Louis-Émile Vanderburch

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Louis-Émile Vanderburch (Paris, 1794 - idem, mars 1862) est un écrivain et dramaturge français.

Sommaire

[modifier] Biographie

Après avoir débuté une carrière dans l'enseignement comme professeur d'histoire, Vanderburch se consacra à la littérature et plus particulièrement au théâtre à partir de 1816. Il a écrit plus d'une centaine de pièces, dont plusieurs obtinrent beaucoup de succès.

[modifier] Œuvres

Théâtre
  • Jacques II, 1835[1]
  • Le Gamin de Paris, 1836
  • Clermont, ou Une femme d'artiste (avec Eugène Scribe)
  • Une nuit au Louvre, 1846
  • Le Sanglier des Ardennes, 1854
  • Peau d'âne, 1863
Divers
  • L'Épingle noire, 1816
  • Scènes contemporaines laissées par Madame la Vicomtesse de Chamilly, Urbain Canel, 1828
pseudonyme collectif de Francois Adolphe Loève Veimars, Auguste Romieu et Vanderburch[2]
  • Souvenirs de France, d'Écosse et d'Angleterre pendant les règnes de François I, Henri II, François II, Marie Stuart et Elisabeth, 1832
  • Le Gamin de Paris à Alger, 1841-1843
  • Histoire militaire des Français. À l'usage des écoles régimentaires et des écoles communales, 1851

[modifier] Bibliographie

  • Émile Chevalet, Les 365. Annuaire de la littérature et des auteurs contemporains, 1858[3]

[modifier] Fonds Vanderburch

Provenant d'un don de Philippe Collin, son arrière-petit neveu, le fonds Émile Vanderburch rassemble à la Bibliothèque nationale de France (Département des arts du spectacle) des papiers personnels, 9 pièces manuscrites inédites, 8 pièces éditées, 4 recueils de poèmes et chansons, 3 œuvres de jeunesse manuscrites, des écrits intimes, de la correspondance, des programmes, des documents concernant son activité théâtrale et des articles de presse.

[modifier] Notes

  1. « Je n'ai pas voulu dîner avant de vous écrire, parce que je n'aurais pas pu manger et puis je pense que si vous voulez voir Jacques II vous viendrez me prendre de bonne heure et qu'il faut que je sois prête. Alors je vous baise les mains, les pieds, quoi encore ? Tout votre joli petit corps ». Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 13 juillet 1835.
  2. J.M. Quérard, Les supercheries littéraires dévoilées, galerie des auteurs apocryphes..., 1847
  3. « Voilà M. Émile Vanderburch qui a obtenu dans le vaudeville des succès étourdissants [...] : on se souvient de la vogue du Gamin de Paris , de Clermont ou la Femme artiste. Est-ce ambition ? Est-ce absence d'idées à vaudevilles ? M. Vanderburch a, un beau jour, renoncé au théâtre et s'est mis à fabriquer des romans de mœurs et puis il vous a taillé à grands coups de ciseaux, une histoire de France. » p. 122