Stephen King

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Stephen Edwin King
Stephen King en 2007
Pseudonyme Richard Bachman, John Swithen
Naissance 21 septembre, 1947 à Portland, dans le Maine États-Unis États-Unis
Activité romancier, nouvelliste, scénariste
Nationalité américain
Genre horreur, fantastique, science-fiction, drame
Influences Robert Bloch; Richard Matheson; Ray Bradbury
A influencé Peter Straub; Clive Barker
Site officiel http://www.stephenking.com/
Œuvres principales Carrie; Shining; Ça
Séries La Tour Sombre
Éditeurs Doubleday
Récompenses O. Henry Award (1996); Grand Prix de l'Imaginaire (1997); National Book Award

Stephen Edwin King est un écrivain américain né le 21 septembre 1947 à Portland, dans le Maine (États-Unis). Il a écrit plus de deux cents textes dont plus de cinquante nouvelles d'horreur ou fantastiques. Il reçoit en 2003 la médaille de la National Book Foundation pour sa remarquable contribution à la littérature américaine et, en 2007, l'association des auteurs de romans policiers américains Mystery Writers of America lui décerne le titre de « grand master ».

King possède une grande connaissance de la littérature d'horreur, comme on peut le voir dans son essai Anatomie de l'horreur qui retrace plusieurs décennies d'un intérêt prononcé pour l'épouvante à travers la littérature, le cinéma, la télévision et la radio. Il a aussi écrit des ouvrages appartenant à d'autres genres comme les recueils de nouvelles Différentes Saisons, ou Cœurs perdus en Atlantide, et les romans La ligne verte, Les Yeux du dragon, et son magnum opus, la série La Tour sombre. Dans le passé, Stephen King a écrit sous les noms de Richard Bachman et John Swithen (une seule fois sous ce dernier pseudonyme).

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Jeunesse

Stephen King a deux ans lorsque son père, Donald Edwin King, abandonne le domicile conjugal. Sa mère, Nellie Ruth Pillsbury, élève seule Stephen et son grand frère adopté David, dans des conditions financières souvent très difficiles. La famille s'installe à Durham (Maine), ville d'origine de Ruth, mais passe aussi de courtes périodes à Fort Wayne (Indiana) et Stratford (Connecticut).

Enfant, Stephen King a été témoin d'un accident traumatisant - un de ses amis a été heurté par un train sur une voie ferrée. L'hypothèse a été émise que cet accident ait pu inspirer ses créations sombres et dérangeantes, bien que King lui-même ait réfuté cette idée.

King est allé à l'école élémentaire de Durham puis au lycée de Lisbon Falls. Jeune garçon, il était un lecteur assidu des bandes dessinées publiées par EC Comics et notamment des Contes de la Crypte qui furent à l'origine de son amour de l'horreur. Son scénario de Creepshow rendra plus tard hommage à ces bandes dessinées. Il auto-publie ses premières nouvelles en 1962 à l'aide d'une machine à ronéotyper que son frère utilisait pour publier un journal Dave's Rag auquel King contribuait. King vendait ses écrits à des amis mais ses professeurs désapprouvèrent et le forcèrent à rembourser ce qu'il avait gagné.

Il travaille ensuite sur son premier roman, resté inachevé : The Aftermath (1965). La première histoire qu'il publie est In a Half-World of Terror qui paraît dans un fanzine publié par Mike Garrett de Brimingham, Alabama.

De 1966 à 1971, King étudie à l'université du Maine à Orono. Il y écrit des nouvelles dans une rubrique intitulée King's Garbage Truck dans le magazine de l'université Maine Campus, il en écrit trois en 1968 et trois en 1969. Il y rencontre Tabitha Jane Spruce avec qui il se mariera le 2 janvier 1971. Trois enfants naîtront de cette union. Sa vie au campus transparaît de manière évidente dans la deuxième partie de Coeurs perdus en Atlantide, et les boulots particuliers qu'il effectue pour payer ses études, dont un dans une laverie industrielle, inspireront plus tard certains de ses écrits, comme la nouvelle La Presseuse ou Chantier.

Il achève son roman Marche ou crève dès 1967 mais ses premiers romans ne paraîtront que durant les années 1980 sous le pseudonyme de Richard Bachman.

