Nestlé

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Logo de Nestlé

Logo de Nestlé
Repères historiques
Création : 1866 à Vevey
Dates clés : 1905, première fusion
Fondateur(s) : Henri Nestlé
Fiche d’identité
Forme juridique : société anonyme(depuis 1875)
Action : SWX : NESN
Slogan(s) : « Ensemble, mieux manger, mieux vivre »
Siège social : Suisse Vevey et Cham
Direction : Hervé Cathelin (CEO)
Actionnaires : Liliane Bettencourt (3%)
Activité(s) : Agroalimentaire
Produit(s) : chocolat, café, eau minérale
Filiale(s) : 487 usines dans 84 pays (2005)
Effectif : 265'000 (en 2006)
Site corporatif : www.nestle.com
Données financières
Capitalisation : CHF 166,152 mrd (2006)
Fonds propres : CHF 52,848 mrd (2006)
Dette : CHF 15,494 mrd (2006)
Chiffre d’affaires : CHF 107,55 mrd (2007)
Résultat net : CHF 15 mrd (2007)
Principaux concurrents
Kraft Foods, Danone, Mars Incorporated, Cadbury Schweppes
Consultez la documentation du modèle
Historique du logo de Nestlé
Historique du logo de Nestlé

Nestlé S.A. est une multinationale, la plus grande société agroalimentaire au monde, produisant un large éventail de produits alimentaires et de boissons, aussi bien pour les humains que pour les animaux de compagnie. Elle a été fondée en 1866 par le chimiste suisse Henri Nestlé qui a inventé au départ le lait en poudre destiné à nourrir les nouveau-nés que les mères ne peuvent allaiter. Le chocolat, les confiseries, les eaux, les boissons instantanées, les produits laitiers frais sont venus compléter les activités de Nestlé au fur et à mesure de sa croissance, en Suisse comme à l’étranger. L’entreprise se veut comme un des principaux innovateurs en la matière en Europe (avec notamment le café soluble Nescafé, les plats lyophilisés Bolino, les surgelés…). Son siège social est situé à Vevey et à Cham en Suisse. Son chiffre d'affaires de 2005 la porte au 53e rang mondial des plus grandes entreprises[1]. Nestlé est côtée au SWX Swiss Exchange.

Nestlé a pour logo depuis son origine un nid (nest en allemand/anglais) occupé par trois, puis deux (pour rester représentatif de la famille moyenne) petits oiseaux nourris par un adulte. L'origine du logo vient du patronyme « Nestle », en anglais to nestle signifie nicher.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Les débuts

En 1866, Henri Nestlé met au point et commercialise la première farine lactée. Ce lait en poudre est considéré comme un complément pour répondre aux besoins nutritionnels des nouveau-nés, en plus du lait maternel. L'efficacité de son produit ayant été montrée dans l'alimentation des jeunes enfants, il ne restait à son inventeur qu'à le commercialiser sur une grande échelle. En 1868 le produit est donc vendu en SuisseVevey et à Lausanne) mais également en Allemagne à Francfort-sur-le-Main. Les sollicitations dont Henri Nestlé était l'objet l'obligèrent bientôt à s'occuper d'autres marchés. Il organisa la vente en France, prit un agent à Paris et confia à son frère Georges, attaché au LCL à Lyon, un dépôt. La renommée de la farine lactée franchit alors l'Atlantique et à la fin de 1868, il fut amené par une offre à créer une agence à Londres. À la fin de 1869 la capacité de production de la farine lactée avait déjà atteint 500 kg par jour.

A peine son affaire avait pris de l'envergure que la guerre franco-allemande éclatait en 1870. Le conflit provoqua un arrêt brusque dans le développement des ventes, d'autant plus que les chemins de fer allemand refusaient le passage en transit des marchandises à destination de la Belgique et de la Hollande. À la fin de la guerre, les conséquences du conflit n'étaient pas favorables au développement de la nouvelle entreprise. L'augmentation du prix du lait, du sucre, des céréales, la pénurie de fer-blanc et la majoration des coûts de transports et des tarifs douaniers avait contraint Henri Nestlé à appliquer une hausse de 40 % sur le prix des boîtes. Quoi qu'il en soit le commerce allait finir par renaître si bien qu'en 1871 les expéditions journalières étaient de 800 à 1 000 boîtes et l'entreprise comptait alors une trentaine d'ouvriers.

