils ont organisé des rassemblements à travers la nation, y compris une manifestation de démonstration de masse sur la Place de l'Indépendance à Kiev, et ont mis en application à grande échelle une grève générale. Plusieurs municipalités, y compris celles de Kiev et de Lviv ont annoncé qu'elles n'accepteraient pas l'autorité d'une présidence de Ianoukovytch et cela a entraîné une protestation massive le 23 novembre 2004, devant le siège de la Verkhovna Rada.

Pendant le rassemblement, les dizaines de milliers de défenseurs de Iouchtchenko sont sortis dans les rues, malgré le froid et la neige, arborant des drapeaux oranges, la couleur de la coalition de Iouchtchenko, et acclamant son nom. À l'intérieur de la Verkhovna Rada, le chef de l'opposition a prêté symboliquement serment devant les défenseurs du parlement, criant : « bravo, Iouchtchenko ! ». Ce mouvement resté très pacifique et ordonné, a été qualifié de révolution orange par les médias internationaux, car c'était la couleur officielle des manifestants.

Suite à la manifestations et aux différentes preuves d'irrégularités dans l'organisation du second tour, la Cour suprême ukrainienne a décidé d'invalider le second tour et d'organiser un troisième tour. Ce dernier eu lieu le 26 décembre, sous la surveillance de plus 12 000 observateurs internationaux (dont un important contingent de l'OSCE).

Après le décompte total des voix, la Commission centrale des élections ukrainienne a désigné comme vainqueur Victor Iouchtchenko avec 51,99 % des voix, devançant ainsi Viktor Ianoukovytch qui a obtenu 44,2 % des voix. L'équipe de ce dernier a annoncé qu'elle porterait plainte pour invalider le résultat suite à plusieurs irrégularités qu'elle aurait découvertes.

Après plusieurs procédures de l'équipe de Viktor Ianoukovytch visant à invalider le résultat, la Cour suprême ukrainienne a finalement rejeté toutes les demandes et a déclaré Victor Iouchtchenko vainqueur de l'élection présidentielle le 20 janvier 2005.

Ce dernier a prêté serment le 23 janvier, en présence de plusieurs représentants de gouvernements étrangers, avant d'aller fêter sa victoire avec ses sympathisants sur la place de l'Indépendance à Kiev.

[modifier] Mandat présidentiel

Viktor Iouchtchenko et Kateryna Iouchtchenko en compagnie de la première dame Laura Bush et du président américain George W. Bush, le 4 avril 2005 à la Maison Blanche.
Viktor Iouchtchenko et Kateryna Iouchtchenko en compagnie de la première dame Laura Bush et du président américain George W. Bush, le 4 avril 2005 à la Maison Blanche.

Le plus dur pour Victor Iouchtchenko est de former son gouvernement d'union nationale (composé de plusieurs partis politiques), de combattre l'importante corruption qui mine le pays et de se rapprocher de l'Union européenne sans dégrader ses relations avec la Russie. Sur ce dernier point, Victor Iouchtchenko va effectuer sa première visite officielle, le 24 janvier, en Russie, de manière à montrer que malgré les différends, l'Ukraine reste tout de même très proche de la Russie.

Le 4 février, Ioulia Tymochenko est élue par 373 députés (pour une majorité requise de 226 députés) comme la nouvelle Première ministre.

Elle est remplacée par Iouriï Iekhanourov le 8 septembre 2005 (nomination ratifiée par 289 voix le 22 septembre).

À partir du 4 août 2006, il cohabite avec son ancien rival Viktor Ianoukovytch, qui accepte le poste de Premier ministre suite à la victoire des forces pro-russes lors d'élections législatives anticipées, provoquées par les tensions persistantes au sein de la majorité pro-occidentale suite au renvoi de Mme Tymochenko.

Le 3 avril 2007, le président Iouchtchenko décide de dissoudre le parlement et d'organiser des élections législatives anticipées le 27 mai 2007 [14]. Cette décision est contestée devant la cour constitutionnelle par Ianoukovytch, jugeant que le président ne peut dissoudre sans motif valable. Le 25 avril, Iouchtchenko annonce à la télévision qu'il reporte les élections au 24 juin 2007 [15]. Iouchtchenko démet ensuite deux juges de la cour constitutionnelle de leurs fonctions ; Ianoukovytch critiquant là aussi une décision contraire à la constitution.[16]

Les élections législatives ukrainiennes de 2007 donnèrent la victoire au parti des régions de Ianoukovytch mais les « forces pro-occidentales » de Notre Ukraine et du Bloc Ioulia Tymochenko s'allient pour former un gouvernement de coalition. Tymochenko redevient Première ministre au terme de procédures parlementaires laborieuses, les deux groupes ne disposant que d'un siège de plus que la majorité absolue à la Verkhovna Rada.

[modifier] Références

  1. (de) Site officiel de la Clinique Rudolfinerhaus
  2. (fr) L'opposant ukrainien Iouchtchenko a bien été empoisonné, dépêche de l'Agence France-Presse du 12 décembre 2004
  3. (fr) Malade ou empoisonné ? L'enquête, article du quotidien La Libre du 6 décembre 2004
  4. (en) Who poisoned Yushchenko?, article du quotidien The Sunday Times
  5. (fr) Les soupçons d'empoisonnement de V. Iouchtchenko ne sont "ni confirmés, ni exclus", article du quotidien Le Monde' du 8 décembre 2004 (payant)
  6. (en) Biographie de Viktor Iouchtchenko, sur le site de la BBC (voir notamment les photos avant et après)
  7. (fr) Ukraine : victime d'un empoisonnement, Victor Iouchtchenko demande une enquête sérieuse, article du quotidien Le Monde du 11 décembre 2004 (payant)
  8. (fr) La piste russe envisagée dans l'empoisonnement de M. Iouchtchenko, article du quotidien Le Monde du 28 février 2005 (payant)
  9. (fr) Iouchtchenko empoisonné à la dioxine, article de RFI
  10. (fr) Malade ou empoisonné ? L'enquête, article du quotidien La Libre du 6 décembre 2004
  11. (fr) La ténébreuse hospitalisation viennoise de Iouchtchenko, du magazine Le Figaro'
  12. (fr) Une expertise confirme l'empoisonnement prémédité de Viktor Youchtchenko à la dioxine, article de RIA Novosti du 6 juin 2006
  13. ab (fr) dossier-scheffer (France 5) Documentaire "Meurtres à petite dose"
  14. (en) Decree Dissolving Ukraine Parliament In Effect, Radio Free Europe, 3 avril 2007
  15. (fr) En Ukraine, les élections législatives anticipées repoussées au 24 juin
  16. (en) Ukrainian President Sacks Another Constitutional Court Judge, Radio Free Europe/Radio Liberty, 1er mai 2007

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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Valeriy Pustovoitenko
(intérim)

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22 décembre 1999 - 26 avril 2001
Viktor Iouchtchenko
(intérim)
Leonid Koutchma

Président de l'Ukraine
23 janvier 2005 -
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