Lambesc

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Lambesc
Carte de localisation de Lambesc
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arrondissement d'Aix-en-Provence
Canton Canton de Lambesc
chef-lieu
Code Insee 13050
Code postal 13410
Maire
Mandat en cours
Jacques BUCKI
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays d'Aix
Latitude
Longitude
43° 39′ 17″ Nord
         5° 15′ 45″ Est
/ 43.6547222222, 5.2625
Altitude 111 m (mini) – 482 m (maxi)
Superficie 65,34 km²
Population sans
doubles comptes
7 934 hab.
(2004)
Densité 116 hab./km²
3 Pierres


Lambesc est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Situé au cœur de la Provence, au pied de la chaîne des Côtes, près des Alpilles, mais aussi non loin d'Aix-en-Provence et de la Méditerranée, Lambesc a su préserver son caractère provençal et offre une qualité de vie très recherchée de nos jours. La grande richesse du village se révèle à travers un patrimoine historique et culturel important (son Eglise Notre Dame de l'Assomption notamment, sa chapelle romane de Sainte Anne de Goiron du XI eme siècle située sur le Planeau de Manivert). Le caractère particulier du village et la beauté de ses sites (proches du Luberon) attirent de nombreux touristes.

Ses habitants sont appelés les Lambescains. Bien que ces derniers aient été qualifiés aussi de Lambesquais[1]. La particularité de sa dénomination est le fait que "Lambesc" a toujours été orthographiée en langue d'Oc provençal. Bien qu'Arnaud d'Agnel l'aie francisé en "Lambès", en 1477[2].

Sommaire

[modifier] Géographie

Les altitudes du relief varient de 150 m au sud à 479 m au nord. La température moyenne est de 12°C. A l'origine, Lambesc était traversée par quatre rivières : le Lavaldenan, l'Estagnol, la Concernade et la Touloubre. Seule cette dernière coule encore vraiment.

On y trouve encore pas moins de 20 sources (plus ou moins taries). Il s'agit des sources du château de Calavon, et de Libran, de Beauchamp, de Toulouzan, de Chapuis, de la Font d'Arles, des Viviers, de La Gramme, de Regarde-Venir, de Saint-Michel, de Fontvive, de Bois-Vert, du Moulin Blanc, de Saint-Suffren, 3 au nord-ouest de Bonrecueil, du château de Calavon, de Gréau et de Mondésir et enfin une au sud-ouest du Château des Taillades.

Situé au cœur de la Provence, La petite ville de Lambesc a su préserver le charme et le caractère typique des villages provençaux qui abritent un patrimoine historique et culturel particulièrement riche. A voir son musée [1]d'art local et archéologique

Baronnie[3], puis Principauté sous Louis XIV, la cité s'illustra en jouant un rôle politique important dans l'histoire de la Provence, ce qui lui valut le surnom de « Versailles Aixois ».

Lambesc possède aujourd'hui une infrastructure digne d'une ville : cinéma, complexe sportif, piscine, salle de spectacle, une médiathèque, et propose, grâce à de nombreuses associations, de nombreuses activités sportives et culturelles.

Lors de votre séjour, différents types d'hébergements s'offriront à vous : hôtel, gîtes ruraux, chambres d'hôtes et camping, vous apprécierez l'accueil des commerçants et le charme de la Provence au détour de chaque ruelle colorée et ensoleillée.

De plus, sa position privilégiée sur la Nationale 7, fait de Lambesc un lieu stratégique pour visiter la Provence. Vous vous trouvez, en effet, au « carrefour » des principaux sites touristiques : A 20 minutes d'Aix-en-Provence et de la Sainte-Victoire, à 45 minutes du Luberon (Gordes, Roussillon …), à 1 heure d'Avignon, de Marseille et de la Méditerranée, de la Camargue, des Alpes-de-Haute-Provence et du Var.

[modifier] Politique

Durant deux mandats (de 1995 à 2008), la mairie était représentée par Bernard Ramond (UMP). Il a fait l'objet de nombreuses critiques, notamment dans le mensuel régional "Le Ravi" qui pointait du doigt son caractère autoritaire et sa piètre gestion de la ville[4]. Au second tour des élections municipales du 16 mars 2008, le maire sortant n'a pas été reconduit dans ses fonctions de premier magistrat de la commune par ses concitoyens (seulement 43.05%) qui lui ont préféré la liste de rassemblement conduite par Jacques Bucki (PS) (56.95%).

[modifier] Histoire

C'est en 814 que l'on voit mentionner pour la première fois la cité sous le nom de villa Lambisco, du suffixe ligure -iscum et peut être pré-latin -lam-b- montagne puis Lambisco (en 965-977) pour enfin prendre son terme de Lambescho vers 1200[5].

[modifier] Le Néolithique

A l'ouest de Lambesc, et à moins de 500 m. au nord de l'ancien lit du ruisseau de "La Concernade", a été localisé lors des travaux du T.G.V. Méditerranée un petit habitat du néolithique moyen avec présence de trou de poteau. Un vallon, à proximité, a délivré en 1995, des traces d'occupation dès le néolithique ancien et jusqu'au bronze ancien (foyers, fosses, matériels lithiques) puis le site est réoccupé jusqu'au Bronze final IIIb (structure funéraire de type tumulus, un moule de fondeur et un petit habitat) avant d'être abandonné définitivement à l'âge du Fer[6].