Peu après les hostilités, Henri Nestlé agrandit sa fabrique et la production de farine lactée doubla de juillet 1871 à juillet 1873. La farine lactée se vendait alors en 1873 en Allemagne, en Amérique, en Angleterre, en Argentine, en Australie, en Autriche, en Belgique, en Espagne, en France, en Hollande, aux Indes néerlandaises, en Italie, au Mexique, en Russie, en Scandinavie, en Serbie et bien sûr en Suisse. Avec une production de 500 000 boîtes de farines lactée par an, les proportions prises par l'entreprise forcèrent Henri Nestlé à se mettre à la recherche d'un acquéreur en 1874. C'est ainsi que l'entreprise fut vendue en 1875 à une société veveysanne pour 1 million de francs. La nouvelle société fut constituée le 8 mars 1875 sous la raison sociale « Farine Lactée Henri Nestlé », ayant comme administrateur Jules Monnerat (Syndic de Vevey, ancien député), Pierre-Samuel Roussy (meunier et fournisseur d'Henri Nestlé jusque là) et Gustave Marquis (propriétaire au Châtelard sur Montreux). La société devint alors une société anonyme au capital de 200 actions de 5 000 francs chacune. Henri Nestlé ne conserva aucun intérêt de propriétaire dans la nouvelle société dont il ne fut jamais actionnaire.

La fabrication ne correspondant plus aux besoins, les nouveaux dirigeants achetèrent des machines, firent construire des hangars, agrandir les ateliers et ne négligèrent rien pour maintenir sur le marché un produit de qualité. La fabrication fut portée à plus de 4 000 boîtes de farine lactée par jour. Cependant, au début de 1878, l'Anglo-Swiss Condensed Milk Co., entreprise spécialisée dans les laits en boîte et ayant son siège en Suisse centrale, lança sa propre farine lactée. La société de Vevey ayant pressentit que cette entreprise pouvait devenir un concurrent sérieux répondit, la même année, en fabriquant elle aussi du lait condensé. Les ventes de ce nouveau produit profitèrent largement de la réputation de la farine lactée et les demandes se firent croissantes si bien qu'il fallut abandonner l'idée que le ravitaillement des marchés de Nestlé ne se fassent que du seul centre de fabrication de Vevey. Aussi, en mars 1880, la société de Vevey acquiert un moulin à Bercher dans le canton de Vaud pour le transformer en fabrique de lait condensé puis, en 1890 ajoute la fabrique de Payerne à ses installations. Toutefois, plus les années passaient, plus la concurrence avec la société Anglo-Swiss Condensed Milk Co. prenait une tournure aiguë.

Les difficultés de ravitaillement en lait frais ainsi que l'aggravation du prix de revient consécutive aux droits de douane sur le sucre et le fer-blanc amenèrent bientôt l'entreprise à constater que, dans certains pays, elle ne pouvait plus faire face à la concurrence et qu'il était donc nécessaire de changer de politique et décide de s'installer industriellement à l'étranger. C'est chose faite en 1898 où Nestlé s'implante en Norvège en faisant l'acquisition de la Norwegian Milk Condensing Co. à Kap puis aux États-Unis dans l'État de New York à Fulton en 1900, en Grande-Bretagne à Tutbury en 1901, en Allemagne à Hegge en 1903, et en Espagne à Penilla en 1905. Pendant ce temps, Nestlé avait également fait l'acquisition d'une quatrième fabrique en Suisse, à Neuenegg dans le canton de Berne. En 1905 Nestlé comptait donc 9 centres de productions, 4 en Suisse, 1 en Norvège, 1 en Amérique, 1 en Grande-Bretagne, 1 en Allemagne et 1 en Espagne.

[modifier] Première fusion et entrée dans l'industrie du chocolat

C'est en 1905 qu'intervient la première fusion de Nestlé avec l'Anglo-Swiss Condensed Milk Co.. Celle-ci est l'œuvre de deux banquiers : Wilhelm Caspar Escher, directeur général du Crédit Suisse à Zurich ainsi qu'administrateur de l'Anglo-Swiss Condensed Milk Co. et Benjamin Rossier, originaire de Vevey et administrateur de la banque Suisse et Française à Paris. C'est en effet cet arbitrage qui va entraîner la création de la Nestlé and Anglo-Swiss Condensed Milk Co. Pour des raisons de convenance et d'opportunités, la fusion s'opère sous la forme d'une absorption de la société Nestlé par l'Anglo-Swiss Condensed Milk Co.. Les deux sociétés apportent chacune 9 entreprises à la nouvelle entité. Ces 18 centres de production vont faire faire bénéficier la nouvelle société anonyme d'une répartition géographique favorable et déterminante pour l'avenir. L'objet et les modalités de la fusion reçoivent la consécration des assemblées générales des deux sociétés les 3 et 15 avril 1905. L'activité de la nouvelle société sera facilitée par l'émission de 50 000 actions nouvelles de 400 francs. Signe de l'égalité parfaite dans laquelle s'était opérée la fusion, la nouvelle compagnie avait deux sièges sociaux, l'un à Cham, l'autre à Vevey. Le premier conseil d'administration fut formé de dix membres, cinq proposés par la société alémanique et cinq par l'entreprise romande et la direction générale était assurée par quatre personnes. Le capital social de 40 millions de francs traduisait clairement l'importance économique de l'affaire. Toutefois il allait falloir près de 20 ans pour que se réalise graduellement une fusion complète et que se crée une société à direction véritablement centralisée.

