Maple Leafs de Toronto

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Maple Leafs de Toronto
Fondé en 1917
Siège Toronto,
Ontario,
Canada Canada
Patinoire Air Canada Centre
18 819 places
Couleurs Bleu royal, blanc
Ligue LNH
Conférence Conférence de l'Est
Division Division Nord-Est
Capitaine Mats Sundin
Assistants capitaine Tomas Kaberle
Bryan McCabe
Entraîneur-chef Ron Wilson
Entraîneur(s) associé(s) Keith Acton
Dallas Eakins
Randy Ladouceur
Directeur général Cliff Fletcher
Président Lawrence M. Tanenbaum
Propriétaire Maple Leaf Sports & Entertainment
Équipe(s) affiliée(s) Marlies de Toronto (LAH)
Inferno de Columbia (ECHL)
Site Web mapleleafs.nhl.com

Les Maple Leafs de Toronto sont une franchise de hockey sur glace professionnel. Aujourd'hui, le club des Maple Leafs de Toronto fait partie de la Ligue nationale de hockey et est situé à Toronto.

Par le passé, l'équipe a porté les noms suivants :

Sommaire

[modifier] Palmarès

L'équipe fait partie des six équipes originales de la LNH.

22 apparitions en finale de la Coupe Stanley

1959 , 1960

Trophée O'Brien
Trophée Prince de Galles

[modifier] Historique

Icône de détail Article détaillé : Saisons des Maple Leafs de Toronto.

[modifier] Les Arenas

Le logo des Arenas.
Le logo des Arenas.

La première version de la franchise prend forme à la création de la Ligue nationale de hockey. Les propriétaires des Canadiens de Montréal, des Wanderers de Montréal, des Sénateurs d'Ottawa et des Bulldogs de Québec ont décidé de former une nouvelle ligue afin d'exclure Edward J. Livingston, propriétaire de la concession de l'Association nationale de hockey, les Blueshirts de Toronto et ainsi ne pas lui permettre d'être impliqué dans leurs futures opérations de hockey. Cela dit, étant donné qu'il est alors inconcevable que la ville de Toronto, à l'époque le deuxième plus grande ville canadienne, ne possède pas une équipe, ils décident alors de créer une franchise, les Arenas.

Le premier match de l'équipe est joué le 19 décembre 1917 contre les Wanderers de Montréal.[2] Le match se finit sur un score de 10 buts à 9 pour les Wanderers, cela sera l'unique victoire de l'équipe de Montréal, qui voit sa patinoire partir en fumée au bout de six matchs. [3]

Cette franchise gagne lors de la première saison de la ligue la seconde partie du championnat et doit affronter les Canadiens de Montréal, vainqueurs de la première partie. Les 11 et 13 mars, les Arenas battent les Canadiens sur un total de 10 à 7 (7-3 et 3-4). L'équipe remporte alors le Trophée O'Brien et une place en finale de la Coupe Stanley contre le champion de la Pacific Coast Hockey Association, les Millionaires de Vancouver. Les Arenas remportent la Coupe Stanley lors de leur première année d'existence 3 matchs à 2.

Malheureusement, au cours de la saison suivante, en raison de difficultés financières, les Arenas sont obligés d'arrêter de joueur au bout de huit matchs (sur dix prévus) au cours de la seconde partie du championnat.

[modifier] Les Saint-Patricks

Le second logo des Saint-Patricks utilisé de 1923-24 à la 1924-25
Le second logo des Saint-Patricks utilisé de 1923-24 à la 1924-25

Dès la saison 1919-20, une nouvelle équipe voit le jour à Toronto, les Saint-Patricks. La franchise existera sous ce nom de la saison 1919-20 à la saison 1925-26 et remportera en 1922, la seconde Coupe Stanley en battant les Sénateurs d'Ottawa en finale de la LNH et les Millionnaires de Vancouver de la PCHA en finale de la Coupe.

