Mexico

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Cet article concerne la capitale mexicaine. Pour les autres significations, voir Mexico (homonymie).
Mexico
image
Pays
 - État
 - Municipalité
Mexique Mexique
District fédéral
Fondation
 - Date
 - Fondateur

1325
Superficie 4 979 km²
Population (2000)
 - Ville
 - Métropole
 - Densité

8 605 239 habitants
17 844 829 habitants
3 584 hab/km²
Maire Marcelo Ebrard Casaubón
Fuseau horaire UTC -6
Gentilé (es) defeño, capitalino
Code postal 01000 à 16999
Indicatif tél. (+52) 55
www.df.gob.mx
Google Earth     Carte DF Nord DF Sud

Mexico (en espagnol Ciudad de México) est la capitale du Mexique: elle est située dans les hauteurs du centre du pays à une altitude de 2200 m, entourée de sommets qui la surplombent à plus de 5000 mètres. Mexico a été construite sur un marécage, ce pourquoi chaque année la ville s'enfonce de plus en plus. Elle est souvent désignée par l'appellation officielle Distrito Federal (D.F., District Fédéral) pour éviter la confusion avec le pays ou l'État de Mexico dont elle ne fait d'ailleurs pas partie.

Mexicain étant déjà utilisé pour les habitants du pays, le français n'a pas de gentilé pour désigner les habitants de Mexico. En espagnol sont utilisés defeño (du D.F.) ou capitalino (de la capitale), du fait que mexicano (Mexicain) est réservé au pays et mexiquense à l'État de Mexico. Les habitants du reste du pays les surnomment de manière péjorative chilangos.

Sommaire

[modifier] Introduction

Là où se trouve aujourd'hui la ville de Mexico, à 2 200 mètres d'altitude (altitude moyenne: 2 240 m)[réf. nécessaire], s'étendait il y a 500 ans le lac Texcoco, et c'est sur une de ses îles que fut construite en 1325, Mexico-Tenochtitlán, capitale de l'empire aztèque et plus grande ville du continent américain, détruite et reconstruite par les Espagnols après la conquête de 1519-1521.

De ce lac progressivement asséché il ne reste pratiquement que les canaux de Xochimilco. La ville moderne, Mexico, prit naissance sur une de ses îles. Au milieu du XIXe siècle, elle connut une grande modernisation.

Mexico, la nuit en 2005
Mexico, la nuit en 2005

Aujourd'hui, véritable mégapole s'étirant sur près de 1 500 km²[réf. nécessaire], l'agglomération de Mexico est devenue, avec près de 20 millions d'habitants[réf. nécessaire] - en croissance périphérique rapide - l'une des villes les plus peuplées et les plus bruyantes du monde. La seule ville de Mexico (District Fédéral) comptait 8,6 millions d'habitants en 2000). Construite sur un plan en damier facilitant l’orientation, l’ensemble de l’agglomération bâtie couvre à présent 1 200 km²[réf. nécessaire].

Plus grande concentration humaine du monde[réf. nécessaire], Mexico s'étend à perte de vue jusqu'aux premiers contreforts des montagnes qui la cernent. La cité a peu à peu absorbé les agglomérations limitrophes. Très polluée, elle conserve cependant quelques carrés de verdure, comme le parc de l'Alameda que jouxte le Palacio de Bellas Artes, théâtre réputé, et le Bois de Chapultepec.


La ville de Mexico est située dans une zone sismique, et de plus dominée par le fameux volcan Popocatépetl (5 452 m)qui est toujours en activité et dont l'éruption pourrait mettre l'agglomération et sa population en danger. Le tremblement de terre du 19 septembre 1985 qui secoua la capitale mexicaine, d'une magnitude de 8,1 sur l'échelle de Richter, dura deux minutes qui firent plus de 10 000 morts, et dont il reste encore de nombreuses séquelles, comme ces immeubles abandonnés autour du parc de l'Alameda.

Insurgentes est la plus grande artère de la ville, elle s'allonge sur 40 kilomètres, mais également Paseo de la reforma, la plus belle avenue de Mexico[réf. nécessaire], on y trouve les gratte-ciels à l'architecture la plus novatrice du monde[réf. nécessaire]. La ville s'étend au rythme du flux des nouveaux arrivants (30 000 par mois). Les services de l'urbanisme, qui doivent bien fournir des plans de la ville, en sont réduits à affréter chaque année un avion pour photographier les nouveaux quartiers qui sortent de terre, parfois en quelques jours.