Après avoir décroché sa licence de littérature (baccalauréat en arts) en 1970, King enseigne l'anglais au lycée de Hampden, Maine. Lui et sa famille vivent alors dans une caravane et il écrit des nouvelles fantastiques, qu'il publie principalement dans des magazines masculins. Pour boucler ses fins de mois, il est contraint de retourner travailler à la laverie. Ces problèmes, alliés à ses difficultés à se faire publier, le conduisent à chercher un réconfort dans la boisson, créant une dépendance qui durera plusieurs années.

C'est dans ces conditions difficiles qu'il commence à écrire Carrie. Mais, doutant de son talent, il jette bientôt le manuscrit à la poubelle. Par miracle, sa femme le trouve et le lit. Enthousiasmée par sa découverte, elle le pousse à achever le roman.

[modifier] Début de la célébrité

Maison de Stephen King
Maison de Stephen King

King présente Carrie à un éditeur en janvier 1973. L'éditeur Doubleday programme la publication du roman en 1974 et cède les droits pour l'édition en livre de poche, générant 200 000 dollars de revenus pour Stephen King dès mai 1973. Ce dernier décide alors d'arrêter sa carrière d'enseignant et de se consacrer uniquement à l'écriture. Carrie est finalement publié le 5 avril 1974. Le roman sera adapté au cinéma en 1976 par Brian De Palma. Peu après la publication de son livre, sa mère meurt d'un cancer de l'utérus. Sa tante Emrine lui fait la lecture du roman avant qu'elle ne meure.

Dans Ecriture, mémoires d'un métier, King admet qu'à cette époque-là il était souvent ivre, et même qu'il était sous l'emprise de drogues pour l'oraison funèbre de sa mère. Il raconte également que c'est ce qui l'a inspiré pour le personnage du père alcoolique dans Shining, l'enfant lumière même s'il ne l'admettait pas à l'époque, pas même à lui-même.

Peu après la sortie de Les Tommyknockers, sa famille et ses amis interviennent pour le faire prendre conscience de sa dépendance aux drogues en vidant devant lui ses poubelles qui contiennent des canettes de bière, des mégots de cigarettes, de la cocaïne, du Xanax, du Valium, du Nyquil, du dextromethorphan et de la marijuana. Selon ce que King a relaté dans ses mémoires, il a alors cherché de l'aide, a arrêté toute forme de drogue dans la fin des années 1980 et est resté sobre depuis.

King ne dédicacera jamais de photos en personne car à ses yeux c'est quelque chose qui est réservé aux stars de films. Cependant certains de ses fans ont reçu des photos dédicacées rien qu'en le demandant.

En jouant sur les peurs primaires des gens, il enchaîne les romans à succès, dont les plus connus sont Ça, Simetierre, Shining, l'enfant lumière, Le Fléau, Carrie, Christine, Les Tommyknockers. La plupart de ses écrits appartiennent au registre de l'horreur et du fantastique, souvent intimement mêlés dans son œuvre. Toutefois, il n'hésite pas à s'éloigner à plusieurs reprises du genre qui a fait sa renommée (citons ici Différentes saisons ou Chantier).

Sur le modèle de Carrie, Stephen King a inspiré bon nombre de réalisateurs de cinéma, en particulier Stanley Kubrick (Shining), John Carpenter (Christine), David Cronenberg (Dead Zone), Rob Reiner (Stand by me, Misery) et Frank Darabont (Les Évadés, La Ligne verte, The Mist).

Il aime créer des interactions entre ses livres où certains faits, certains personnages se croisent (Dolores Claiborne et Jessie sont un exemple flagrant ainsi que le diptyque Désolation et Les Régulateurs). Ses œuvres ayant beaucoup de personnages et lieux communs (comme la ville de CastleRock). La Tour Sombre, constitué de sept volumes, est un cycle qui lui permet de lier tout ces romans à une seule réalité, plutôt que de considérer ses crossover comme anecdotiques. L'un des personnages de King qui revient le plus fréquemment est Randall Flagg, qui est une des incarnations du mal dans plusieurs de ses œuvres. Exemples : l'homme en noir dans la Tour Sombre ; le démon dans Black House ; le sorcier maléfique dans les Yeux du dragon ; Flagg est également un personnage central du Fléau.