En 1926, une nouvelle franchise voit le jour dans la LNH les Rangers de New York. Tex Richard fondateur de la franchise fait venir Conn Smythe afin de composer une seconde équipe dans la ville de New York (la première étant les Americans de New York). Smythe signe un certain nombre de joueurs qui participeront à la conquête de la première Coupe Stanley de l'histoire des Rangers en 1928: Bill Cook, Frank Boucher, Ching Johnson, et Taffy Abel. Cependant, Smythe, ne s'entendant plus avec son président, ne fait plus partie de l'organisation, il est remercié à la fin de la saison et le 14 février 1927 il rachète les Saint-Patricks. Il décide alors de changer le nom en Maple Leafs afin d'honorer l'équipe de baseball de la ville qui évolue depuis 30 ans en ligue mineure.

[modifier] Les Maple Leafs

[modifier] L'époque Conn Smythe

Premier logo de l'équipe.
Premier logo de l'équipe.

Charlie Querrie le propriétaire des Saint-Patricks perd un procès et décide donc de vendre la franchise. Malgré une offre faite 200 000 dollars par un groupe de Philadelphie, Conn Smythe arrive à convaincre Querrie que son devoir envers la ville est plus important que l'argent. Querrie accepte donc l'offre de 160 000 dollars de Smythe.

Il garde encore pour la fin de la saison la couleur verte du maillot des Saint-Patricks mais dès la nouvelle saison, le maillot des Leafs prend pour la première fois les couleurs bleu et blanc.

Les couleurs bleu et blanc peuvent représentées aussi bien le bleu du ciel et le blanc de la neige que les couleurs traditionnelles de toutes les équipes de Toronto par le passé (avec par exemple les Argonauts de Toronto de la Ligue canadienne de football).

Après quatre saisons quelconques, Smythe et les Leafs font leur début dans leur nouvelle patinoire : le Maple Leaf Gardens, avec une défaite 2 buts à 1 contre les Blackhawks de Chicago le 12 novembre 1931. Heureusement pour les Leafs, la première saison se finit bien et menés par la « Kid Line » (la ligne des jeunes) composée de Busher Jackson, Joe Primeau et Charlie Conacher mènera l’équipe vers leur troisième Coupe Stanley et la première sous la nouvelle appellation. En séries éliminatoires, les Leafs battront l’équipe du frère aîné de Conacher, Lionel, et les Maroons de Montréal puis au tour suivant, en demi-finales, les Bruins de Boston en six matchs (avec le dernier match gagné en prolongation). En finale, Smythe peut prendre sa revanche et voit son équipe battre les Rangers. Au cours de la saison suivante, les Leafs auront le même parcours pour les séries mais cette fois-ci perdront contre les Rangers.

En 1933, l’attaquant des Leafs, Ace Bailey, frôle la mort suite à une mise en échec par derrière du défenseur des Bruins, Eddie Shore. Bailey vient percuter à pleine vitesse le bord de la patinoire et l’accident met fin à sa carrière.

Au cours des sept saisons qui vont suivre, les Maple Leafs vont atteindre à cinq reprises la finale de la Coupe Stanley mais ne la gagneront pas une seule fois [4]

Lors des séries finales de 1942, l’histoire semble se répéter alors que Toronto est mené trois matchs à zéros par les Red Wings de Détroit. Au cours du match n°4, l’attaquant de quatrième ligne, Don Metz, a inscrit un tour du chapeau permettant à son équipe de jouer un cinquième match puis un sixième grâce à un but vainqueur de ce même Metz. Au cours du match six, le gardien de but Turk Broda réalise un blanchissage et lors du dernier match de la série Sweeney Schriner donne la victoire au Leafs en réalisant un doublet pour une victoire 3 buts à 1. À la fin de la saison, le capitaine des Leafs Syl Apps reçoit le trophée Lady Byng pour son comportement exemplaire sur la glace. En effet, il finit la saison sans jamais avoir été pénalisé et possède en dix saisons une moyenne de 5 minutes et 36 seconds de pénalité par saison. Dans l’histoire du sport professionnel américain se fut la première fois qu’une équipe menée 3 matchs à 0 en séries finales arrive à renverser la vapeur et finalement gagner la série. Sept ans plus tard, Apps interrogé par l’écrivain Trent Frayne déclare :