Suite à cette fusion, l'année 1905 avait principalement été consacrée à des ajustements et des réorganisations. Dès 1906, les ventes s'étaient développées dans des proportions qui réjouissaient les actionnaires. Le bénéfice net s'était situé au dessus de 7,5 millions de francs. Cependant, les établissements industriels situés à l'étranger pouvant produire à meilleur compte, notamment aux prix moins élevé de la matière première et au niveau plus bas des salaires et des frais de transports, la fabrique suisse d'Egnach fut fermée en 1906.

En 1907, Nestlé se tourna vers l'Australie, second des marchés vers lesquels la Société exportait ses produits. L'implantation industrielle eu lieu par l'achat de la plus importante entreprise de lait condensé de la région, la Cressbrook Dairy Co. de Brisbane qui possédait alors deux centres de production, un à Toogoolawah et l'autre à Wilson Park. Comme la Nestlé and Anglo-Swiss vendait annuellement dans ce pays 200 000 caisses de lait condensé et que la production des deux fabriques australiennes n'atteignait pas ce volume, la décision fut prise en 1910 de construire un établissement industriel à Dennington dans l'Etat de Victoria. En 1912, la forte production de cette fabrique permit de vendre l'usine de Wilson Park. L'installation d'un bureau à Sydney vint compléter l'affaire australienne qui constituait ainsi la première implantation dans un pays peu industrialisé.

L'apparition sur les marchés concurrents du lait condensé sucré écrémé qui était meilleur marché, contraignit bientôt la Nestlé and Anglo-Swiss à modifier contre son gré sa position fondamentale, axée jusque là avant tout sur les laits concentrés entiers. La concurrence l'obligeant à soutenir la lutte sur ce nouveau terrain, Nestlé renforça son implantation en Hollande et au Danemark, pays qui s'étaient acquis depuis longtemps une situation privilégiée dans la fabrication de beurre et du lait concentré. De même, sous l'impulsion de demandes croissantes, le développement des affaires se poursuivit en Angleterre, en Norvège et en Suisse où l'on fit ouvrir de nouvelles fabriques dès 1912.

Parallèlement à son expansion, l'entreprise perfectionna son organisation de vente en accumulant l'abandon progressif du système des agents en faveur de celui des succursales. Cette réforme valut d'emblée une place prépondérante sur la marché asiatique où à partir du dépôt principal de Singapour furent ouvert de nombreux autres dépôts, notamment à Hong Kong, Calcutta, Madras, Bombay, Colombo et au Japon en 1913.

[modifier] Nestlé durant la première guerre mondiale

Au début du conflit, la mobilisation désorganisa les services car la plupart des fabriques Nestlé étaient situées en Europe. Toutefois la fabrication ne fut arrêtée nulle part durant les premiers mois de la guerre. En effet, en raison de l'importance des divers secteurs de sa production et en vertu du caractère même de ses produits (aliments indispensables), Nestlé put poursuivre ses activités dans presque tous les pays. Comme les hostilités avaient créées d'énormes besoins en produits laitiers, il s'agissait dès lors moins d'étendre les débouchés que de satisfaire les exigences croissantes de la clientèle autrement dit les commandes gouvernementales. Dans cette optique, l'entreprise renforça sa politique de décentralisation en créant de nouvelles sociétés nationales de fabrication et de vente notamment en Norvège et en Autriche. En 1916, sous l'effet de la guerre, le cinquantenaire de la société passa sous silence. Plus la guerre prenait de l'ampleur plus le lait frais commençait à faire défaut. Certaines usines cessèrent donc leur activités et les autres cédèrent pour l'approvisionnement des villes la presque totalité du lait qu'elle recevaient. Toutefois la compagnie réussit à trouver ailleurs d'autres sources d'approvisionnement, entre autres en Norvège.

A cette époque, Nestlé comptait déjà une douzaine de sociétés vendant ou fabriquant des articles Nestlé. Dans cet ordre d'idée, Nestlé participa en France à la constitution d'une société anonyme disposant du droit de fabriquer et de vendre dans ce pays les produits Nestlé. C'est ainsi que débuta en 1916 l'activité industrielle de Nestlé à Cherbourg. Cette même année, le capital de Nestlé and Anglo-Swiss fut porté de 40 à 60 millions de francs par l'émission de 50 000 actions de 400 francs.

Devant la diminution de ses exportations de Suisse et l'accroissement de la demande sur le plan international, Nestlé décida de racheter du lait condensé à des sociétés existantes ainsi que de reprendre certaines fabriques et d'en améliorer le rendement. Les achats de lait commencèrent en Amérique dès 1915 et s'amplifièrent jusqu'en 1917. Les achats atteignirent de telles proportions que le Conseil décida d'envoyer une délégation en Amérique pour y traiter l'achat de fabriques. La même politique fut appliquée en Australie. L'acquisition de ces fabriques permit en 1918 de doubler la capacité mondiale de production par rapport à 1914. De telles transactions à un moment aussi particulier de l'instabilité économique dans le monde, posaient des problèmes de financements. Nestlé dut ainsi se faire ouvrir de nouveaux crédits auprès des banques pour un montant de 30 millions de francs.

