Occitanie

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Menton, en Provence, la ville la plus orientale d'Occitanie
Menton, en Provence, la ville la plus orientale d'Occitanie
Valence, dans le  Dauphiné
Valence, dans le Dauphiné
Le palais des princes de Monaco
Le palais des princes de Monaco
Occitània
L'Occitanie
Drapeau avec l'étoile (évocant Santa Estela)
Drapeau avec l'étoile (évocant Santa Estela)


Devises:
Larguesa, Convivéncia, Paratge
Volèm viure al País
Plus grandes villes Marseille, Toulouse , Bordeaux, Toulon, Nice, Montpellier, Aix-en-Provence, Limoges, Nîmes, Clermont-Ferrand, Avignon, Pau, Bayonne, Valence, Béziers, Montluçon, Vichy, Tarbes, Agen
Gentilé Occitan, Occitane
Population Environ 15 millions
Superficie 190 000 km²

L’Occitanie (en occitan Occitània), appelé aussi les Pays d’Oc, désigne l’espace linguistique et culturel où l’occitan est parlé de nos jours ou bien où cette langue a été parlée dans un passé récent. La carte de l’Occitanie est directement reliée à la définition de la langue occitane. L’Occitanie est répartie entre les États suivants : Sud de la France pour la majeure partie, Italie (Vallées occitanes), l’Espagne (Val d'Aran) et Monaco, et compte environ quatorze millions d'habitants dont un quart, en parle la langue.[1]

Sommaire

[modifier] Différents noms de l'Occitanie

Tout comme la langue occitane, l'Occitanie a été désignée sous diverses appellations successives [2].

  • Aquitaine jusqu'au XIe siècle : ce terme regroupait la Provence, le Languedoc, la Gascogne, le Dauphiné, et bien sûr l'ancienne province romaine du même nom.
  • Provence ou Provincia du XIe siècle au XIIIe siècle : ensemble des pays de langue d'oc (aussi appelée langue provençale) du sud de la Loire.
  • Occitania terme rassemblant tous les pays de langue d'oc, créée en latin par l'administration capétienne avec la combinaison de la particule Oc (oui) et de la prestigieuse Aquitania (Aquitaine). Mais après l'annexion de la quasi-totalité de ces pays par la France, cette appellation servit à désigner uniquement le Languedoc.
  • Gascogne après l'édit de Villers-Cotterets, « on appelle du nom général de Gascogne ou de Gascons, les pays et les peuples situés à gauche de la Loire où on parle encore l'ancien provençal » (Dom Vaissette)

Le terme Occitanie dans sa définition actuelle est ancien, réactualisant une appellation médiévale attestée dès la fin du XIIIe siècle, en 1290 exactement, pour qualifier les régions de langue d'oc[3]. Le 29 mai 1308, lors du consistoire de Poitiers, il ressort que le roi de France règne sur deux nations: l'une de lingua gallica et l'autre de lingua occitana. En 1381, le roi Charles VI considère que son royaume comprend deux parties: les pays de langue d'oc ou Occitanie et les pays de langue d'oil ou Ouytanie "Quas in nostro Regno occupare solebar tam in linguae Occitanae quam Ouytanae". Occitanie reste en vigueur dans l'administration jusqu'à la Révolution française de 1789. Il est repris au XIXe siècle par l'association littéraire du Félibrige[4] puis il est à nouveau revendiqué depuis le XXe siècle, notamment depuis la fin des années 1960. Un certain nombre d'intellectuels et de mouvements culturels ou politiques aspirent à une renaissance littéraire en langue d'oc, et parfois, à une autonomie, voire une indépendance totale (politique, culturelle et économique) des zones qu'ils considèrent comme occitanes.

[modifier] Territoire et régions d'Occitanie

L'Occitanie s'étend sur quatre États :

  • En France : l'Occitanie correspond à peu près à la notion vague de « Midi » ; elle comprend l'essentiel du Massif central et presque toutes les régions du sud, sauf la Corse, le Roussillon (Catalogne Nord) et le Pays basque.
  • En Italie : les Vallées Occitanes, dans les Alpes (rattachées aux régions Piémont et Ligurie; à ne pas confondre avec le Val d'Aoste qui est plus au Nord).
  • En Espagne : le Val d'Aran.
  • À Monaco : excepté les quartiers ligures du centre-ville.