King a également écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman. Ce dernier est « tué » en 1985, il serait alors mort d'un cancer. On apprend quelque temps plus tard que Bachman et King ne font qu'un et les ventes des ouvrages de Bachman explosent. King reprend l'identité de Richard Bachman pour l'ouvrage Les Régulateurs (1996). Le manuscrit est présenté comme découvert par sa veuve en 1994. Cette expérience avec un « double littéraire » a inspiré à King le roman La part des ténèbres (1989), dans lequel le pseudonyme d'un écrivain prend vie.

Le samedi 19 juin 1999, Stephen King est victime d'un grave accident survenu à proximité de chez lui, dans le Maine (États-Unis). Il a été renversé par une camionnette alors qu'il marchait sur le bord de la route. Souffrant de nombreuses fractures, il est resté hospitalisé trois semaines durant lesquelles il a subi de nombreuses interventions chirurgicales. Il a racheté le véhicule qui fut à l'origine de cet accident... pour le détruire à coups de masse. Et bien sûr aussi, afin qu'il ne puisse pas être revendu sur des sites de ventes aux enchères à des fans un peu trop intéressés par le côté "proximité tragique" avec leur auteur favori. D'ailleurs dans sa saga (la Tour Sombre), il aurait été renversé par un personnage dans les mêmes conditions que son véritable accident, et aurait été sauvé grâce à un des personnages principaux.

À noter aussi que dans le remake de L'Hôpital et ses fantômes (de Lars von Trier) il scénarise la série Kingdom Hospital (appelée ainsi en souvenir du Royaume, terre sur laquelle est construite l'hôpital) pour la télévision américaine. King ouvre le premier épisode par l'accident d'un artiste (peintre, pas écrivain certes mais bon...) renversé par un camion alors qu'il faisait son jogging...

Il est propriétaire de deux stations de radio à Bangor. WZON, station d'informations sportives, et WKIT, station de rock classique.

Fin 2006, les revenus générés par les redevances de ses différentes œuvres se montent à 40 millions de dollars par an.

Atteint d'une prédisposition génétique à la dégénérescence rétinienne, il sait devoir affronter à l'avenir la possibilité de devenir aveugle.

[modifier] Récemment

En 2000, King publie un roman intitulé The Plant sur internet, contournant ainsi l'impression sur papier. Les ventes furent infructueuses et l'auteur abandonna le projet. En 2002, King annonce qu'il souhaite arrêter d'écrire, motivé par ses blessures, lesquelles provoquent des douleurs et un accroissement de la fatigue.

Depuis 2003, King partage sa culture populaire dans une colonne de l'Entertainment Weekly, environ toutes les trois semaines. Cette colonne est appelée "The Pop of King" (La pop de King) en référence au "The King of Pop" (le roi de la Pop), Michael Jackson.

En octobre 2005, King signe un accord avec Marvel Comics pour publier une série de bandes dessinées intitulée "La Tour Sombre" ("The Gunslinger Born"). Les "comics" se concentrent sur la jeunesse de Roland Deschain. Le premier tome est sorti le 7 février 2007 aux États-Unis et le 6 février 2008 en France.

King, partisan de la petite édition, a récemment autorisé la publication de deux romans en édition limitée. La Ligne Verte et Colorado Kid vont recevoir ce traitement spécial de deux petites maisons d'éditions. La moitié des travaux de King ont été re-publiés en édition limitée.

Le 14 février 2007, Joblo.com annonce que des projets étaient en cours pour une adaptation de la Tour Sombre par J.J. Abrams, co-créateur de Lost.

En juin 2007, King publie son roman Blaze, lequel a été écrit à la fin des années 1970, sous son pseudonyme Richard Bachman. Le roman sera disponible le 2 avril 2008 en France. Un autre roman, Duma Key, publié sous son nom cette fois-ci, est sorti en janvier 2008 aux États-Unis et au Royaume-Uni.

King a récemment apporté son soutien au candidat démocrate Barack Obama.

[modifier] Le baseball

Stephen King est un fan des Red Sox de Boston et va fréquemment assister à leurs matchs de baseball, tant à domicile qu'à l'extérieur.

