Occitanie
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Devises: Larguesa, Convivéncia, Paratge Volèm viure al País |
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Plus grandes villes | Marseille, Toulouse , Bordeaux, Toulon, Nice, Montpellier, Aix-en-Provence, Limoges, Nîmes, Clermont-Ferrand, Avignon, Pau, Bayonne, Valence, Béziers, Montluçon, Vichy, Tarbes, Agen | |
Gentilé | Occitan, Occitane | |
Population | Environ 15 millions | |
Superficie | 190 000 km² |
L’Occitanie (en occitan Occitània), appelé aussi les Pays d’Oc, désigne l’espace linguistique et culturel où l’occitan est parlé de nos jours ou bien où cette langue a été parlée dans un passé récent. La carte de l’Occitanie est directement reliée à la définition de la langue occitane. L’Occitanie est répartie entre les États suivants : Sud de la France pour la majeure partie, Italie (Vallées occitanes), l’Espagne (Val d'Aran) et Monaco, et compte environ quatorze millions d'habitants dont un quart, en parle la langue.[1]
[modifier] Différents noms de l'Occitanie
Tout comme la langue occitane, l'Occitanie a été désignée sous diverses appellations successives [2].
- Aquitaine jusqu'au XIe siècle : ce terme regroupait la Provence, le Languedoc, la Gascogne, le Dauphiné, et bien sûr l'ancienne province romaine du même nom.
- Provence ou Provincia du XIe siècle au XIIIe siècle : ensemble des pays de langue d'oc (aussi appelée langue provençale) du sud de la Loire.
- Occitania terme rassemblant tous les pays de langue d'oc, créée en latin par l'administration capétienne avec la combinaison de la particule Oc (oui) et de la prestigieuse Aquitania (Aquitaine). Mais après l'annexion de la quasi-totalité de ces pays par la France, cette appellation servit à désigner uniquement le Languedoc.
- Gascogne après l'édit de Villers-Cotterets, « on appelle du nom général de Gascogne ou de Gascons, les pays et les peuples situés à gauche de la Loire où on parle encore l'ancien provençal » (Dom Vaissette)
Le terme Occitanie dans sa définition actuelle est ancien, réactualisant une appellation médiévale attestée dès la fin du XIIIe siècle, en 1290 exactement, pour qualifier les régions de langue d'oc[3]. Le 29 mai 1308, lors du consistoire de Poitiers, il ressort que le roi de France règne sur deux nations: l'une de lingua gallica et l'autre de lingua occitana. En 1381, le roi Charles VI considère que son royaume comprend deux parties: les pays de langue d'oc ou Occitanie et les pays de langue d'oil ou Ouytanie "Quas in nostro Regno occupare solebar tam in linguae Occitanae quam Ouytanae". Occitanie reste en vigueur dans l'administration jusqu'à la Révolution française de 1789. Il est repris au XIXe siècle par l'association littéraire du Félibrige[4] puis il est à nouveau revendiqué depuis le XXe siècle, notamment depuis la fin des années 1960. Un certain nombre d'intellectuels et de mouvements culturels ou politiques aspirent à une renaissance littéraire en langue d'oc, et parfois, à une autonomie, voire une indépendance totale (politique, culturelle et économique) des zones qu'ils considèrent comme occitanes.
[modifier] Territoire et régions d'Occitanie
L'Occitanie s'étend sur quatre États :
- En France : l'Occitanie correspond à peu près à la notion vague de « Midi » ; elle comprend l'essentiel du Massif central et presque toutes les régions du sud, sauf la Corse, le Roussillon (Catalogne Nord) et le Pays basque.
- En Italie : les Vallées Occitanes, dans les Alpes (rattachées aux régions Piémont et Ligurie; à ne pas confondre avec le Val d'Aoste qui est plus au Nord).
- En Espagne : le Val d'Aran.
- À Monaco : excepté les quartiers ligures du centre-ville.
Les régions historiques ou culturelles qui composent l'Occitanie sont les suivantes :
- Alpes du Sud
- Auvergne
- Bourbonnais (moitié sud)
- Couserans
- Dauphiné (moitié sud)
- Comté de Foix
- Comté de Nice
- Gascogne
- Guyenne
- Languedoc
- Limousin (avec la Marche)
- Monaco
- Provence
- Velay
- Vivarais
Les régions administratives couvrant l'Occitanie sont les suivantes :
- Aquitaine (sauf les périphéries où l'on parle basque et saintongeais).
- Auvergne (sauf le nord de l'Allier)
- Limousin
- Midi-Pyrénées
- Languedoc-Roussillon (sauf les Pyrénées-Orientales où l'on parle majoritairement le catalan bien que la région du Fenouillèdes, au Nord-Ouest du département, soit de langue et de culture occitane)
- Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Rhône-Alpes : dans la moitié sud, à savoir presque toute la Drôme et l'Ardèche, le sud de l'Isère et quelques franges de la Loire. Dans les autres départements, la langue régionale est l'Arpitan.
- Poitou-Charentes : dans l'est de la Charente
- région Centre : dans quelques communes au sud
- Piémont (Italie): dans les Vallées Occitanes
- Ligurie (Italie): dans quelques communes à l'est, rattachables aux Vallées Occitanes
- Catalogne (Espagne) : dans le Val d'Aran
- Monaco
Voir : Régions occitanes Nota : La zone de transition linguistique du Croissant est aujourd'hui considérée comme une partie de l'Occitanie. Par contre, les régions catalanophones et les régions désoccitanisées (ex : Saintonge) ont volontairement été écartées, afin de se rapprocher de la définition la plus souvent admise de l’occitan.
[modifier] Enclaves occitanophones
Voir : L’occitan dans le monde
[modifier] Croix occitane et drapeau occitan
[modifier] Origine
La croix dite "occitane" est en fait le dérivé des armoiries des comtes de Toulouse : de geules à la croix vidée, cléchée (ou pattée) et pommetée d'or.
La première apparition de la croix de Toulouse est datable du règne de Raymond V. Il existe notamment une description du sceau de ce comte datée de 1165. Cette adoption est particulièrement précoce pour le Sud-Ouest, les armoiries se répandant au XIIe siècle principalement dans le Nord de la France. Diverses interprétations ont été faites de cette croix, dont beaucoup qui insistent sur un aspect "symbolique" du motif, oubliant que l’héraldique n’est pas une science du symbole, mais de l’emblème (M. Pastoureau).
En 1950, Henri Rolland affirme que l'origine de cette croix doit être recherchée dans le marquisat de Provence (Nord de la Durance) et plus précisément à Venasque.