Les régions historiques ou culturelles qui composent l'Occitanie sont les suivantes :

Un carte d'Occitanie (les limites régionales ne sont pas traditionnelles, contrairement à ce qu'affirme la légende)
Un carte d'Occitanie (les limites régionales ne sont pas traditionnelles, contrairement à ce qu'affirme la légende)

Les régions administratives couvrant l'Occitanie sont les suivantes :

Voir : Régions occitanes Nota : La zone de transition linguistique du Croissant est aujourd'hui considérée comme une partie de l'Occitanie. Par contre, les régions catalanophones et les régions désoccitanisées (ex : Saintonge) ont volontairement été écartées, afin de se rapprocher de la définition la plus souvent admise de l’occitan.

[modifier] Enclaves occitanophones

Voir : L’occitan dans le monde

[modifier] Croix occitane et drapeau occitan

[modifier] Origine

Croix de Toulouse
Croix de Toulouse

La croix dite "occitane" est en fait le dérivé des armoiries des comtes de Toulouse : de geules à la croix vidée, cléchée (ou pattée) et pommetée d'or.

La première apparition de la croix de Toulouse est datable du règne de Raymond V. Il existe notamment une description du sceau de ce comte datée de 1165. Cette adoption est particulièrement précoce pour le Sud-Ouest, les armoiries se répandant au XIIe siècle principalement dans le Nord de la France. Diverses interprétations ont été faites de cette croix, dont beaucoup qui insistent sur un aspect "symbolique" du motif, oubliant que l’héraldique n’est pas une science du symbole, mais de l’emblème (M. Pastoureau).

En 1950, Henri Rolland affirme que l'origine de cette croix doit être recherchée dans le marquisat de Provence (Nord de la Durance) et plus précisément à Venasque.

Dès 1966, Roger Camboulives pense qu'à l'origine se trouve une croix solaire et peut-être la croix nestorienne trouvée au Turkestan chinois. Elle serait arrivée à Toulouse par l'Italie du Nord et la Provence (sans doute au Xe siècle).

En 1980, (l'Auta), R. Camboulives insiste aussi sur un rôle joué par les Wisigoths et sur les douze petites sphères qui pourraient représenter les douze "maisons" du zodiaque. Pour lui l'origine de la croix est toulousaine et non provençale. Il faut toutefois rappeler que les Wisigoths ne connaissaient pas l’héraldique.

En 1986, Jean-Yves Royer affirme que l'origine de croix est bien provençale mais que le texte d'Henri Rolland comporte des erreurs de dates et qu'il s'agit en fait de la croix de Forcalquier. Il s'appuie notamment sur la sculpture de deux croix figurant sur un couvercle de sarcophage à Ganagobie.

Dans la revue Archistra de décembre 1994, Pierre Saliès affirme que l'origine est toulousaine et que le signe des comtes de Toulouse est le fruit d'évolutions successives locales, peut-être à partir de la croix de Jérusalem.

En 1996 (L'AUTA n° 612) Jean Rocacher confirme que cette croix « est d'abord l'emblème propre à l'ancien comté de Venasque, démembré entre les deux maisons de Toulouse et de Forcalquier ».

En 2000, Laurent Macé (Les Comtes de Toulouse et leur entourage) affirme que la croix est devenue l’emblème de la famille comtale après la participation à la première croisade de Raymond IV ; cette croix pourrait trouver son origine à Constantinople. Il indique que le motif de la croix pattée a une origine byzantine et qu'il se répand en Occident via l’Italie et la Provence. Ainsi la croix de Toulouse et la croix de Venasque ou de Forcalquier auraient une origine commune, mais ne se seraient pas inspirées l’une de l’autre.

En 2000, Bertran de la Farge (La Croix Occitane - Loubatière) pense que la croix occitane est originaire du marquisat de Provence, vraisemblablement de Venasque, et qu'elle pourrait provenir d'une synthèse entre la croix de Constantinople et la croix copte (croix grecque trilobée) implantée en Provence grâce aux moines (Lerins-St Victor de Marseille) et peut-être aussi grâce à l'aura de St Maurice.

