Néo-Destour

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Néo-Destour
 
Fondation 2 mars 1934
Disparition octobre 1964
Siège
Députés
Conseillers
Idéologie nationalisme
Affiliation internationale
Couleurs
Site Web
Voir aussi

Politique de la Tunisie
Partis politiques tunisiens

Le Néo-Destour était un parti politique tunisien de 1934 à 1964.

Fondé le 2 mars 1934 à Ksar Hellal, après une scission du Destour par un groupe de jeunes intellectuels : Habib Bourguiba, Mahmoud Materi, Tahar Sfar et Bahri Guiga. Le parti vise à l'origine à libérer le peuple tunisien du protectorat français. Dans un message du 24 juin 1934, le résident général de France en Tunisie, Marcel Peyrouton, prévient les contrôleurs civils qu'un nouveau parti vient de naître et que son objectif est de « libérer l'État husseinite du protectorat français. »

Peyrouton, futur ministre de l'intérieur du régime de Vichy, ne tarde pas à porter des coups sévères au Néo-Destour, dès le 3 septembre 1934, suivie d'autres affrontements en 1938, 1943 et 1952.

Après l'indépendance obtenue le 20 mars 1956, l'élection de l'Assemblée nationale constituante, le 25 mars, donne tous les sièges au Néo-Destour qui peut ainsi diriger la Tunisie sous l'impulsion de son président, Bourguiba, qui prend la présidence de l'assemblée le 8 avril. Il érige alors les fondements de l'État moderne[1], fait proclamer la république le 25 juillet 1957 et fait adopter une constitution le 1er juin 1959. Le parti remporte également les élections à l'Assemblée nationale le 8 novembre 1959.

Face aux orientations socialistes du président Bourguiba, le Néo-Destour devient le Parti socialiste destourien (PSD) en 1964.

[modifier] Congrès

[modifier] Références

  1. (fr) Samir Gharbi et Sonia Mabrouk, « Vingt ans, vingt dates », Jeune Afrique, 22 octobre 2007
  2. Jacques Simon, Algérie. Le passé, l’Algérie française, la révolution (1954-1958), éd. L’Harmattan, Paris, p. 286 (ISBN 2296028586)
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