Dès 1966, Roger Camboulives pense qu'à l'origine se trouve une croix solaire et peut-être la croix nestorienne trouvée au Turkestan chinois. Elle serait arrivée à Toulouse par l'Italie du Nord et la Provence (sans doute au Xe siècle).
En 1980, (l'Auta), R. Camboulives insiste aussi sur un rôle joué par les Wisigoths et sur les douze petites sphères qui pourraient représenter les douze "maisons" du zodiaque. Pour lui l'origine de la croix est toulousaine et non provençale. Il faut toutefois rappeler que les Wisigoths ne connaissaient pas l’héraldique.
En 1986, Jean-Yves Royer affirme que l'origine de croix est bien provençale mais que le texte d'Henri Rolland comporte des erreurs de dates et qu'il s'agit en fait de la croix de Forcalquier. Il s'appuie notamment sur la sculpture de deux croix figurant sur un couvercle de sarcophage à Ganagobie.
Dans la revue Archistra de décembre 1994, Pierre Saliès affirme que l'origine est toulousaine et que le signe des comtes de Toulouse est le fruit d'évolutions successives locales, peut-être à partir de la croix de Jérusalem.
En 1996 (L'AUTA n° 612) Jean Rocacher confirme que cette croix « est d'abord l'emblème propre à l'ancien comté de Venasque, démembré entre les deux maisons de Toulouse et de Forcalquier ».
En 2000, Laurent Macé (Les Comtes de Toulouse et leur entourage) affirme que la croix est devenue l’emblème de la famille comtale après la participation à la première croisade de Raymond IV ; cette croix pourrait trouver son origine à Constantinople. Il indique que le motif de la croix pattée a une origine byzantine et qu'il se répand en Occident via l’Italie et la Provence. Ainsi la croix de Toulouse et la croix de Venasque ou de Forcalquier auraient une origine commune, mais ne se seraient pas inspirées l’une de l’autre.
En 2000, Bertran de la Farge (La Croix Occitane - Loubatière) pense que la croix occitane est originaire du marquisat de Provence, vraisemblablement de Venasque, et qu'elle pourrait provenir d'une synthèse entre la croix de Constantinople et la croix copte (croix grecque trilobée) implantée en Provence grâce aux moines (Lerins-St Victor de Marseille) et peut-être aussi grâce à l'aura de St Maurice.
Pour le moment, les documents ne permettent pas de déterminer une origine unique incontestable.
[modifier] Usage
Ce drapeau est utilisé pour représenter la langue et la culture occitanes, ou plus généralement comme un emblème régional. C'est le cas en Languedoc mais aussi en Limousin. La croix de Toulouse y est parfois accompagnée d'une étoile à sept branches, représentant les régions historiques de l'Occitanie selon le Félibrige.
Dans les Vallées Occitanes d'Italie, en application de la loi 482-99 concernant les minorités linguistiques, de nombreuses communes organisent une cérémonie[5] autour de la pose du drapeau occitan sur les bâtiments officiels. Un texte est lu en occitan et italien, expliquant les motifs de la cérémonie puis le drapeau est hissé au son du Se canta. Cette cérémonie s'est déroulée pour la première fois en France, dans le village de Baratier, le 19 novembre 2006.
Le motif de la croix de Toulouse est utilisé par certaines communautés territoriales dont une partie du territoire correspond à celui de l’ancien comté de Toulouse : Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes (Comté de Forcalquier). On le trouve également sur la signalétique pour indiquer la langue occitane (panneaux à l'entrée des villes…).
[modifier] Géographie
[modifier] Fleuves et rivières
- Le Rhône, avec les affluents Durance, Gardon, Ardèche, Isère et Drôme.
- La Garonne (prend sa source dans le Val d'Aran en Catalogne), avec les affluents Dordogne, Lot, Tarn, Gers, Aveyron, Ciron.
- La Dordogne (avec ses affluents tels que par exemples la Vézère, l'Isle). Dordogne et Garonne se rejoignent pour former l'estuaire de la Gironde.
- La Loire, avec les cours d'eau appartenant à son bassin tels que la Vienne (Vinhana), l'Allier, la Creuse (Cruesa) et la Gartempe (Gartempa)…
- L'Adour, en Gascogne
[modifier] Orographie
- Les Pyrénées dit Pirenèus au sud, forment une frontière naturelle avec la péninsule ibérique, le pic du Midi d'Ossau (Lo pic de Mieidia d'Aussau) (2 885 m), le Vignemale (La Vinhamala) (3 298 m), le pic Long (3 194 m), le pic du Midi de Bigorre (pic de Mieidia de Bigòrra) (2 877 m), le mont Valier (2 839 m), le pic de la Munia (3 194 m) et le pic de Néouvielle (3 092 m).
- Le Massif central dit Massis Central ou Massiu Centrau au centre-nord : plateau du Velay (Velai), plateau de Millevaches (Plan de Miuvachas), les monts d'Ambazac, la Margeride (La Marjarida), les monts de Blond, le Vivarais (Lo Vivarés), inclus le Mézenc (Lo Mont Mezenc) (1 754 m), les monts du Cantal (Los Monts de Cantal) (1 858 m), Le puy de Dôme (Lo Puèi Domat) (1 464 m), le mont Lozère (Lo Mont Losera) (1 702 m), les Cévennes (Los Cevenas) (1 551 m), l’Aubrac (1 471 m), et le puy de Sancy (Lo Puèi de Sancí) (1 886 m).
- Les Alpes dit Los Alps ou Leis Aups à l’est, forment une frontière naturelle avec la péninsule italienne. les Clapier (Lei Clapièr) (3 045 m); la montagne du Cheiron (1 778 m), Pelvoux (lo Pelvús) (4 103 m), le col de Tende (1 908 m), le Massif du Mont-Cenis(Lo Massis dau Mont Cenis) (2 083 m), Massif du Luberon (Lo Leberon), le mont Ventoux (Lo Mont Ventor) (1 912 m) la Montagne de Lure (Montanha de Lura), le massif des Trois-Évêchés (Massis dei Tres Evescats) (2 922 m), le mont Pelat (lo Mont Pelat) (3 052 m), l’Aution (2 082 m), le massif des Écrins (Massis deis Escrinhs) (4 103 m), la Ramièra (3 340 m), le pic d’Olan (3 654 m), et les Alpes Cottiennes (Aups Cotians), qui incluent le mont Viso (lo Visòu) (3 841 m), la Ronhosa (3 280 m), le Grum (2 366 m), et l'aiguille de Chambeyron (Brèc de Chambairon) (3 415 m).
- La plaine des Landes (Las Lanas) (bassin aquitain).