Pour le moment, les documents ne permettent pas de déterminer une origine unique incontestable.

[modifier] Usage

Drapeau occitan
Drapeau occitan

Ce drapeau est utilisé pour représenter la langue et la culture occitanes, ou plus généralement comme un emblème régional. C'est le cas en Languedoc mais aussi en Limousin. La croix de Toulouse y est parfois accompagnée d'une étoile à sept branches, représentant les régions historiques de l'Occitanie selon le Félibrige.

Dans les Vallées Occitanes d'Italie, en application de la loi 482-99 concernant les minorités linguistiques, de nombreuses communes organisent une cérémonie[5] autour de la pose du drapeau occitan sur les bâtiments officiels. Un texte est lu en occitan et italien, expliquant les motifs de la cérémonie puis le drapeau est hissé au son du Se canta. Cette cérémonie s'est déroulée pour la première fois en France, dans le village de Baratier, le 19 novembre 2006.

Le motif de la croix de Toulouse est utilisé par certaines communautés territoriales dont une partie du territoire correspond à celui de l’ancien comté de Toulouse : Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes (Comté de Forcalquier). On le trouve également sur la signalétique pour indiquer la langue occitane (panneaux à l'entrée des villes…).

[modifier] Géographie

[modifier] Fleuves et rivières

[modifier] Orographie

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire d'Occitanie.

[modifier] Religions

Les religions ont profondément marqué l'identité occitane.

Les Romains ont introduit en Occitanie diverses religions. Un culte égyptien était même pratiqué à Bordeaux. Les communautés grecques ont propagé le christianisme.

Le christianisme a mis énormément de temps à s'implanter en Gascogne. Toutefois l'implantation fut si profonde que l'on y passa d'une structure familiale matriarcale à une structure de type « paternaliste souple ». Par la suite, des alliés « bons chrétiens » venus du Nord (les Francs saliens) furent sollicités pour expulser les hérétiques (Arianisme) Wisigoth d'Aquitaine.

Le Languedoc maritime a vu, dès l'époque wisigothique se développer des religions hérétiques. Les Wisigoths ont eu ainsi le soutien de la population locale. C'est la raison pour laquelle les Francs n'ont pas pu les chasser immédiatement.

Les Burgondes ont aussi adopté la religion arienne.

L'Occitanie a souvent été un lieu de refuge et de développement pour des religions pourchassées :

  • Catharisme: la lutte contre le catharisme a marqué un tournant de l'histoire de la région par l'annexion du Languedoc. On pense que des crypto-cathares se sont réfugiés en Auvergne, en Lombardie et en Catalogne.
  • église vaudoise: Au Moyen Âge une colonie s'est réfugiée dans le sud de l'Italie, dans ce pays émigrèrent des groupes de personnes de religion vaudoise descendus des vallées Chisone, Pellice et Haute Susa (Piémont). Dans les vallées occitanes d’Italie les premiers documents en langue d’oc furent les textes religieux vaudois en 1400, aujourd’hui conservés dans d’importantes bibliothèques. Le fait est que les Vaudois furent un des premiers mouvements hérétiques du Moyen-Age. Ils s’inspirèrent du précepte Jésus Christ “se dépouiller de tous ses biens pour les donner aux pauvres”.
    Depuis le début ils furent persécutés par l’Eglise. Malgré cela le mouvement vaudois se répandit de la Provence au Languedoc et même sur le versant alpin italien. Dans le Piémont italien, elle se développa plus qu’ailleurs et en 1532 l’Église vaudoise adhéra à la Réforme protestante de Calvin et Luther.

Aujourd’hui l’Eglise vaudoise a son centre à Torre Pellice, La Tor en occitan. Ici, en feuilletant l’annuaire téléphonique, on trouvera des noms de famille occitans, français ou allemands, signe de rapports antiques avec l’Europe protestante.