King a entraîné son fils Owen en 1989 dans la Bangor West Team, équipe de baseball de la Little League du Maine. Il raconte son expérience dans "Head Down", un essai paru dans le New Yorker et dans la version américaine de Rêves et cauchemars. King considère Head Down comme sa meilleure histoire non-fictive.

En 1992, les dons de Stephen King et de sa femme Tabitha permettent l'ouverture du Mansfield Stadium, le stade de l'équipe de Little League de Bangor.

En 1999, King écrit La Petite Fille qui aimait Tom Gordon où l'ancien joueur des Red Sox Tom Gordon devient l'ami imaginaire de la protagoniste. King a récemment co-écrit Faithful: Two Diehard Boston Red Sox Fans Chronicle the Historic 2004 Season avec Stewart O'Nan, retraçant l'année 2004 des Red Sox jusqu'à leurs victoires du championnat de la Ligue Américaine de baseball et du World Series.

En 2005, Stephen King apparaît dans le film Terrain d'entente (Fever pitch) où il lance la première balle de la journée d'ouverture.

[modifier] Donations

Depuis son succès commercial, Stephen King a fait des donations à de multiples causes.

Les dons du début des années 1990 à l'équipe de natation de l'Université du Maine l'ont sauvée de la suppression. Les donations aux YMCA (Young Men's Christian Association) et aux YWCA (Young Women's Christian Association) ont permis la rénovation et l'amélioration des établissements, qui sans cet argent, n'auraient pas été possibles. De plus, chaque année, King délivre un certain nombre de bourses pour les lycéens et étudiants.

Le couple King ne désire pas être reconnu uniquement pour leurs donations : ils ont nommé le Shawn T. Mansfield Stadium en hommage au fils d'un entraîneur local victime d'une paralysie cérébrale et le parc aquatique Beth Pancoe Aquatic Park en hommage à un nageur du Maine mort d'un cancer.

[modifier] Œuvres

[modifier] Adaptations

[modifier] Films

Année Titre français Titre original Réalisateur Commentaire
1976 Carrie au bal du diable Carrie Brian De Palma Adaptation du roman Carrie
1980 Shining, l'enfant lumière The Shining Stanley Kubrick Adaptation du roman Shining, l'enfant lumière
1982 Creepshow Creepshow George A. Romero Adaptation de la nouvelle "La caisse" (The Crate) ainsi que de la nouvelle "La fin solitaire" de Jody Verill + scénarios originaux de Stephen King (parus sous le même titre, dessinés par Berni Wrightson). À noter que Stephen King tient un petit rôle dans les films composant Creepshow.
1983 Cujo Cujo Lewis Teague Adaptation du roman Cujo
1983 Dead Zone The Dead Zone David Cronenberg Adaptation du roman Dead Zone (paru initialement sous le titre "L'accident")
1983 Christine Christine John Carpenter Adaptation du roman Christine
1984 Les Démons du maïs Children of the Corn Fritz Kiersch Adaptation de la nouvelle les Enfants du maïs (Children of the Corn) dans Danse macabre
1984 Charlie Firestarter Mark L. Lester Adaptation du roman Charlie
1985 Cat's Eye Cat's Eye Lewis Teague

Segment Quitter's Inc.,  : adaptation de la nouvelle éponyme (Desintox, Inc) dans Danse macabre
Segment The Ledge : adaptation de la nouvelle éponyme (La Corniche) dans Danse macabre