La pollution atmosphérique est l'un des problèmes majeurs qui inquiètent les autorités de la capitale mexicaine. Mexico a le taux d'ozone le plus élevé de la planète[réf. nécessaire], l'ozone étant la principale composante du « smog », ce brouillard sale qui flotte au-dessus des grandes agglomérations et qui y rend l'air irrespirable. L'air au-dessus de Mexico est si pollué, que l'on a pu observer la chute d'oiseaux migrateurs, tombés du ciel raide-morts, asphyxiés. Cette pollution est le résultat d'une circulation automobile intense - on compte 4 millions d'automobiles, 27 000 microbus, 92 000 taxis qui consomment environ 14 millions de litres d'essence chaque jour - et d'une activité industrielle qui a connu un essor extrêmement rapide (plus de 40 000 entreprises industrielles travaillent dans l'agglomération de Mexico[réf. nécessaire], sans toujours respecter les normes environnementales.

[modifier] Desserte

La ligne 2 du métro de Mexico sur la Calzada de Tlalpan
La ligne 2 du métro de Mexico sur la Calzada de Tlalpan
  • Mexico est desservie par un aéroport international (Aeropuerto Internacional Juárez). En juillet 2002, le projet de construire un deuxième aéroport à Texcoco a échoué devant l'opposition des paysans qui ne souhaitaient pas se voir expropriés de leur terre et ainsi perdre leur mode de vie.
  • Un métro efficace et subventionné dessert un immense réseau de 207 km de long. Ses trains, construits au Mexique sous licence d'entreprises françaises et canadiennes, sont modernes et rapides ; une vraie vie sociale s’y est développée, en profondeur, en marge de la vie «aérienne». Pourtant, à certaines heures et sur certaines lignes, la sécurité des voyageuses n'était pas assurée, ce qui a poussé les autorités du transport public à réserver le premier wagon «aux femmes et aux enfants» aux heures de pointe. Les 12 lignes actuellement en service seront complétées par une treizième en 2008.
  • Sur le modèle pratiqué dans plusieurs villes, un "metrobus" (autobus surélevé circulant en site propre) a été mis en fonction en 2005 sur l'avenue Insurgentes. Bien moins cher que le métro, car il ne nécessite pas d'infrastructure aussi lourde, ce moyen de transport est en plein développement: une seconde ligne est en cours de construction.
  • Tous les jours du lundi au vendredi et le week-end en cas de pollution extrême, la circulation est limitée. Suivant le dernier chiffre de la plaque d'immatriculation, il est interdit de circuler en voiture un jour par semaine: 1 et 2, le lundi; 3 et 4, le mardi; etc. Pour cette raison les familles qui en ont les moyens achètent plusieurs véhicules avec des numéros de plaques différents afin de pouvoir quand même circuler tous les jours....

[modifier] Climat

Mexico a un climat tempéré d'altitude (Cwb selon la classification de Köppen). Bien qu'elle soit située dans la zone intertropicale, la température moyenne sur l'année est modérée par les effets de l'altitude. L'hiver est plutôt sec, le printemps est la saison la plus chaude et l'été correspond à la saison des pluies (de juin à septembre). Les secteurs les plus bas reçoivent moins de précipitations que la partie méridionale. Les régions sud de Tlalpán et de Milpa Alta, situés dans la chaîne de montagnes Ajusco possèdent une végétation de conifères et de chênes.

  Relevé météorologique de Mexico
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jul Aou Sep Oct Nov Déc Année
Température maximale (°C) 21.2 22.9 25.7 26.6 26.5 24.6 23.0 23.3 22.3 22.2 21.8 20.8 23.4
Température minimale (°C) 5.8 7.1 9.2 10.8 11.7 12.2 11.5 11.6 11.5 9.8 7.9 6.6 9.6
Hauteur de pluie (mm) 11.0 4.3 10.1 25.9 56.0 134.8 175.1 169.2 144.8 66.9 12.1 6.0 816.2
Source: WMO: World Weather Information Service


[modifier] Histoire

[modifier] Période précolombienne

Icône de détail Article détaillé : Tenochtitlán.
Tenochtitlan et la vallée de Mexico vers 1519
Tenochtitlan et la vallée de Mexico vers 1519

La région actuelle de Mexico fut occupée par des tribus chichimèques avant l'arrivée des Aztèques. Les historiens pensent que les Aztèques s'installèrent dans ce lieu peu propice parce que tous les autres endroits étaient occupés par des tribus plus puissantes. Mais, la situation ne les découragea pas. Ils pratiquèrent la culture sur chinampa. Il s'agit de radeaux, couverts de limon, qu'ils posèrent sur le lac Texcoco. Cela leur permit d'accroître les surfaces de culture du maïs. Des historiens tentèrent de retrouver la date de fondation de la ville (Tenochtitlán) en se basant sur les légendes locales et le calendrier aztèque. On estime généralement que la ville fut fondée au XIVe siècle. 1325 est la date la plus fréquemment avancée.