[modifier] La protohistoire

L'occupation du territoire actuel de Lambesc est attestée par la présence de peuplement celto-ligures (Saluvii) Salyens et par la tribu des Tritolii. Tribu qui a laissé une multitude de sites (oppidum, établissement de plaines, lieux de cultes etc.) et d'indices qui justifie aussi de la multiplicité des échanges avec les Etrusques, les Grecs de Massalia notamment, les autres tribus de la fédération salyenne voire les Ligures et les Romains. L'archéologie a permis de déterminer que Lambesc était déjà occupé dès l'âge du Bronze et l'âge du Fer. On trouve aussi bien des habitats de hauteur (oppida) que des établissements ouverts ; ce qui révèlent entre autre la diversité des sols cultivés et le développement d'activités métallurgiques. Ils y auraient aussi fondé un marché, qui prit le nom de « Oppidum Amboliacense », où venaient s'approvisionner les Grecs de Massalia (Ier et IIe siècle avant J.C). Mais les animosités pérennes, et quelques conflits violents entre Grecs de Marseille et son arrière-pays indigène va aboutir à l'appel des Marseillais en faveur de l'intervention romaine contre les autochtones. En 124 avant J.C, les Romains de Fulvius Flaccus occupent tout le territoire et l'intégre dans la province de Gaule Narbonnaise. Ce qui reste d'une partie de l'armée Salyenne, son roi Toutomotulus et ses chefs prennent la fuite et trouvent refuge chez les Allobroges. Ils matent le dernier mouvement de révolte salyen dans la région en 90 av. J.C.[7].

[modifier] La période gallo-romaine

Après la pacification, Rome distribue aux vétérans des légions des terres, ou colonies, pour les exploiter avec les derniers Salyens rescapés de la guerre. Ils fondèrent un établissement (vicus ?) sur l'emplacement d'un temple élevé à Mercure. Il subsiste à "Saint-Estève", les vestiges d'une exploitation rurale gallo-romaine ainsi que pour un autre établissement organisée et fondée sur l'exploitation agricole au "Grand Verger". Ce dernier se décompose en une pars urbana et une pars fructuria. Ce site a été occupé dès le Ier s. av.-J.C et jusqu'au Xe s. Cela dit, on trouve un peu partout dans la campagne lambescaine de nombreux sites (Etablissements agricoles, villae, nécropoles etc.) et indices de sites (dépôts d'amphores, dolia, nombreuses céramiques, etc.).

On sait de la population gallo-romaine de Lambesc qu'elle vénérait une divinité topique des eaux. En effet, à proximité d'une ancienne source, auraient été retrouvées trois dédicaces à "Iboïte". L'une d'elle serait celle d'une M(...) Amoena, affranchie de Pompeia. Une autre d'un Sextus Pompeius Theophilus, affranchi de Proculus et la dernière de Decimus Ratius Bassus, affranchi de Decimus. Ainsi que le dieu "Mercure" où une dédicace a été trouvée sur un autel en calcaire à l'Est de la commune[8]. Dans ce même secteur, une dédicace aux divinités tutélaires a été découverte "Sextus s'est acquitté de son voeu envers les Suleviae de bon gré et à juste titre"[9].

[modifier] Le Moyen Âge

Au Moyen-Age, dominant la vallée de La Concernade, la petite ville de Lambesc a été édifiée sur un promontoire rocheux (actuelle place de l’église). Auparavant, sur ce promontoire siégeait le castrum local enceint par les lices qui s’étendaient approximativement sur les secteurs de l’actuelle place du XVe corps et sur l’emplacement de l’actuelle mairie. La toponymie locale évoque le « quartier des vilains », là où vivait semble-t-il la populace du castrum de Lambesc. C’est sur cette butte (place de l’église, place Jean Jaurès, place du Castellas) et sur ses proches marges que va se développer la vieille ville lambescaine. Ce n’est que vers la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle que les premiers faubourgs se créent à l’extérieur des vieux remparts, et notamment à l’ouest, en deçà du « Grand chemin », où vont se développer, entre autres, les auberges et autres cabarets de la ville[10].

A l'Est de Lambesc, au quartier de Saint-Peyre, subsiste les ruines d'une chapelle médiévale.

Du chateau ne subsiste plus aujourd'hui qu'une tour (IX eme siècle) intégrée à l'Eglise paroissiale Notre Dame de l'Assomption (1700-1741). Cette église succède à Notre Dame de la Rose (XIIIeme siècle). Elle est l'œuvre de Jean Vallon, auteur avec son frère Laurent, de la nef Notre Dame de l'espérance de la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence.

Jusqu'au XVIIIe siècle, de nombreux seigneurs, issus de grandes familles nobles de Provence, régnèrent sur Lambesc : au VIIIe, les Eldradiens, au IXe et Xe, les Porcelets d'Arles, au XIe et XIIe, les Pontevès des Baux de 1453 à 1688 et fut plusieurs fois au cours du temps "co-seigneurie".

[modifier] De la période Moderne aux lendemains de la Révolution française

De 1453 à 1688, la baronnie de Lambesc appartient à la famille des "Lorraine de Guise" et ce, avant que Marie de Lorraine (1615-1688) la lègue, par testament du 06 février 1686, à Monsieur d’Armagnac, grand écuyer de France. Elle regroupe plusieurs hameaux (La Chapusse, La Tour-de-Janet, Janet, Douau, Haut-Libran, La Font-d’Arles, Le Coussou, Les Fedons, Suès et Garandeau) qui constituent ses arrières-fiefs. Ainsi Lambesc qui devient principauté (1688) va rester aux mains de la puissante famille des "Lorraine de Brionne" (1688-1789) jusqu'en 1789, année de la Révolution française.

