Khaled Kelkal

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Khaled Kelkal, portrait d'après une photographie d'identification
Khaled Kelkal, portrait d'après une photographie d'identification

Khaled Kelkal était un terroriste algérien membre du GIA et l'un des responsables de la vague d'attentats commise en France à l'été 1995.

Né le 28 avril 1971 à Mostaganem en Algérie, il émigre avec sa mère à Vaulx-en-Velin dans la banlieue lyonnaise pour vivre avec son père, ses 4 sœurs et ses 3 frères. Il a un bon niveau scolaire au collège, menant une vie normale jusqu'à être admis en seconde dans le lycée La Martinière Monplaisir de Lyon. Mais il se détourne alors de ses études et tombe dans la délinquance. Il se met à voler et est arrêté une première fois pour vol de voiture et condamné à 4 mois de prison, puis arrêté pour braquage et condamné cette fois à 4 ans de prison (1990). Il rencontre des religieux islamistes pendant qu'il purge sa peine, apprend l'arabe et se radicalise.

Libéré pour bonne conduite en 1992 après deux ans de prison, il retourne dans sa cité et fréquente les milieux islamistes. Il fait la connaissance d'Ali Touchent qui lui confie plusieurs missions en Algérie pour livrer des armes, de l'argent et des documents. Il devient de plus en plus fanatique. Ali Touchent le convainc de commettre des attentats en France.

Le 11 juillet 1995, il assassine dans la mosquée de la rue Myrha, dans le XVIIIe arrondissement, l'imam Sahraoui considéré par le GIA comme étant trop modéré. Le 15 juillet 1995, il participe à une fusillade contre des gendarmes à Bron. Le 25 juillet 1995, il est impliqué, avec Boualem Bensaïd, dans le groupe qui pose une bombe à la station Saint Michel - Notre Dame de la Ligne B du RER parisien . Cet attentat fait 8 morts et 117 blessés. Le 17 août 1995, il est impliqué dans un autre attentat sur la Place de l'Étoile à Paris où une bombe blesse 17 personnes. Le 26 août 1995, il est impliqué dans un attentat raté contre la ligne TGV Paris-Lyon, où ses empreintes digitales sont relevées sur une bombe qui n'explose pas. Khaled Kelkal devient l'« ennemi public n° 1 » en France et 160 000 affiches signalétiques le représentant sont diffusées. Malgré la traque dont il fait l'objet, Khaled Kelkal parvient à commettre encore deux attentats : le 3 septembre 1995, une bombe défectueuse explose dans un square parisien et fait 4 blessés ; et le 7 septembre une bombe placée dans une voiture garée en face d'une école juive de Lyon fait 14 blessés. Khaled Kelkal est abattu le 29 septembre 1995 près de Lyon, au lieu-dit « Maison Blanche »[1] à Vaugneray, par les gendarmes de l'EPIGN.

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[modifier] Références

  1. Cela pourrait expliquer le choix de la station Maison Blanche pour un autre attentat en 1995.
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