Tenochtitlán comptait environ 250 000 habitants avant l'arrivée des Espagnols[réf. nécessaire]. La ville était divisée en quatre quartiers (campan) : Cuepopan, Atzacualco, Teopan et Moyotlan, le Templo Mayor étant au centre. Chacun de ces quartiers était divisé en 20 districts (calpullis). Quatre grandes chaussées traversaient la ville. Juste au nord de Tenochtitlán se trouvait la ville de Tlatelolco, qui fut longtemps sa rivale.

Au centre de la ville, se tenaient les bâtiments publics, les temples et les écoles. À l'intérieur d'une zone délimitée par un mur de 300 mètres de côté appelé «Coatepantli» (« mur des serpents ») se trouvait le centre religieux. Il comportait environ 45 bâtiments publics. Parmi ces bâtiments se trouvaient le Templo Mayor, consacré à Tlaloc et Huitzilopochtli, le temple de Quetzalcoatl, le terrain du jeu de balle, le temple du soleil, les plateformes utilisées pour les sacrifices ...

[modifier] Mexico avant l'indépendance

Le conquistador espagnol Hernán Cortés arriva dans la région en 1519, mais il ne put conquérir la ville avant le 13 août 1521, après de longs et féroces combats qui détruisirent presque toute la ville aztèque. Le siège de Mexico fit plusieurs dizaines de milliers de morts[1]. Le plan de la ville fut dessiné par le géomètre Alonso Garcia Bravo qui adopta un plan en damier[2]. Tous les bâtiments aztèques furent détruits sauf les palais de l'empereur Moctezuma. Le centre de la ville fut réservé aux Espagnols, alors que les Indiens étaient relégués dans quatre quartiers périphériques[3]. La reconstruction de la ville fut rapide grâce à l'utilisation de la main d'oeuvre indienne, mais le chantier causa la mort de nombreux Hommes[4]. En 1524, Mexico comptait 30 000 pour 2000 à 3000 Espagnols[5].

La ville devint le centre colonial de l'empire espagnol qui comprenait aussi les Philippines et la ville la plus peuplée du continent américain.

L'indépendance du Mexique intervint en 1821. La ville fut deux fois contrôlée directement depuis l'étranger: par les États-Unis d'Amérique en 1847 et par la France au début des années 1860 par le malheureux Maximilien de Habsbourg, poussé sur le trône impérial du Mexique par Napoléon III, qui sera finalement fusillé par les républicains de Benito Juárez le 19 juin 1867 .

En 1873 la première ligne de chemin de fer relie Mexico à Veracruz.

[modifier] Faits récents

Le 26 juillet 1968, les manifestations étudiantes de Mexico sont réprimées par la police (dix morts). Dans les jours qui suivent sont organisées des grèves de protestation. Le 27 août, quelques 300 000 personnes défilent dans la capitale mexicaine. Le 2 octobre 1968, en début de soirée, l'armée mexicaine ouvre le feu sur des étudiants rassemblés sur la place des Trois Cultures de Tlatelolco. Le massacre de Tlatelolco fait au moins 300 morts parmi les manifestants[6]. La ville fut frappée par un violent séisme le 19 septembre 1985. Le tremblement de terre de 8,1 sur l'échelle ouverte de Richter provoqua la mort de milliers de personnes et de nombreux dégâts matériels. Entre 50 000 et 90 000 habitants se retrouvèrent sans abri.

Pendant les années 1990, la ville connut une importante croissance dont le symbole le plus visible est la construction de la Torre Mayor (230 mètres avec l'antenne). La ville a accueilli plusieurs évènements sportifs internationaux dans la seconde moitié du XXe siècle : les Jeux Olympiques d'été de 1968 et deux Coupes du monde de football en 1970 et en 1986.

En 2002, Rudolph Giuliani ancien maire de la ville de New York a été engagé par Andrés Manuel López Obrador, maire de Mexico, pour essayer de réduire la criminalité de la ville. Giuliani est connu pour avoir réduit la criminalité lorsqu'il était maire et pour la politique de Tolérance Zéro qu'il avait instaurée à New York. Cependant, aucun résultat concret n'a été constaté à Mexico, les deux villes ne possédant pas les mêmes caractéristiques.

[modifier] Décombres de l'Empire aztèque

Le 8 novembre 1519, lorsque Hernan Cortés, capitaine espagnol de 33 ans, entre dans Tenochtitlan, les Indigènes veulent voir en lui un envoyé des dieux... Mais le cruel messager mettra à sac l'orgueilleuse cité, cœur de l'Empire aztèque : sur les ruines, il fait bâtir Mexico où, aujourd'hui encore, plus d'un vestige rappelle que le présent reste la suite du passé. Exhumées en 1978 près de la cathédrale, les ruines du Templo Mayor ressuscitent aujourd'hui la grandeur de Tenochtitlán. Pour les mettre au jour, il a fallu abattre plusieurs immeubles et couper une rue. D'après les archéologues, l'enceinte de Tenochtitlán recouvrait une superficie de 13 km².