En mai 1590 dans l’urgence d’une épidémie de peste naissante, une inrmerie de peste est créée aux Fédons. Cette dernière ne fut utilisée que durant trois à quatre mois[2].

En 1598, Monsieur DE LA VALETTE fait le siège de la ville. Après 300 coups de canon donnés, la garnison de M. ESMENARD DE VAUTUBIERES capitule. Ce dernier ainsi qu'onze de ses hommes sont pendus sur place ; payant ainsi le prix de leur fidélité à leur seigneur les ducs de guise. Lambesc, bastion de la cause ultracatholique, est occupée pendant plusieurs jours par les troupes royales d'Henri IV.

Sous les règnes de Louis XIV et de Louis XVI, Lambesc joua un rôle politique important dans l'histoire de la Provence. Pendant cent ans, de 1646 à 1786, les Assemblées générales des communautés du pays de Provence y siégèrent, ce qui valut à la cité le nom de « Versailles aixois ». On trouve encore de très beaux hôtels particuliers un peu partout dans la ville. (Hôtel de Cadenet Charleval, de Lauris des taillades, de Pagy de Valbonne, de Faudran Laval, de saint Chamas…).

L’épidémie de peste, qui s’est déclarée à Marseille en 1720, terrorise toute la Provence. Les hommes sont conscients de leur impuissance face à elle et ne manquent pas de prendre des mesures draconiennes pour s’en prémunir. Cette psychose s'instaure à Lambesc et sa population en est marquée pendant plus d’un an comme en témoignent les nombreux actes de délibérations de la commune entre le 02 août 1720 et le 17 août 1721. Lambesc a dû son Salut non pas à sa foi mais en la phobie de ses consuls et aux initiatives préventives prises à l’encontre du fléau : interdiction de commercer avec les étrangers, nécessité d’ériger des barrières et des barricades pour enfermer la ville et les faubourgs, expulsion d’une famille de 15 marseillais, désignation d’un chemin pour laisser une libre circulation aux étrangers afin d’éviter leur contact avec les Lambescain(e)s, construction de murs avec de la chaux et du sable aux portes et fenêtres désignées, mis en place d’une garde du terroir de plus de 40 hommes, sous le commandement du marquis de La Barben, achat pour 80 livres de drogues et médicaments, amendes données à quiconque ouvrira les portes ou fenêtres fermées aux étrangers, disposition d’une ligne de six soldats en direction de Saint-Cannat, une autre ligne en direction des Taillades et une autre en direction du chemin de Berre, sûreté assurée par la garde bourgeoise[11].

Le 25 mars 1789, l’assemblée des habitants de Lambesc est convoquée par les consuls et son conseil, à l’hôtel du Janet (actuelle mairie), afin de rédiger un cahier de doléances. Sur les 790 chefs de famille convoqués, seulement 725 se déplacent et sont cités sur le procès-verbal. Lambesc élit aussi ses 8 députés pour représenter la communauté le 02 avril pour participer à la rédaction d’un « cahier de doléances provincial ».

L'année 1790 marque un tournant dans l'histoire de la Principauté. En effet, les troubles de la Révolution se manifestent visiblement, mais le calme demeure. le 14 février 1790, la municipalité de Lambesc est renouvelée mais... divisée en deux assemblées (royalistes et révolutionnaires). Dont l’une se réunit à l’église des Trinitaires et l’autre dans la chapelle des Bourras, là où se tenait encore quelques années auparavant les assemblées générales des communautés du pays de Provence. M. Jaubert devient maire de la nouvelle municipalité. Le président de l’Assemblée nationale n’hésite pas, le 13 juin 1790, à envoyer son soutien au maire et aux officiers municipaux de la ville et leur fait part de la satisfaction de l’Assemblée nationale sur la conduite sage et mesurée qu’ils ont tenue et ce "malgré les troubles qui ont éclaté dans la cité suite à la résistance du régiment royal de la Marine (écarté de Marseille) et contre la nouvelle autorité en place"[12].

C’est cette même année que Lambesc devient chef-lieu de Canton[13].

En 1793, un mouvement contre-révolutionnaire est mené à Lambesc par le vicaire Angelier (Même vicaire qui sera quelques temps plus tard guillotiné avec d'autres comparses à Marseille). Cette période de trouble, animée entre Fédérés et républicains, mènera au sac du couvent de la ville par les révolutionnaires[14]. les Fédéralistes ne tiennent pas devant les Républicains du général Carteaux. C'est au cours de ces âpres combats que la très célèbre "Thérèse Figueur" (alias Mme Sans-Gêne) en tenue de canonnier est arrêtée à Marseille et emmenée prisonnière à Lambesc malgré de très véhémentes protestations, dans lesquelles son sobriquet puiserait son origine, la jeune fille soldat se voit confrontée à une alternative simple : l'enrôlement sous la bannière de la République ou la guillotine. Elle opte pour la première solution[15].

Des hôtes illustres y séjournèrent : en 1564, le Roi Charles IX et la Reine Catherine de Médicis, accompagnés du futur Roi Henri III, ainsi que du Prince de Navarre, futur Henri IV. En 1631, le Prince de Condé, en 1639, le Prince Casimir de Pologne, en 1657 la Reine Christine de Suède. Enfin, Madame de Sévigné vint plusieurs fois à Lambesc rendre visite à sa fille Françoise, épouse du Comte de Grignan, Lieutenant Général du Roi en Provence. Camille de Lorraine (1726-1788), frère de Charles-Louis de Lorraine, avant-dernier prince de Lambesc, de Marie de Lorraine (1671-1724), princesse de Monaco et de son frère, Louis-Alphonse-Ignace (1675-1704) appelé « Le Bailli de Lorraine » (1701).