[modifier] De la crise commerciale à la deuxième fusion

Le président brésilien, Lula da Silva, inaugurant une entreprise à Feira de Santana, février 2007.
Le président brésilien, Lula da Silva, inaugurant une entreprise à Feira de Santana, février 2007.

La fin des hostilités provoqua un arrêt subit des affaires traitées avec les gouvernements et il fallut procéder à de rapides réadaptations pour ravitailler les populations civiles affectées par la guerre. La capital-actions de Nestlé and Anglo-Swiss fut doublé et passa à 160 millions par l'émission de 200 000 actions de 400 francs. En 1920, l'entreprise décida de s'implanter en Amérique du Sud. Le choix se porta sur la région d'Araras au Brésil. Le centre de production érigé constitua le premier maillon d'une chaîne de fabriques de produits Nestlé qui au cours des années, furent installés dans cette partie du monde. Il faut savoir qu'à cette époque l'implantation dans un pays en voie de développement représentait un investissement élevé par la mise sur pieds d'une fabrique adaptée à une contrée où l'industrie locale n'est pas équipée pour fournir les installations indispensables et où les habitants n'ont aucune expérience. Toutefois, fort de son expérience en Australie, Nestlé l'entreprit avec ténacité et avec succès.

Dans cet engouement d'après guerre, l'entreprise entreprit en 1920 l'acquisition de 11 entreprises australiennes ainsi que de 11 autres aux États-Unis. L'organisation comptait alors dans le monde 80 fabriques et plus de 300 dépôts, maisons de ventes ou agences. Une telle rapidité d'extension ne tarda pas à avoir des conséquences sur la stabilité de l'entreprise et en 1921 des signes d'épuisement apparurent. Le titre d'une valeur nominale de 400 francs passa de 1020 francs en janvier 1920 à 550 francs en juillet 1921 et il s'abaissa d'ailleurs à 225 francs en décembre et à 145 francs au début de 1922. Cette même année, la perte atteignit près de 100 millions de francs suisses et le chiffre d'affaire avait baissé de 20% par rapport à 1921. Le déséquilibre des changes, la baisse des prix et la crise commerciale en étaient les trois causes principales. Sous l'effet de la crise, des dispositions d'urgences sont alors prises sur tous les plans. Des fabriques durent fermer en Suisse, en Norvège, et Australie et en Amérique. À cela s'ajouta une réorganisation de la direction générale, une réduction de l'administration et une diminution des stocks. Toutefois, ces mesures de restructuration n'eurent pas d'effet décisif sur le redressement de la société et le conseil d'administration dut alors, sous la recommandation des milieux bancaires britanniques, recourir à un expert en finance, Louis Dapples. Celui-ci prit alors les rênes de la société et entreprit une réduction du volume de l'affaire américaine qui représentait une des plus grandes problématiques en raison des productions pléthoriques des 48 fabriques durant les années de guerre. La reconstitution de fonds de réserve nécessaires au remboursement des avances bancaires permit à l'entreprise de s'acquitter en 1925 de ses dettes et de reprendre confiance en elle. Des corrections complémentaires furent également apportée en matière administrative où l'on constitua une nouvelle direction générale qui fut regroupée à Vevey.

La crise ayant été affrontée avec succès, la nouvelle équipe de directeurs centraux s'orienta vers une politique nouvelle : adjoindre aux principaux articles classiques (lait condensé, farine lactée, lait en poudre, chocolats) d'autres spécialités destinées aux mêmes consommateurs. C'est ainsi qu'en 1927, Nestlé s'assura au Danemark la vente de beurre et que la vente de fromage en boîtes lui fut confiée dans la plupart des pays par l'intermédiaire de la société suisse Gerber & Co. A.G., Thoune. Parallèlement, comme l'activité du chocolat prenait de l'ampleur, Louis Dapples, devenu président du conseil d'administration entre temps, se décida à examiner si une base d'entente profitable pouvait être envisagée avec les dirigeants de Peter, Cailler, Kohler, Chocolats Suisses S.A.. Ceux-ci font alors savoir qu'une fusion complète aurait leur approbation si elle pouvait être réalisée dans des conditions acceptables pour eux. La fusion est acceptée en 1928 et se réalisa le 1er janvier 1929.

[modifier] Création de Nescafé

Le 1er avril 1938, Nestlé a commencé la commercialisation du café instantané par adjonction d'hydrates de carbone. Il sera lyophilisé en 1966.

[modifier] Fusion avec Maggi

1947 fusion avec le groupe « Alimentana S.A. » (Maggi) dans la société « Nestlé-Alimentana S.A. »

le 16 mars 2007, le général Pervez Musharraf, président du Pakistan, et Peter Brabeck-Letmathe, président et administrateur délégué de Nestlé, ont inauguré à Kabirwala (Pakistan), une usine de transformation laitière ultramoderne. L'usine, qui constitue le plus grand centre de collecte de lait de Nestlé dans le monde, présente une capacité de transformation de 2 millions de litres de lait par jour, chiffre qui devrait augmenter à plus de 3 millions de litres ces prochaines années.