1985 Peur bleue Silver Bullet Daniel Attias Adaptation de la nouvelle La Nuit du loup-garou (Cycle of the Werewolf) dans Peur bleue
1986 Maximum Overdrive Maximum Overdrive Stephen King Adaptation de la nouvelle Poids lourds (Trucks) dans Danse macabre
1986 Stand by me Stand By Me Rob Reiner Adaptation de la novella Le Corps (The Body) dans Différentes Saisons
1987 Creepshow 2 Creepshow 2 Michael Gornick Adaptation de la nouvelle "Le radeau" (The Raft) + scénarios originaux de Stephen King
1987 Running Man The Running Man Paul Michael Glaser Adaptation du roman Running Man
1989 Simetierre Pet Sematary Mary Lambert Adaptation du roman Simetierre
1990 Darkside, les contes de la nuit noire Tales from the Darkside: The Movie John Harrison Adaptation de la nouvelle Le Chat de l'enfer (The cat from hell)
1990 La Créature du cimetière Graveyard Shift Ralph Singleton Adaptation de la nouvelle Poste de nuit (Graveyard Shift) dans Danse macabre
1990 Misery Misery Rob Reiner Adaptation du roman Misery
1992 La Nuit déchirée Sleepwalkers Mick Garris Scénario original
1993 Le Bazaar de l'épouvante Needful Things Fraser Heston Adaptation du roman Bazaar
1993 La Part des ténèbres The Dark Half George Romero Adaptation du roman La Part des ténèbres
1994 Les Evadés The Shawshank Redemption Frank Darabont Adaptation de la novella Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank (Rita Hayworth and the Shawshank Redemption) dans Différentes Saisons
1995 Dolores Claiborne Dolores Claiborne Taylor Hackford Adaptation du roman Dolores Claiborne
1995 The Mangler The Mangler Tobe Hooper Adaptation de la nouvelle La Presseuse (The Mangler) dans Danse macabre
1996 La Peau sur les os Thinner Tom Holland Adaptation du roman La Peau sur les os
1997 Les Ailes de la nuit / The Night Flier The Night Flier Mark Pavia Adaptation de la nouvelle L'Oiseau de nuit (The Night Flier) dans 13 Histoires diaboliques (publiée également sous le titre Le Rapace nocturne dans Rêves et cauchemars
1998 Un Élève doué Apt Pupil Bryan Singer Adaptation de la novella Un Élève doué (Apt Pupil) dans Différentes Saisons
1999 La Ligne verte The Green Mile Frank Darabont Adaptation du roman feuilleton La Ligne verte
2001 Cœurs Perdus en Atlantide Hearts in Atlantis Scott Hicks Adaptation du roman Cœurs Perdus en Atlantide
2003 Dreamcatcher Dreamcatcher Lawrence Kasdan Adaptation du roman Dreamcatcher
2004 Fenêtre secrète Secret Window David Koepp Adaptation de la novella Vue imprenable sur jardin secret dans le livre Minuit 2
2005 Riding the Bullet Riding the bullet Mick Garris Adaptation de la nouvelle Riding the bullet, disponible en France sous le nom Un tour sur le bolid'
2007 Chambre 1408 1408 Mikael Håfström Adaptation de la nouvelle 1408, parue dans le recueil Tout est fatal
2007 The Mist The Mist Frank Darabont Adaptation de la novella Brume, parue dans le recueil du même nom