[modifier] L'histoire contemporaine

Le 31 mai 1807, la communauté de Suès (environ 100 personnes) est rattachée à Lambesc qui agrandit son territoire communal.

En 1909 (11 Juin), une forte secousse tellurique détruisit un grand nombre d'habitations entraînant la mort de 46 personnes à Lambesc et dans les localités voisines (Rognes, Saint-Cannat, Vernègues, Pélissanne...). Ce séisme, de magnitude proche de 6, s'est produit sur la faille de la Trévaresse (chevauchement).

Enfin, en 1944, la résistance s'organise sur tout le Canton de Lambesc [3], face à l'occupation allemande. Les Résistants se regroupent en maquis dès le 05 juin 1944. Sur le plateau de Manivert et sur celui de Sèze. Il en résultera de vifs accrochages pour la journée du 12 juin 1944. Nombreux maquisards sont fusillés sur place ou arrêtés quelques jours après puis fusillés à divers endroits du canton. Diverses stèles se retrouvent à divers endroits du canton de Lambesc évoquant les Martyrs tombés sous les balles nazies. Le Mémorial de Sainte-Anne sur le plateau de Sainte-Anne (de Manivert) rappelle notre devoir de Mémoire. Cela dit, Lambesc est porté sinistré à 22% suite à l'explosion d'un train de munitions allemand stationné en gare qui détruisit un grand nombre de maisons. Lambesc est cité à l'ordre de la division, avec attribution de la Croix de guerre 1939-1945, le 11 novembre 1948.

[modifier] Monuments et Edifices

De cette glorieuse période Moderne, Lambesc a hérité de sept monuments et de nombreux tableaux classés historiques (visibles dans l'église).

On trouve encore sur la commune des Oratoires tels que celui de Saint-Roch (18ème), Sainte-Anne (1777) (Inscrit aux Monuments Historiques), près de la chapelle ; Saint-Marc (1709) (IMH), dans un mur de clôture du château d'Aiguebelle ; Sainte-Thérèse (1629) (IMH), non loin du couvent du Saint-Sacrement ; Saint-Suffren (1825) ; Notre-Dame-de-la-Rose (1680) ; du Sacré-Coeur de Jésus ; du Sacré-Coeur, Sainte-Croix, Sainte-Catherine, Sainte-Marie-Mère de l'Eglise. Et un Calvaire, dans le bois des Taillades[4].

Lambesc possède (ou a possédé) de nombreux édifices cultuelles : Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption (18ème) (Monument Historique), remplace l'ancien édifice (Chapelle Notre-Dame-de-La-Rose du XIIIe s.) dont elle conserve le clocher (16ème), avec carré à mâchicoulis (flèche abattue en 1909), Chapelle de Pénitents Blancs (17ème), Ancienne chapelle des Pénitents Gris (1640) et rasé en 1905, Chapelle Saint-Michel au cimetière, Chapelle Saint-Jacques de l'hôpital (1860), Monastère des Pères Trinitaires (1512), Couvent Sainte-Thérèse (1640). A l'écart : chapelle votive Saint-Roch (1634), reconstruite au 17ème et au 18ème (IMH). Chapelle Sainte-Anne-de-Goiron (romane) (MH), restaurée au 19ème, dans un site sauvage (ancien lieu de pèlerinage pour la pluie) qui se caractérise par une nef unique à 3 travées voûtée en berceau brisé, abside en cul-de-four, 2 chapelles gothiques formant transept, campanile triangulaire.

On y trouve des fontaines du 16ème au 18ème s. ; un lavoir du 16ème (MH), rue de la République. Le plus caractéristique est sa porte de ville du 16ème dite "[Tour du Jacquemard]les automates " (MH) bâtie sur l'ancienne enceinte du 14ème et surmontée d'une horloge à automates de 1598, changés en 1882, et restaurée récemment ; de nombreux hôtels particuliers du 16ème et du 17ème s. tels que l'ancien hôtel Pagy de Valbonne (IMH), restauré en 1635 et récemment : façade Renaissance, fenêtres à meneaux ; hôtels d'Arquier, de Cadenet-Charleval, d'Alamanon, de Faudran de Laval, de Lauris des Taillades, de Saint-Chamas. En campagne, le Domaine d'Aiguebelle du 17ème (IMH) avec ailes du 18ème ; parc et statue de Neptune, bassins, 3 fontaines (MH); le Pavillon de Bidaine datant du 17ème et ses jardins (IMH); les "Châteaux" (de Béziers, de Libran, des Taillades, de Valbonnette, de Bonrecueil avec vestige d'un donjon plus ancien) ; des moulins ; le Viaduc de Valbonnette ; les habitats troglodytiques de Sainte-Anne-de-Goiron (IMH) ; Le Monument à la Résistance, du plateau Sainte-Anne.


[modifier] L'église Notre Dame de l'Assomption (1700/1741)

L'église Notre Dame de l'Assomption est intégrée au sein de l'unité pastorale des 3 pierres: Lambesc, Rognes, Saint-Cannat.

Elle est de style baroque. Elle possède un vaste dôme de forme octogonale qui lui confère une grande luminosité. Ses dimensions assez inhabituelles pour une église paroissiale, sont l'héritage du passé de Lambesc, à l'époque (XVIIe siècle) où la ville accueillait les Assemblées générales des Communautés de Provence.