« Si vous me demandez de dire quelle est ma plus grande soirée de hockey mais aussi le moment le plus intense que j’ai connu, je répondrais qu’il s’agit du bruit de l’aiguille de la dernière seconde avant la fin du match. C’est quelque chose que je n’oublierais jamais. »

Trois ans après cette finale, les joueurs héroïques de 1942 sont plus âgés et les Leafs se tournent vers une nouvelle génération avec des joueurs comme le gardien Frank McCool ou encore le défénseur Babe Pratt. Encore, une fois en 1945, l’équipe bat les Red Wings de Detroit en finale de la Coupe Stanley.

En 1946-47, les Canadiens de Montréal, champions en titre, et leur « punch line » (composée de Maurice "Rocket" Richard, Toe Blake et Elmer Lach), mènent la vie dure aux Maple Leafs mais Ted "Teeder" Kennedy marque le but vainqueur au cours du sixième match offrant une nouvelle Coupe à l’équipe de Toronto. Cela sera la première d’une série de trois coupes consécutives. Les Maple Leafs de Toronto deviennent alors la première équipe de la LNH à réaliser une telle performance. De plus avec la victoire en 1948, les Maple Leafs deviennent, à l’époque, l’équipe la plus titrée de la ligue. Il faudra attendre 10 ans plus tard, pour voir les Canadiens repasser devant.

Les Leafs et les Habs se rencontrent une nouvelle fois en finale de la Coupe Stanley 1951 sur cinq matchs qui tourneront à l’avantage des Maple Leafs. Les cinq matchs ont tout de même été très disputés avec des prolongations à chaque fois. Les Canadiens ont même faillis gagner le match n°5 mais alors qu’il reste 42 secondes dans le temps réglementaire, Tod Sloan propulse les deux équipes en prolongations et le défenseur, Bill Barilko, auteur de seulement six buts au cours de la saison, inscrit le but de la victoire offrant à son équipe une quatrième Coupe en cinq saisons. La gloire de Barilko est malheureusement éphémère puisqu’il disparaît dans un accident d’avion quatre mois plus tard. Conn Smythe promit une récompense de 10 000 dollars à celui qui pourrait trouver la trace de Barilko, disparu depuis le 26 août. Barilko et son dentiste, le docteur Henry Hudson, disparurent alors qu'ils étaient dans un avion. Les restes de l'avion furent retrouvés 10 ans plus tard.

[modifier] Nouvelle dynastie, les années 1960

Suite au titre de 1951, les Maple Leafs voient leur jeu se détériorer au cours du temps et les équipes des Red Wings et des Canadiens enchaînent les titres les uns après les autre. Il faut attendre la 1962 pour voir l’équipe gagner une nouvelle Coupe Stanley. Avant le début de la saison, Smythe avait vendu ses droits sur le Maple Leaf Gardens à un partenariat entre son fils, Stafford Smythe, John Bassett (propriétaire de journaux locaux) et le président des Marlboros de Toronto, Harold Ballard.

L’équipe réussit encore une fois à enchaîner trois victoires en finale de la Coupe Stanley entre 1962 et 1964. L’équipe compte alors dans ses rangs les joueurs suivants : Frank Mahovlich, Red Kelly, Johnny Bower, Dave Keon, Andy Bathgate et Tim Horton sous la direction de l’entraîneur et directeur général de l’équipe, Punch Imlach. Malgré le succès de l’équipe, Bathgate n’apprécie pas Imlach et à la fin de la saison 1964-65, il le fait savoir à tout le monde lors d’une interview :

« Imlach ne nous a quasiment pas parlé de la saison que ce soit à Frank Mahovlich ou à moi même. Quand il nous adressait la parole, c’était uniquement pour critiquer. Frank avait pour habitude de ne relever que le pire de chacun d’entre nous. Nous sommes des athlètes, nous ne sommes pas des machines et Frank est du type des joueurs qui ont besoin de se sentir soutenir. [5] »

La conséquence logique de ces mots fut le transfert de Bathgate pour les Red Wings de Détroit même si Mahovlich resta encore quelques années au sein de l’équipe.