[modifier] Téléfilms et séries télévisées

Année Titre français Titre original Réalisateur Format Commentaire
1979 Les Vampires de Salem Salem's Lot Tobe Hooper Minisérie d'une durée totale de 180 minutes Adaptation du roman Salem
1985 L'Ordinateur des dieux The Word Processor of the Gods Mickael Gormick Épisode de 30 minutes de la série Les Contes de la nuit Adaptation de la nouvelle Machine divine à traitement de textes (Word Processor of the Gods) dans Brume
1986 Titre inconnu Gramma Bradford May Épisode de 30 minutes de la série La Cinquième Dimension Adaptation de la nouvelle Mémé (Gramma) dans Brume
1987 Titre inconnu Sorry, Right Number John Sutherland Épisode de 30 minutes de la série Les Contes de la nuit Adaptation de la nouvelle Désolé, bon numéro (Sorry, Right Number) dans Rêves et cauchemars
1990 Le Retour, ou Vengeance diabolique Sometimes They Come Back Tom McLoughlin Téléfilm Adaptation de la nouvelle Cours, Jimmy cours (Sometimes They Come Back) dans Danse macabre
1990 Ça ou "Il" est revenu It Tommy Lee Wallace Minisérie d'une durée totale de 190 minutes Adaptation du roman Ça
1991 Contretemps ou Compte à rebours Golden Years Allen Coulter, Kenneth Fink, Michael Gornick, Stephen Tolkin Minisérie de 6 épisodes de 40 minutes Scénario original
1992 Titre inconnu The Moving Finger Ken Meyers Épisode de 30 minutes de la série Monsters Adaptation de la nouvelle Le Doigt téléscopique (The Moving Finger) dans Rêves et cauchemars
1992 Les Tommyknockers The Tommyknockers John Power Minisérie d'une durée totale de 170 minutes Adaptation du roman Les Tommyknockers
1994 Le Fléau The Stand Mick Garris Minisérie d'une durée totale de 360 minutes Adaptation du roman Le Fléau
1995 Les Langoliers The Langoliers Tom Holland Minisérie d'une durée totale de 180 minutes Adaptation de la nouvelle Les Langoliers (The Langoliers) dans Minuit 2
1997 Shining The Shining Mick Garris Minisérie d'une durée totale de 270 minutes Deuxième adaptation du roman Shining, l'enfant lumière
1997 Les Révélations de Becka Paulson The Revelations of Becka Paulson Steven Weber Épisode de 30 minutes de la série Au-delà du réel Adaptation de la nouvelle Les Révélations de Becka Paulson (The Revelations of Becka Paulson) dans 22 Histoires de sexe et d'horreur
1997 La poupée Chinga Chris Carter Épisode de 45 minutes de la série X-files: aux frontières du réel Scénario écrit par Stephen King.
1997 Trucks ou Les Camions de l'enfer Trucks Chris Thomson Téléfilm de 90 minutes Adaptation de la nouvelle Poids lourds (Trucks) dans Danse macabre. "Remake du film Maximum Overdrive, réalisé par Stephen King "
1998 Titre inconnu Chattery Teeth Mick Garris Segment du téléfilm anthologique Quicksilver Highway Adaptation de la nouvelle Le dentier claqueur (Chattery teeth) dans Rêves et cauchemars
1999 La Tempête du siècle Storm of the century Craig R. Baxley Minisérie Scénario original
2002 Rose Red Rose Red Craig R. Baxley Minisérie Scénario original
2002 Carrie Carrie David Carson Téléfilm de 130 minutes Deuxième adaptation du roman Carrie
2002 Dead Zone The Dead Zone Shawn Piller, James Head, Michael Robison, Mike Rohl, Robert Lieberman, Jon Cassar Série TV Adaptation du romanDead Zone
2004 Kingdom Hospital Stephen King's Kingdom Hospital Craig R. Baxley Série TV adapté de la série originale "l'hôpital et ses fantômes" ("the kingdom") de Lars Von Trier. Une saison de 13 épisodes. Anecdote : Stephen King joue le mystérieux personnage Johnny B. Good qui est aussi le narrateur.
2004 Salem Salem's Lot Mikael Salomon Minisérie Adaptation du roman Salem
2006 Désolation Desperation Mick Garris Minisérie TV d'une durée totale de 180 minutes Adaptation du roman Désolation.
2006 Rêves et cauchemars Nightmares & Dreamscapes Rob Bowman, Mike Robe, Mikael Salomon, Sergio Mimica-Gezzan, Brian Henson Minisérie TV de huit épisodes. Huit histoires tirées des recueils Night Shift (Danse macabre pour la version française), Nightmares & Dreamscapes (édité en France sous le titre Rêves et cauchemars) et Everything's Eventual (Tout est fatal en France).

[modifier] Films et téléfilms dérivés de l'oeuvre de Stephen King

Année Titre français Titre original Réalisateur Format Commentaire
1987 Les Enfants de Salem A Return to Salem's Lot Larry Cohen Film Suite des Vampires de Salem
1992 Simetierre 2 Pet Sematary II Mary Lambert Film Suite de Simetierre
1992 Le Cobaye The Lawnmower Man Brett Leonard Film Moins de 10 minutes basées sur la nouvelle "La Pastorale", intégrées à une histoire n'ayant rien à voir avec Stephen King
1993 Les démons du maïs II Children of the Corn II: The Final Sacrifice David Price Film Suite des Démons du maïs
1995 Les démons du maïs 3 Children of the Corn III James D.R. Hickox Film Suite des Démons du maïs
1996 Les Enfants du diable Sometimes They Come Back... Again Adam Grossman Téléfilm Suite de Vengeance Diabolique
1996 Les Démons du maïs 4 Children of the Corn IV: The Gathering Greg Spence Téléfilm Suite des Démons du maïs
1998 (inédit en France?) Children of the Corn V: Fields of Terror Ethan Wiley Téléfilm Suite des Démons du maïs
1999 Carrie 2: la haine The Rage: Carrie 2 Katt Shea Film Suite de Carrie
1999 Le Diable des glaces Sometimes They Come Back... for More Daniel Zelik Berk Téléfilm Pseudo-suite de Vengeance Diabolique
1999 (inédit en France) Children of the Corn 666: Isaac's Return Kari Skogland Téléfilm Suite des Démons du maïs
2001 The Mangler 2 The Mangler 2 Michael Hamilton-Wright Téléfilm Pseudo-suite de The Mangler
2001 (inédit en France) Children of the Corn: Revelation Guy Magar Téléfilm Suite des Démons du maïs
2002 Firestarter 2 - Charlie: la vengeance Firestarter 2: Rekindled Robert Iscove Téléfilm Suite de Charlie
2003 Le Journal d'Ellen Rimbauer The Diary of Ellen Rimbauer Craig R. Baxley Téléfilm Préquelle de Rose Red
2005 (inédit en France) The Mangler Reborn Matt Cunningham et Erik Gardner Téléfilm Pseudo-suite de The Mangler