Présence en son sein de 10 chapelles ornées de beaux retables provencaux en bois sculpté et coloré représentatifs de l'art provencal (4 d'entre eux) ou en marbre : chapelle de la Croix (avec une fresque œuvre de J Kappeler), chapelle saint Michel ou saint-Crépin (statue de l'archange en bois doré de Bernus, retable vert et or, tableau de Dandré Bardon -1745), chapelle sainte Anne (rétable en bois doré, tableau de Jean Baptiste de Faudran -La Visitation -1643), chapelle Notre-Dame de Lourdes (tableau de Nicolas Mignard représentant saint Jean de Matha, fondateur de l'ordre des Trinitaires -1636), Chapelle Sainte Thérèse, chapelle saint Joseph (autel et retable en marbre, tableau « Mort de St Joseph » de Jean Daré -1649), chapelle du Rosaire (autel en marbre, tableau « Don du Rosaire » de Reynaud Levieux, chapelle du Sacré-Cœur (tableau : « Vision de Saint Blaise »), chapelle de la Résurrection, chapelle St Eldrad (saint patron de Lambesc et des bergers, tableau de Dandré Bardon -1742 « Le miracle de St Eldrad à la Novalaise »),chapelle des âmes du purgatoire (retable où sont représentées les allégories de la bonne mort, tableau de Dandré Bardon -1745).

Elle possède une grande tribune dont le dimensionnement a obéi aux exigences d'accueil de la chorale de la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence ainsi qu'un orgue à trois claviers (buffet de Valate, sculpteur d'Aix en Provence) œuvre de Joseph Isnard facteur d'orgue ayant construit ou participé à la construction d'autres grands orgues comme ceux de : Église Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, cathédrale Saint-André de Bordeaux, cathédrale d'Albi, Rodez. La restauration de l'orgue de Lambesc a été lancée en 2006.

[modifier] Ancienne Maison des Chanoines Trinitaires(1512)

Maison ou couvent des Pères de la Sainte-Trinité de Lambesc. Cette « maison » fut fondée au XVIe siècle (en 1512) à l’entrée sud du village. La route actuelle fut percée au début du XIXe siècle scindant une partie de l’enclos et du « couvent » en deux. De fait, une partie du cimetière qui s'y trouvait et la chapelle du cimetière furent arasés.

La communauté des Pères de la Sainte-Trinité regroupait en moyenne une douzaine de chanoines. Ils avaient aussi la responsabilité de l’hospice. Cet ordre, créé en France à l’origine, en 1198, par Saint Jean de Matha et Saint Félix de Valois, compte 81 maisons et 384 religieux. Il avait pour mission initiale de racheter les captifs chrétiens dans les Etats barbaresques. Après 1766, la commission des réguliers ferme plusieurs maisons dont 32 trinitaires[16].














[modifier] Couvent Sainte-Thérèse (1640)

Ce monastère accueillit les « Dames religieuses Ursulines au mois d’août 1640 ». Le couvent Sainte-Thérèse fut fondé par la Maison de Lorraine. En 1757, le roi fait interdire les novices au couvent. En 1786, cette congrégation religieuse est supprimée ; ce qui motiva une requête de certains lambescains auprès de Madame la Comtesse de Brionne afin d’assurer sa subsistance. La communauté voulut proposer le bâtiment pour y faire une école d’éducation des jeunes filles de nobles. Finalement, il est décidé d’utiliser le bâtiment pour y accueillir les sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve-de-Lamballe. L’archevêque d’Aix, monseigneur de Boisgelin, les y installa dès 1787[17].

[modifier] Administration avant la Révolution

Le terroir de Lambesc regroupait pas moins de 22 fiefs. La gestion de la seigneurie était principalement assurée par les « vassaux » du Prince d’une part, et pour ce qui touchait du « domaine public », par les représentants de la communauté de Lambesc regroupaient en un « conseil général de la communauté » (avec un régime municipal adopté depuis 1715).

Lambesc était une baronnie à l’origine. Du moins l'était-elle pour le Parlement de Provence qui siégeait à Aix. Le statut de la seigneurie de Lambesc était une véritable pomme de discorde avec la monarchie française qui la considérait, elle, comme une principauté autonome en Pays de Provence qu'elle avait créée)[18]. Le Prince de Lambesc, qui ne siégeait pas localement, était servi par les hobereaux locaux vivant dans leur fief. Ce sont eux que l’on retrouve au sein du "conseil général de la communauté" à côté des bourgeois et autres roturiers les plus influents de la ville. Ils sont parfois même à la tête de postes de consuls dans ce même conseil.

Le conseil se réunissait une fois par semaine et généralement le mardi. Une assemblée générale pouvait être convoquée exceptionnellement. La dernière fois ce fut le 25 mars 1789, à l’occasion de la convocation des Etats-Généraux. A la tête du conseil général de la communauté se trouvait un premier consul et deux adjoints (qui étaient consuls aussi) ; ceux-ci étaient élus parmi les représentants du conseil général pour une durée d’un an. Le premier consul s’occupait des affaires courantes. Les conseillers étaient cooptés annuellement et regroupaient une quinzaine d’individus. On y trouvait souvent d’anciens consuls et des officiers subalternes ayant représentés le conseil dans leurs tâches quotidiennes. La cooptation d’un nouveau membre s’effectuait nominativement. On procèdait aussi à l’élection des responsables des fonctions municipales. Un maître greffier en chef et un greffier archiviste contrôlaient ces élections, et le notaire royal les ratifiait. Ces nouveaux administrateurs prêtaient serment et étaient acceptés ou rejetés par le juge de paix de Lambesc. Toutes ces personnes étaient rétribuées par la communauté.