  • Judaïsme: Bayonne est devenu le plus grand centre français de réfugiés juifs séfarades (Espagne, Portugal). Le Comtat Venaissin a vu se développer une écriture de l'occitan avec des lettres hébraïques: le shuadit, dit judéo-provençal, langue aujourd'hui disparue depuis 1970.
  • Antitrinitarisme L'antitrinitarisme est une doctrine religieuse qui s'oppose à la Trinité divine. Elle est tour à tour appelée unitarisme, simplicité divine et arianisme. Elle est commune aux juifs, aux musulmans et à quelques mouvements chrétiens.
  • L'Islam n'a pas réussi à s'implanter faute de temps et par manque de volonté assimilatrice des arabo-berbères[réf. nécessaire] dans la région conquise de Narbonne.

Par la suite, le protestantisme s'est fortement implanté dans certaines régions. À une époque où la religion catholique et l'État français ne faisaient qu'un. Le choix de certains seigneurs de développer le calvinisme fût peut être une affirmation d'hostilité à la France du nord (Béarn notamment). Paradoxalement, la bible réformée étant écrite en français. Cette langue connut un certain intérêt de la part des protestants.

[modifier] Culture

Toulouse est parfois considérée comme la capitale culturelle de l'Occitanie.

[modifier] Langue

Ensembles supradialectaux de la langue d'oc
Ensembles supradialectaux de la langue d'oc

L'occitan se compose de trois groupes dialectaux :

Le catalan est très proche de l'occitan.

Icône de détail Article détaillé : Occitan.

[modifier] Médias en langue occitane

[modifier] Radios

[modifier] Télévision

L'occitan est un cas unique en Europe. C'est la seule langue parlée par plusieurs millions de personnes qui ne possède pas une seule chaîne de télévision spécifique. Il existe toutefois des programmes en occitan sur certaines chaînes.

[modifier] Films

  • L'histoire d'Adrien, film de Jean-Pierre Denis en français et en occitan (dialecte limousin) sorti en 1980
  • Malaterra, film français, dont les dialogues sont en grande partie en occitan (provençal).
  • Il Vento fa il suo giro, film italien se déroulant dans la zone montagneuse occitanophone de Val Maira, en Italie. L’occitan des vallate y occupe une grande place, aux côtés de l’italien et du français. Site officiel du film: http://www.ilventofailsuogiro.com/

[modifier] Presse écrite

Icône de détail Article détaillé : Presse écrite occitane.

On trouve les dernières informations en occitan sur le site de l'European Occitan Academia [4]

[modifier] Littérature occitane

[modifier] Musique et danse

L'hymne national de l'Occitanie est Se canta (ou éventuellement La Cançon de la Copa).

Pour connaître la musique occitane, on consultera notamment :

Voir aussi : Chanson traditionnelle en occitan

[modifier] Gastronomie

[modifier] Entrées

[modifier] Plats

  • l'ailhòli (littéralement ail-huile, composé d'ail et d'huile)
  • les beignets de fleur de courge
  • la tourte de blette salée voir aussi tourte de blette sucrée
  • la garbure
  • la potée auvergnate
  • l'estocafic (stockfish de Nice)
  • la bagna cauda (sauce d'huile et d'anchoïade où on trempe des légumes crus)
  • la socca (attention en niçard on écrit soca avec un seul "c")
    • la panisse variante marseillaise
    • la cade variante toulonnaise
  • le cassoulet
  • l'aligot
  • les agnocous (gnocchis façon gavote)
  • les talharins (pâtes taillées finement)
  • les fidefins (vermicelles de Nice)
  • le farsum à Grasse appelés les capons dans le comté de Nice
  • les barba-joans en pays Gavot du comté de Nice et à Monaco
  • le galetou
  • les trénels (tripes de brebis)
  • les tripoux (tripes de veau)
  • les tourtous
  • la mique
  • le tourin à l'ail
  • la ratatouille
  • la chichoumeille variante languedocienne et provençale de la ratatouille niçoise.
  • la daube provençale
  • Foie gras, confit, magret et autres plats dérivés du canard ;
  • la poule au pot
  • la tielle (d'origine italienne, elle est devenue sétoise (Sète))
  • le Gâteau de pommes de terre
  • la brandade de morue (nimes)

De nombreux plats sont cuisinés à la graisse d'oie, en Dordogne, dans le Lot, dans le Gers, en Corrèze. La châtaigne (apportée par les Romains) et la pomme ont une importance particulière en Limousin; les noix en Périgord.