- La vallée du Rhône (Valada del/dau Ròse)
- La plaine du Languedoc (La Plana de Lengadóc)
- Les plateaux de Valensole (Plan de Valençòla), Albion (ou Saint-Christol) (Plan d'Albion o de Sant-Cristòu), de Canjuers, de Millevaches (Milavachas), du Velay (Lo Velai) et de la Marche (La Marcha).
[modifier] Histoire
[modifier] Religions
Les religions ont profondément marqué l'identité occitane.
Les Romains ont introduit en Occitanie diverses religions. Un culte égyptien était même pratiqué à Bordeaux. Les communautés grecques ont propagé le christianisme.
Le christianisme a mis énormément de temps à s'implanter en Gascogne. Toutefois l'implantation fut si profonde que l'on y passa d'une structure familiale matriarcale à une structure de type « paternaliste souple ». Par la suite, des alliés « bons chrétiens » venus du Nord (les Francs saliens) furent sollicités pour expulser les hérétiques (Arianisme) Wisigoth d'Aquitaine.
Le Languedoc maritime a vu, dès l'époque wisigothique se développer des religions hérétiques. Les Wisigoths ont eu ainsi le soutien de la population locale. C'est la raison pour laquelle les Francs n'ont pas pu les chasser immédiatement.
Les Burgondes ont aussi adopté la religion arienne.
L'Occitanie a souvent été un lieu de refuge et de développement pour des religions pourchassées :
- Catharisme: la lutte contre le catharisme a marqué un tournant de l'histoire de la région par l'annexion du Languedoc. On pense que des crypto-cathares se sont réfugiés en Auvergne, en Lombardie et en Catalogne.
- église vaudoise: Au Moyen Âge une colonie s'est réfugiée dans le sud de l'Italie, dans ce pays émigrèrent des groupes de personnes de religion vaudoise descendus des vallées Chisone, Pellice et Haute Susa (Piémont). Dans les vallées occitanes d’Italie les premiers documents en langue d’oc furent les textes religieux vaudois en 1400, aujourd’hui conservés dans d’importantes bibliothèques. Le fait est que les Vaudois furent un des premiers mouvements hérétiques du Moyen-Age. Ils s’inspirèrent du précepte Jésus Christ “se dépouiller de tous ses biens pour les donner aux pauvres”.
Depuis le début ils furent persécutés par l’Eglise. Malgré cela le mouvement vaudois se répandit de la Provence au Languedoc et même sur le versant alpin italien. Dans le Piémont italien, elle se développa plus qu’ailleurs et en 1532 l’Église vaudoise adhéra à la Réforme protestante de Calvin et Luther.
Aujourd’hui l’Eglise vaudoise a son centre à Torre Pellice, La Tor en occitan. Ici, en feuilletant l’annuaire téléphonique, on trouvera des noms de famille occitans, français ou allemands, signe de rapports antiques avec l’Europe protestante.
- Judaïsme: Bayonne est devenu le plus grand centre français de réfugiés juifs séfarades (Espagne, Portugal). Le Comtat Venaissin a vu se développer une écriture de l'occitan avec des lettres hébraïques: le shuadit, dit judéo-provençal, langue aujourd'hui disparue depuis 1970.
- Antitrinitarisme L'antitrinitarisme est une doctrine religieuse qui s'oppose à la Trinité divine. Elle est tour à tour appelée unitarisme, simplicité divine et arianisme. Elle est commune aux juifs, aux musulmans et à quelques mouvements chrétiens.
- L'Islam n'a pas réussi à s'implanter faute de temps et par manque de volonté assimilatrice des arabo-berbères[réf. nécessaire] dans la région conquise de Narbonne.
Par la suite, le protestantisme s'est fortement implanté dans certaines régions. À une époque où la religion catholique et l'État français ne faisaient qu'un. Le choix de certains seigneurs de développer le calvinisme fût peut être une affirmation d'hostilité à la France du nord (Béarn notamment). Paradoxalement, la bible réformée étant écrite en français. Cette langue connut un certain intérêt de la part des protestants.
[modifier] Culture
Toulouse est parfois considérée comme la capitale culturelle de l'Occitanie.
[modifier] Langue
L'occitan se compose de trois groupes dialectaux :
- gascon
- occitan méridional : languedocien et provençal (niçois inclus)
- nord-occitan : limousin, auvergnat, vivaro-alpin
Le catalan est très proche de l'occitan.
[modifier] Médias en langue occitane
[modifier] Radios
- Ràdio Lenga d'òc 95.5 FM
- Radio Lengadòc
- Radio Pais
- Radio Occitania
- Radio Pays à Paris
- Radio Albigés à Albi (81)
- Ràdio 4 en Peirigòrd e Agenés
- France Bleu Perigord (programa en pòstescota)
- Alpes 1 Alpes-du-Sud (émission Nostra Lenga)
[modifier] Télévision
L'occitan est un cas unique en Europe. C'est la seule langue parlée par plusieurs millions de personnes qui ne possède pas une seule chaîne de télévision spécifique. Il existe toutefois des programmes en occitan sur certaines chaînes.
- L'émission Viure al Pais sur France 3 Sud
- L'émission Punt de vista sur France 3 Aquitaine
- L'émission Vaqui sur France 3 Méditerranée
- Le journal en occitan de France 3
- Le journal télévisé en occitan appelé « Inf’òc » en languedocien et en gascon aranais sur BTV (Barcelona Televisió) en Catalogne
[modifier] Films
- L'histoire d'Adrien, film de Jean-Pierre Denis en français et en occitan (dialecte limousin) sorti en 1980
- Malaterra, film français, dont les dialogues sont en grande partie en occitan (provençal).
- Il Vento fa il suo giro, film italien se déroulant dans la zone montagneuse occitanophone de Val Maira, en Italie. L’occitan des vallate y occupe une grande place, aux côtés de l’italien et du français. Site officiel du film: http://www.ilventofailsuogiro.com/
[modifier] Presse écrite
On trouve les dernières informations en occitan sur le site de l'European Occitan Academia [4]
[modifier] Littérature occitane
- les troubadours
- Frédéric Mistral
- Félix Castan
- le Félibrige
- Jean Boudou, nom occitan : Joan Bodon
- Marcelle Delpastre, en occitan Marcela Delpastre, poète limousin
- Marceau Esquieu
- Jasmin (Jacques Boé, dit)
- Paul Froment, poèta occitan mòrt al servici militar a Lion (poète occitan mort au service militaire, à Lyon)
- Max Rouquette
- Félix Arnaudin, collecteur de contes gascons (Landes)
- Joseph Roumanille (contes provençaux)
- Edmond Vivier (majoral du Félibrige, natif de Millau)
- Duc de la Salle de Rochemaure (Château de Clavières à Ayrens)
[modifier] Musique et danse
L'hymne national de l'Occitanie est Se canta (ou éventuellement La Cançon de la Copa).