En terme de justice, le Prince de Lambesc (l'exerce, en théorie, en pariage avec le roi), par subrogation, nommait dans ses fonctions, un juge de paix qui siégeait en son prétoire de justice (hôtel Du Janet). Lorsque son poste était vacant, c’était le sénéchal d’Aix qui prenait toutes les dispositions nécessaires en ce domaine comme cela a pu être le cas, le 20 février, lorsqu'une lambescaine fut « retrouvée morte assassinée » sur le terroir le 18 février 1781. Le juge avait aussi le pouvoir, en application du règlement, d’empêcher la tenue du conseil général de la communauté s’il advenait que le nombre de conseillers requis n’était pas atteint. Pour cela, celui-ci ordonnait la réquisition par les consuls de la ville de plusieurs anciens conseillers hors charge pour atteindre le quorum fixé, et leur faisait prêter serment avant l’ouverture du conseil.

Le bras armé de la justice locale et royale était représenté par la Maréchaussée. Cette dernière avait une brigade qui était composée de six cavaliers (1779). Il arrivait que le conseil de la communauté prenne aussi certaines mesures judiciaires extraordinaires. Il en avait aussi le pouvoir. Lambesc dépendait donc, du point de vu de ses finances, de l’intendance, de la viguerie et des recettes d’Aix, comme l’évoquait, dès 1766, l’Abbé Expilly[19].

La trésorerie était mise aux enchères. Le candidat devait se procurer la somme fixée et la remettre au receveur de la viguerie d’Aix. D’autres charges étaient aussi "affermées". Les recettes (malgré les taxes et impôts divers) étaient bien trop faibles pour faire face aux charges qu'avaient à supporter la communauté. En effet, les charges extraordinaires minaient perpétuellement le budget. Le conseil de la communauté devait avancer constamment aux étapiers l'argent du gîte et du couvert. Attendant d'une année sur l'autre que l'intendance d'Aix-en-Provence s'acquitte de cette avance. Enfin, la communauté devait supporter, entre autres et depuis 1646, le logement des députés lors des Assemblées générales des communautés du pays de Provence. Ce qui plongeait un petit peu plus ses finances dans le "rouge".

L’organisation de ces dernières étaient encore coûteuses pour la ville et la communauté de Lambesc. Le logement gratuit pour les députés était obligatoirement à la charge de la communauté ; mais le confort des hôtes de marque, la présence de puissants seigneurs du royaume de France lors de ces assemblées nécessitaient un sacrifice et un prix supplémentaire à payer, plongeant un peu plus la petite principauté de Lambesc dans un endettement incontournable. Ce n’est qu’à partir de 1760 que les consuls de Lambesc obtinrent pour leur communauté une indemnité annuelle de 600 livres, portée à 1 200 livres en 1765, afin d’aider à supporter les dépenses engendrées par la tenue de ces assemblées. Jadis, les auberges et autres logis avaient une capacité quasi-suffisante, mais il semble que ce soit vers les années 1770 que le problème du logement devienne rapidement inquiétant. En effet, nombreux matelas sont fournis à l’occasion des assemblées : 69 sont sollicités en 1777, 99 en 1778. Le coup fatal est porté Le 23 novembre 1785. En effet, le conseil de la communauté de Lambesc ratifie les nouveaux travaux à engager pour aménager de nouvelles chambres et de nouvelles fenêtres dans l’hôtel de Janet. Les pièces anciennes sont aussi subdivisées. Lambesc déjà trop endettée ne peut supporter de nouveaux frais pour la construction de logement. C’est donc en 1786, que sur un fond de « crise du logement », la tenue des assemblées est supprimée à Lambesc au profit de la ville d’Aix. Cette dernière disposait de logements suffisants et certes à moindre coût.

En décembre 1787, le conseil de la communauté de Lambesc réclame au prince de Lambesc, Charles-Eugène de Lorraine, son intervention afin d’assurer le maintien des assemblées générales de la province à Lambesc. Requête qui semble aussitôt satisfaite, puisque le 25 mars 1788 le conseil de la communauté de Lambesc enregistre l’ordonnance de Monseigneur l’archevêque d’Aix qui fait demander à la communauté de Lambesc de faire bâtir un cordon de maison (le long du boulevard national actuel). Les travaux sont engagés ; mais les troubles qui éclatent en Provence au lendemain de la Révolution française de 1789 ne permettent pas à Lambesc de recouvrir sa place de « capitale politique » de la Provence[20].

[modifier] Administration aujourd'hui

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 2014 Jacques Bucki PS Maire
mars 2001 2008 Bernard Ramond UMP Maire
mars 1995 2001 Bernard Ramond RPR Maire
1965 1995 Gilbert Pauriol Radical Maire et Vice-Président du Conseil général
1944 Remondin Maire
1898 1899 Louis Delescalle Maire
26.01.1886 Alfred Poussel Maire
25.01.1880 1884 Victor Julien Maire
1877 1878 Jean-Baptiste Daniel Maire
03.1874 1877 Marc Gustave Tronc Maire
1870 03.1874 Jean-Baptiste Daniel Maire
1831 1833 Bonnaud Maire
1826 1831 Granier Maire
1821 1826 Martin Jaubert Maire
1816 1821 Ofranier Maire
1813 1816 Alphonse De Charleval Marquis et Maire
1812 1813 Bonrecueil Maire
1808 1812 F. D'Abel Maire
1803 1808 Joseph, Emile Granier Maire
1802 1803 Joseph Sabatier Maire
1792 1793 Granier Maire
1791 1792 Jaubert Maire
1789 1790 Bruno Philibert Audier 1er Consul
29.08.1754 Joseph Gaspard De Chappuis 1er Consul
1754 29.08.1754 Joseph Armand Calamon 1er Consul
1749 Charles Gaspard Mignard 1er Consul
07.03.1749 Joseph Arnaud de Calavon 1er Consul
23.11.1742 Joseph Gilles de Mousse 1er Consul
1693 1694 François Esmenard de Vautubières 1er Consul
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Economie