[modifier] Desserts

  • le pastis landais
  • la tourte de blette sucrée voir tourte de blette salée
  • la tourtière de Gascogne
  • la Croustade Ariégeoise
  • los pescajos
  • la flognarde
  • le clafoutis
  • les ganses
  • les bugnes niçoises
  • les crouquèto dei Mauro
  • la tarte tropézienne
  • les chichi fregi (beignets provençaux)
  • le millas ou millassou
  • le nougat
  • la pompa a l'oli ou fougasse d'Arles
  • la zézette de Sète
  • les curbelets
  • les échaudés (los chaudèls)
  • la Fouace

[modifier] Monuments et lieux historiques

[modifier] Monuments historiques

Porche occidental de l'église
Porche occidental de l'église
Le chevet avec ses mosaïques.
Le chevet avec ses mosaïques.








Grand Théâtre de Bordeaux
Grand Théâtre de Bordeaux


















Pont du Gard
Pont du Gard


















[modifier] Lieux historiques

[modifier] Architecture et types d'habitats traditionnels

Icône de détail Article détaillé : Architecture en Occitanie.

[modifier] Sports et jeux

[modifier] Sports et jeux traditionnels

  • Jeu de quilles de 9
  • La course landaise, qui est la version actuelle des anciennes courses de taureaux lachés dans les rues.
  • La course camarguaise, pratiquée le Gard, les Bouches-du-Rhône (départements de la Camargue) et dans une moindre mesure l'Hérault et le Vaucluse, et dont le but est d'aller chercher des attributs placés sur les cornes du taureau.
  • La pelote basque, descendant du jeu de paume français. Malgré les interdictions de jouer en France, ce jeu est resté pratiqué traditionnellement au Pays basque et en sud-Gascogne.
  • Le rugby possède en Occitanie un fort côté identitaire qui est lié aux origines de l'implantation de ce sport. A une époque, les syndicats d'ouvriers et même les regroupements étaient interdits. Le rugby a permis le développement des luttes sociales. En effet, les vestiaires du rugby étaient le seul lieu pour échanger des idées politiques entre de petits groupes. Les rencontres entre équipes originaires de différentes régions ont permis une propagation d'idéaux sociaux. L'entraide et le soutien mutuel entre rugbymans liés à cette époque ont aussi contribué à mêler sport, social et identité commune. Le rugby à XIII est solidement ancré dans l'Aude, en Provence, Lot et Garonne et dans la région toulousaine. On trouve aussi le rugby à XV (les équipes de Brive, de Toulouse, de Béziers, de Narbonne, d'Agen, de Toulon, d'Auch et de Montferrand comptent parmi les plus réputées).
  • La pétanque (de "pe" signifiant "pied", et de "tanca" signifiant "pieu, attache" en occitan provençal)
  • Le pilou, lo pilo sur la côte niçoise (pièce trouée avec un floc servant de guide)
  • La balle au tambourin joué dans la région de Montpellier
  • La joute nautique (joutes languedociennes pratiquées de Béziers au Grau-du-Roi, joutes provençales pratiquées en Provence et sur la Côte d'Azur)

[modifier] Sports et jeux populaires

[modifier] Traditions artisanales

  • Le béret. Et vous voudrez bien noter que la sauce béarnaise n'a rien de béarnais… alors que le béret basque, lui, est béarnais !

[modifier] Manifestations populaires

[modifier] Personnages célèbres occitans

[modifier] Personnages historiques

[modifier] Troubadours

[modifier] Artistes et acteurs

[modifier] Écrivains

[modifier] En occitan

[modifier] En français

[modifier] Scientifiques

[modifier] Aspects sociaux-économiques

[modifier] Structures sociales

[modifier] Typologie familiale

La majeure partie de l'Occitanie est caractérisée par la structuration de la famille en famille souche.

Dans une moindre mesure on recense quelques traces de famille communautaire (Limousin, Languedoc).