Pour connaître la musique occitane, on consultera notamment :
- La Talvera
- menestrers gascons JFTisnèr Verd e Blu
- Nadau Site officiel
- Claudi Marti
- Joan-Mari Carlotti
- Mans de Breish: Site
- Massilia Sound System
- Parpalhon
- Fabulous Trobadors site officiel
- André Minvielle
- Carlos Gardel toulousain inventeur du tango
- Lou Dalfin site officiel
- Lou Seriol site officiel
- Gai Saber site officiel
- Lhi Jari site officiel
- Gadalzen site officiel
- Goulamas'k
- Mauresca Fracas Dub le site officiel
- L'as pagat lo capèu de Nice
- Rosina de Peira (le site officiel)
- Manufactures verbales
- Moussu T e lei Jovents
- Stille Volk, groupe de musique néo médiévale
- Hantaoma, groupe de folk metal occitan
- Lucia de la Val d'Aran
- Familha Artus site officiel
- Jan dau Melhau, du Limousin
- Joanda de Montpelhièr site officiel
- Ténarèze / site
- lo grope ÒC (lo site oficial)
- Joan-Pau Verdier
- Nux Vomica de Nice
- Jànluc Sauvaigo et son groupe de country niçois l'Ontàrio Blues Band
- Corou de Berra polyphonies du Pays Niçois
- Gael Princivale
- Bernard Vaillant
- Marilis Orionaa
- Peiraguda
- Lo Còr de la Plana de Marselha
- Bernat Combi / site officiel, chanteur et musicien hors du commun du Limousin
- Loule Sabronde / site officiel
- Sonoloco [5] de Hautefort en Dordogne
Voir aussi : Chanson traditionnelle en occitan
[modifier] Gastronomie
[modifier] Entrées
- le pan bagnat
- la pissaladière
- la secho ou secca d'Entrevaux (jambon sec)
- la bouillabaisse
- la soupe au pistou
- la faveyrole (soupe de fèves cuites)
- l'anchoïade
- la tapenade
- la merenjainade (caviar d'aubergine)
- la crique
[modifier] Plats
- l'ailhòli (littéralement ail-huile, composé d'ail et d'huile)
- les beignets de fleur de courge
- la tourte de blette salée voir aussi tourte de blette sucrée
- la garbure
- la potée auvergnate
- l'estocafic (stockfish de Nice)
- la bagna cauda (sauce d'huile et d'anchoïade où on trempe des légumes crus)
- la socca (attention en niçard on écrit soca avec un seul "c")
- le cassoulet
- l'aligot
- les agnocous (gnocchis façon gavote)
- les talharins (pâtes taillées finement)
- les fidefins (vermicelles de Nice)
- le farsum à Grasse appelés les capons dans le comté de Nice
- les barba-joans en pays Gavot du comté de Nice et à Monaco
- le galetou
- les trénels (tripes de brebis)
- les tripoux (tripes de veau)
- les tourtous
- la mique
- le tourin à l'ail
- la ratatouille
- la chichoumeille variante languedocienne et provençale de la ratatouille niçoise.
- la daube provençale
- Foie gras, confit, magret et autres plats dérivés du canard ;
- la poule au pot
- la tielle (d'origine italienne, elle est devenue sétoise (Sète))
- le Gâteau de pommes de terre
- la brandade de morue (nimes)
De nombreux plats sont cuisinés à la graisse d'oie, en Dordogne, dans le Lot, dans le Gers, en Corrèze. La châtaigne (apportée par les Romains) et la pomme ont une importance particulière en Limousin; les noix en Périgord.
[modifier] Desserts
- le pastis landais
- la tourte de blette sucrée voir tourte de blette salée
- la tourtière de Gascogne
- la Croustade Ariégeoise
- los pescajos
- la flognarde
- le clafoutis
- les ganses
- les bugnes niçoises
- les crouquèto dei Mauro
- la tarte tropézienne
- les chichi fregi (beignets provençaux)
- le millas ou millassou
- le nougat
- la pompa a l'oli ou fougasse d'Arles
- la zézette de Sète
- les curbelets
- les échaudés (los chaudèls)
- la Fouace
[modifier] Monuments et lieux historiques
[modifier] Monuments historiques
- Abbaye de Sénanque
- Abbaye du Thoronet
- Abbaye de Fontfroide
- Basilique Notre-Dame du Port Notre-Dame du Port est une basilique romane située à Clermont-Ferrand dans le quartier du Port situé entre la place Delille et la cathédrale. Elle a été inscrite en 1998 au patrimoine mondial de l' Unesco au titre de l'inscription des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
- Le Capitole, l'Hôtel Dieu et basilique Saint-Sernin de Toulouse
- Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay
- Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne
- Cathédrale Saint-Front de Périgueux
- Cathédrale Saint-Caprais d'Agen
- Cathédrale Saint-Étienne de Cahors et le pont Valentré
- Cathédrale Sainte-Marie d'Auch
- Circulade
- Château de Budos
- Château de Montaigne
- Château de Peyrepertuse
- Château de Puilaurens
- Château de Quéribus
- Château de Roquetaillade
- Château de Villandraut
- Ganagobie
- Glanum
- Grand Théâtre et amphithéâtre Gallien de Bordeaux. Le Grand Théâtre de Bordeaux, commandé par le maréchal de Richelieu, gouverneur de Guyenne, et édifié par l'architecte Victor Louis, a été inauguré le 7 avril 1780 avec la représentation de l'Athalie de Jean Racine. Classé monument historique, réminiscence de l'Antiquité par son péristyle, l'ouvrage de 88 mètres sur 47 de style néo-classique, s'inscrit dans l'opulent urbanisme bordelais hérité du siècle des Lumières. Il abrite une salle de spectacle d'un millier de places, exemple parfait de théâtre à l'italienne.
- Montségur
- Les monuments romains et romans d'Arles
- Le Mur de la peste
- Musée de la Vieille Charité de Marseille
- Palais des Papes, le pont Saint-Bénezet et le Centre historique d'Avignon
- Place de la Comédie et jardins du Peyrou de Montpellier
- Le Pont du Gard est une portion d'aqueduc romain aménagée en pont à trois niveaux situé dans la commune de Vers-Pont-du-Gard, près de Remoulins, Nîmes et Uzès, dans le département du Gard. Il enjambe le Gardon, ou Gard, et assure la continuité de l'aqueduc romain qui conduisait l’eau d’Uzès à Nîmes.