La finale 1967 de la Coupe Stanley représente la dernière confrontation entre les Leafs et les Canadiens, ces derniers étant alors considéré comme les favoris de la finale, les critiques affirmant que l’équipe de Toronto n’était alors qu’un amas de restes d’anciens joueurs vedettes (« has beens »).

Malgré cela, au cours de la seconde prolongation du troisième match, Bob Pulford permet à Toronto de gagner le match et Jim Pappin inscrit le but de la victoire pour le sixième match et la Coupe Stanley. Dave Keon remporte alors le trophée Conn Smythe en tant que meilleur joueur (MVP) des séries.

En 1968, Mahovlich est inclus dans un transfert massif entre Toronto et les Red Wings puis suite à l’élimination précoce de l’équipe au cours des séries de 1969, Smythe renvoie Imlach ce qui fait réagir Horton. Il déclare alors que si l’équipe ne veut pas d’Ilmach, il suppose que l’équipe ne veut pas de lui non plus. L’année d’après, il rejoint les Rangers de New York.

[modifier] Les années Ballard

Suite à la mort de Smythe en 1980, Harold Ballard gagne le contrôle de l’équipe au cours de la saison LNH 1971-72 et devient l’un des propriétaires les plus détestés de l’histoire de la franchise, échangeant les joueurs les plus aimés de du public ou encore refusant et bloquant le transfert de Dave Keon vers une autre équipe de la LNH. Ce dernier décide alors de quitter la LNH et de rejoindre en 1975, les Fighting Saints du Minnesota de l’Association mondiale de hockey (AMH). Ballard considère (et avec raison) que quelle que soit l’équipe alignée et quel que soit son talent, les matchs se joueraient tous à guichets fermés et refuse alors d’augmenter l’enveloppe des salaires plus que de raison.

Au cours des années 1970, le paysage du hockey nord-américain n’est plus le même : en effet, en 1967, la LNH intègre six nouvelles franchises et les joueurs peuvent partir évoluer dans une autre ligue professionnel, l’AMH. Malgré cela, les Maple Leafs se composent de joueurs talentueux : Darryl Sittler (meilleur pointeur de tous les temps de l’équipe), Lanny McDonald, Keon, Tiger Williams et Börje Salming. L’équipe constitue alors un adversaire honorable dans la LNH même s’ils n’arrivent qu’une seule fois le deuxième tour des séries en battant les Islanders de New York. Malheureusement, la série s’arrête en demi-finale en quatre matchs perdus contre les rivaux éternels des Canadiens de Montréal.

Le 7 février 1976, Sittler inscrit six buts et réalise quatre passes décisives au cours d’un match contre les Bruins de Boston.

En juillet 1979, Ballard fait revenir Imlach au sein de l’organisation en tant que directeur général. Quand en 29 décembre, les Leafs envoient McDonald, ami de Sittler, au sein des Rockies du Colorado, un membre anonyme des Leafs déclare au Toronto Star que Ballard et Imlach feraient n’importe quoi pour saper le moral de Sittler [6] et que le transfert de McDonald a pour but unique de diminuer l’importance de Sittler au sein de l’équipe. Celui-ci, ainsi que d’autres joueurs des Maple Leafs, tous membres de l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey, luttaient afin d’obtenir des meilleurs contrats. Suite au transfert, les joueurs dévastèrent les vestiaires et Sittler refusa, temporairement, de porter le « C » pour les Maple Leafs. L’agent de Sittler, Alan Eagleson, qui était également directeur exécutif de la LNH déclara que toute cette histoire manquait de classe. [6] Deux ans plus tard, Sittler rejoint les Flyers de Philadelphie.

Suite au départ de McDonald, le niveau des Leafs ne fait que baisser et ne doivent leur présence dans les séries qu’à la présence des Nordiques de Québec – ancienne équipe de l’AMH – qui finissent derniers de la division Adams. Ironiquement, Ballard était un de ceux qui s’étaient opposé à l’intégration des quatre équipes de l’AMH au début de la saison : il n’avait toujours pas digéré voir son équipe décimée par les départs de ces meilleurs joueurs vers l’AMH. De plus trois des quatre franchises étant basées au Canada (les Nordiques, les Jets de Winnipeg et les Oilers d’Edmonton) cela impliquait une baisse des revenus télévisuels pour les Maple Leafs.

Au cours des douze années suivantes, les Maple Leafs ne sont plus au niveau de leur jeu d’antan et ne constituent une menace pour personne. Ils ne se qualifient que six fois pour les séries. Le seul avantage de cette période noire des Maple Leafs est qu’ils furent à même de choisir de nombreux joueurs talentueux au cours des repêchages (Wendel Clark par exemple).

[modifier] Le renouveau, les années 1990

Ballard meurt en 1990, et Steve Stavro, ami de longue date de Ballard rachète l’équipe ç l’aide d’un partenariat local.

Après la saison 1991-92, l’ancien directeur général des Flames de Calgary Cliff Fletcher prend la tête de l’équipe et commence à redresser l’équipe.

En 1992-93, les Leafs comptent dans leur rang Doug Gilmour (ancien Flames) qui inscrit 32 buts et 95 aides. Il est épaulé par Dave Andreychuk (25 buts en 31 matchs) et par le gardien de but Félix Potvin. Toronto finit la saison avec un total record dans leur histoire (99 points) et sont alors troisième de leur division. Les Leafs battent alors les Red Wings de Détroit en première ronde puis les Blues de Saint-Louis.

Les fans des Leafs se prennent à rêver d’une finale contre les Canadiens de Montréal, ces derniers jouant contre les Islanders de New York en finale de la conférence Wales. Avant cela, il faut se qualifier face à l’équipe de Wayne Gretzky, les Kings de Los Angeles. Cela semble bien entamé pour les Leafs qui mènent 3 matchs à 2 mais ils perdent tour à tour le sixième match et le septième à cause d’un tour du chapeau de Gretzky.

Ceux qui espéraient avoir une finale 100% canadienne la saison passée, furent partiellement comblés lors des séries 1993 avec une finale de conférence entre Toronto et les Canucks de Vancouver. Cela dit, les Maple Leafs ne sont pas à la hauteur et perdent en cinq matchs.

L'entrée du Air Canada Centre.
L'entrée du Air Canada Centre.

Après deux saisons sans qualification pour les séries éliminatoires, les Leafs se qualifient en 1999 après avoir être partis du Maple Leaf Gardens pour rejoint le nouveau Air Canada Centre. Mats Sundin, qui a rejoint l’équipe en 1994, en provenance des Nordiques de Québec connaît une de ses meilleurs saisons avec 31 buts et un total de 83 points. Sergei Berezin inscrit 37 buts, Curtis Joseph gagne 35 matchs avec une moyenne de buts encaissés de 2,56 buts par match et Tie Domi totalise 198 minutes de pénalités. En séries, les Leafs éliminent tour à tour les Flyers de Philadelphie puis les Penguins de Pittsburgh avant de perdre en finale de la conférence Est en cinq matchs contre les Sabres de Buffalo.

En 2000 et 2001, les Maple Leafs font parvenir à se hisser au second tour des séries mais à chaque fois ils vont perdre contre les Devils du New Jersey. La première de ces deux saisons est particulièrement notable du fait que les Maple Leafs ont fini pour la première fois en 37 saisons à finir premiers de leur division avec pour la première fois de toute leur histoire plus de 100 points. Malheureusement les Devils ont terni la saison en les éliminant aussi précocement dans les séries. De plus au cours du dernier match, les joueurs des Leafs n’ont pu réaliser que six tirs dans tout le match.

La saison 2001-02 est particulièrement difficile pour la franchise avec les blessures qui s’accumulent mais l’équipe arrive tout de même à se qualifier pour les séries. Après deux premiers tours passés contre les Islanders de New York puis contre les Sénateurs d’Ottawa, l’équipe perd une nouvelle fois en finale de conférence contre le « petit poucet » des séries, les Hurricanes de la Caroline.

À la fin de la saison, le gardien de but des Maple Leafs, Curtis Joseph, décide rejoindre les champions en titre, les Red Wings de Détroit et l’équipe trouve immédiatement un remplaçant en la personne du vétéran Ed Belfour, champion 1999 avec les Stars de Dallas. Belfour ne peut rien faire pour empêcher son équipe de perdre au cours des séries 2003 en sept match du premier tour contre les Flyers mais la saison suivante s’annonce sous de meilleurs augures avec un camp d’entraînement en Suède avec des matchs de préparation contre des équipes de championnats finlandais et suédois. La franchise finit la saison avec un total record de 104 points et se classe quatrième dans la conférence. Pour la quatrième fois en cinq saisons, les Leafs battent les Sénateurs au premier tour mais son éliminés au tour suivant par les Flyers.

Suite au lock-out 2004-05 des joueurs de la LNH, les Leafs dixième de la conférence ne parviennent pas à se qualifier pour les séries 2006.

Les Maple Leafs sont la seule des six équipes originale à ne pas avoir atteint une seule fois la finale de la Coupe Stanley depuis 1967 et l’expansion de la LNH. Les Blackhawks de Chicago, l’autre équipe originale sans titre depuis cette époque (dernier titre en 1961) ont atteint cette finale à trois reprises depuis 1967.

[modifier] Depuis 2006

Le 28 janvier 2006, les Leafs perdent leur huitième match consécutive et réalisent une « performance » unique depuis les dix ans de présence Pat Quinn derrière le banc. Logiquement, l’équipe aurait dut changer d’entraîneur mais l’impact médiatique que cela aurait eu à entraîné autour du futur entraîneur de l’équipe du Canada lors des jeux Olympiques d'hiver de 2006 de Turin était tel que les dirigeants ont préféré garder Quinn.

Malgré un réveil en fin de saison avec notamment un temps de jeu augmenté pour le gardien de but habituel des Marlies de Toronto, Jean-Sébastien Aubin, les Maple Leafs ne parviennent pas à se qualifier pour les séries éliminatoires ce qui n’était plus arrivé depuis 1998. Cette fois-ci, Pat Quinn et son adjoint Rick Ley sont renvoyés cinq jours après la fin de la saison. Ce départ s’accompagne également du départ du défenseur Aki-Petteri Berg.

Paul Maurice, entraîneur des Marlies et ancien entraîneur des Hurricanes de la Caroline devient l’entraîneur de l’équipe des Maple Leafs. L’équipe prolonge également le contrat de leur défenseur vedette, Bryan McCabe, le 28 juin pour un contrat de cinq ans.

Au cours du repêchage 2006, les Leafs choisissent Jiri Tlusty en première ronde (13e choix) et fond venir le gardien, vainqueur 2004 du trophée Calder, Andrew Raycroft (en échange de Tuukka Rask).

L’équipe 2006-07 des Maple Leafs est menée par des joueurs expérimentés tels que Mats Sundin, Bryan McCabe ou encore Tomas Kaberle. Des nouveaux joueurs sont également venus renforcer l’équipe qui aura vu au cours de l’intersaison, les départs de plusieurs cadres de l’équipe tels que Tie Domi, néo retraité, Eric Lindros (transféré aux Stars de Dallas) ou encore Ed Belfour (jouant maintenant avec les Panthers de la Floride). Les nouveaux joueurs se nomment : Hal Gill, Pavel Kubina et Michael Peca

Après une première moitié de saison laborieuse ,les Leafs congédie leur directeur général John Ferguson Jr. le 22 janvier 2008.Cliff Fletcher prend alors le poste par intérim.

[modifier] Les joueurs et entraîneurs

[modifier] Joueurs actuels

La liste ci-dessous présente l'effectif actuel des Maple Leafs. Cela dit, au cours d'une même saison, cet effectif peut évoluer du fait de transferts de joueur dans d'autres équipes, dans les ligues mineures ou depuis ces dernières (pour remplacer un joueur blessé par exemple). [7]

[modifier] Gardiens de but

Numéro Nationalité Nom Attrape Acquis Lieu de naissance
1 Canada Andrew Raycroft G 2006 Belleville (Canada)
35 Finlande Vesa Toskala G 2007 Tampere (Finlande)
40 États-Unis Scott Clemmensen G 2007 Des Moines (Iowa)

[modifier] Défenseurs

Numéro Nationalité Nom Lance Acquis Lieu de naissance
7 Canada Ian White R 2002 Steinbach (Manitoba)
8 Canada Carlo Colaiacovo G 2001 Toronto (Ontario)
15 République tchèque Tomáš Kaberle - A G 1996 Rakovník (Bohême-Centrale)
24 Canada Bryan McCabe - A G 2001 Saint Catharines (Ontario)
31 République tchèque Pavel Kubina D 2006 Čeladná (Région de Moravie-Silésie)
36 Suède Anton Strålman D 2005 Tibro (Suède)
43 Canada Jay Harrison G 2001 Oshawa (Ontario)
44 Suède Staffan Kronwall G 2002 Järfälla (Suède)
56 États-Unis Andy Wozniewski G 2003 Buffalo Grove (Illinois)

[modifier] Attaquants

Numéro Nationalité Nom Lance Position Acquis Lieu de naissance
9 Canada Mark Bell G AG 2007 St. Pauls Station (Ontario)
10 Suède Alexander Steen G C 2002 Winnipeg (Manitoba)
11 République tchèque Jiri Tlusty G C 2006 Slany (République tchèque)
13 Suède Mats Sundin - C D C 1994 Bromma (Comté de Stockholm)
14 Canada Matt Stajan G C 2002 Mississauga (Ontario)
16 Canada Darcy Tucker - A G AG 2000 Castor (Alberta)
19 Canada Dominic Moore G C 2008 Thornhill (Ontario)
21 États-Unis John Pohl D C 2005 Rochester (Minnesota)
22 Canada Boyd Devereaux G C 2006 Seaforth (Ontario)
23 Ukraine Alexei Ponikarovsky G AG 1998 Kiev (Oblast de Kiev)
32 États-Unis Alex Foster G C 2006 Canton (Michigan)
33 États-Unis Bates Battaglia G AG 2005 Chicago (Illinois)
42 Canada Kyle Wellwood D C 2001 Old Castle (Ontario)
48 Canada Jeremy Williams D C 2003 Regina (Saskatchewan)
50 Canada Darryl Boyce G C 2007 Summerside (Île-du-Prince-Édouard)
52 États-Unis Robert Earl G AG 2004 Chicago (Illinois)
54 Canada Kris Newbury G C 2003 Brampton (Ontario)
55 États-Unis Jason Blake G AG 2007 Moorhead (Minnesota)
80 Kazakhstan Nikolai Antropov G C 1998 Oust-Kamenogorsk (Kazakhstan-Oriental)

[modifier] Anciens joueurs

[modifier] Au Temple de la renommée

[modifier] Les capitaines

La liste ci-dessous reprend les capitaines de l'histoire des Maple Leafs.

[modifier] À ne pas oublier

[modifier] Numéros retirés

[modifier] Numéros honorés mais pas officiellement retirés

[modifier] Les entraîneurs de la franchise

Depuis le début de la franchise, il y a eu 35 entraîneurs (ce total inclus les entraîneurs des Arenas et des Saint-Pats).
King Clancy et Punch Imlach ont été à trois reprises derrière le banc des Leafs tandis que John McLellan, Charles Querrie et Conn Smythe l'auront été à deux reprises.

[modifier] Entraîneurs des Arenas

Les Arenas ont utilisé deux entraîneurs : Dick Carroll pour la saison 1917-18. Il est remplacé au cours de la saison suivante par Frank Heffernan.

[modifier] Entraîneurs des Saint-Pats

Les Saint-Patricks auront eu sept entraîneurs.