[modifier] Géographie

Mexico DF
Mexico DF

Le vallée de Mexico est une cuvette endoréique (9 560 km²), plate sur près de 1 000 km² à 2 250 m d’altitude. Elle est rendue perméable par un ensemble de vase, de laves et de cendres. Elle est entourée de sommets volcaniques de plus de 5 000 m, couverts de névés et de glaciers, comme le Popocatépetl et l'Ixtaccíhuatl. Les fortes pentes et l’accélération de l’érosion favorisent les mouvements de masse et les glissements de terrain. Les tensions continuent de s’exercer et les chaînes volcaniques s’élèvent de 4,5 à 6 cm par an. Du fait de l’ajustement dynamique aux tensions, la cuvette est une zone de subsidence qui s’enfonce de plusieurs centimètres par an. Tous les écoulements se déversent vers la lagune de Texcoco, dont le niveau monte lors des précipitations concentrées en été. L’endoréisme favorise les inondations chroniques.

Le problème de l’eau à Mexico est double : il faut approvisionner la ville en eau potable, mais aussi évacuer les eaux usées et saumâtres en évitant les infiltrations entre les deux réseaux, même pendant la saison humide. Il s’agit d’un "paradoxe hérité de l’histoire[7]" : il a fallu trois siècles de travaux pour expulser l’eau que l’on fait venir à grands frais des vallées environnantes.

En centre-ville, la surexploitation des nappes crée des contractions de terrain qui se traduisent par des effondrements locaux (- 7 mètres[8]). Le phénomène est connu depuis 1925, il s’est accéléré dans les années 1950, jusqu’à 50 cm/an en moyenne. En 1954, le Palacio de Bellas Artes s’est effondré et son escalier d’entrée a du être inversé. Depuis les années 1980, les effondrements locaux sont mieux contrôlés, ils sont de l’ordre de 5 à 8 cm/an aujourd’hui. Mais ils ont progressivement déplacé le niveau de base vers le centre-ville, qui s’est enfoncé de plus de 3 mètres sous le niveau de l'ancien lac.

Les sédiments meubles de l’ancien lac amplifient les ondes sismiques. La croissance de la ville s’est essentiellement faite sur le site de l’ancien lac de Texcoco. Il n’en reste aujourd’hui qu'un lac artificiel (1 000 ha) et les canaux résiduels de Xochimilco. Le tremblement de terre du 19 septembre 1985 (7h19) a surpris par son ampleur, 8,1 sur l’échelle de Richter et encore 7,5 dans sa réplique du lendemain. Cette catastrophe a sans doute causé le décès de 10 à 30 000 personnes et 5 à 9 000 bâtiments ont été endommagés. Les dégâts se concentrent dans les quartiers centraux, sur une superficie de 40 km² (4 % de l’espace urbanisé en 1980). Plus de 100 000 logements sont détruits, surtout dans les immeubles de plus de 6 étages[9].

La situation de cuvette, aggrave l'effet de la pollution en favorisant l'inversion thermique. La longue saison sèche favorise la stagnation de l’air sur la ville pendant la moitié de l’année. Du fait de l’altitude, certains quartiers s’étendent à plus de 2 800 m, il gèle une dizaine de nuits entre décembre et février. Le refroidissement du sol provoque une inversion thermique : une couche d’air froid stagnante de quelques centaines de mètres d’épaisseur accumule les gaz, les fumées, les poussières qui ne se dispersent partiellement que lors du réchauffement du milieu de la journée (pas tous les jours). Cette combinaison d’éléments favorables à la concentration de pollution atmosphérique se réduit pendant la saison des pluies : les températures sont plus élevées, les orages presque quotidiens renouvellent l’air, l’humidité des sols et la croissance de la végétation empêchent la formation de nuages de poussière.

La très importante présence de véhicules à moteurs couplé à l'altitude élevée et au climat ensoleillé font de Mexico une des villes au monde où la pollution atmosphérique est la plus importante. La circulation alternée et le contrôle des véhicules ont été mises en place pour y remédier partiellement.

[modifier] Politique

À l'instar de Washington, D.C. aux États-Unis, Mexico n'est pas un État de la fédération mais un territoire fédéral avec des institutions spécifiques. Historiquement, le chef du gouvernement du district était nommé par le président du Mexique. Une réforme de ses statuts en 1993 lui a donné une autonomie vis-à-vis du pouvoir fédéral et donne la possibilité à ses habitants de désigner ses représentants. Contrairement à Washington aux USA, Mexico est représenté au Congrès de l'Union dans des conditions égales à celles des États de la fédération.