- Théâtre antique d'Orange et l'arc de triomphe
[modifier] Lieux historiques
- Cité de Carcassonne
- Conques
- Les grottes ornées de la vallée de la Vézère
- Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle
- Oradour-sur-Glane
- le canal du Midi
- Saint-Émilion
- le centre d'Aix
- Montauban
- Gordes et le Village des Bories
- Uzerche
- le centre de Toulouse
- les Arènes d'Arles et les Arènes de Fréjus
- Bordeaux
- le Vieux-Nice et la colline du Château
- le Trophée de la Turbie
- la citadelle de Vauban à Entrevaux
- l'église romane priorale de la Garde-Adhémar
- Le Pendentif de Valence
- Le château de Crussol
- Notre Dame d'Ay
- La place des Cordeliers d'Annonay
[modifier] Architecture et types d'habitats traditionnels
[modifier] Sports et jeux
[modifier] Sports et jeux traditionnels
- Jeu de quilles de 9
- La course landaise, qui est la version actuelle des anciennes courses de taureaux lachés dans les rues.
- La course camarguaise, pratiquée le Gard, les Bouches-du-Rhône (départements de la Camargue) et dans une moindre mesure l'Hérault et le Vaucluse, et dont le but est d'aller chercher des attributs placés sur les cornes du taureau.
- La pelote basque, descendant du jeu de paume français. Malgré les interdictions de jouer en France, ce jeu est resté pratiqué traditionnellement au Pays basque et en sud-Gascogne.
- Le rugby possède en Occitanie un fort côté identitaire qui est lié aux origines de l'implantation de ce sport. A une époque, les syndicats d'ouvriers et même les regroupements étaient interdits. Le rugby a permis le développement des luttes sociales. En effet, les vestiaires du rugby étaient le seul lieu pour échanger des idées politiques entre de petits groupes. Les rencontres entre équipes originaires de différentes régions ont permis une propagation d'idéaux sociaux. L'entraide et le soutien mutuel entre rugbymans liés à cette époque ont aussi contribué à mêler sport, social et identité commune. Le rugby à XIII est solidement ancré dans l'Aude, en Provence, Lot et Garonne et dans la région toulousaine. On trouve aussi le rugby à XV (les équipes de Brive, de Toulouse, de Béziers, de Narbonne, d'Agen, de Toulon, d'Auch et de Montferrand comptent parmi les plus réputées).
- La pétanque (de "pe" signifiant "pied", et de "tanca" signifiant "pieu, attache" en occitan provençal)
- Le pilou, lo pilo sur la côte niçoise (pièce trouée avec un floc servant de guide)
- La balle au tambourin joué dans la région de Montpellier
- La joute nautique (joutes languedociennes pratiquées de Béziers au Grau-du-Roi, joutes provençales pratiquées en Provence et sur la Côte d'Azur)
[modifier] Sports et jeux populaires
[modifier] Traditions artisanales
- Le béret. Et vous voudrez bien noter que la sauce béarnaise n'a rien de béarnais… alors que le béret basque, lui, est béarnais !
[modifier] Manifestations populaires
- Fêtes locales de Bayonne, Dax, Luzech, Mont-de-Marsan, Excideuil, Vic-Fezensac,
- Ferias de Bayonne, Dax, Mont-de-Marsan, Nîmes, Béziers et Arles.
- Le carnaval de Limoux, de Nice, d'Aix-en-Provence et de Cadenet.
- Les Paillasses de Cournonterral.
- La Félibrée ou Felibrejada[6]co-organisée par le Bournat du Périgord se tient chaque année dans une ville différente de la Dordogne.
- L'estivada de Rodez
- La Fèsta d'Oc (Béziers, mi juillet)
[modifier] Personnages célèbres occitans
[modifier] Personnages historiques
- Aliénor d'Aquitaine / Aleonòr d'Aquitània: est une femme qui joue un rôle pivot dans l’Occident du XIIe siècle : duchesse d’Aquitaine, elle épouse successivement le roi de France Louis VII, puis le futur roi d’Angleterre, Henri II, renversant le rapport des forces en apportant sa dot (notamment l'Aquitaine) à l’un puis à l’autre des rois.
- Antoine de La Mothe-Cadillac : gouverneur de Louisiane, fondateur de Detroit (É.-U.).
- D'Artagnan: militaire français.
- Cyrano de Bergerac: poète et libre-penseur, il inspira Edmond Rostand pour créer le personnage principal de sa pièce de théâtre Cyrano de Bergerac.
- Emmanuel-Joseph Sieyès né à Fréjus. Homme d'Église, homme politique et essayiste français. Il rédigea le serment du Jeu de paume et travailla à la rédaction de la Constitution française.
- Ermengarde de Narbonne: Vicomtesse de Narbonne. Narbonne et sa vicomté, occupaient une place stratégique sur la scène politique méridionale de l'époque, où s'affrontaient les comtes de Toulouse, les comtes de Barcelone, les vicomtes de la famille Trencavel et les seigneurs de Montpellier.
- Gaston Phébus / Gaston Fèbus: écrivain et prince médiéval, il a habilement conduit l'Angleterre et la France à reconnaître l'indépendance du Béarn.
- Georges Pompidou: homme d'État français, fut président de la République française de 1969 à 1974.
- Giuseppe Garibaldi / Jausèp Garibaldi, dit Pepin de Nissa né à Nice. Homme politique italien, artisan de l'unification italienne.
- Guilhelm de Nogaret/ Guillaume de Nogaret juriste, conseiller du roi Philippe IV le Bel et véritable maître d'œuvre de la politique royale.
- Henri III de Navarre/Enric III de Navarra, lo noste Enric : roi de France (sous le nom d'Henri IV) et de Navarre .
- Jacques Ier dit le Conquérant/Jaume I lo conqueridor: Originaire de Montpellier, devenu roi de Catalogne-Aragon. Il est un acteur majeur de la reconquista catalane.
- Jacques Chirac: Maire de Paris, Président de la république française de 1995 à 2007 né à Ste-Féréole (Corrèze).
- Bernadotte : roi de Suède, originaire du Béarn. Unificateur des royaumes de Norvège et de Suède.
- Johan III de Grailly: l'un des principaux capitaines anglo-aquitains de la guerre de Cent Ans.
- Jean-Jacques-Régis de Cambacérès né à Montpellier. Homme politique, principal rédacteur du code civil français.
- Jean Jaurès: homme politique français originaire de Castres (Tarn).
- Jean Moulin : Grand résistant français, né à Béziers en 1899. Premier président du Conseil national de la Résistance (CNR).
- Jordi Pujol: homme politique espagnol et catalan à l'origine du statut d'autonomie du Val d'Aran en 1989.
- Famille des comtes de Toulouse, Famille des comtes de Barcelone, Famille des ducs d'Aquitaine font partie des principaux protagonistes de l'histoire occitane.
