Romano Prodi

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Romano Prodi
75e et 79e président du
Conseil des ministres italien
Romano Prodi
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Second mandat
17 mai 2006 - 8 mai 2008
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Président(s) de la République Giorgio Napolitano
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Gouvernement(s) Prodi II
Législature(s) XVe législature
Coalition(s) L'Union (L'Unione)
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Prédécesseur Silvio Berlusconi
Successeur Silvio Berlusconi

Premier mandat
17 mai 1996 - 21 octobre 1998
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Président(s) de la République Oscar Luigi Scalfaro
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Gouvernement(s) Prodi I
Législature(s) XIIIe législature
Coalition(s) L'Olivier (L'Ulivio)
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Prédécesseur Lamberto Dini
Successeur Massimo D'Alema

Autres fonctions
10e président de la
Commission européenne
Mandat
16 septembre 1999 - 30 octobre 2004
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Prédécesseur Manuel Marín
Successeur José Manuel Durão Barroso

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Successeur {{{successeur 6}}}

Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 9 août 1939
Scandiano (Italie)
Décès {{{décès}}}
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Nationalité italienne
Parti politique Parti démocrate
Conjoint Flavia Franzoni
Enfants Giorgio Prodi
Antonio Prodi
Diplômé de Université catholique du Sacré-Cœur (Milan)
Profession Économiste,
Professeur des universités
Résidence Palazzo Chigi, Rome
Religion Catholicisme (de gauche, catho-communisme, "catholicisme adulte" selon ses propres paroles)
Signature {{{signature}}}

  
Présidents de la Commission européenne
Présidents du Conseil italien

Romano Prodi (né le 9 août 1939 à Scandiano, Reggio d'Émilie, Italie, résidant à Bologne) est un économiste et un homme politique italien appartenant à la coalition de partis du centre-gauche l'Union. Sa principale composante est L'Union dont il est devenu le président lors de la constitution de la fédération le 26 février 2005. Il est président d'honneur du Parti démocrate européen.

Sommaire

[modifier] Biographie

Romano Prodi est docteur en droit de l'université catholique du Sacré-Cœur de Milan et postgradué de la London School of Economics. Il a entamé sa carrière universitaire à la section d'économie et à la faculté de Sciences politiques de l'Université de Bologne, où il a travaillé comme assistant dès 1963, puis comme professeur adjoint en 1966 et enfin comme professeur de 1971 à 1999, enseignant l'organisation industrielle et la politique industrielle. Il a été professeur invité auprès de l'université Stanford en 1968 et à l'université Harvard en 1974.

Parallèlement à l'enseignement universitaire, R. Prodi a mené une intense activité de recherche qui s'est orientée sur « le développement des petites et moyennes entreprises et des zones industrielles », « la politique de concurrence », « l'étude des relations entre État et marché », « les politiques de privatisation », « le rôle central joué par les systèmes scolaires dans la promotion du développement économique et de la cohésion sociale », « le processus d'intégration européenne » et, suite à la chute du mur de Berlin, la dynamique des différents « modèles de capitalisme. »

Dans la littérature économique internationale, il est considéré parmi les fondateurs de l'« École italienne d'économie industrielle » avec Giacomo Becattini, Franco Momigliano et Paolo Sylos Labini.[réf. nécessaire]

Il a été initialement membre du Parti italien de la Démocratie chrétienne. De novembre 1978 à mars 1979, Romano Prodi a été ministre de l'Industrie sous le gouvernement de Giulio Andreotti.

En 1982 Giovanni Spadolini le nomme président de l'Istituto per la ricostruzione industriale (ou IRI: l'institut pour la reconstruction industrielle), charge qu'il tiendra jusqu'en 1989 en réussissant à améliorer l'économie du groupe. Ensuite en 1993 Carlo Azeglio Ciampi le rappelle à la tâche pour procéder à la privatisation d'une bonne partie du holding , mission qu'il clôtura l'année suivante.

En 1995 il a été le fondateur de la coalition et du projet de centre-gauche L'Olivier, où il fut désigné comme candidat à la présidence du Conseil des ministres aux élections d’avril 1996. Ces élections ont vu l'Olivier l'emporter sur la coalition de centre-droite, et Romano Prodi en mai 1996, fut chargé par le président de la République de former le nouveau gouvernement.

Il a exercé les fonctions de président du Conseil des ministres italien du 18 mai 1996 au 9 octobre 1998, succédant à Lamberto Dini. Son gouvernement tombe suite à un renversement d'alliance dans sa coalition et il est lui-même remplacé par Massimo D'Alema (1er gouvernement).

Il a été le président de la Commission européenne du mois de septembre 1999 au 22 novembre 2004. Sous sa présidence il y a eu, entre autres innovations; l'adoption de la monnaie unique, l'euro, le 1er janvier 2002 pour douze pays de l'Union européenne. L'entrée de dix nouveaux pays au sein de l'Union le 1er Mai 2004: Chypre, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie et la Hongrie. La signature, à Rome le 29 octobre 2004, du traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Le 16 octobre 2005, lors de primaires inédites en Italie, Romano Prodi a été élu comme leader de la gauche pour les élections législatives d'avril 2006, fondant ainsi l'Unione, une coalition de centre-gauche rassemblant des partis allant de l'extrême gauche au centre.

Les 9 et 10 avril 2006, l'Union gagne de justesse les élections législatives 2006 en Italie, avec une majorité de 63 sièges à la Chambre (plus un indépendant) et de 2 sièges au Sénat. Romano Prodi succède ainsi à Silvio Berlusconi à la présidence du Conseil le 17 mai 2006. Sa majorité, pourtant vivement contestée par Berlusconi, qui en conteste la légitimité, réussit à élire à la présidence de la République Giorgio Napolitano (81 ans, le premier post-communiste à accéder à la plus haute charge de la République), puis à élire les présidents de la Chambre des députés (Fausto Bertinotti, leader communiste du Partito della Rifondazione Comunista) et du Sénat (Franco Marini, ancien leader syndical).

Romano Prodi obtient également des succès, bien plus marqués, contre la droite de Berlusconi aux élections administratives de mai 2006 et au référendum de juin 2006, où 62 % des Italiens ont rejeté une réforme de la Constitution voulue par le gouvernement Berlusconi et votée uniquement par ses parlementaires (ce qui a rendu nécessaire le référendum pour la confirmer ou la repousser) afin de favoriser les régions du Nord, plus riches, en excluant la possibilité pour les citoyens de se faire soigner dans des Régions différentes de celle où l'on vit, et effacer la plupart des pouvoirs du président de la République pour les confier au Premier ministre. Ces deux votes auraient dû, selon les intentions de Berlusconi, sûr de gagner, faire tomber le gouvernement Prodi qui en sort plus fort qu'avant.

Se retrouvant en minorité au Sénat sur sa politique extérieure (en Afghanistan), il présente la démission de son gouvernement le soir du 21 février 2007. Le président de la République italienne Giorgio Napolitano annonce le 24 février 2007 qu'il refuse sa démission et lui demande de présenter son gouvernement devant le Parlement pour obtenir la confiance (162 voix pour, 157 contre au Sénat ; sans formalité à la Chambre). Après cette crise, son gouvernement semble renforcé, malgré l'exiguïté de sa majorité sénatoriale.

Il est controversé en raison de son appui aux unions civiles pour les homosexuels. Cela l'a mis en conflit avec l'Église et lui a coûté des soutiens politiques qui lui étaient critiques.

[modifier] La crise italienne

Le jeudi 24 janvier 2008, Romano Prodi est ébranlé par le vote de confiance négatif asséné par le Sénat. Pourtant, il avait facilement obtenu la confiance durant le vote de la Chambre des députés, qui l'avait approuvé 326 voix en sa faveur et 275 contre. Finalement, au Sénat, 161 sénateurs ont désavoué M. Prodi tandis que 156 lui ont accordé leur confiance. Avec une majorité validée à 160 voix, le gouvernement a vu sa déchéance à une voix près.

Romano Prodi avait refusé de démissionner, comme certains de ses alliés — et le Président Giorgio Napolitano — lui avaient conseillé de faire, et voulait à tout prix affronter le Sénat, jusqu'au bout. Après l'échec, il a donc présenté sa démission au Président italien, le jeudi 24 janvier 2008[1]. Il annonce peu après vouloir se retirer de la vie politique[2].

[modifier] Annexes

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Romano Prodi.

[modifier] Notes et références

  1. (fr) « Le président du Conseil italien Romano Prodi démissionne » sur Wikinews, 24 janvier 2008
  2. Analyse de l'observatoire des élections en Europe : « Je quitte la politique. Mon avenir est serein. Le monde est plein d'opportunités » a-t-il déclaré le 9 mars dernier, ajoutant « j'ai décidé de ne pas être candidat pour ouvrir la voie à un changement de génération qui est nécessaire. Quelqu'un doit donner l'exemple. »
Précédé par Romano Prodi Suivi par
Lamberto Dini
Président du Conseil des Ministres
17 mai 1996 - 21 octobre 1998
Massimo d'Alema
Silvio Berlusconi
Président du Conseil des Ministres
17 mai 2006 - 8 mai 2008
Silvio Berlusconi


Précédée par Romano Prodi Suivie par
Lamberto Dini
Président du Conseil européen
17 mai 1996 - 30 juin 1996
John Bruton


Précédée par Romano Prodi Suivie par
Manuel Marin
Président de la Commission européenne
16 septembre 1999 - 21 novembre 2004
José Manuel Durão Barroso