Le pouvoir législatif est entre les mains de l'Assemblée législative du district fédéral et du Sénat du district fédéral. L'exécutif est confié au Gouvernement du district fédéral dirigé par le Chef du gouvernement du district fédéral, élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Les pouvoirs sont plus limités que pour les États de la fédération ; le président du Mexique ou le Congrès de l'Union peut, par exemple, exercer un droit de veto sur les décisions du chef de gouvernement.

Mexico est dirigé par le Partido de la Revolución Democrática membre de l'internationale socialiste, ce parti est né d'une scission du PRI ; en 2006, le parti possède une majorité relative à l'Assemblée, deux des trois sièges au Sénat, ainsi que le poste de chef de gouvernement. Après la démission d'Andrés Manuel López Obrador le 29 juillet 2005 afin de se lancer dans la course à la présidence, la ville est dirigée par un chef de gouvernement intérimaire Alejandro Encinas Rodríguez. Marcelo Ebrard Casaubon, élu chef de gouvernement en 2006, a pris ses fonctions en 2007.

[modifier] Divisions administratives

Le territoire est divisée en 16 « délégations » (delegaciones en espagnol, correspondant aux arrondissements de certaines métropoles). Ces délégations sont elles-mêmes divisées en quartiers (colonias) au nombre de 400 au total. Les délégations sont :

Délégations du district fédéral
Délégation Population (2005) Superficie (km²)
District Fédéral 1 479
A. Obregón 706 567 96,17
Azcapotzalco 425 298 33,66
B. Juárez 355 017 26,63
Coyoacán 628 063 54,4
Cuajimalpa 173 625 74,58
Cuauhtémoc 521 348 32,4
Gustavo A. Madero 1 193 161 94,07
Iztacalco 395 025 23,3
Iztapalapa 1 820 888 117
La Magdalena Contreras 228 927 74,58
M. Hidalgo 353 534 46,99
Milpa Alta 115 895 228,41
Tláhuac 344 106 85,34
Tlalpan 607 545
V. Carranza 447 459 33,4
Xochimilco 404 458 118

[modifier] Les sites remarquables

  • Le Zócalo, dont le nom officiel est Plaza de la Constitución : cette immense place très réussie est le centre historique de la ville de Mexico, elle porte ce nom (le socle) à cause d'un socle destiné à porter la statue d'une personnalité historique. De toute évidence, celle-ci ne put être déterminée, et le socle est resté inoccupé. Cette place centrale fut donc appelée « socle ». Elle a toujours formé le cœur de la ville puisqu'elle constituait déjà celui de Tenochtitlan, portant alors en son centre le Teocalli, le temple principal des Aztèques. La cathédrale métropolitaine dominant le Zócalo est la plus grande cathédrale d'Amérique en dimensions. Elle fut commencée en 1573 et achevée seulement 240 ans plus tard, en 1813. Par ce fait, de style composite, elle combine, en fait, les styles baroque et Renaissance. Construite avec des matériaux provenant du grand temple mexica de Tlaloc-Huitzilopochtli, elle souffre aujourd'hui du mal affectant un grand nombre de bâtiments menacés par l'affaissement du sous-sol.
Le Palais National ou Palais du président, en 2005
Le Palais National ou Palais du président, en 2005
  • Le Palacio Nacional, (Palais National ou Palais du président), lui aussi situé sur le Zócalo, fut construit sur l'emplacement du palais de Moctezuma II, en 1523 sur ordre de Hernan Cortés. Siège du Gouvernement, ce bâtiment imposant, avec ses 14 cours intérieures, abrite de nombreux trésors artistiques de l'époque coloniale mais surtout les fresques épiques du peintre mexicain Diego Rivera qui, en seize années, peignit sur 450 m² l'histoire du Mexique. C'est depuis le balcon du palais national, que le président crie, un peu avant minuit tous les 15 septembre, veille de la fête nationale, presque les mêmes paroles que le Père Hidalgo en 1810 dans le village de Dolores : « Mexicains, vive le Mexique ! Vive les héros qui nous donnèrent patrie et liberté ! » ; on ne crie plus « ¡Mueran los gachupines!» (Á mort les Espagnols) ni « ¡Viva el Rey!», des propos qu'Hidalgo avait bien crié au son balcon de son église à Dolores.
Museé du "Estanquillo"
Museé du "Estanquillo"
Immeuble Paris au centre ville
Immeuble Paris au centre ville
  • Le Museo Nacional de Antropología : très réputé, il abrite une importante collection de trésors inestimables provenant de sites archéologiques répartis à travers tout le Mexique ainsi que quelques expositions. On y trouve des objets marquants de la période préhispanique comme, par exemple, le calendrier aztèque en pierre et des peintures mayas du site de Bonampak. Ne pas oublier pour autant, le Museo de la ciudad de Mexico d'architecture ancienne, (comme la Poste centrale) avec un très bel escalier.
Maison d’influence française au Mexique
Maison d’influence française au Mexique
  • Le Parque de la Alameda, situé à proximité du Palacio de Bellas Artes est l'un des parcs les plus agréables du Mexique, aménagé selon un simple concept géométrique. Environ 2 km plus à l'ouest, passé le Paseo de la Reforma, un boulevard important et élégant, qui s'ouvre sur la zona Rosa, quartier chaud avec ses très nombreux hôtels, restaurants et boîtes de nuit.
  • Le Bosque de Chapultepec (le bois de Chapultepec) se trouve lui aussi le long du Paseo de la Reforma; c'est un immense parc parcouru de multiples canaux avec bosquets, étangs, jardins fleuris, jardin zoologique et plusieurs musées.
  • Coyoacán et San Ángel, ces vieux quartiers résidentiels au sud de la ville offrent une ambiance particulière ; c'étaient autrefois des villes indépendantes, absorbées par la mégalopole, toujours avide d'espaces :
    • Coyoacán (là ou il y a des coyotes) fut la capitale des Tépanèques, puis résidence d' Hernán Cortés, la « Casa de Cortés » ; Là, deux jolies grandes places se font face, l'une à l'autre, véritables enclaves, très animées de jour comme de nuit. L'une d'elles, la Plaza Hidalgo, encore ancrée dans le XVIe siècle, toute ceinturée d'un chapelet de restaurants, échoppes, bars et cafés littéraires, le tout dans une ambience assez artificielle d'un disneyland.
Rue du centre ville
Rue du centre ville