# Nom Dates
3 Harry Sproule 1919 - 20
4 Frank Carroll 1920 - 21
5 George O'Donoghue 1921 - 1923
6 Charles Querrie 1922 - 23
7 Eddie Powers 1923 - 1926
- Charles Querrie 1926 - 27
8 Mike Rodden 1926 - 27
9 Alex Romeril 1926 - 27

[modifier] Entraîneurs des Maple Leafs

La liste ci-dessous reprend l'ensemble des entraîneurs de l'équipe depuis l'arrivée de Conn Smythe en tant que propriétaire. [8]

# Nom Dates PJ V D N DP [9]  %V
10 Conn Smythe 1927 - 1930            
11 Art Duncan 1930 - 1932 49 22 16 11 56,1%
12 Dick Irvin 1932 - 1940 427 216 152 59 57,6%
13 Hap Day 1940 - 1950 546 259 206 81 54,9%
14 Joe Primeau 1950 - 1953 210 97 71 42 56,2%
15 King Clancy 1953 - 1956 210 80 81 49 49,8%
16 Howie Meeker 1956 - 57 70 21 34 15 40,7%
17 Billy Reay 1957 - 1958 90 26 50 14 36,7%
18 Punch Imlach 1958 - 1967 550
- King Clancy 1967 10 7 1 2   80,0%
- Punch Imlach 1967 - 1969 150 68 57 25   53,7%
19 John McLellan 1969 - 1972 217
- King Clancy 1972 15 9 3 3 70,0%
- John McLellan 1972 - 1973 78 27 41 10 41,0%
20 Red Kelly 1973 - 1977 318 133 123 62 51,6%
21 Roger Neilson 1977 - 1979 160 75 62 23 54,1%
22 Floyd Smith 1979 - 1980 68 30 33 5 47,7%
23 Dick Duff 1980 2 0 2 0 0%
- Punch Imlach 1980
24 Joe Crozier 1980 - 1981 40 13 22 5 38,8%
25 Mike Nykoluk 1981 - 1984 280 89 144 47 40,2%
26 Dan Maloney 1984 - 1986 160 45 100 15 32,8%
27 John Brophy 1986 - 1988 193 64 111 18 37,8%
28 George Armstrong 1988 - 1989 47 17 26 4 40,4%
29 Doug Carpenter 1989 - 1990 91 39 47 5 45,6%
30 Tom Watt 1990 - 1992 149 52 80 17 40,6%
31 Pat Burns 1992 - 1996 281 133 107 41 54,6%
32 Nick Beverley 1996 17 9 6 2 58,8%
33 Mike Murphy 1996 - 1998 164 60 87 17 41,8%%
34 Pat Quinn 1998 - 2006 574 300 196 52 26 59,1%
35 Paul Maurice 2006-2008 164 76 65 11 39,6%
36 Ron Wilson 2008 -
# Nom Dates PJ V D N DP  %V

PJ: Parties à la tête de l’équipe, V: Victoires, Défaites, N: Matchs nuls, Pr:Défaite en prolongation, %V: Pourcentage de victoires

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

  1. Souvent appelés Saint-Pats.
  2. (en) Historique des Leafs durant les années 1920.
  3. (en) Historique des Wanderers.
  4. Ils perdent tour à tour contre les Maroons de Montréal, contre les Red Wings de Détroit en 1936, contre les Blackhawks de Chicago en 1938, contre les Bruins de Boston en 1939 et contre les Rangers de New York en 1940.
  5. (en)Chris McDonell, Hockey's Greatest Stars: Legends et Young Lions, Firefly Books (ISBN 1-55407-038-4)
  6. ab "Lanny McDonald trade has Sittler in tears," Jim Kernaghan, Toronto Star, 29 décembre 1979, p. 1.
  7. Effectif mis à jour, 26 mars 2008. (en) Liste des joueurs des Maple Leafs.
  8. (en) Liste des entraîneurs et propriétaires de la franchise.
  9. Les défaites en prolongation ne sont comptabilisées uniquement que depuis la saison LNH 1998-99.

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