[modifier] Nestlé de nos jours

siège social de Nestlé à Vevey.
siège social de Nestlé à Vevey.

En 2005, le groupe comptait 487 sites dans 84 pays[2] et pesait près de 2 % du chiffre d’affaire mondial des industries alimentaires. C’est la plus grande entreprise de ce secteur au monde, avec près de 60 milliards de dollars de chiffre d’affaires (soit un peu plus de 45,780 milliards d’euros, ou 73,143 milliards de francs suisses [au 15/12/2006]). En revanche, les chiffres sont moins bons pour le marché européen à cause des hard discounters (Lidl, Ed l'épicier, Aldi...) et des marques de distributeurs (MDD) telles que Carrefour, Cora, Auchan, Leclerc...

Répartition des activités du groupe
Répartition des activités du groupe

Pour son avenir, Nestlé ne se voit plus seulement comme une entreprise d’industrie agroalimentaire, mais comme une entreprise de nutrition et de bien être. Le mot d’ordre est « Wellnes » (jeu de mot avec le mot anglais « wellness » qui signifie bien-être). Tout comme Nike ne vend plus des chaussures mais l’univers du sport et la santé qui va avec l’entretien physique, Nestlé ne veut plus être vu comme une entreprise qui vend de la nourriture, mais du bien-être et de la nutrition.

[modifier] En France

En France, Nestlé est le leader de l'industrie alimentaire[3] où son principal concurrent est Danone principalement dans le domaine des eaux et des produits laitiers frais.

Nestlé France compte des fabriques dans les lieux suivantes[4] :

  • Andrézieux-Bouthéon (42 Loire) : Desserts laitiers frais, yaourts
  • Arcachon (33 Gironde) : Eau minérale naturelle ; Abatilles, eau de source ; Nestlé Aquarel
  • Aubigny (80 Somme) : Aliments pour animaux de compagnie
  • Barbezieux (16 Charente) : Spécialités surgelées à base de pâte
  • Beauvais (60 Oise) : Plats cuisinés surgelés ; Crèmes glacées
  • Boué (02 Aisne) : Poudres diétetiques, arret de la ferblanterie, restructure son effectif a la baisse
  • Caudry (59 Nord) : Pizzas
  • Challerange (08 Ardennes) : Poudres de lait
  • Contrexéville (88 Vosges) : Eau minérale naturelle Contrex
  • Creully (14 Calvados) : Produits de complémentation orale et entérale, nutrition diététique
  • Cuincy (59 Nord) : Desserts laitiers frais, yaourts
  • Dieppe (76 Seine-Maritime) : Poudres solubles de café et de chicorée
  • Dijon (21 Côte-d’Or) : Confiserie de chocolat, spécialités saisonnières. Nestlé a cédé l'usine en juillet 2007 au fabriquant de chocolat Barry Callebaut
  • Épinal (88 Vosges) : Aliments pour bébés
  • Genas (69 Rhône) : Musée du Cookie appelé Cookies House
  • Illkirch (67 Bas-Rhin) : Jambons, saucisses, saucissons
  • Ispagnac (48 Lozère): Eau minérale naturelle Quézac
  • Itancourt (02 Aisne) : Bouillons, potages, aides culinaires, sauces ; Céréales
  • Lisieux (14 Calvados) : Fromages frais
  • Marconnelle (62 Pas-de-Calais) : Aliments pour animaux de compagnie
  • Marseille (13 Bouches-du-Rhône) : Usine de Saint-Menet, poudres solubles de café, tablettes de chocolat (427 salariés (2005) ; menace de fermeture depuis mai 2004, réouverture le 5 septembre 2005, ordonnée par le Tribunal de commerce)
  • Montfort-sur-Risle (27 Eure) : Aliments pour animaux de compagnie
  • Offranville (76 Seine-Maritime) : Surgelés et réfrigérés
  • Orange (84 Vaucluse) : Usine de Camaret-sur-Aigues - (Construite en 1967) Plats cuisinés Buitoni. Vendue en 2003 à Raynal et Roquelaure.
  • Plancoët (22 Côtes d’Armor) : Eau minérale naturelle Plancoët, eau de source Sainte Alix
  • Pontarlier (25 Doubs) : Poudres solubles chocolatées
  • Quimperlé (29 Finistère) : Aliments pour animaux de compagnie (216 salariés en 2005 ; Nestlé cherche un repreneur en novembre 2005, sans en préciser les raisons)
  • Ribeauvillé (68 Haut-Rhin) : Eau de source Carola
  • Rosières (80 Somme) : Flocons de pommes de terre, purées
  • Rumilly (74 Haute-Savoie) : Céréales
  • Saint-Lambert (78 Yvelines) : Eau de source Saint-Lambert
  • Saint-Pol-sur-Ternoise (62 Pas-de-Calais) : Saucisses, jambons, lardons
  • Vallet (44 Loire-Atlantique) : Desserts laitiers frais
  • Veauche (42 Loire) : Aliments pour animaux de compagnie
  • Vergèze (30 Gard) : Eau minérale naturelle Perrier
  • Vittel (88 Vosges) : Eaux minérales naturelles Vittel et Hépar, eau de source Nestlé Aquarel

[modifier] Marques du groupe en France

La Laitière. Marque reprenant le nom et l'esthétique du tableau de Vermeer.
La Laitière. Marque reprenant le nom et l'esthétique du tableau de Vermeer.