Coyoacán protège encore deux villas « magiques » :

      • La « Casa Museo de Léon Trotski ». Condamné à mort par contumace en 1937, Trotski fut hébergé par Diego Rivera et Frida Kahlo. On a peine à imaginer qu'un homme d'une telle notoriété ait pu y vivre dans une maison si modeste. Là, une kitchenette rudimentaire, une salle de bains sinistre, une chambre avec de sinistres impacts de balles staliniennes datés 1940, un bureau avec une machine à écrire et une multitude de livres semblent attendre le retour du révolutionnaire. Toujours est-il que Trotsky tomba le 20 août 1940 sous le piolet du tueur à gages Ramón Mercader. Ses cendres reposent dans le jardin de son ancienne demeure.
      • Quelques rues plus loin, la Caza azul, la « maison bleue » de Frida Kahlo. Elle y est née ; elle y est morte le 13 juillet 1954. Chargée d’histoire, la « caza azul » retrace de façon aussi intime qu'émouvante la vie de joies et de souffrances de ce grand peintre. Là aussi, son lit à miroir, sa chaise roulante, son chevalet, ses collections, ses lettres, ses livres et même son journal intime ouvert à la dernière page semblent attendre son retour.
    • San Ángel et le Museo del Carmen, couvent orné de belles céramiques en contraste, on y voit les cellules rudimentaires des carmélites et les momies squelettiques des derniers moines inhumés dans les caves ; alors que dans, l'Iglesia voisine de fraiches jeunes filles de quinze ans, habillées comme des princesses dans un décor bleu, rose et or sont bénies, comme l'exige la tradition, au milieu de blancs arums. À côté, sur la Plaza San Jacinto, petite sœur de Montmartre, les peintres du dimanche ont envahi tous les jardins.
  • « Museo Estudio Diego Rivera », qui se profile au sommet des petites rues sinueuses, est constitué de deux cubes jumeaux reliés entre eux par une passerelle par laquelle Frida apportait ses repas à son époux. Cube rose pour Diego et Cube bleu pour Frida. Réalisés, en 1932, par Juan O’Gorman, dans le style du Bauhaus, il les nommera les « machines à habiter ». Là aussi tout est resté tel quel : pinceaux, chevalet, chaise- roulante, livres et lettres... là Frida, parmi plus de 70 autoportraits réalisa le célèbre tableau « Les deux Frida ».
  • Plus au sud, la Ciudad Universitaria de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM), immensité accueillant un peu moins 250 000 étudiants.
  • Encore plus au sud, les jardins de fleurs de Xochimilco, magnifiques jardins flottants (voir ci-dessous).
  • Non loin du centre-ville de Mexico se trouve une place musicale, renommée mondialement, la Plaza Garibaldi - située à 300 métres au nord du Palacio de Bellas Artes - vrai centre de la vie nocturne de la capitale mexicaine, sur laquelle se réunissent les mariachis pour offrir leur musique à qui veut l'écouter, et payer. Ils ne sont pas tellement chers et, pour quelques pesos chantent toutes les chansons du monde aux nombreux touristes de passage. En vérité, passer un moment dans ce lieu magique est une expérience bien heureuse. Il y a de nombreux restaurants tout autour de la place, dont beaucoup offrent aux amateurs des spécialités culinaires typiques de certaines régions du Mexique.
Palacio de Bellas Artes
Palacio de Bellas Artes
  • Le Palacio de Bellas Artes, majestueux édifice, réalisé presque totalement en marbre de Carrare, a été construit, au début du XXe siècle, sur le site occupé autrefois par le couvent Santa Isabel, dans le but d'offrir au pays un Théâtre national. On est surpris par la différence des styles utilisés, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Cela est dû aux trente années que dura sa construction. L'extérieur, qui possède quelques aspects Art nouveau, a été construit selon le projet initial de l'architecte italien Adamo Boari (1904). L'intérieur, réalisé en 1932 par Federico Mariscal, possède une spectaculaire décoration Art déco, réalisée à Paris par la célèbre maison Edgar Brandt. Mais, ce qui attire l'attention est que les deux architectes utilisèrent des éléments ornementaux de la culture