[modifier] Historique de l'économie locale

Sous l'Ancien Régime, l'agriculture se caractérise par la polyculture qui domine avec une culture typiquement méditerranéenne : les céréales, l’huile et le vin sont principalement produits. A la fin du XVIIIe siècle, le blé et l’huile sont les productions de base, mais, la culture du blé perd de plus en plus de l’importance. D’ailleurs les agronomes provençaux suggèrent de cultiver l’olivier et la vigne. Déjà en 1766, l’Abbé Expilly témoigne de cette tendance et situe Lambesc « dans une contrée très agréable abondante en vin et en huile d’olives ». Mais l'on relève aussi la culture des amandes, suivis des fourrages et de quelques mûriers[21].

L’élevage des ovicapridés était connu à Lambesc. La toponymie locale nous en a laissé des traces. Le « coussous », qui signifie les patis (pâturages, prés) atteste des lieux réservés aux cheptels d’ovins et de caprins. Il en est de même pour les « Fedons », terme qui semble s’être fossilisé après 1500, car ce quartier était appelé auparavant « Farriol »[22]. Les « Fedons » (de fede : brebis), est un toponyme plus récent, qui signifierait donc l’endroit où les brebis mettaient bas. D’autres toponymes évoquent le chemin destiné aux troupeaux transhumants tels que celui de la « Carraire d’Arles ».

Bien avant la grande révolution industrielle, on enregistre sur les cadastres locaux près de la Concernade, vers 1777, que des nouvelles portions sont réservées uniquement à l’implantation des filatures de soie, de fabrique de savon (La savonnerie) et celle de teinture du coton. Aux Taillades se trouvait une fabrique de soude, produit indispensable à la confection du savon. En 1787, Lambesc possède donc une fabrique de savon, deux chaudières et deux tuileries. On recense aussi sept moulins à huile intramuros. Des moulins à blé le long de la Concernade, à Berthoire et près du Calvaire. Jusqu'en 1777, la pierre est exploitée aux "Grandes Aires" (avant d'être préférée momentanément - par souci de coût - pour la pierre exploitée à Lamanon ou à Rognes) puis en 1786 au quartier des Peirières[23].

Selon le comte de Villeneuve[24], trois foires se tenaient à Lambesc, dont la principale est aussi citée par l’Abbé Expilly, était celle du 09 octobre, jour de la fête de Saint-Denis, patron du pays.

Le 23 janvier 1763, les marchés se tenaient à Lambesc chaque mardi comme pour les villes de Pertuis, Cadenet et Rians. Cette décision répond à une requête des lambescains présentée au Conseil d’état, le 17 juillet 1754, qui en avait d’abord établi son jour le mercredi, puis au conseil de la communauté qui avait statué pour le mardi.

Lambesc, avant toute chose, était une ville-étape. On y logeait ; et c’était là la vocation principale de ses logis et auberges. Une vingtaine a été recensé entre le XVIe et le XVIIIe s. ; aujourd’hui, la seule "auberge" existant encore (avec sa véritable enseigne) et le « Bras d’Or ». Il faudra attendre l’arrivée du chemin de fer en Provence, au milieu du XIXe siècle, pour voir tous les principaux secteurs d’activités de l’économie locale de Lambesc - basés sur le trafic routier - ébranlés par cette « nouvelle révolution », entraînant notamment la fermeture des logis et des auberges, puis l’exode de sa population[25].

[modifier] L'économie locale aujourd'hui

Elle est orientée sur l'exploitation des carrières, de la vigne, des oliviers, des céréales, des cultures maraîchères et fruitières, de la production de ses caves viticoles et de leur vin classé en AOC "Coteaux d'Aix-en-Provence", de son miel, de son huile d'olive et de ses truffes. On y trouve une conserverie de fruits et légumes et plusieurs coopératives agricole et oléicole, des caves coopératives vinicoles.

Un Marché se tient, place des Etats-Généraux, le vendredi matin ; une foire artisanale à la mi-mars ; le 3ème week-end de novembre se tient un marché aux santons ; un marché des produits de terroir, fin novembre et une Foire aux plantes à la mi-avril. Fête du village, le 16 septembre.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1700 1765 1789 1793 1962 1968 1975 1982 1990 1999
2273 3446 4000 4100 2560 2822 3588 5353 6698 7604
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Monument aux morts virtuel (1798-1815)

Image:Monuments_aux_morts_de_Lambesc_(1798-1815).jpg

[26]

[modifier] Monument aux morts virtuel (1870-1871)

Image:Monuments_aux_morts_de_Lambesc_(1870-1871).jpg

[27]