Boissons: Dolce Gusto, Ricoré, Nescoré, Lion, Tonimalt, Caro, Bonjour, Nestlé, Nesquik, Nescafé.

Culinaires: Maggi, Buitoni, Mousline.

Chocolats et confiserie: Nestlé dessert, Nestlé, After Eight, Lanvin, Nuts, Menier, Galak, Quality Street, Smarties, Crunch, Nestlé Noir, KitKat.

Charcuterie et traiteur: Herta.

Glaces: La Laitière, Glaces Nestlé, Extrème, Yoco, Smarties, Movenpick.

Surgelés: Maggi, Buitoni, Hot Pockets, Sveltess.

Nutrition infantile: Nestlé, Guigoz, Nidal.

Nutrition clinique: Nesvital, Clinutren, Sondalis, Peptamen, Modulis Amino 5, Modulis Anti OX.

Céréales: Natéo, Chocapic, Nesquik, Chokella, Cookie crisp, Crunch, Lion, Clusters, Cheerios, Golden Grahams, Fitness.

Produits laitiers frais: Nestlé, La Laitière, Sveltesse, Yocco.

Nespresso: Nespresso

Eaux embouteillés: Nestlé Waters France, Vittel, Aquarel, Contrex, Perrier, S. Pellegrino, Acqua Panna, Quézac, Hépar, Valvert.

Produits pour animaux de compagnies: PURINA: One, Gourmet, Felix, Friskies, Fido, Beneful, Pro Plan, Veterinary Diets, Dog Chow, Cat Chow.

Hors domicile: Nestlé Food Service, Davigel, Nestlé Glaces, Davifrais, Nescafé, Chef, Nestlé, KitKat, La Laitière, Maggi, Nesquik.

[modifier] En Suisse

Le siège de Nestlé suisse est, tout comme le siège mondial, situé à Vevey. Toutefois le bâtiment de la Nestlé Suisse est distinct de celui du siège mondial. Nestlé est présent en Suisse à Vevey (centre administratif), Bursins (centre administratif, de production et de vente), Orbe (centre de production), Broc (centre de production du chocolat Cailler), Konolfingen (centre de production), Wangen (centre de production), Bâle (centre de production), Hirzel (centre de production et de vente) et Rorschach (centre administratif, de production et de vente).

[modifier] Controverses

[modifier] Concernant la publicité du lait en poudre

Une étude menée par des chercheurs britanniques montra, au milieu des années 1970, la supériorité pour la croissance des nouveau-nés du lait maternel sur le lait en poudre Nestlé[5]. En 1979, 150 organisations internationales fondèrent l'IBFAN (International baby food action network) ou Réseau international pour l’alimentation infantile dont l'objectif est de lutter contre la stratégie de communication de Nestlé qui s'appuie, en particulier dans les pays en développement, sur la prétendue supériorité du lait en poudre sur le lait maternel. Aux États-Unis, l'International Nestlé boycott committee, constitué d'une trentaine d'ONG et d'églises lança en 1977 une campagne de boycott, principalement suivie en Amérique du Nord, en Grande-Bretagne, en Suède et en Allemagne. Une session extraordinaire de l'Organisation mondiale de la santé vota en 1981 un code international pour la commercialisation du lait en poudre[6]. Il interdit toute forme de publicité incitant à la substitution du lait en poudre au lait maternel. Ce code, connu sous le nom de Code international de commercialisation des substituts du lait maternel, fut signé en 1984 par Nestlé. Depuis lors, Nestlé a été à plusieurs reprises accusé par des ONG ou des journalistes de violer ce code[7]. Un rapport intitulé Cracking the Code publié en 1996 par l'Interagency Group on Breastfeeding Monitoring recense l'ensemble des infractions constatées par un réseau d'associations en Afrique du Sud, au Bangladesh, en Pologne et en Thaïlande[8]. L'IBFAN continue de publier régulièrement un rapport des infractions commises par Nestlé vis à vis de ce code[9].

[modifier] Concernant les dettes du gouvernement éthiopien

En décembre 2002, l'ONG Oxfam a révélé que Nestlé réclamait 6 millions de dollars de l'Éthiopie en compensation de la nationalisation de l'entreprise Elidco (Ethiopian Livestock Development) éthiopienne par le gouvernement de Mengistu en 1975. Nestlé refusa dans un premier temps l'offre d'arrangement d'un million de dollars et demi offert par le gouvernement éthiopien[10]. Sous la pression de l'opinion publique, Nestlé signa un accord le 23 décembre 2002 pour la somme de 1,5 million de dollars et déclara vouloir consacrer cette somme à des projets de lutte contre la famine dans la région, en collaboration avec la Croix Rouge internationale[11].