pré-hispanique pour la décoration de l'édifice (masques de guerriers, tigres, aigles, divinités mayas et serpents). Parmi toutes ces impressionnantes œuvres d'art, on doit encore mentionner les fameuses décorations murales réalisées par Diego Rivera, José Clemente Orozco, David Alfaro Siqueiros, Rufino Tamayo et Jorge González Camarena, conçues spécialement par les artistes pour le lieu où elles sont présentées. Depuis son inauguration, se sont installés dans l'édifice, outre le Théâtre et ses dépendances, le Musée national d'arts plastiques et sa galerie d'expositions temporaires, le Musée du livre, une bibliothèque et un restaurant.
  • N.D. de Guadalupe est, après la Basilique Saint-Pierre de Rome, le deuxième monument catholique le plus visité au monde. Il reçoit environ 14 millions de visiteurs chaque année ! Le 12 décembre 2005 a été célébré le 475e anniversaire de l'apparition de la « Guadalupana », la « vierge brune » de Guadeloupe, symbole du catholicisme mexicain. Mais, chaque année, venant de tout le Mexique, à pied, en bicyclette, en voiture, des millions de pèlerins se retrouvent sur le parvis de la basilique pour chanter des cantiques à la « vierge brune », se prosterner devant son image ou lui présenter des offrandes (médailles, affiches, ex-votos...) pour obtenir quelque miracle en leur faveur. Mexico connaît toute la semaine du 12 décembre, d'immenses embouteillages. Dans l'Avenue Reforma, peintures, sculptures, dessins ... sont exposées en son honneur. Plus de 6 millions de pèlerins y convergent là où la Vierge Brune « Nuestra Señora, Reina de Mexico y Emperatriz de América » est apparue, en 1531 au berger Juan Diego Cuauhtlatoatzin (L'Aigle-qui-Aime) (1474-1548).
Musée National d'Art  MUNAL
Musée National d'Art MUNAL
  • Tlatelolco, quartier de Mexico, dont le site le plus important est la place des Trois-Cultures. Premier marché de l'ancienne capitale aztèque Tenochtitlan, probablement l'un des plus vastes des Amériques et peut-être du monde. Dernier lieu de la résistance Aztèque conduite par Cuauhtemoc, quarante mille personnes au total, y furent massacrés avec toute leur famille, le 13 août 1521. En 1967, le Traité de Tlatelolco instaurait une zone libre d'armes nucléaires en Amérique latine et aux Antilles. Depuis tous les pays de la région ont signé et ratifié ce traité. Le 2 octobre 1968, la place fut le théâtre du second massacre de Tlatelolco, dans lequel plus de trois cent étudiants protestataires furent tués par l'armée et la police.
Xochimilco et ses bateaux fleuris
Xochimilco et ses bateaux fleuris
  • Xochimilco et ses jardins de fleurs, ou chinampas, qui sont célèbres dans le monde entier ; c'est ici qu'à l'époque aztèque vivait toute une population de maraichers qui alimentaient la capitale en fruits, légumes et fleurs. A cette époque ces canaux arrivaient jusqu'au cœur même de Mexico et furent le principal moyen d'acheminement de toutes sortes de marchandises. L'importance de ces canaux aussi bien pour le commerce que pour drainer les eaux de la ville, était donc capitale. Les jardins flottants, que l'on peut voir de nos jours, sont pour partie les restes des aménagements des îles artificielles (chinampas) que les Aztèques avaient effectués sur la lagune du lac Texcocoet. Après l'arrivée des espagnols on y à élevé le beau couvent de San Bernardino Sienne, patron de la ville. Près de San Bernardino, la jolie Capilla del Rosario date de 1768, recouverte de stuc et de céramiques de Puebla. Tous les jours se déroule le traditionnel marché aux fleurs de la Madreselva. Lieu de villégiature, Xochimilco est devenu, petit à petit, pour les Mexicains le lieu d'une promenade dominicale très courue. On y vient avec la famille se retrouver sur les quelques 150 barques multicolores à fond plat (trajinera) - richement décorées, baptisées de doux prénoms féminins : Lupita, Carmen, Adelita etc. - qui, entre ces îlots enserrés dans un réseau de canaux, croisant des peupliers et des saules, tournoient au milieu des marchés flottants et des orchestres de mariachis.

