Lutte contre le racket (Côte d'Ivoire)

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Après plusieurs ateliers et séances de travail des acteurs du transport pour la fluidité routière, en mai 2008, le ministère des defense, le ministère de l'intérieur et le Chef d'Etat major mettent en place une Campagne de lutte contre le racket sur les routes en Côte d'Ivoire pour une relance de l'économie tout en maintenant la sécurité des usagers de la routes. Depuis fin mai 2008, des messages du gouvernent contre le racket sont diffusés dans les médias comme la RTI première. Le 2 juin 2008 s'est déroulé la ceremoinie de lancement du programme officiel de lutte contre le racket sur les routes par Général Philippe Gal Mangou qui avait été mise en œuvre dans un séminaire de Grand-Bassam, les 17, 18 et 19 janvier 2005 sur la fluidité routière. Dès le lancement, le Général affirme que « Le temps de la répression et des sanctions a sonné ». Pour accompagner le processus de fluidité routière, une commission de contrôle, composée d’éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) a été mise en place, ainsi que des comités régionaux, composés d’élus des régions, des préfets, sous-préfets, des transporteurs et opérateurs économiques. C'est le comité technique de la fluidité routière (CTFR) qui coordonnera toutes les actions de lutte contre le racket et les tracasseries routières.

Sommaire

[modifier] Le contexte

[modifier] Le programme

Le programme comporte :

  • La réduction des postes de contrôle à 26 sur l’ensemble du territoire national
  • Redéfinition des pièces exigibles aux potes de contrôles :
    • Pour les passagers, sont pris en compte : Carte nationale d’identité, carte consulaire, carte professionnelle, carte de réfugié, passeport, attestation d’identité, permis de conduire et récépissé de demande de carte nationale d’identité.
    • Pour les véhicules, sont pris en compte : Assurance, Vignette, Carte grise à la patente, carte de transport, carte de stationnement, vignette touristique pour les véhicules d’immatriculation étrangère en passant par le certificat de mise à la consommation, déclaration de mise à la consommation et l’admission temporaire.
  • Multiplication des sanctions au Tribunal militaire d'Abidjan.

[modifier] Fonctionnement

Pour accompagner le processus de fluidité routière, une commission de contrôle, composée d’éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) a été mise en place, ainsi que des comités régionaux, composés d’élus des régions, des préfets, sous-préfets, des transporteurs et opérateurs économiques. C'est le comité technique de la fluidité routière (CTFR) qui coordonnera toutes les actions de lutte contre le racket et les tracasseries routières. Le CTFR se réunit tous les mois et exceptionnellement à la demande du Cema pour évaluer la bonne marche des mesures prises pour être opérationnel sur le terrain, le comité technique a mis sur pieds 16 équipes de fluidité routières (ECFR) dont la coordination sur le terrain se fera à partir de deux postes de commandemant (PC) :

  • PC1 :
    • Agglomeration abidjanaise avec 5 équipes (Singrobo, Fresco, Noé, Divo, Abengourou)
    • Bondoukou avec une équipe (Abengourou et San-Pédro)
    • Et 3 équipes (Tabou, Fresco, Issia)
  • PC2 :
    • Yamoussoukro avec 3 équipes (Singrobo, Tiébissou, Daloa)
    • Duekoué avec une équipe (Daloa)
    • Issia avec une équipe (Divo)
    • Daoukro avec 2 équipes (M'Bahiakro, Bocanda, Dimbokro, Arrah, Bongouanou, Dimbokro).

Les 7 missions principales aux ECFR :

  • Veiller à la conformité du nombre et de l'emplacement des barrages selon les directives du Cema
  • Vérifier les ordres de mission et les badges d'identification des personnels des FDS dans les barrages
  • Vérifier la mise en place effective des consignes de fluidité routière dans les corridors
  • Vérifier l'utilisation effective pour les personnels des FDS des contraventions imprimées par le trésor public
  • Mettre à la disposition des juridictions compétentes les transporteurs corrupteurs et les personnels des FDS corrompus pris en flagrant délit ou dénoncés par la population.
  • Mettre à la disposition du tribunal militaire les personnels des FDS coupables de tracasseries routières
  • Vérifier la mise en fourrière effective des véhicules de transport n'ayant pas de pièces administratives

[modifier] Conséquences

[modifier] Judiciaires

[modifier] Economiques

Selon le député d'Alépé Blaise Brou N'Guessan, « L’éradication du racket va permettre de renflouer les caisses de l’Etat, d’éliminer les tracasseries routières et donc de baisser les coûts des denrées alimentaires ».

[modifier] Notes & références