[modifier] Marques du groupe

Voici un recensement des marques du groupe. Certaines ne sont distribuées que dans certains pays[12].

Café 
Nescafé, Taster’s Choice, Ricoré, Ricoffy, Nespresso, Bonjour, Bonka, Zoégas, Loumidis, Gold Blend, Blend 37, Alta Rica, Cap Colombie, Cappuccino, Decaff, Fine Blend
Eau 
Nestlé Pure Life, Nestlé Aquarel, Perrier, Vittel, Contrex, San Pellegrino, Acqua Panna, Levissima, Nestlé Vera, Arrowhead, Poland Spring, Deer Park, Al Manhal, Ozarka, Hépar, Ice Mountain, Zephyrhills, Quézac, Viladrau, Naleczowianka, Valvert, Ashbourne, Buxton, Vittelloise
Autres boissons 
Nestea, Nesquik, Nescau, Milo, Carnation, Caro, Build-up, Elevenses, Flo-Mix, Libby's C Drinks, Mix- O-Choc, Moonshine, Nescoré, Nesfit, Slender, Superquik, Um Bongo
Yaourt et autre produit laitier 
Chambourcy, La Roche aux Fées, Gloria, Bären Marke, Sveltesse, La laitière, La Lechera, Ski, Yoco, Yoplait, Svelty, Molico, LC1, Chiquitin, Creola, Coffee mate, Disney, Fruttolo.
Glace 
Frisco, Motta, Camy, Savory, Peters, Häagen-Dazs, Mövenpick, Schöller, Dreyer's, Lyons Maid ice cream, Fox's Glacier Minst, Extrême
Produit instantané 
Nan, Lactogen, Beba, Nestogen, Cérélac, Neslac, Nestum, Guigoz, Good Start, Mousline, Nidina, Alete, SMA, Follow-Up, Follow-Up Soy, Alsoy, Nursoy, Nestlé Baby Cereal
Produit énergetique 
PowerBar, Nesvita, Neston
Complément santé 
Nutren, Peptamen, Modulen, SOPAD (Société de Produits Alimentaires et Diététiques), Healthy Balance
Condiments/Assaisonnements/Pâtes à tartiner/Autres.. 
Maggi, Buitoni, Thomy, Winiary, Herta, British Shoyu, British vinegars, Cook-in-the-Pot, Dufrais, Sarsons, Branston Pickle, Gales honey, Holgates honey, Pan Yan, Sun-Pat, Tartex, Vessen paté, Le Parfait
Surgelé 
Maggi, Buitoni, Stouffer’s, Lean Cuisine, Hot Pockets, Herta
Céréales 
Chocapic, FIFA, Lion, Nesquik, Shredded Wheat, Shreddies, Cheerios, Cinnamon Toast Crunch, Cocoa Puffs, Crisp Rice, Energen low calorie wheatflakes, Force, Golden Grahams, Honey Nut Cheerios, Lucky Charms, Team, Robertson's cornflakes, Sunny Jim, Wheatflakes
Chocolat et Biscuits 
Aero, After Eight, Animal Bar, Baci (Chocolate), Baby Ruth, Black Magic, Blue Riband, Breakaway, Butterfinger, Cabana, Cailler, Caramac, Caramel Wafer, Cello, Creamola, Crunch, Dairy Crunch, Drifter, Eclipse, Festival, Fruit Pastilles, Frutips, Galak, Good News, Gray & Dunn biscuits, Henri Nestlé collection, Jellytots, Karima, Kit Kat, Lion, Matchmakers, Milky Bar, Montego, Muchies, Novo, Nuts, Polo, Quality Street, Rolo, Rowntree, RPC, Savana, Secret, Smarties, Toffee Crisp, Toffo, Tooty Frooties, Violet Crumble, Walnut Whip, Weekend, Yes, Yorkie
Produit professionnel 
Chef, Davigel, Minor's, Santa Rica
Aliment pour animaux 
Friskies, Fancy Feast, Alpo, Mighty Dog, Gourmet, Mon Petit, Felix, Purina, Dog Chow, Pro Plan, ONE, Beneful, Tidy Cats, Bonzo, Latz, Ralston, Go-Cat, Go-Dog, ALPO
Produit pharmaceutique 
Alcon, Galderma, Bübchen
Cosmétiques 
Laboratoires Innéov, Bübchen, Biotherm, Guy Laroche, Matrix, Redken, Claudel
Lentilles de contact 
Care, Alcon

Liste à compléter

Il faut noter que les capitaux de Nestlé et ceux de L'Oréal se confondent et que certains produits de Unilever ont été racheté par Nestlé.

[modifier] Direction de l'entreprise

Toutes les directions des activités de Nestlé sont basées au siège mondial à Vevey, sauf celle des « Eaux », dénommée Nestlé Waters, dont le siège se trouve à Issy-les-Moulineaux dans le département des Hauts-de-Seine.