[modifier] Système politique

[modifier] Système culturel

[modifier] Démographie

[modifier] Statistiques actuelles

Grandes villes d'Occitanie Ce tableau donne le classement des grandes villes occitanes selon la population de leur aire urbaine (recensement de 1999). Il inclut toutes les communes de plus de 100 000 habitants. Aix-en-Provence est la seule commune dans ce cas.

L'aire urbaine englobe l'agglomération (pôle urbain) ainsi que les communes de la couronne périurbaine dont au moins 40% de la population résidente ayant un emploi travaille dans l'agglomération ou dans des communes attirées par celle-ci (définition INSEE).

Les chiffres indiqués sont ceux de la population totale (avec doubles comptes) pour les communes, et sans doubles comptes pour les agglomérations et aires urbaines.

Classement Ville principale de l'aire urbaine Population
commune agglomération aire urbaine
1 Marseille (Marselha) (Aix-en-Provence + de 100 000 hab. dans l'aire urbaine, Ais de Provença) 807 071
137 067
1 349 772 1 516 340
2 Toulouse (Tolosa) 465 423 861 090 1 117 000
3 Nice (Niça/Nissa) 375 892 888 784 933 080
4 Bordeaux (Bordèu) 218 948 753 931 925 253
5 Toulon, (Tolon) 166 442 519 640 564 823
6 Montpellier (Montpelhièr) 244 300 391 162 459 916
7 Clermont-Ferrand (Clarmont-Ferrand) 141 004 258 541 409 558
8 Avignon, (Avinhon) 88 312 253 580 290 466
9 Limoges (Lemòtges/Limòtges) 137 502 173 299 247 944
10 Nîmes (Nimes) 137 740 148 889 221 455
11 Pau (Pau) 80 610 181 413 216 830
12 Bayonne (Baiona) 41 778 178 965 213 969
13 Valence (Drôme) (Valença) 66 568 117 448 167 155
14 Béziers (Besièrs) 71 428 77 996 124 967
15 Tarbes (Tarba) 49 343 77 414 109 892
16 Agen (Agen) 30 170 69 488 94 659
17 Périgueux (Peireguers/Periguers) 30 193 63 539 91 585
18 Alès (Alès) 39 346 76 159 89 390
19 Albi (Albi) 46 274 66 231 85 960
20 Fréjus (Frejús/Freiús) 46 801 83 840 83 840
21 Carcassonne (Carcassona) 43 950 43 950 82 577
22 Vichy (Vichèi) 26 528 60 877 80 194
classement des grandes villes d'agglomérations (CU) (pop > 40000 au 1er janvier 2004)
1 Mérignac (Merinhac) 62 100 Bordeaux (Bordèu)
2 La Seyne-sur-Mer (La Sanha) 60 188 Toulon (Tolon)
3 Pessac (Peçac) 57 000 Bordeaux (Bordèu)
4 Hyères (Ieras) 53 200 Toulon (Tolon)
5 Grasse (Grassa) 48 200 Cannes (Canas)
6 Cagnes-sur-Mer (Canha de Mar) 43 942 Nice (Niça)
7 Le Cannet (Lo Canet) 43 200 Cannes (Canas)
8 Talence (Talença) 40 700 Bordeaux (Bordèu)

[modifier] Immigration

[modifier] Économie

[modifier] Statistiques actuelles

[modifier] Mouvements politiques et culturels

[modifier] Mouvements actuels

[modifier] Culture
  • Institut d'études occitanes | (IEO) Maintien et développement de la langue et de la culture occitane dans son ensemble.
  • Conselh de la Lenga Occitana (CLO), organisme scientifique de codification de l'occitan dans la norme classique
  • Federacion dels Ensenhaires de Lenga e Cultura d’Òc (FELCO), ensemble d'enseignants et de parents d'élèves liés à l'enseignement de l'occitan dans le secteur public
  • Calandretas, écoles associatives occitanes de statut privé
  • Félibrige mouvement historique mistralien, littéraire et linguistique.
  • Parlaren mouvement mistralien, en Provence
  • Unioun Prouvençalo, groupe régionaliste provençal d'inspiration mistralienne
  • Unioun Prouvençalo Transaupino équivalent pour la Provence et l'Italie
  • Collectif Prouvènço mouvement laïque et apolitique d'inspiration mistralienne, qui œuvre pour la défense et la promotion de la langue, de la culture et de l'identité provençale
  • Consulta provenzale équivalent italien du Collectif Prouvènço
  • Académie des arts, lettres et sciences de Languedoc

[modifier] Politique

[modifier] Anciens mouvements politiques

  • Corrent Revolucionari Occitan (CROC) extrême gauche révolutionnaire.
  • Lucha Occitana Groupe d’intellectuels, d'étudiants et de syndicalistes agricoles, idéologiquement de gauche révolutionnaire, autonomiste et socialiste.
  • Movimento Autonomista Occitano (MAO), branche du Parti nationaliste occitan dans le Piémont occitan (Italie), seule son journal est actif Ousitanio Vivo.
  • Volèm Viure al País, mouvement socialiste composé de différents groupes locaux autogestionnaires.


[modifier] Notes et références de l'article

  1. Sondage du conseil régional d’Aquitaine réalisé par Média Pluriel Méditerranée en 1997)[1]

    Pratiques et représentations de la langue occitane en Aquitaine- Décembre 1997

    Bordeaux (Bx) Dpt 33 Gironde (avec Bx, hors zone saintongeoise) Dpt 24 Dordogne Dpt 40 Landes Dpt 47 Lot-et-Garonne Dpt 64 Pyrénées-Atlantiques (hors Pays Basque)
    Comprend l’occitan 11% 27% 54% 48% 42% 41%
    Parle occitan 3% 13% 34% 28% 25% 22%


    Auvergne (enquête IFOP menée en juin 2006):

    • 61% déclarent comprendre l'occitan
    • 42% déclarent savoir le parler


    Languedoc-Roussillon (sondage réalisé en 1991 par Média Pluriel Méditerranée – Montpellier) [2]:

    • Une personne sur deux comprend l’occitan (48%)
    • Une personne sur quatre sait parler occitan (28%)


    Val d'Aran (Catalogne) recensement 1991 [3]:

    • 92,3% comprent l'occitan
    • 60,9% savent le parler


  2. Revista tolsana Infòc N°265 Genièr 2008
  3. Robèrt LAFONT (1986) "La nominacion indirècta dels païses", Revue des langues romanes nº2, tome XC, pp. 161-171
  4. Article Óucitanìo (en norme mistralienne, pour Occitània en norme classique) dans : Frédéric MISTRAL (1879-1886) Lou Tresor dóu Felibrige, Dictionnaire provençal-français, Aix-en-Provence : Remondet-Aubin [rééd. 1979, Aix-en-Provence: Edisud, 2 vol.] [consultable en ligne à http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7486f]. Voir aussi les statuts du Félibrige adoptés en 1911, à l'article 11: "Tóuti li Felibre majourau o manteneire soun coumparti dins de seicioun terrenalo dicho mantenènço e courrespoundènto, tant que se pòu, is anciano prouvinço de l’Óucitanìo o i grand dialèite de La Lengo d’O". ["Tous les félibres majoraux ou mainteneurs sont répartis dans des sections territoriales dites maintenances et correspondant, autant que possible, aux anciennes provinces de l'Occitanie ou aux grands dialectes de la langue d'oc".]
  5. Photographies des cérémonies - Site de la Chambra d'Oc

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes

[modifier] Bibliographie

  • BALDIT, Joan-Pèire (1982) Occitània, Trad. de Jordi Bolòs i Maria Dolors Duran, La Magrana, Collecció Alliberament, 14 Barcelone
  • BEC, Pèire (1977) La llengua occitana Edicions 62, Collecció a l’Abast, 133 Barcelone.
  • LAFONT, Robert (1968) La revolució regionalista Ed. Aportació Catalana, Barcelone.
  • LAFONT, Robert (1969) Per una teoria de la nació Edicions 62, Collecció a l’Abast, 72 Barcelone.
  • LAFONT, Robert i ANATOLE, Christian (1973) Història de la literatura occitana Dopesa, Barcelona
  • VENTURA, Jordi (1963) Les cultures minoritàries europees Selecta, Barcelone.
  • GARCIA, Xosé Lois (1978) Naciones colonizadas de Europa Occidental Follas Novas, A Cruña.
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