Primitif flamand
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Primitif flamand est un terme apparu au XIXe siècle pour désigner les peintres flamands au service de la religion et du commerce au XVe siècle dans les Pays-Bas du Sud. Les plus célèbres d'entre eux étaient Jan Van Eyck, Hans Memling et Gérard David (Bruges), Rogier Van der Weyden(Roger de le Pasture) et Robert Campin (Tournai), Thierry Bouts (Louvain), Juste de Gand (Urbino) et Hugo Van der Goes (Gand).
Les villes d'Anvers, de Bruxelles, Bruges, Tournai ou Gand deviennent à cette époque des foyers d'intense activité artistique lié à une prospérité économique florissante.
[modifier] Caractéristiques
Contemporains des peintres italiens du quattrocento, parfois considérés comme des peintres du gothique tardif ou au contraire de la Première Renaissance, ils ont assimilé les leçons de perspective géométrique mais restent fidèles au style gothique dans les formes grêles et élancées des personnages, la rareté du nu, et les architectures inspirées de celles du nord de l'Europe.
Ces peintres ont en commun le rendu fidèle et méticuleux d’intérieurs bourgeois avec fonds de paysage des Pays-Bas, ainsi que la représentation de sujets et de messages à caractère religieux. Ils transposent volontairement le sacré dans le réel quotidien de l'époque.
L’École des Primitifs flamands introduit une grande innovation caractérisée comme un véritable tournant de l’histoire de l’art. En effet, la peinture à l’huile permet d’obtenir une pureté et une luminosité bien plus grandes que la détrempe, de rendre une ample gamme de tons et de reproduire l’effet de la transparence en étalant en très minces couches un mélange pigmenté appelé glacis. La plupart des supports de ces peintures sont des panneaux de bois, avec quelques rares exemples de toiles peintes à la détrempe.
[modifier] Peintres de cette école
| Cet article fait partie de la série Peinture |
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