- Louis Auguste Blanqui dit l'Enfermé, né à Puget-Théniers, révolutionnaire.
- Marcelin Albert Un des leaders de la Révolte des vignerons de 1907 avec le Docteur Ferroul, maire de Narbonne.
- Marquis de Lafayette: militaire, il a joué un rôle majeur dans la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique et la révolution française.
- Nostradamus: apothicaire, médecin et célèbre astrologue.
- Pey Berland dernier archevêque gascon, fondateur d'hôpitaux et de l'Université catholique de Bordeaux, négociateur entre le Roi d'Angleterre et les seigneurs d'Aquitaine. Organisateur de la résistance bordelaise et aquitaine à l'armée française.
- Richard Cœur de Lion / Ricar còr de Leon : roi d'Angleterre de 1189 à 1199 et duc d’Aquitaine.
- Sadi Carnot: président de la République française, né à Limoges.
- Charles Maurras, journaliste, essayiste, homme politique et fondateur de l'Action Française
[modifier] Troubadours
- Aimeric de Péguilhan
- Alphonse II d'Aragon
- Arnaud de Tintignac
- Arnaut Daniel
- Arnaut-Guilhem de Marsan
- Bernard de Ventadour (Bernart de Ventadorn)
- Beatritz de Dia, (trobairitz)
- Bertran de Born
- Blacatz
- Cercamon
- le roi de Portugal, Denis 1er de Portugal ’’dit le Roi-Troubadour’’
- Folquet de Marselha
- Gaucelm Faidit
- Gui d'Ussel
- Guillaume dit le Troubadour (Guilhem IX de Peitieus dich Guilhem lo trobador)
- Guilhèm de Cabestanh
- Guillaume d'Orange
- Jacques II d'Aragon
- Jaufré Rudel (Jaufre Rudèl)
- Marcabru
- Peire Cardenal
- Peire Vidal
- Pierre III d'Aragon
- Raimbaut d'Aurenja (Raimbaut d'Orange).
- Raimbaut de Vaqueiras
- Richard Cœur de Lion (Ricard Còr de Leo)
- Savary Ier de Mauléon
[modifier] Artistes et acteurs
- Fernandel
- Jules Auguste César Muraire dit Raimu né à Toulon
- Claude Nougaro de Toulouse
- Patrick Sébastien de Brive-la-Gaillarde
- Renaud (père d'une famille protestante des Cévennes)
- Jean-Paul Belmondo (père des vallées Occitanes de l'état italien)
- Emmanuelle Béart de Saint-Tropez
- Thierry Ardisson
- Pierre Perret de Castelsarrasin
- Francis Cabrel (dédicace spéciale pour sa chanson sur les "Cathares" )
- Charles Trénet
- Dick Rivers (de son vrai nom Hervé Forneri, chanteur de rock né à Nice)
- Ben Vautier dit Ben de Nice
- Jenifer Yaël Dadouche-Bartoli dite Jenifer (chanteuse) née à Nice
- Pierre Palmade (dédicace spéciale pour son sketch "La jeune Mireille") né à Bordeaux
- Pascal Obispo né à Bergerac
- Michèle Laroque née à Nice
- Noëlle Perna dite Mado la niçoise
- Éric Collado né à Marseille
- Henri Genès né à Tarbes
- Richard Maggiore de Moissac, poète de renommée régionale qui participe à une revue littéraire d'expressions française et occitane ("Vent d'Autan poétique") et dont l'association moissagaise qu'il préside - "Lire sous Ogives" - organise occasionnellement des soirées, à la Bibliothèque de la cité, consacrées à la langue occitane (voir page "Moissac")
- Dionysos de Valence
- I.S.P. de l'Ardeche
- Number Sixxx de Sarras
- Children
- Romeo is Bleeding
- Empathik, groupe de Rap dont les membres revendiquent leurs racines occitanes
[modifier] Écrivains
[modifier] En occitan
- Sèrgi Javaloyes
- Pèire Cardenal
- Pèir de Garròs
- Jean-Géraud d'Astros
- Guillaume du Bartas
- Bellaud de la Bellaudière / Belaud de la Belaudiera
- Pèire Godolin
- Victor Gélu / Victor Gelú
- Théodore Aubanel / Teodòr Aubanel
- Frédéric Mistral / Frederi Mistral
- Joseph Roumanille / Jóusè Roumaniho
- Jòrgi Reboul
- René Nelli
- Francis Gagliolo dit Francis Gag
- Max Rouquette / Max Roqueta
- Jean Rouquette dit Joan Larzac
- Joan Bodon
- Marcelle Delpastre
- Pierre Bec / Pèire Bec
- Bernard Manciet / Bernat Manciet
- Robert Lafont / Robèrt Lafont
- François Fontan / Francés Fontan
- Louisa Paulin
- Jacques Boé dit Gensemin /Jasmin
- Yves Rouquette / Yves Roqueta
- Joan Ganhaire
- Eric Gonzalès
- Paul Castela
- Louis Combes dit Joan de Cantalausa
- Alem Surre-Garcia
- Christian Laborde né à Aureilhan (65)
- Justin Bessou
- Félix de La Salle de Rochemaure (1856-1915), Château de Clavières à Ayrens
- Camille Gandilhon Gend'armes (1864-1958)
- Arsène Vermenouze
[modifier] En français
- Michel de Montaigne / Miqueu de Montanha
- Montesquieu
- Marquis de Sade
- Olympe de Gouges
- Honorat Rambaud
- Jean Giono
- Marcel Pagnol
- Cristian Rapin
- Marcèu Esquieu
- Paul Froment
- Charles Cros
[modifier] Scientifiques
- Louis Joseph Gay-Lussac, chimiste et physicien né à Saint-Léonard de Noblat, près de Limoges
- Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
- Pierre Gassendi
- Blaise Pascal
- Pierre de Fermat
- Auguste Bravais
- Gaston Darboux
- Paul Sabatier
- Émile Borel
- Pierre-Paul Riquet
- Jean-Louis Étienne
- Marc Seguin
- Charles Cros
- Jean-Antoine Chaptal
[modifier] Aspects sociaux-économiques
[modifier] Structures sociales
[modifier] Typologie familiale
La majeure partie de l'Occitanie est caractérisée par la structuration de la famille en famille souche.
Dans une moindre mesure on recense quelques traces de famille communautaire (Limousin, Languedoc).
[modifier] Système politique
[modifier] Système culturel
[modifier] Démographie
[modifier] Statistiques actuelles
Grandes villes d'Occitanie Ce tableau donne le classement des grandes villes occitanes selon la population de leur aire urbaine (recensement de 1999). Il inclut toutes les communes de plus de 100 000 habitants. Aix-en-Provence est la seule commune dans ce cas.