Le PDG actuel du groupe est Peter Brabeck-Letmathe. Le 20 septembre 2007, le conseil d'administration de la multinationale a annoncé la désignation du Belge Paul Bulcke, jusque là responsable de sa zone Amériques, pour succéder en avril 2008 à Peter Brabeck à la direction générale. Peter Brabeck conservera la présidence du groupe.

La composition du conseil d'administration est définie par la statut de la société[13]. En 2006, elle est la suivante[14] :

Composition du conseil d'administration
Nom Fonction début du mandat Fin du mandat
Peter Brabeck-Letmathe Président 2012
Andreas Koopmann 1er Vice-Président 2008
Rolf Hänggi 2e Vice-Président 2008
Edward George 2011
Jean-Pierre Meyers 2011
Peter Böckli 2008
André Kudelski 2011
Kaspar Villiger 2009
Daniel Borel 2009
Carolina Müller-Möhl 2009
Günter Blobel 2009
Jean-René Fourtou 2011
Steven George Hoch 2011
Naina Lal Kidwai 2011

Source: Nestlé Management, Board of Directors sur Nestlé.com. Consulté le 21/09/2007

Direction du groupe
Nom Fonction Année de naissance Nationalité
Peter Brabeck-Letmathe Président 1944 Autriche
Paul Bulcke Administrateur délégué 1954 Belgique
Francisco Castañer Directeur général, Produits pharmaceutiques et cosmétiques, Liaison avec L’Oréal, Ressources humaines, Affaires générales 1944 Espagne
Lars Olofsson Directeur général : Unités d'affaires stratégiques et Marketing 1951 Suède
Werner Bauer Directeur général : Technique, Production, Environnement, Recherche et Développement 1950 Allemagne
Frits van Dijk Directeur général : Directeur de la Zone Asie, Oceanie, Afrique et Moyen Orient 1947 Pays-Bas
Carlo Donati Directeur général : Président et P-DG de Nestlé Waters 1946 Allemagne
Luis Cantarell Directeur général : Directeur de la Zone Europe 1952 Espagne
Paul Polman Directeur financier 1956 Pays-Bas
José Lopez Directeur général : Directeur Opérations 1952 Espagne
Richard Laube Directeur général adjoint : Président-Directeur général de Nestlé Nutrition 1956 États-Unis-Suisse
Marc Caira Directeur général adjoint : Foodservices Strategic Business Division 1954 Canada
David Frick Sous-directeur général : Corporate Governance and Compliance 1965 Suisse

Source: Nestlé Management, Executive Board sur Nestlé.com. Consulté le 21/09/2007

[modifier] Chiffres clés

Données financières (en millions de francs suisses) :

Année Chiffre d'affaires EBITA Bénéfice net Fonds propres Capitalisation boursière Nombre d'actions côtées Employés Fabriques
2006 98 458 13 302 9 197 52 848 166 152 265 000
2005 91 075 11 720 7 995 49 847 152 576 403 520 000 253 000 487
2004 86 769 10 970 6 717 39 219 247 000 500
2003 87 979 11 006 6 213 36 880 253 000 511
2002 89 160 10 940 7 564 508
2001 84 698 9 987 6 681
2000 81 422 9 911 5 763 29 904 224 541 479
1999 74 660 7 914 4 724 24 453 230 929 509
1998 71 747 4 291 231 881 522
1997 69 998 4 182 225 808 495
1996 60 490 3 592 225 808 495

Source: Management Reports sur Nestlé.com. Consulté le 27/02/2007

Actionnaires principaux (2005) : Flottant 97%, Liliane Bettencourt 3%.

[modifier] Notes et références

  1. Selon le magazine américain Fortune
  2. Rapport financier de 2005 - Performance du groupe
  3. Informations sur le site web www.nestle.fr
  4. Informations tirées de Nestlé en France - 2005
  5. « L’allaitement maternel en question », Les Dossiers de l’obstétrique, avril 1994.
  6. Seul les États-Unis votèrent à l'encontre de l'adoption de ce code.
  7. Joanna Moorhead, « Milk it », The Guardian, 15 mai 2007.
  8. Simon Barrington-Ward, « Les enfants avant les affaires », Unicef, 1997.
  9. IBFAN, « Breaking the Rules, Stretching the Rules, 2004 »
  10. BBC News, « Nestle in Ethiopia compensation row », 18 décembre 2002.
  11. Communiqué de presse, « Nestlé and Ethiopia. A Statement by Nestlé CEO », 23 décembre 2002.
  12. Source : www.nestle.com
  13. Statuts de Nestlé S.A. - juin 2006
  14. Références sur le site web www.nestle.com

[modifier] Bibliographie

  • HEER Jean, Nestlé : cent vingt-cinq ans (1866 - 1991). Vevey : Nestlé, 1991.
  • BUFFLE Jean-Claude, "Dossier N...Comme Nestlé", Ed. Alain Moreau, 1987

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Nestlé.

n:

Wikinews propose des actualités concernant « Nestlé ».