[modifier] Citations

  • "Enfants, la fiction est la vérité de ce que cache le mensonge" (ça)
  • « La peur et l’horreur sont des émotions aveuglantes qui démantibulent nos échasses d’adulte et nous laissent dans le noir absolu, aussi désemparés que des enfants incapables de trouver l’interrupteur. » (Anatomie de l’horreur)
  • « L’étrange, ça n’existe pas simplement à l’extérieur. C’est en vous, en ce moment, cela grandit dans le noir comme des champignons magiques. Appelez ça la Chose de la Cave. Appelez ça le Facteur de Dégueulis. Appelez ça les Trompettes de la Folie. Moi, j’y pense comme à mon dinosaure personnel, une créature gigantesque, décharnée et stupide qui patauge dans les marais puants de mon inconscient et ne trouve jamais de puits à fossiles assez grands pour s’y réfugier. » (Rage)
  • « Chaque langage existant semble avoir été conçu dans certains buts précis ; si les Français ont acquis une telle réputation dans le domaine de l’amour, c’est peut-être parce que la langue française semble particulièrement apte à exprimer les sentiments (il n’existe pas de plus belle déclaration que je t’aime... mais aucune langue ne surpasse le français dans le registre de l’insulte). L’allemand est la langue de la clarification et de l’explication (mais c’est un langage des plus froids ; un groupe d’Allemands en train de discuter évoque un bruit de machines-outils dans une usine). L’anglais est fort apte à exprimer la pensée et modérément apte à exprimer l’image, mais c’est une langue qui n’a rien de séduisant (même si, comme me l’a fait remarquer un de mes amis, l’anglais est capable de petits triomphes ; voir par exemple l’adorable euphonie d’une expression comme proctological examination). Mais l’anglais m’a toujours paru médiocrement doué pour exprimer les sentiments. Ni Why don’t we go to bed together ? ni sa variante plus décontractée Baby, let’s fuck! n’arrivent à la cheville de Voulez-vous coucher avec moi ce soir ?. Mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a... et comme peuvent en attester les lecteurs de Shakespeare et de Faulkner, ce qu’on peut faire est parfois remarquable. » (Pages noires)
  • « Le soir, quand je viens de me coucher, je m’assure toujours que mes deux jambes sont bien sous le drap, une fois les lumières éteintes. Je ne suis plus un enfant…, mais je ne supporte pas qu’une de mes jambes pende au-dehors quand je dors. Car, si jamais une main glacée surgissait de dessous le lit pour m’agripper la cheville, j’en pourrais hurler. Oui, je pourrais hurler à réveiller les morts. Bien sûr, comme nous le savons tous, ce genre de choses n’arrive jamais. Dans les histoires qui suivent, vous allez rencontrer toutes sortes de créatures des ténèbres : des vampires, des succubes, une chose qui vit dans les placards, d’innombrables autres terreurs. Aucune d’entre elles n’est réelle. La chose qui, sous mon lit, guette ma cheville, ne l’est pas davantage. Je le sais. Mais je sais aussi que si je prends bien garde à laisser mon pied sous les couvertures, elle ne pourra jamais m’attraper. » (Danse macabre)
  • « Un jour je me suis mis à penser au cannibalisme — parce que c’est le genre de choses auxquelles des types comme moi pensent parfois — et ma muse une fois de plus a vidé ses boyaux sur ma tête. (Je sais bien à quel point ça a l’air grossier, mais c’est la meilleure métaphore que je connaisse, toute inélégante qu’elle soit, et croyez-moi quand je vous dis que je lui donnerais volontiers du laxatif si elle en voulait). En tout cas, j’ai commencé à me demander si une personne pouvait se manger elle-même, et si oui, combien de temps pourrait-elle se manger avant que l’inévitable n’arrive. L’idée était si parfaitement révoltante que j'étais trop délicieusement horrifié pour faire autre chose que d’y penser pendant des jours. » (Brume)
  • « Le temps efface tout, à la fin il ne reste que les ténèbres » (La ligne verte)
  • « On n'écrit pas pour de l'argent, on écrit parce que cela évite de se sentir mal. Un homme ou une femme capable de tourner le dos à une chose pareille n'est qu'un(e) imbécile, voilà tout. L'histoire me paie en me permettant de trouver le sommeil quand j'ai envie de dormir et que je n'y parviens pas. Je paie l'histoire en retour en lui donnant la forme concrète dont elle a besoin. Le reste n'est qu'effets secondaires. » (Brume)
  • "Le monde est un endroit étrange. Et dur. Où, parfois, on manque de chance".(La part des ténèbres)
  • "Les véritables monstres ne sont jamais totalement dépourvus de sentiments. Je crois qu'en fin de compte c'est ça, et non pas leur aspect, qui les rend si effrayants." (La part des ténèbres)
  • "Le monde a des dents, et quand l'envie le prend de mordre, il ne s'en prive pas." (La petite fille qui aimait Tom Gordon)
  • "C'est l'histoire, pas celui qui la raconte." (La méthode respiratoire)