L'aire urbaine englobe l'agglomération (pôle urbain) ainsi que les communes de la couronne périurbaine dont au moins 40% de la population résidente ayant un emploi travaille dans l'agglomération ou dans des communes attirées par celle-ci (définition INSEE).
Les chiffres indiqués sont ceux de la population totale (avec doubles comptes) pour les communes, et sans doubles comptes pour les agglomérations et aires urbaines.
Classement | Ville principale de l'aire urbaine | Population | |||
---|---|---|---|---|---|
commune | agglomération | aire urbaine | |||
1 | Marseille (Marselha) (Aix-en-Provence + de 100 000 hab. dans l'aire urbaine, Ais de Provença) | 807 071 137 067 |
1 349 772 | 1 516 340 | |
2 | Toulouse (Tolosa) | 465 423 | 861 090 | 1 117 000 | |
3 | Nice (Niça/Nissa) | 375 892 | 888 784 | 933 080 | |
4 | Bordeaux (Bordèu) | 218 948 | 753 931 | 925 253 | |
5 | Toulon, (Tolon) | 166 442 | 519 640 | 564 823 | |
6 | Montpellier (Montpelhièr) | 244 300 | 391 162 | 459 916 | |
7 | Clermont-Ferrand (Clarmont-Ferrand) | 141 004 | 258 541 | 409 558 | |
8 | Avignon, (Avinhon) | 88 312 | 253 580 | 290 466 | |
9 | Limoges (Lemòtges/Limòtges) | 137 502 | 173 299 | 247 944 | |
10 | Nîmes (Nimes) | 137 740 | 148 889 | 221 455 | |
11 | Pau (Pau) | 80 610 | 181 413 | 216 830 | |
12 | Bayonne (Baiona) | 41 778 | 178 965 | 213 969 | |
13 | Valence (Drôme) (Valença) | 66 568 | 117 448 | 167 155 | |
14 | Béziers (Besièrs) | 71 428 | 77 996 | 124 967 | |
15 | Tarbes (Tarba) | 49 343 | 77 414 | 109 892 | |
16 | Agen (Agen) | 30 170 | 69 488 | 94 659 | |
17 | Périgueux (Peireguers/Periguers) | 30 193 | 63 539 | 91 585 | |
18 | Alès (Alès) | 39 346 | 76 159 | 89 390 | |
19 | Albi (Albi) | 46 274 | 66 231 | 85 960 | |
20 | Fréjus (Frejús/Freiús) | 46 801 | 83 840 | 83 840 | |
21 | Carcassonne (Carcassona) | 43 950 | 43 950 | 82 577 | |
22 | Vichy (Vichèi) | 26 528 | 60 877 | 80 194 | |
classement des grandes villes d'agglomérations (CU) (pop > 40000 au 1er janvier 2004) | |||||
1 | Mérignac (Merinhac) | 62 100 | Bordeaux (Bordèu) | ||
2 | La Seyne-sur-Mer (La Sanha) | 60 188 | Toulon (Tolon) | ||
3 | Pessac (Peçac) | 57 000 | Bordeaux (Bordèu) | ||
4 | Hyères (Ieras) | 53 200 | Toulon (Tolon) | ||
5 | Grasse (Grassa) | 48 200 | Cannes (Canas) | ||
6 | Cagnes-sur-Mer (Canha de Mar) | 43 942 | Nice (Niça) | ||
7 | Le Cannet (Lo Canet) | 43 200 | Cannes (Canas) | ||
8 | Talence (Talença) | 40 700 | Bordeaux (Bordèu) | ||
[modifier] Immigration
[modifier] Économie
[modifier] Statistiques actuelles
[modifier] Mouvements politiques et culturels
[modifier] Mouvements actuels
[modifier] Culture
- Institut d'études occitanes | (IEO) Maintien et développement de la langue et de la culture occitane dans son ensemble.
- Conselh de la Lenga Occitana (CLO), organisme scientifique de codification de l'occitan dans la norme classique
- Federacion dels Ensenhaires de Lenga e Cultura d’Òc (FELCO), ensemble d'enseignants et de parents d'élèves liés à l'enseignement de l'occitan dans le secteur public
- Calandretas, écoles associatives occitanes de statut privé
- Félibrige mouvement historique mistralien, littéraire et linguistique.
- Parlaren mouvement mistralien, en Provence
- Unioun Prouvençalo, groupe régionaliste provençal d'inspiration mistralienne
- Unioun Prouvençalo Transaupino équivalent pour la Provence et l'Italie
- Collectif Prouvènço mouvement laïque et apolitique d'inspiration mistralienne, qui œuvre pour la défense et la promotion de la langue, de la culture et de l'identité provençale
- Consulta provenzale équivalent italien du Collectif Prouvènço
- Académie des arts, lettres et sciences de Languedoc
[modifier] Politique
- Partit Occitan (PÒC) autonomiste. Ce mouvement adhère à deux entités plus larges :
- Régions et peuples solidaires (RPS) participation du POC au niveau français
- Alliance libre européenne/Parti démocratique des peuples d'Europe (ALE/PDPE) participation du POC au niveau européen
- Unitat d'Aran régionaliste-autonomiste
- Parti de la nation occitane (PNO) indépendantiste
- Anaram Au Patac extrême gauche, a participé au CROC
- Paratge laboratoire d'idées politiques. Sa principale section se trouve dans les Vallées Occitanes (Italie). Sa section provençale s'appelle Para(t)ge Mar, Ròse e Monts.
- Iniciativa Per Occitània, laboratoire politique, culturel et social; mouvement indépendantiste.
- Occitània Libertària anarcho-communiste
- Gardarem la Tèrra, altermondialiste
- Le Gouvernement provisoire occitan pour la République fédérale et démocratique des pays d'Oc a pour but de donner des droits aux habitants des pays d'Oc en Italie, en France et en Espagne.
- Hartèra mouvement de la jeunesse révolutionnaire d'Occitanie
[modifier] Anciens mouvements politiques
- Corrent Revolucionari Occitan (CROC) extrême gauche révolutionnaire.
- Lucha Occitana Groupe d’intellectuels, d'étudiants et de syndicalistes agricoles, idéologiquement de gauche révolutionnaire, autonomiste et socialiste.
- Movimento Autonomista Occitano (MAO), branche du Parti nationaliste occitan dans le Piémont occitan (Italie), seule son journal est actif Ousitanio Vivo.
- Volèm Viure al País, mouvement socialiste composé de différents groupes locaux autogestionnaires.