[modifier] Les environs de Mexico

  • El Rosario, cette forêt située dans les montagnes de l'Ouest, abrite, chaque année, la migration d'environ 120 millions de papillons monarques venus du lointain Canada, sis à 5 000 km de là. Ce site n'est identifié que depuis 1976 suite à la découverte de la première colonie d'hibernation des papillons monarques par Kenneth Brugger et son épouse mexicaine Cathy Aguadola. Cette découverte donna lieu à la parution d'un article dans la prestigieuse revue National Geographic. Cette région est depuis lors protégée, mais la population des papillons est gravement mise en danger par le déboisement, les paysans vivant aux alentours étant menuisiers depuis des générations (la reconversion sur des projets touristiques se heurte à la courte période pendant laquelle les papillons sont présents). De plus, le réchauffement global de la planète semble perturber la migration, ainsi que la présence de grandes zones soumises aux pesticides ou de culture de maïs transgénique sur le parcours (les plantes dont se nourrissent les papillons ne poussant plus dans ces régions).
  • Taxco, 200km au sud, c’est la cité de l’Argent (anciennes mines d’extraction) ; joyau colonial, admirablement préservé, construite à flanc de montagne avec ses rues pavées et ses maisons de style colonial qui lui donnent un charme incomparable. Le travail de l'argent est omniprésent dans de nombreuses échoppes exposant de mirifiques objets et bijoux de ce métal. S'y déroule même une fois par an : « La grande foire de l'argent ».
  • Teotihuacán (Là où les hommes deviennent des dieux), à 50 kilomètres au nord de Mexico, fut érigée puis abandonnée par un peuple mal connu (les Olmèques?). Le site fut occupé dès 600 av. J.-C.. La ville monumentale, érigée vers 200 av. J.-C., atteignait la superficie de 20 km². Ce qui en faisait la plus grande Cité- État méso-américaine tandis que sa population dépassait les 200 000 habitants, chiffre également énorme pour l'époque. Commencer par le musée (très complet), à l’entrée du site, puis parcourir l’Allée des Morts et admirer les deux pyramides de la Lune et du Soleil.
  • Tula à 70km est l'ancienne capitale des Toltèques. Un splendide calendrier aztèque et le palais de Chac Mool y ont été préservés.
  • Puebla (120km de Mexico) : cathédrale (Immaculée Conception), église(Santo Domingo), couvent(Santa Monica), université. Dans ses environs : Cholula (15km) : ancienne cité précolombienne.

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Personnalités nées à Mexico

De nombreux Mexicains célèbres sont nés dans la capitale :

[modifier] Personnalités décédées à Mexico

[modifier] Autres personnalités

Voici une liste de personnes qui vécurent une partie de leur vie à Mexico :

  • Auguste de Rambaud, ancien Commissaire des guerres.
  • Leonora Carrington, peintre et romancière anglaise.

[modifier] Universités

[modifier] Jumelages et partenariats

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l’impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 228894753), p.116-117
  2. Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l’impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 228894753), p.119
  3. Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l’impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 228894753), p.119
  4. Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l’impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 228894753), p.120
  5. Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l’impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 228894753), p.120
  6. Le nombre de morts est sujet à controverse : certains estiment qu'il y a eu des milliers de morts, mais la plupart des sources rapportent entre 200 et 300 morts. Les sources gouvernementales indiquent "4 morts, 20 blessés". Le nombre exact d'arrestations est aussi controversé
  7. Alain Musset - De l’eau vive à l’eau morte. Enjeux techniques et culturels dans la Vallée de Mexico (XVIe-XIXe siècles) - Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations, 414 p. (thèse de doctorat, soutenue en 1989 à l’EHESS) - 1991
  8. Jean Demangeot, Les milieux « naturels » du globe, Paris, Armand Colin, 10e édition, 2002, p.105
  9. Mexico, au risque de son développement - Brève n°2, 2006 - Géoconfluences

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

  • Mexico aujourd’hui : la plus grande ville du monde... / Claude Bataillon, Louis Panabière / Publication : Paris : Publisud, 1988/ 245 p. : ill., couv. ill. en coul. /Collection : Urbasud, ISSN 0991-5907
  • De l’eau vive à l’eau morte. Enjeux techniques et culturels dans la Vallée de Mexico (XVIe-XIXe siècles) / Alain Musset - Paris : Éditions Recherche sur les Civilisations / 1991 / 414 p.