[modifier] Œuvres de fiction mettant en scène Stephen King (ou un écrivain de best-sellers horrifiques lui ressemblant)

  • L'Antre de la folie (In the Mouth of Madness, 1994), film américain de John Carpenter
  • Le Visiteur sans visage, roman de Serge Brussolo (Éditions du Masque, 1994)
  • Dans l'épisode du dessin animé Martin Mystère nommé "Terreur à Torrington", apparaît un auteur de romans d'horreur appelé Evan Prince, qui ressemble beaucoup à Stephen King physiquement.
  • Dans le film Monkeybone, référence ouverte à Stephen King avec l'apparition d'un personnage lui ressemblant trait pour trait et se présentant sous le nom de "Steve King".
  • Stephen King fait une apparition dans un épisode des Simpson et prête sa voix à son personnage.
  • Apparition de Stephen King (sans la voix de l'écrivain toutefois) dans un épisode des Griffin. Un autre épisode de la série fait référence à l'accident qu'a eu Stephen King en 1999: un des héros de la série renverse une personne sur la route, se porte à son secours et lui demande: "Êtes-vous Stephen King?"; lorsque l'homme répond qu'il est Dean Koontz, il remonte dans son véhicule et repart en vitesse après être repassé sur le corps de l'homme.
  • Un épisode de la série "Code Quantum" ("Quantum Leap") fait explicitement référence à Stephen King (le héros de la série lui narre un cauchemar qui deviendra un de ses best seller).
  • Performance présentée par Christophe Fiat au 61 ème festival d'Avignon, en 2007 : "Stephen King Stories"
  • "KING", livre de Christophe Fiat (Éditions du Seuil, collection Déplacement, octobre 2008).

[modifier] Notes et références

  • Stephen King, Douglas E. Winter, Starmont Reader's guide 16 (1982)
  • Doctor es horror : King Stephen, article de Gilbert Gallerne, Ecume n°4 (1982)
  • The art of darkness, Douglas E. Winter, New American Library, (1984)
  • Fear Itself, the horror fiction of Stephen King, Tim Underwood & Chuck Miller (ed), New American Library, (1984)
  • Kingdom of fear, the world of Stephen King, Tim Underwood & Chuck Miller (ed), Underwood Miller (1986)
  • Bare bones, conversations on terror with Stephen King, Tim Underwood & Chuck Miller (ed) McGraw-Hill book company (1988)
  • On writing, Stephen King, Scribner (2000)

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