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Emile Zola (1840-1902), écrivain et auteur entre autre des "Mystères de Marseille" (1867). Dans ce roman qui se veut une réplique des "Mystères de Paris", Zola met en scène ses héros autour de trois villes telles que Marseille, Aix-en-Provence mais aussi Lambesc et sa campagne où un de ses héros vit.
  • Antoine de Pagi (1624-1699), Cordelier, Chronologiste et auteur d'une "Critique des Annales de Baronius" (en latin, "Critica historico-chronologica in Annales ecclesiasticos cardinalis Baronii", 1689-1705, 4 vol. in-fol), d'une "Dissertation sur les consulats des empereurs romains" et une "Dissertatio hypatica, seu de consulibus Caesareis", 1682, Lyon, in-4° (sources : Billard L. : "Les personnages illustres des Bouches-du-Rhône", 1993, éd. Bastion, p. 87. et A. Dumont-Castells, à paraître)
  • François de Pagi (1654-1721), Cordelier, Franciscain, il a été fait trois fois provincial. Il est l'auteur d'un "Breviarium historico-criticum, illustrium pontificum romanorum gesta conciliorum generalium acta, etc., complectens", 1717-1747, Anvers (Genève), 4 vol. in-4° et on lui attribue de même un "Continuatio historioe chronologicoe ab Alexandro XII usque ad Innocentium XII", 1694, Lyon, in-12. (sources : Billard L. : "Les personnages illustres des Bouches-du-Rhône", 1993, éd. Bastion, p. 87. et A. Dumont-Castells, à paraître)
  • Léon DURY (1822-1891), est nommé par M. Duchesne de Bellecour, Consul de France à Nagasaki ; il assura ses fonctions au Japon jusqu'en 1866 (voir 1867,74 et 77)[28]. Le 21 novembre 1862, Léon Dury a été nommé Vice Consul français à Nagasaki. Dury était un médecin français qui avait été amené au Japon par un missionnaire pour ouvrir un Hôpital à Hakodate. Il a par la suite trouvé du travail en tant que Vice Consul français à Yokohama avant de venir à Nagasaki. En juin 1870, il a quitté ses fonctions pour devenir Professeur de langue française à Kyoto[29]. En 1874, il est professeur à la faculté de Tokyo et en 1877, consul honoraire du Japon. Enfin, il est décoré de la Croix de l'Ordre du Soleil Levant. A son retour en France, il revient régulièrement de Marseille à Lambesc avec ses élèves japonais (dont le ministre Matsuoka). Un de ces derniers, qui décède, est inhumé dans le tombeau de famille des Dury au cimetière de Lambesc.
  • REYNAUD Toussaint (1822-1891), est un célèbre arabisant. Il tînt la chaire d'Arabe à l'Ecole des Langues Orientales Vivantes. Il est aussi l'auteur d'un ouvrage sur l'Archéologie Musulmane. Il fut fait Officier de le Légion d'Honneur[30].

[modifier] Notes et références

  1. Comte de Villeneuve, Statistique du département des Bouches-du-Rhône, Marseille, Tome second, 1824, avec atlas
  2. Ch. Rostaing, "Essai sur la toponymie de la Provence", 1973
  3. E. Baratier et alii., 1969, p. 51 : « Il n’y a pas d’érection de terre en baronnie : ce titre est donné traditionnellement à des seigneuries qui appartinrent au moyen âge à des seigneurs importants dont la juridiction s’étendait sur plusieurs fiefs voisins. C’est pourquoi, il y a très rarement une date accolée au nom d’une baronnie, et le choix assez restrictif qui a été adopté ne peut se justifier que par l’usage et la tradition. »
  4. Lambesc, conseil municipal du 25 janvier 2006
  5. Ch. ROSTAING, 1973, Essai sur la Toponymie de la Provence, Marseille, Laffite, 1973, p.191
  6. Reynaud P. et alii, 2002, p.853
  7. Tite-Live, Epit. 61 et Appien, IV, 12
  8. J. Gascou, 1995, I.L.N., III, pp.317-321, n°252, 253, 254 et 255.
  9. J. Gascou, 1995, p.322, n°256
  10. Alexandre DUMONT-CASTELLS : Lambesc sous l’Ancien régime (1692-1789) : une principauté de provence oubliée (à paraître)
  11. A. DUMONT-CASTELLS, à paraître
  12. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, dépôt de Marseille : 129 E Lambesc – série A1.
  13. E. Bergounhoux et P. Masson, Monographies communales, Tome XV : troisième partie, le sol & les habitants, encyclopédie départementale : 1933, pp. 261-262. Archives départementales des Bouches-du-Rhône (Dépôt de Marseille).
  14. Alexandre DUMONT-CASTELLS, à paraître
  15. D'après Robert OUVRARD, http://pagesperso-orange.fr/talmay/legende.htm
  16. Alexandre DUMONT-CASTELLS (à paraître)
  17. Alexandre DUMONT-CASTELLS, à paraître
  18. A. DUMONT-CASTELLS, à paraître
  19. A. DUMONT-CASTELLS, à paraître
  20. A. DUMONT-CASTELLS
  21. A. DUMONT-CASTELLS, à paraître
  22. F. Raynaud, « Lambesc, hameau des Fedons », dans BSR PACA, 1996, p. 93.
  23. A. DUMONT-CASTELLS, à paraître
  24. Comte de Villeneuve, Statistique du département des Bouches-du-Rhône, avec atlas. Dédiée au Roi, 1824, Tome II, Marseille – Canton de Lambesc.
  25. A. DUMONT-CASTELLS, à paraître
  26. Réalisé par A. DUMONT-CASTELLS, d'après les relevés effectués sur les registres d'état-civil de Lambesc (1798-1815)
  27. Réalisé par A. DUMONT-CASTELLS, d'après les relevés effectués sur les registres d'état-civil de Lambesc (1870-1871)
  28. Japonisme et Architecture : CHronologie
  29. Stories
  30. M. & P. Gazanhes, 1992

[1].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes