Québec solidaire

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Québec solidaire
Parti provincial actif
Fondation 4 février 2006
Chef Benoit Renaud
Président Alexa Conradi
Permanence Montréal, Québec
Idéologie politique Écologiste, de gauche, partisan de la démocratie participative, Féministe, Altermondialiste, pluraliste et souverainiste
Alignement international Aucun
Couleurs Bourgogne
Site web www.quebecsolidaire.net

Québec solidaire est un parti politique québécois créé le 4 février 2006 à Montréal. Il est né de la fusion de l'Union des forces progressistes et d'Option citoyenne, respectivement un parti politique et un mouvement politique de gauche.

Le 27 mai 2006, lors de son Conseil national qui a eu lieu à Québec, les délégués ont choisi le logo du parti. Il s'agit d'un être humain stylisé. Le choix de ce logo vise à démontrer que, pour Québec solidaire, l'humain est au centre de tout choix politique.

Françoise David et Amir Khadir sont les deux porte-parole. Lors d'un Conseil national qui s'est tenu du 29 septembre au 1er octobre 2006, les délégués de QS ont décidé officiellement de placer plus à l'avant Françoise David, en vue de la période électorale qui eut lieu en 2007, tout en conservant tout de même deux porte-parole. Québec solidaire fut donc le premier parti de l'histoire du Québec à présenter une femme comme candidate au poste de première ministre.

Régent Séguin a été élu secrétaire général du parti et agira comme chef de parti au sens de la Loi électorale du Québec. Alexa Conradi a été élue présidente.

Sommaire

[modifier] Structure

Il n'y a pas de « chef » à proprement parler dans ce nouveau parti, qui compte plutôt deux porte-parole, comme c'était le cas dans Option citoyenne et dans l'Union de forces progressistes. Les tâches généralement dévolues au chef sont réparties entre la présidente, le secrétaire général et les porte-parole. Les porte-parole nationaux de Québec solidaire, ayant eu une grande visibilité médiatique, sont très connus. Françoise David a été nommée personnalité de l'année par Le Point et Amir Khadir est connu pour son bon pourcentage de votes lors des élections dans Mercier en 2003. La direction du parti est assumée par le Comité de coordination national, composé de 16 personnes élues par le Congrès de fondation. Une personne de l'équipe des bénévoles de la permanence y siège également.

L'unité de base du parti est l'association locale. Il y a une association locale pour chacune des 125 circonscriptions électorales au Québec. Ces associations locales sont regroupées dans 19 associations régionales qui ont pour mandat premier de soutenir la fondation d'associations locales. En mars 2007, Québec solidaire compte 61 associations locales organisées. Les étudiant-e-s et le personnel des établissements d'enseignement supérieur sont regroupés au sein d'associations de campus qui participent aussi à la vie démocratique du parti. Deux commissions nationales font aussi partie de la structure de Québec solidaire: la Commission politique et la Commission nationale des femmes. La première est composée de 14 commissions thématiques et est chargée de proposer aux membres un programme. Elle a été responsable de la rédaction de la plate-forme électorale du parti aux élections générales de 2007. La Commission nationale des femmes est composée de déléguées de chacune des régions et est chargée de s'assurer que le féminisme soit une valeur transversale au sein du parti.

Il y a au sein de Québec solidaire ce que l'on nomme des collectifs. Parmi ceux-ci, on compte notamment les collectifs du Parti communiste du Québec, de Gauche Socialiste, de Masse critique et de Socialisme International. Un collectif est un ensemble de membres en règle du parti qui peuvent, en respect des exigences, faire la promotion de leurs idées politiques respectives à l'intérieur de Québec solidaire. Par contre, contrairement à ce qui existait à l'UFP, ces collectifs ne bénéficient pas d'une représentation formelle au Congrès, au Conseil national ou dans les autres instances du parti.[1]

[modifier] Élection générale québécoise de 2007

Lors des élections de 2007, Québec solidaire souhaitait présenter des candidates et des candidats dans chacune des 125 circonscriptions québécoises[réf. nécessaire]. Le parti a finalement trouvé 123 candidats et candidates et plus de la moitié d'entre eux étaient des femmes, 65 pour être plus précis, une première pour un parti politique en Amérique du Nord. Françoise David était candidate dans la circonscription montréalaise de Gouin, alors qu'Amir Khadir était candidat dans la circonscription de Mercier.[2]

En 2003, le Parti vert du Québec avait évité de présenter des candidats au scrutin là où se présentaient des candidats UFP, tout en se réservant le droit de contester n'importe quelle circonscription. Lors des élections de 2007, considérant le fait que leur parti récoltait maintenant selon les sondages plus d'intentions de vote que Québec solidaire, les Verts avait la nette intention de faire cavalier seul et de présenter des candidats dans le plus de circonscriptions possible. Ils en ont finalement présenté 108.

Quant au Parti communiste du Québec qui fait parti de Québec solidaire en tant que collectif, il a décidé de ne pas présenter de candidats et de candidates lors de cette élection et de plutôt appuyer ceux et celles de Québec solidaire. Il faut préciser que le PCQ était l'un des partis-fondateurs de l'UFP, ancêtre de Québec solidaire. Le parti a décidé de ne rester actif qu'afin d'éviter qu'une nouvelle formation politique prenne son nom. Le chef du parti, André Parizeau Francis Gagnon-Bergmann membre de l'executif central et Jocelyn Parent, ont d'ailleurs été candidat pour QS dans la circonscription de l'Acadie Blainville et Mirabel [réf. nécessaire].

Au cours de la campagne Amir Khadir indiquait que « Québec solidaire pourrait livrer une chaude lutte aux partis traditionnels dans 10 à 15 » comtés électoraux.[3] Selon un analyste du quotidien Le Devoir, « [s]ur la base des résultats obtenus par l'UFP » lors des précédentes élections, « Québec solidaire a les meilleures chances dans Mercier, Taschereau, Joliette, Rosemont et Sainte-Marie-Saint-Jacques ».[4] Amir Khadir estimait par ailleurs que sa collègue, Françoise David, avait de bonne chance de percer dans la circonscription de Gouin.[3]

Pendant la campagne, le parti de Françoise David et d'Amir Khadir a défendu la plate-forme (Voir les cinq sections plus bas) adoptée l'automne précédent lors de son Congrès d'orientation et intitulée: 25 engagements électoraux pour les 1000 premiers jours d'un gouvernement solidaire. Le 2 mars, les deux porte-parole présentaient le cadre financier d'un gouvernement solidaire.[5]

Le 10 février 2007, pendant la période préélectorale, Québec solidaire a pris position dans le débat entourant les accommodements raisonnables. Françoise David souhaite que cesse « la distinction entre « nous » et « eux », entre Québécois de souche et Néo-Québécois. De plus, le parti a critiqué le fait qu'aucune femme ne fut nommée par le premier ministre Jean Charest pour diriger la Commission sur les accommodements raisonnables, alors que la plupart des accommodements religieux déraisonnables exposés dernièrement s'attaquaient au principe de l'égalité entre les hommes et les femmes. Enfin, Amir Khadir a averti « les démagogues en mal de récolte électorale [qu'ils] font fausse route en attisant les tensions », pointant explicitement du doigt Mario Dumont et son parti.[6]

Par ailleurs, malgré ses multiples demandes, Québec solidaire n'a pas pu participer au Débat des chefs, qui a eu lieu pour la première fois à Québec.[7]

Dans les faits, Québec solidaire reste une formation politique marginale au Québec.

QS a reçu de nombreux appuis au cours de la campagne électorale : Laure Waridel, écosociologue et ex-présidente d'Équiterre, Luck Mervil, Serge Mongeau, Richard Desjardins, Omar Aktouf, Nycole Turmel, Gaétan Breton, Louis Gill, professeur retraité en économie à l'UQAM, Jean-Marc Piotte, Paul Ahmarani, Richard Thériault, Anne Latendresse, professeure de géographie à l'UQAM,[8] Yvon Deschamps, artiste[9], le groupe punk MAP...

Le 26 mars 2007, Québec solidaire a participé à sa première élection générale. Le parti n'a pas réussi à faire élire de député, mais il a récolté 144 418 votes en sa faveur, soit 3,64% des votes exprimés.[10] Amir Khadir a recueilli plus de 29% des votes dans Mercier, terminant ainsi deuxième derrière le péquiste Daniel Turp, qui a recueilli un peu plus du tiers des votes, et avec une avance de 10 points de pourcentage sur la candidate libérale Nathalie Rochefort.[11] Mme Rochefort avait été élue dans la même circonscription lors d'une élection partielle en 2001 pour ensuite être défaite en 2003 par le candidat péquiste.[12] Françoise David est elle aussi terminée deuxième dans sa circonscription de Gouin, recueillant plus de 26% des suffrages, soit près de 8% de plus que la candidate libérale Nathalie Rivard.[11]

[modifier] Énergie et environnement

Les délégués se sont prononcés en faveur de la nationalisation de l'énergie éolienne par la création d'une société publique appelée Éole-Québec qui développera le secteur éolien en partenariat avec les régions et le milieu local ; ce que ne fait pas Hydro-Québec selon les solidaires. Ils ont aussi adopté une proposition pour que les régions dépendant de l'industrie forestière puissent prendre en charge elles-mêmes le développement de l'industrie forestière. Le parti affirme ainsi démontrer qu'il prône la démocratie participative. De plus, Québec solidaire souhaite qu'Hydro-Québec retourne à sa mission originelle qui est de vendre aux Québécoises et aux Québécois de l'électricité à prix abordable. Le parti souhaite aussi faire de l'eau une « chose publique » pour limiter sa commercialisation, dépasser les objectifs du Protocole de Kyoto en favorisant le développement du transport en commun, promouvoir l'agriculture écologique et instaurer une loi anti-SLAPP.[13]

[modifier] Impôts et justice

Le parti désire réformer la fiscalité québécoise afin de taxer davantage les individus « riches »(ayant des revenus de plus de 84 000$ annuellement) et les entreprises (en particulier les entreprises financières), défendant un réajustement entre l'imposition des entreprises et l'imposition des individus. QS souhaite aussi freiner davantage les détournements qui permettent de payer moins ou pas d'impôts. Le parti souhaite par ailleurs moduler la TVQ afin de favoriser l'achat de produits écologiques ou de première nécessité et défavoriser celui de produits polluants ou de luxe. Amir Khadir a affirmé que la vision économique de son parti est « très keynésienne ».[14] Les délégués de Québec solidaire se sont aussi prononcés en faveur du retrait des « lois anti-syndicales » 7, 8, 30, 31 et 142. Le parti veut également lutter contre « les disparités d'emploi », soutenir l'économie sociale et accorder davantage de semaines de vacances aux travailleurs.[15]

[modifier] Pauvreté

Québec solidaire souhaite renforcer et appliquer la Loi sur la lutte à l'exclusion et à la pauvreté adoptée unanimement par l'Assemblée nationale du Québec. Pour ce faire, il propose d'augmenter le salaire minimum à 10 $/heure, faire construire 8 000 logements sociaux — ou 4 000 si le gouvernement fédéral refuse de s'impliquer, permettre aux étudiants qui sont incapables de payer leurs prêts étudiants de faire faillite (ce qui est actuellement interdit), instaurer la gratuité des médicaments pour les assistés sociaux et mener des consultations sur la pertinence, entre autres, d'établir un revenu de citoyenneté. Québec solidaire souhaite aussi créer Pharma-Québec, une société d'État dont le but serait de contrôler le prix des médicaments.[14] [16] Selon Amir Khadir, porte-parole homme de QS et médecin, une société semblable, instaurée en Nouvelle-Zélande, a permis de diminuer les coûts de 60 %.[17] De plus, Québec solidaire veut lutter contre la violence contre les femmes et venir davantage en aide aux organismes communautaires.[16]

[modifier] Famille et éducation

Le parti veut élaborer une politique familiale globale, transversale et féministe. À court terme, il souhaite venir en aide aux parents au foyer par une allocation parentale universelle, soutenir les aidants naturels et les entreprises d'économie sociale d'aide domestique, embaucher du personnel spécialisé pour venir en aide aux élèves en difficulté, diminuer le ratio d'élèves par classe, éliminer graduellement les frais de scolarité en visant la gratuité scolaire à tous les niveaux d'enseignement, diminuer les subventions publiques aux écoles privées et réformer le Régime d'aide financière aux études en consultant le mouvement étudiant. De plus, on veut aider les artistes, développer les CPE et lutter contre l'homophobie.[18]

[modifier] Souverainisme et réforme démocratique

Québec solidaire propose la création d'une assemblée élue parallèle à l'Assemblée nationale du Québec, appelée Assemblée constituante, qui se voudrait pluraliste et à parité homme-femme pour décider de l'avenir politique du Québec, en consultant la population.[19] vise à redonner au peuple québécois le pouvoir de décider de son avenir; elle concrétise un principe cher à Québec solidaire: la souveraineté populaire. L'Assemblée constituante aura deux mandats: organiser une consultation sur l'avenir politique du Québec et, en fonction des résultats, proposer une constitution aux Québécoises et aux Québécois. Par la suite, Québec solidaire entend tenir un référendum portant sur deux questions : 1) l'avenir politique et constitutionnel du Québec; 2) la constitution proposée pour le Québec.[19] Par ailleurs, QS s'est dit aussi en faveur de l'adoption d'un scrutin laissant une large place à la représentation proportionnelle, du « droit à l'autodétermination des nations autochtones » et à venir en aide aux femmes autochtones.[20]

[modifier] Espoirs électoraux

Québec solidaire espère s'attirer les électeurs écologistes, de gauche, féministes, altermondialistes, et les réformateurs démocratiques. Les plus optimistes spéculent que le parti pourrait atténuer l'appui au Parti québécois, qui est le principal véhicule politique des souverainistes au Québec. Mis à part le fait que Québec solidaire se dit carrément à gauche, la principale différence entre les deux partis est la façon dont ils conçoivent le projet souverainiste. Selon le Parti québécois, la construction d'une société progressiste ne peut se réaliser tant et aussi longtemps que le Québec sera dans la fédération canadienne ; la souveraineté passe donc avant toute chose. Pour Québec solidaire par contre, la lutte nationale et la lutte sociale vont de pair : la première est un outil pour mener à terme la deuxième.

Il faut toutefois faire preuve de prudence en considérant les chances réelles de Québec Solidaire de remporter des circonscriptions. Les derniers sondages accordant une avance aux partis de droite, il serait plus probable de voir la députation adéquiste croître en importance plutôt que d'avoir des députés solidaires au Québec.

L'apparition de Québec solidaire fait réagir le Parti québécois, historiquement le principal parti souverainiste au Québec. Alors que certains comme Jean-Pierre Charbonneau encouragent à créer une forme d'alliance entre les deux partis pour ne pas diviser le vote souverainiste, d'autres ferment la porte sans hésiter, dont André Boisclair, chef du parti de novembre 2005 à mai 2007. Sa principale rivale lors de la course à la chefferie, Pauline Marois, qui appelait alors à une alliance quelconque entre le parti QS et le PQ, refuse maintenant de donner son avis sur la question. Cette dernière a quitté la vie politique le 20 mars 2006, mais est revenue à l'été 2007 lorsqu'elle a été couronnée chef du Parti Québécois.

[modifier] Controverse sur la fusion

Selon le quotidien La Tribune de Sherbrooke, le directeur général des élections du Québec ne reconnaîtrait pas la fusion entre l'Union des forces progressistes et l'Option citoyenne puisque cette dernière est un mouvement politique et non un parti politique enregistré. Selon le directeur général, la fusion des actifs de ces deux entités revient à un don financier d'une personne morale (Option citoyenne) à un parti politique (Union des forces progressistes), ce qui est illégal au Québec.

Le DGEQ considère que, légalement, Québec solidaire est le nouveau nom de l'Union des forces progressistes, tout comme Union des forces Progressistes était le nouveau nom du Parti de la démocratie socialiste, lui-même le nom modifié du Nouveau Parti démocratique du Québec. De manière formelle, Québec-solidaire est la continuation, sous une nouvelle identité, du NDP-Québec. Pour se fusionner officiellement à l'Union des forces progressistes/Québec solidaire, Option citoyenne aurait dû s'enregistrer comme parti politique.[21] Le DGEQ a rencontré la direction de l'Union des forces progressistes et d'Option citoyenne à quelques reprises au cours de l'année 2005 afin d'élaborer les scénarios possibles pour assurer la fusion des deux entités.

Le 13 février 2006, le DGEQ a autorisé le changement de nom du partie de l'Union des forces progressistes qui est devenu Québec-Solidaire.[22]

[modifier] Élections partielles

Le 10 avril 2006, Québec solidaire participait à sa première élection partielle dans la circonscription de Sainte-Marie—Saint-Jacques. La candidate de Québec solidaire,Manon Massé, a remporté 22 % des voix, terminant ainsi troisième. Le Parti libéral du Québec a terminé deuxième avec quelques points de pourcentage de plus et le Parti québécois premier avec un peu plus de 40% des voix. Le Parti vert du Québec, l'Action démocratique du Québec, ainsi que deux candidats indépendants participaient également à cette élection.

Le 14 août de la même année, Québec solidaire participa aux élections partielles dans les circonscriptions de Pointe-aux-Trembles et de Taillon. Le chef du PQ, André Boisclair, participait à l'élection dans cette première circonscription. Le PLQ et l'ADQ ne lui opposant pas de candidat, il a remporté l'élection haut la main. Québec solidaire a terminé troisième, derrière le Parti vert, avec 8 % des votes exprimés en sa faveur. Dans Taillon, Québec solidaire a terminé quatrième, derrière le PQ, le PLQ et l'ADQ, avec 7 % des voix. Les journalistes y ont perçu un recul par rapport au score de 22 % obtenu dans Sainte-Marie—Saint-Jacques. Françoise David y voit au contraire une progression, puisque l'UFP avait reçu un résultat bien moindre lors de l'élection générale de 2003 dans ces deux circonscriptions.

Au mois de mai 2008, QS a participé aux élections partielles dans Hull, Bourget et à nouveau dans Pointe-aux-Trembles. Dans la circonscription de Hull, Bill Clennet a recueilli 9,70% des votes, terminant troisième. C'est la candidate libérale qui a remporté la victoire. Si les votes recueillis par le PVQ et par QS avait plutôt été au PQ, son candidat aurait été élu. Dans la circonscription de Bourget, le candidat solidaire est terminé à l'avant-dernière place, ne recueillant que 4,33% des votes. Enfin, dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles, la candidate de Québec solidaire a aboutie à la cinquième place, ne recueillant que 1,65% des votes. Il s'agit donc là d'un net recul par rapport à l'élection partielle qui s'était tenue dans cette même circonscription deux ans plus tôt[23].

[modifier] Résultats électoraux

Élection Nombre de candidats Nombre de sièges  % des votes
partielles 2006 (avril) 1 / 1 0 22,20%
partielles 2006 (août) 2 / 2 0 7,68%
générale 2007 (mars) 123 / 125 0 3,64%
partielles 2008 (mai) 3 / 3 0 5,23%

[modifier] Références

  1. QUÉBEC SOLIDAIRE. Statuts provisoires, 31 septembre 2006, Magog, p. 12.
  2. QUÉBEC SOLIDAIRE. Québec solidaire atteint la parité, Québec solidaire, 27 février 2007.
  3. ab PRESSE CANADIENNE. « En bref - Québec solidaire se prépare », Le Devoir, 22 janvier 2007. Article téléaccessible dans l'Internet.
  4. DAVID, Michel. « Comté par Comté », Le Devoir, 20 et 21 janvier 2007. Article téléaccessible dans l'Internet.
  5. QUÉBEC SOLIDAIRE. Québec solidaire, seul parti à présenter un cadre financier équilibré, Québec solidaire, 2 mars 2007.
  6. QUÉBEC SOLIDAIRE, Accommodements raisonnables : nous sommes tous et toutes Québécois ! Québec solidaire, 10 février 2007, Montréal.
  7. PRESSE CANADIENNE. Québec Solidaire et le Parti vert exclus du débat des chefs, Cyberpresse.ca, Montréal, 27 février 2007.
  8. QUÉBEC SOLIDAIRE. QuebecSolidaire's Videos, You Tube.
  9. PATRY, David. « Yvon Deschamps : Un appui à Québec Solidaire », Le journal de Montréal, 1er novembre 2006.
  10. DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉLECTIONS DU QUÉBEC. « Résultats officiels par parti politique », Élections générales du 26 mars 2007.
  11. ab DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉLECTIONS DU QUÉBEC. Résultats officiels, Élections générales du 26 mars 2007.
  12. ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC. Nathalie ROCHEFORT, Assemblée nationale du Québec.
  13. Habiter ensemble dans un Québec vert
  14. ab Beaucoup d'idées, moins de chiffres (Radio-Canada, 26 novembre 2006)
  15. Bâtir ensemble un Québec de justice
  16. ab Vivre ensemble dans un Québec sans pauvreté
  17. Pharma-Québec : une solution à la hausse du coût des médicaments
  18. Grandir ensemble
  19. ab L'élection d'une assemblée constituante
  20. Respect des droits ancestraux et du droit à l'autodétermination des nations autochtones
  21. Normand Delisle, Québec solidaire devra s'enregistrer rapidement auprès du DGE (Presse canadienne, 6 février 2006)
  22. Directeur général des élections du Québec Liste des partis politiques, candidats et autres
  23. DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉLECTIONS DU QUÉBEC. «Résultats préliminaires», Élections partielles : Bourget, Hull, Pointe-aux-Trembles, 12 mai 2008.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


Partis politiques provinciaux québécois

Représentés à l'Assemblée nationale :
Action démocratique du Québec | Parti libéral du Québec | Parti québécois
Autres partis reconnus :
Affiliation Québec | Bloc Pot | Mouvement équité au Québec | Parti communiste du Québec | Parti démocratie chrétienne du Québec | Parti des immigrés du Québec | Parti durable du Québec | Parti Égalité | Parti indépendantiste | Parti marxiste-léniniste du Québec | Parti République du Québec | Parti vert du Québec | Québec solidaire | Union du Centre (Québec)