President's Emergency Plan for AIDS Relief

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Logo du PEPFAR
Logo du PEPFAR

Le President's Emergency Plan for AIDS Relief (plus connue sous l'abréviation PEPFAR) est un plan d'aide d'urgence à la lutte contre le sida à l'étranger que le président des États-Unis George Walker Bush a lancé en 2003.

Sommaire

[modifier] Objectifs

Les objectifs des cinq premières années de ce Plan d'urgence des États-Unis comprennent une aide au traitement pour deux millions de personnes infectées par le virus de l'immunodéficience humaine, une aide à la prévention de sept millions d'infections nouvelles et une aide aux soins pour 10 millions de personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA [1].

[modifier] Actions et résultat

L'ambassadeur Mark Dybul et Laura Bush en 2006.
L'ambassadeur Mark Dybul et Laura Bush en 2006.

Ce programme est mit en oeuvre en autre par le Département de la Santé et des Services sociaux et le Département d'État qui agit avec les autres agences américaines telle l'Agence des États-Unis pour le développement international, les gouvernements concerné, les organisations internationales comme l'ONUSIDA et les organisations locales (1 588 en 2004, 2 217 en 2007); le U.S. Global AIDS Coordinator est depuis 2006 l'ambassadeur Mark R. Dybul [2]

Doté à l'origine d'un budget de 15 milliards de dollars américain répartis sur une période de cinq ans, celui a été au final de 18,4 milliards de dollars.

L'ONUSIDA a estimé qu’en 2002, seuls 50 000 Africains environ avaient pu bénéficier de traitements, sur les quatre millions qui en avaient besoin [3]. Ce plan a permis de soigner en 2007 plus de 1,4 million de personnes dont 62 % de femmes qui reçoivent un traitement antirétroviral [4], donnent des programmes de prévention sur la maladie (20 % du budget), à la prise en charge d'orphelins et d'autres enfants en situation vulnérable, à la livraison de fournitures (Les États-Unis ont fourni près de 1,7 milliard de préservatifs fin 2007, soit plus que tous les autres pays industriels réunis [5] ) . ainsi qu'aux frais d'infrastructure hospitalière et à entre 2004 et 2007 soutenu environ 2,6 millions de stages de formation et de recyclages pour le personnel médical [6].

En 2009, George Walker Bush à demander le doublement du budget, soit 30 milliards de dollars pour les cinq prochaines années [7].

[modifier] Pays bénéficiaires

Les quinze pays bénéficiaires en 2008 sont l'Afrique du Sud, le Botswana, la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, la Guyana, Haïti, le Kenya, le Mozambique, la Namibie, le Nigéria, l'Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, le Vietnam et la Zambie.

[modifier] Critiques

Certains ont critiqué le PEPFAR car le volet de prévention s'appuie sur la stratégie ABC (Abstinence, soyez fidèle, utilisez un préservatif) - un tiers des fonds de ce volet va a des programmes de promotion de l'abstinence sexuelle avant le mariage - [8].

[modifier] Références

  1. (fr) BD et PEPFAR collaborent pour renforcer les systèmes de laboratoire dans la lutte contre le VIH/SIDA et la TB, 1er novembre 2007, PRNewsWire
  2. (en) Biographie de Mark R. Dybul par le Département d'État
  3. (fr)[pdf] Afrique Renouveau, Vol. 19 No. 1, avril 2005, p.8
  4. (fr) Le gouvernement Bush contribue à la lutte contre le sida et le paludisme en Afrique, 8 février 2008, Washington Files
  5. (fr) Lutte contre le sida - le PEPFAR donne de bons résultats en Afrique, 31 octobre 2007, Washington Files
  6. (en) The U.S. President’s Emergency Plan for AIDS Relief Releases Fourth Annual Report to Congress: The Power of Partnerships, 1er février 2008, PEPFAR
  7. (fr) Le PEPFAR prévient la transmission du virus du sida de la mère à l'enfant, 31 janvier 2008, Washington Files
  8. (fr) La stratégie américaine de l'abstinence soulève les critiques, Le Devoir, 15 août 2006

[modifier] Liens externes

Autres langues