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ Sondage du conseil régional d’Aquitaine réalisé par Média Pluriel Méditerranée en 1997)[1]
Pratiques et représentations de la langue occitane en Aquitaine- Décembre 1997
Bordeaux (Bx) Dpt 33 Gironde (avec Bx, hors zone saintongeoise) Dpt 24 Dordogne Dpt 40 Landes Dpt 47 Lot-et-Garonne Dpt 64 Pyrénées-Atlantiques (hors Pays Basque) Comprend l’occitan 11% 27% 54% 48% 42% 41% Parle occitan 3% 13% 34% 28% 25% 22%
Auvergne (enquête IFOP menée en juin 2006):- 61% déclarent comprendre l'occitan
- 42% déclarent savoir le parler
Languedoc-Roussillon (sondage réalisé en 1991 par Média Pluriel Méditerranée – Montpellier) [2]:- Une personne sur deux comprend l’occitan (48%)
- Une personne sur quatre sait parler occitan (28%)
Val d'Aran (Catalogne) recensement 1991 [3]:- 92,3% comprent l'occitan
- 60,9% savent le parler
- ↑ Revista tolsana Infòc N°265 Genièr 2008
- ↑ Robèrt LAFONT (1986) "La nominacion indirècta dels païses", Revue des langues romanes nº2, tome XC, pp. 161-171
- ↑ Article Óucitanìo (en norme mistralienne, pour Occitània en norme classique) dans : Frédéric MISTRAL (1879-1886) Lou Tresor dóu Felibrige, Dictionnaire provençal-français, Aix-en-Provence : Remondet-Aubin [rééd. 1979, Aix-en-Provence: Edisud, 2 vol.] [consultable en ligne à http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7486f]. Voir aussi les statuts du Félibrige adoptés en 1911, à l'article 11: "Tóuti li Felibre majourau o manteneire soun coumparti dins de seicioun terrenalo dicho mantenènço e courrespoundènto, tant que se pòu, is anciano prouvinço de l’Óucitanìo o i grand dialèite de La Lengo d’O". ["Tous les félibres majoraux ou mainteneurs sont répartis dans des sections territoriales dites maintenances et correspondant, autant que possible, aux anciennes provinces de l'Occitanie ou aux grands dialectes de la langue d'oc".]
- ↑ Photographies des cérémonies - Site de la Chambra d'Oc
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Croisade des Albigeois
- Cathares
- Catharisme
- Languedoc
- Langues romanes
- Toponymie occitane
- Politique gouvernementale française d'uniformisation linguistique
- Équipe d'Occitanie de football
[modifier] Liens et documents externes
- Site de l'Académie des arts, lettres et sciences de Languedoc
- Comitat d'Afrairament Occitanò-Catalan (oc)
- IEO Lengadòc (oc)
- Groupe de photographie pour la fraternisation occitane-catalane
[modifier] Bibliographie
- BALDIT, Joan-Pèire (1982) Occitània, Trad. de Jordi Bolòs i Maria Dolors Duran, La Magrana, Collecció Alliberament, 14 Barcelone
- BEC, Pèire (1977) La llengua occitana Edicions 62, Collecció a l’Abast, 133 Barcelone.
- LAFONT, Robert (1968) La revolució regionalista Ed. Aportació Catalana, Barcelone.
- LAFONT, Robert (1969) Per una teoria de la nació Edicions 62, Collecció a l’Abast, 72 Barcelone.
- LAFONT, Robert i ANATOLE, Christian (1973) Història de la literatura occitana Dopesa, Barcelona
- VENTURA, Jordi (1963) Les cultures minoritàries europees Selecta, Barcelone.
- GARCIA, Xosé Lois (1978) Naciones colonizadas de Europa Occidental Follas Novas, A Cruña.
- MESTRE i GODES, Jesús (1994) Els càtars. Problema religiós, pretexte polític Col. A l’Abast, 279 Barcelone.
- TUBELLA, Imma i VINYAMATA, Carles (1978) Les nacions de l’Europa capitalista La Magrana, Barcelone
- NUÑEZ SEIXAS, Xosé M. (1998) Movimientos nacionalistas en Europa en el siglo XX Ed. Síntesis, Col. Historia Universal Contemporánea, 26 Madrid.
- FERNANDEZ ARMESTO, Felipe (1996) Los hijos de Zeus Grijalbo Barcelona
- LAMUELA, Xavier (1987) Català, occità i friülà: llengües subordinades i planificació lingüística Quaderns Crema, Assaig Minor, 3 Barcelone.
- GROSCLAUDE, Joan; LAGARDA, Pèire; ALCOUFFE; AMORÓS; VENTURA, Jordi i SURRE-GARCIA, Alem «Occitània. L’última oportunitat» El Temps 15 février 1999
- ARGEMí, Aureli i VARGAS GOLARONS, Ricard de «Dossier Occitània» Altres Nacions núm 2 1981
- FIGUERES i TRULL «Ieu conessi un païs. Occitània i l’occità del 1945 als nostres dies» Revista de Catalunya núm 125 gener 1998.
- VENTURA, Jordi L’edicte de Villiers-Cottêrets Revista de Catalunya núm. 58, décembre 1991
- VENTURA, Jordi «La revolució francesa i les llengües no oficials de l’Estat francès» Revista de Catalunya núm. 38 febrer 1990
- GARDY, Felip; LAGARDA, Pèire; GIORDAN, Henri “Gli Occitani” a MINORANZE núm. 11-12, 3r-4rt trimestre 1978, Milà
- BALZAGUES, Gaston Les Organisations occitanes, LES TEMPS MODERNES núm. 324-326 août-septembre 1973 París
- LAGARDA, Pèire “Occitania e Occitanisme” dins I Jornades del CIEMEN del 22 al 29 d’agost del 1976 “Relacions lingüístiques Occitània-Catalunya”, publicat a Nationalia I
- BEC, Peire “A cuestión occitana: plantexamento histórico-cultural” a GRIAL núm 74, 1981.
- REBULL, Gilles “Nationalité et Regionalisme en Provence de 1859 à 1893 : une interprétation de l’évolution felibréenne au regard de l’expérience catalane” a LOU FELIBRIGE núm. 222 (número especial), premier trimestre 1997
- FOURIE, J. “La premsa d’oc pendent la darrièra guerra: l’exemple de Terra d’Oc” LO GAI SABER
- ROCH, Alain “Occitània: ensenhament e mass-media” dins V Jornades del CIEMEN del 24 al 28 d’agost del 1980 “Ensenyament de la llengua i mitjans de comunicació social, publicat a Nationalia VI
- GARDY, Felip “Occitània: un enjòc” dins IV Jornades del CIEMEN del 16 al 23 d’agost del 1979 “Fet nacional: llengua, territori i migracions, publicada a Nationalia V.
- WALTER Henriette "L'aventure des langues en Occident" 1994, ISBN 2-221-05918-2